Bonjour,
Quelques infos supplémentaires après une semaine de travail...
Le fonds 1914-1918 du SAMHA (Limoges) est donc constitué des archives médicales des ambulances, HOE, hôpitaux de l'arrière y compris les navires-hôpital. Il contient les "dossiers médicaux" des soldats mais pas les archives "admiistratives" des formations sanitaires qui, elles se trouvent en principe partagée entre le BCAAM de Pau et le centre de documentation du Val-de-Grâce. En tout cas, c'est ce qui est supposé car la gestion des centres des archives de l'actuel Service historique de la défense n'a pas toujours été très règlementaire du point de vue archivistique

... Il y a plus de 9000 formations sanitaires rescensées à l'époque, mais seules 3000 sont au SAMHA. Le reste a en partie disparu suite à des destructions volontaires (et illégales

!) ou involontaires (accidents). L'autre partie se retrouve au sein des archives des hôpitaux civils conservées aux archives départeentales ou municipales (nous allons lancer une enquête à ce sujet pour être complet...).
A côté du fond 14-18 lui-même, l'armée d'Orient et l'armée du Rhin disposent d'un classement à part.
Les archives peuvent au premier abord apparaitre froidement médicales et monotones, mais elles racontent des milliers d'histoires individuelles, faites de souffrance, de mort, mais aussi d'espoir... On y trouve des photographies d'hospitalisés, d'opérations chirurgicales (pas toujours ragoutante...), les premières radiographies, etc...
Pour les généalogistes intéressés, sachez qu'il est possible de demander une copie du dossier de votre ancêtre s'il a été blessé. La loi française interdisant la libre communication des renseignements médicaux avant 150 ans, il faudra par contre prouver votre filiation (actes de naissance, mariage et/ou livret de famille à l'appui). Ceux qui souhaiteraient effectuer des recherches purement historiques devront demander une dérogation auprès du ministère.