Je jette une bouteille à la mer....et si elle pouvait me revenir contenant une photo, un portrait du
Colonel Coquelin de Lisle Paul, commandant la 255e Brigade (167e et 168e RI), tué devant son PC de la Poudrière, Fleury-devant-Douaumont, le 11 juillet 1916.
On ne sait jamais...
J'ai trouvé ceci, via "livrerare.book" ; peut-être une piste ???
"Réf : 83 en vente chez : La Bouquinerie Jacques Chenal - Verdun, France - 03 29 84 71 69 (Magasin, à partir de 15 heures)
MICHEL Général.
VERDUN - FLEURY DEVANT DOUAUMONT. JUILLET 1916 (La bataille de la dernière chance Allemande). -- Ouvrage publié en 1966 par les soins de la Division des Loups, Amicale des anciens combattants des 167e, 168e, 169e, Régiments d'Infanterie de l'Artillerie et du Génie de la Division. En mémoire de leurs anciens chefs, le Général RIBERPRAY, le Colonel COQUELIN DE LISLE tombés glorieusement à Verdun, et de tous leurs camarades morts au champ d'honneur. Réédité par le Comité National du Souvenir de Verdun avec l'autorisation gracieuse de l'auteur, 1975. In8 broché (160x240). Couverture illustrée couleurs. 160 pages. Planches photos nb, schémas in & hors-texte. Cartes nb et trois couleurs. Ordres de bataille (noms propres cités). Excellent ouvrage bien documenté. Exemplaire état neuf. -- SOMMAIRE / La montée à Verdun - Veille de bataille à la 255e brigade - L'Offensive Allemande à Croix-Verte. - La bataille Allemande est engagée - Tentatives Françaises de contre-attaques - Falkenhayn perd la bataille de la dernière chance - La 37e Division d'Infanterie est chargée de dégager Souville et Fleury - La bataille vue par les combattants - Conclusions - Annexes : Biographie du Général Riberpray - Biographie du Colonel Coquelin de Lisle. - Ordres de bataille : (tableaux des noms propres cités) Français : 128e D.I. - 167e D.I. - 168e D.I. - 100e R.I. - 169e R.I. - 131e D.I. - 7e R.I. - 14e D.I. - Allemands : Alpenkorps - Garde Bavaroise - 3e Régiment de Chasseurs Bavarois - 140e R.I. Ouvrage publié en 1966 par les soins de la Division des Loups, Amicale des anciens combattants des 167e, 168e, 169e, Régiments d'Infanterie de l'Artillerie et du Génie de la Division. En mémoire de leurs anciens chefs, le Général RIBERPRAY, le Colonel COQUELIN DE LISLE tombés glorieusement à Verdun, et de tous leurs camarades morts au champ d'honneur. Réédité par le Comité National du Souvenir de Verdun avec l'autorisation gracieuse de l'auteur, 1975. In8 broché (160x240). Couverture illustrée couleurs. 160 pages. Planches photos nb, schémas in & hors-texte. Cartes nb et trois couleurs. Ordres de bataille (noms propres cités). Excellent ouvrage bien documenté. Exemplaire état neuf. - Prix : 27.00 €
La montée à Verdun - Veille de bataille à la 255e brigade - L'Offensive Allemande à Croix-Verte. - La bataille Allemande est engagée - Tentatives Françaises de contre-attaques - Falkenhayn perd la bataille de la dernière chance - La 37e Division d'Infanterie est chargée de dégager Souville et Fleury - La bataille vue par les combattants - Conclusions - Annexes : Biographie du Général Riberpray - Biographie du Colonel Coquelin de Lisle. - Ordres de bataille : (tableaux des noms propres cités) Français : 128e D.I. - 167e D.I. - 168e D.I. - 100e R.I. - 169e R.I. - 131e D.I. - 7e R.I. - 14e D.I. - Allemands : Alpenkorps - Garde Bavaroise - 3e Régiment de Chasseurs Bavarois - 140e R.I. "
Il suffirait peut-être de contacter le bouquiniste pour savoir s'il y a un portait dedans ? A moins que l'un ou l'autre de nos camarades du forum ne connaisse l'ouvrage...
Un rappel des événements :
Fort de Souville
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Le 11 juillet 1916, les gardes bavarois lancent un assaut sur le village de Fleury et tentent de percer vers le fort de Souville.
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Déroulement de la bataille
Le secteur de Fleury est tenu par la 128e division française du général Riberpray. La 255e brigade du colonel Coquelin de Lisle (167e et 168e régiments d'infanterie) est en première ligne; le 168e occupe les positions avancées, le 167e est déployé derrière lui, jusqu'au 6 juillet, date à laquelle les deux régiments intervertissent leurs positions.
Le 9 juillet, les positions du 167e régiment d'infanterie sont pilonnées par l'artillerie allemande avec des obus explosifs et des obus à gaz.
Dans la nuit du 10 au 11 juillet, un officier allemand est fait prisonnier par le 167e régiment d'infanterie. Son interrogatoire révèle que l'assaut est prévu pour le lendemain.
