cartes postales et photos de Berry-au-Bac (02)

[vincent le calvez]

Bonjour à tous,

J'étudie la période d'octobre-mai 1915 à Berry-au-Bac (Aisne) avec le 28e RI.

Afin d'illustrer mes pages internet de mon site (http://vlecalvez.free.fr), je recherche des scans de cartes postales du secteur Berry-au-Bac / cote 108.

Ces documents seraient mis en ligne avec le nom des gentils propriétaires.

En vous remerciant,

Bien cordialement

Vincent

[slambey]

Bonjour à toutes et à tous,
Bonjour Vincent,

Allez faire un tour sur le site de : http://www.delcampe.fr ou http://www.delcampe.net
Vous trouverez surement votre bonheur.
Amicalement,
Sylvie LAMBEY

[Stephan @gosto]

Salut Vincent,

As-tu été voir la tranchée d'à-côté :

http://www.forumeerstewereldoorlog.nl/v ... php?t=4851

En suivant le lien donné par Mark, on arrive sur cette page :

http://assoc.orange.fr/la-croix-maigret/berry.htm

Il y a vraiment de belles choses...

Amicalement,

Stéphan

[vincent le calvez]

Bonjour Stéphan,

Je connais ces images qui sont absolument géniales : côté français et surtout côté allemand.

Mais quid de l'utilisation et des droits à l'image !!! On ne sait pas d'où elles viennent.

Bien cordialement

Vincent

[Frederic S.]

Bonsoir,

Voici une photo extraite d'un bouquin de l'état-major "Etude et exploitation des photographies aériennes" de janvier 1918. Elle date pas de la période qui t'intéresse mais bon, elle est impressionnante...



Et voilà le schéma explicatif :



Cordialement,
Frédéric S.

[Alain Dubois-Choulik]

Bonsoir,
Je me souviens de celles en relief ( il faut les lunettes) de Kirkwood (probablement connues) :
Cordialement

[vincent le calvez]

Bonjour à tous,

Merci beaucoup Frédéric et Alain.

Très impressionnants ces documents !!!

Bien cordialement

Vincent

[vincent le calvez]

Bonjour à tous,

Ce week end, j'ai décidé d'investir dans quelques cartes du secteur. Voici donc quelques cartes postales de la cote 108.

Je suis aussi à la recherche de cartes ou de photos de l'église et des ponts de Berry-au-Bac.





















Bonne journée

Vincent

[vfrederic62]

bonjour Vincent,
superbe tes cartes
amicalement
frederic

[vincent le calvez]

Bonjour à tous,

Je viens de trouver un article assez intéressant sur la guerre des mines en 1915 sur la cote 108.

Il est disponible sur le site de la BNF :

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k170314

Il s'agit d'un article tiré de "La Revue des questions historiques" de 1928. Voir page 60.

Dans cet article, il y a un poème retrouvé en juin 1915 sur un soldat allemand, victime d'une explosion d'une mine (cratère de 40 mètres de diamètre).

Voici le poème :

La cote 108.

De la boue, des rochers, des rochers, de la boue,
Une tranchée souterraine, de la terre amoncelée
Que fouette la pluie, que balaye le vent !…
Entourée de tonnerres et de tempêtes
Des décombres grisâtres
Par-dessus lesquels tristement on veille.
C’est la Cote 108 !…
Là nul oiseau ne chante sa chanson.
Seuls y retentissent des cris de fureur,
Des hurlements de douleurs,
Et à la place du coquelicot
Qui dresse sa tête au milieu des épis,
S’épanouissent d’autres fleurs
Étrangement rouges, d’un rouge de sang.
D’autres fleurs aussi fleurissent le jour et la nuit
Que ne moissonne nulle faucille humaine,
Elles poussent et prospèrent, ortie de la haine !…
C’est à nous, Saxons cependant, qu’est consacré ce lieu
Nous y montons la garde comme à notre foyer
Et nous n’en sortons pas.
Pendant des mois, âprement nous y avons lutté,
Nous l’avons pris avec notre sang, baptisé avec notre sang.
Il y va de l’honneur de la Saxe aujourd’hui.
Soyez vigilants et nous tiendrons à la Cote 108.

Parfois quand vient le soir, quand tombe la nuit,
Que tout un monde de merveilles se jour autour de la colline,
Quand la gueule des canons s’est enrouée à force de hurler,
Quand le brouillard a recouvert la hauteur de son voile,
Et quand les étoiles allument au firmament leur pâle clarté
Postes et sentinelles succombent à d’étranges hallucinations :
L’on se prend à rêver au pays, au foyer,
A tout ce qui est si cher à notre cœur, si loin de nous,
Et à quoi nous arracha le jeu hasardeux des armes.
Mais si, brusquement, on se réveille,
Lentement alors se dressent, devant le dormeur
Les fantômes des camarades morts,
A tâtons ils se glissent du sol de la colline,
Ils se penchent sur le bord de la tombe ;
Et leurs bouches de squelettes parlent ainsi aux vivants :
« Camarades, trêve de rêves et de sommeil,
« Le Français là-bas veille et nous guette,
« Nous ne trouverions pas le repos dans la nuit du tombeau
« Si nous venions à perdre, un jour, un seul anneau
« De la chaîne tendue par nous
« Dans laquelle s’est laissée prendre la France ! ».
Le dormeur passe la main sur son front,
Son bras se tend et se raidit.
Il revient à lui, regarde le fantôme en face.
Et, sans crainte, répond qu’il a compris :
« Dormez en paix, camarades défunts, qu’ils y viennent !…
« Les Saxons sont là qui les attendent, coude à coude ;
« Seraient-ils dix contre un, nous veillons
« Et nous la conserverons, la Cote 108 !.

Bonne journée

Vincent