Le 11 juillet, à 5 heures, un violent bombardement sur les lignes françaises a lieu, puis un assaut par les fantassins allemands.
À 5 h 42, les gardes bavarois se lancent à l'assaut, lance-flamme en tête. Ils pénètrent dans les lignes adverses avant que les Français n'aient eu le temps de réagir. Un furieux corps à corps s'engage, à la grenade et à la baïonnette.
À 6 heures, le colonel Coquelin de Lisle envoie par pigeon voyageur le message suivant:
« La situation de la 255e brigade devant Fleury est très grave, à la suite de bombardements au gaz et des attaques ennemies, toutes ont été repoussées, le moral est très élevé, mais les hommes sont épuisés. Je demande un puissant soutien d'artillerie, 100 fusées rouges et 100 fusées blanches. L'attaque principale semble être située entre la gare et le village de Fleury »
. Peu après, les gaz et les fumées du barrage allemand interrompent toutes les communications par héliographe avec le fort de Souville.
À 6 h 50, les Allemands se rapprochent du quartier général de la brigade. Ordre est donné de brûler tous les documents confidentiels. Le colonel Coquelin de Lisle s'empare d'un fusil et combat aux côtés de ses hommes. Il est tué et son QG est pris d'assaut.
Le 140e régiment de Prusse orientale, dont la mission est de prendre le fort de Souville, ne parvient pas à percer les lignes françaises. Les Bavarois prennent d'assaut le sud de Fleury et progressent jusqu'au fort de Souville. Mais les feux intenses de l'artillerie française infligent à la compagnie de tête plus de 50% de pertes, et l'attaque n'aboutit pas. Un obus anéantit les mitrailleuses du bataillon Ménétrier. Leur perte est critique, car elles tenaient une position clé entre les bataillons Ménétrier et Gérard. Les Allemands s'engouffrent dans la brèche. La compagnie de droite de Ménétrier est anéantie, tous ses officiers sont tués ou blessés. Les Allemands pénétrent jusqu'au QG du colonel Coquelin de Lisle.
Dans la soirée, le 169e et le 100e régiments d'infanterie font mouvement vers « le ravin de la Dame » (pendant la bataille ce secteur fut baptisé « le ravin de la Mort »). Le 100e régiment avance en tête, les 2e et 3e bataillons ouvrant la marche tandis que le 1er bataillon est en réserve. Ils refoulent des éléments des gardes bavarois qui ont franchi la voie ferrée et font 80 prisonniers. Dans la nuit un furieux bombardement allemand s'abat sur le « ravin de la Mort » ou le 1er bataillon du 100e régiment d'infanterie s'est avancé pour soutenir le 2e bataillon du 100e régiment. La plupart des soldats sont tués, dont leur chef, le commandant Forlet.
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Régiments en ligne
ALLEMANDS :
Régiment d'infanterie de la garde bavaroise.
3 bataillons
140è régiment d'infanterie de Prusse orientale.
3 bataillons
FRANCAIS :
QG de la 255è brigade d'infanterie (et dépôt de munitions)
167è régiment.
Bataillon Gérard (1 bataillon)
Bataillon Lebrun (2 bataillon)
Bataillon Ménétrier (3 bataillon)
100è régiment d'infanterie.
2 bataillons
Source Wikipédia
Je posséde également cet excellent bouquin.
Vous allez certainement me conspuer si je sors le livre d'Or de Saint Cyr
Tant pis!
Elève de Saint Cyr 1883-1885 - Promotion de Madagascar
Petit-fils du Col de Lisle, je travaille actuelmt avec Jef 52 sur
- son frère Antonin, chef d'escadrons au 8ème cuirassiers, tué à l'ennemi à la ferme de Montécouvé le 29 mai 18. 2 erreurs sur sa plaque tombale à la NN de Villers-Cotteret
- son neveu Jean (fils de son frère Henry) lieut au 134° RI, tué à l'enn.
au tout début de la guerre le 7 oct 14 à Liouville (forêt d'Apremont) Meuse. Recrutement et sépulture à Chalon/Saone.
Merci d'avance pour tous renseignements les concernant. Cordialement.
Patrick
Bonjour tout l' monde,
Quel chemin parcouru depuis ce premier message de Régis et grâce à Patrick, merci à lui !!! Tout ça a bien avancé ( voir entre autre mon blog si y ' en a que ça intéresse.)
Pour compléter la demande de Patrick ( ) parce qu' il n' a fait que la moitié du boulot ( ), MDH, Genweb, SDG, Léonore tout ça c' est fait et dans la boite. On recherche plutôt des sources moins "traditionnelles" avec en plus si possible, photos des MAM de La Flêche (72) et Chalon sur Saone (71). La sépulture d' Antonin à Villers Cotterets c' est dans la boite aussi. Nous n' avons pas non plus retouvé de photos des deux hommes pour l instant
Bref, à vot' bon coeur M' sieur dame, merci d' avance à tout l' monde
Amicalement,
Jef
"Désormais je sais enfin que tous ces morts, ces Français et ces Allemands, étaient des frères, que je suis leur frère" Ernst Toller
Le blog du 232e RI http://232emeri.canalblog.com/
Bonsoir,
Voici un essai de biographie du colonel COQUELIN DE LISLE.
Né le 10 juillet 1863 à Blois (Loir-et-Cher) d’un père contrôleur des contributions indirectes. Le 30 octobre 1883, après de brillantes études, il entre comme élève à l’École spéciale militaire (promotion de Madagascar). A sa sortie de l'école le 1er octobre 1885, il est nommé sous-lieutenant et affecté au 31e régiment d'infanterie à Melun où il est promu lieutenant le 29 mars 1889. L'ESG, qui vient d'être créée peu de temps avant, lui ouvre bientôt ses portes. Il y entre le 1er novembre 1891. Ajourné pour raisons de santé, il redémarre une scolarité en 1892 et sort de l’école le 6 novembre 1894 avec le brevet d’état-major et une mention Bien. Le 13 novembre, il arrive comme stagiaire à l’état-major de la place forte de Lyon. Il y est promu capitaine le 19 mai 1895. Affecté le même jour au 73e régiment d'artillerie, il est maintenu dans son emploi de stagiaire. Le 9 décembre 1896, il est muté, toujours comme stagiaire, à l’état-major de la 12e brigade d'infanterie. Il est mis hors cadre dans cet emploi le 3 février 1897. Remarqué et apprécié par le général qui commande la brigade, il suit celui-ci comme officier d’ordonnance lorsqu’il prend le commandement de la 41e division le 26 avril 1899. Le 20 octobre 1899, il est affecté au 131e régiment d'infanterie à Orléans pour commander une compagnie. Le 24 février 1902, il passe à l’état-major de la 22e division d'infanterie. Le 17 septembre 1904, il est nommé officier d’ordonnance du général qui commande la division. Le 11 janvier 1905, il passe officier d’ordonnance du général Lebon, membre du comité technique de l’artillerie. Il est ensuite officier d’ordonnance du général Jeannerod commandant le 1er corps d'armée à Lille. Promu chef de bataillon le 22 décembre 1906, il est affecté au 155e régiment d'infanterie à Châlons-sur-Marne où il effectue son temps de commandement de bataillon. Il y demeure un peu plus de trois ans avant d'être mis le 11 janvier 1909 à la disposition du général Lebon, membre du Conseil supérieur de la guerre. Peu de temps après, on lui confie le poste de professeur adjoint du cours de géographie et de géologie à l’École supérieure de guerre. Il en devient le chef après avoir été promu lieutenant-colonel le 25 décembre 1912. A la déclaration de guerre, il quitte l’École supérieure de guerre pour être mobilisé comme chef d'état-major du 2e groupe de divisions de réserve sous les ordres du général Juppé. Il dirige alors les opérations du groupe dans le secteur du Grand-Couronné de Nancy. Il reçoit le 11 novembre 1914 le commandement du 232e régiment d'infanterie. Cité à l'ordre de l'armée pour sa brillante conduite et promu colonel le 11 mai 1915, il est affecté le 15 juin au commandement de la 255e brigade d'infanterie. C'est à la tête de cette brigade qu'il est tué le 11 juillet 1916 devant son PC de la Poudrière dans le secteur de Fleury près de Douaumont (Meuse). Une deuxième citation lui est alors attribuée : « Le 11 juillet 1916, en pleine bataille de Verdun, chargé de la défense du secteur de Fleury, apprenant que l'ennemi venait de crever sa première ligne et menaçant d'encercler son poste de commandement, en est sorti un fusil à la main, ayant détruit tous ses papiers, a combattu en simple soldat pour se frayer un passage et est tombé en brave, préférant la mort glorieuse du combattant à la captivité. » Il est inhumé au cimetière de Belleray puis à la Nécropole nationale de Fleury-devant-Douaumont. Il était officier de la Légion d'honneur, officier d’Académie, Croix de guerre 1914-1918 (2 citations), chevalier de l'ordre de Léopold (Belgique). A l’École militaire de Paris, dans la cour Coquelin de Lisle, une plaque de marbre que le temps a quelque peu ternie rappelle le souvenir de cet officier supérieur mort pour la France.
Ne vous inquiétez pas. Vous allez avoir les renseignements, mais pas avant octobre ou novembre.
Amicalement
Gilles [:gilles roland]
-Ca sent le macchab, dit Le Moal. -J’te crois, y en a plein par ici. Jean Berthaud « 1915 sur les Hauts-de Meuse en Champagne » VESTIGES.1914.1918 MAJ le 10 novembre 2015
Bonjour Francois,
Ah bon il était général avant la mairie de Bordeaux ??? Le vrai c' était Joppé A part ca petit point de détail, rien à redire sur la bio.de Paul Coquelin de Lisle, c' est du tout bon (et pas Toubon avec Juppé )!!! D' autres docs le concernant seront rapidement en ligne sur mon blog. La même concernant le frêre et le neveu, on est preneurs !!!
Amicalement,
Jef
"Désormais je sais enfin que tous ces morts, ces Français et ces Allemands, étaient des frères, que je suis leur frère" Ernst Toller
Le blog du 232e RI http://232emeri.canalblog.com/