Identification tricycle moto ambulance

[thierry767]

Bonsoir à tous,

Avant tout, bonne Année à toutes et à tous : dans notre environnement perturbé, les bons moments n'ont que plus de prix, je compte parmi eux nos discussions ici même.

Un collectionneur néerlandais avait cette photo dans ses archives, il s'agit d'un tricycle de transport de blessés, parmi ceux apparus avant la guerre pour répondre à la problématique "aller chercher les blessés au plus près du front".

Je sèche sur l'immatriculation... Peut-être un spécialiste des uniformes pourra-t-il nous dire le pays d'origine du conducteur, et un du service de santé, nous renseigner sur la diffusion de ces modèles pendant le conflit.



Merci à l'avance, et bonne Année encore,

Thierry

[michelstl]

Bonjour
serait-ce la même
http://www.gettyimages.com.au/detail/ne ... id55749211
Je ne dépose ici qu'un extrait

C'est à ce point dans le même angle et semblable qu'on se demande... un montage!!!
J'ai superposé pour comparer... faites et voyez même les broches (rayons) de la roue avant exactement au même endroit (idem autres roues) / les traces sur la chaussée sous et à droite de la roue porteuse des civières... etc (et pourquoi ne voit-on rien dans le haut de la photo vieillie !!!!)
Salutations
Michel

ici aussi http://www.parisenimages.fr/fr/galerie- ... sses-paris

[marcus]

Bonsoir,

L'uniforme du conducteur est français (probablement un fantassin), du modèle de l'entrée en guerre.
Pour le véhicule, je laisse cela aux spécialistes.

Cordialement,
Marc

[Ben El Mehli]

Bonjour.
Peut être un attelage à base de Sunbeam, comme il en a déjà été question ici:
pages1418/forum-pages-histoire/autos-et ... 2188_1.htm
Au revoir.
BeM

[DOUDOU44]

Bonjour !
Cette photographie d'un side-car (place de la Concorde à PARIS, septembre 1914), figure dans l'excellent ouvrage " LES CAMIONS DE LA VICTOIRE 1914-1918 " de Jean-Michel BONIFACE et du regretté Jean-Gabriel JEUDY, aux Éditions MASSIN.
Pourquoi un fantassin ?
Bien à vous.

[b sonneck]

Bonjour,
Les conducteurs sont différents d'une photo à l'autre.
La photo "néerlandaise" est identique à celle figurant en page 193 de l'ouvrage cité par Doudou44, à la réserve près que le fond a été gommé.
Dans celle dont Michel nous montre un extrait, le manteau du conducteur est d'un modèle plutôt civil, à large col en V avec revers et revers aux manches, sans boutons.
Le même engin, mais des photos différentes de mon point de vue.

Cordialement
Bernard

[Skellbraz .]

Bonjour à toutes et tous
merci à vous pour ces partages : le "bout" de photo posté par Michelstl sous celle, au fond estompé, de Thierry !!!!
Tout ça est " total bluffant" : ahaha, je n'avais rien vu venir ni rien repéré, mais, j'ai adoré vos recherches d'indices
Cordialement
Brigitte

PS : je vais dire une "énormité" que j'assume déjà, par avance (ne pas me taper sur la tête) .
Personnellement (même si les dates 14/18 apparaissent dans les articles), je trouve que le conducteur "parisien" avec sa casquette et le reste de sa vêture, a sérieusement un look de résistant de la WW 2.

[thierry767]

Bonjour à tous,

Merci à chacun pour sa rapidité et sa contribution - y compris Ben El Melhi à avoir rappelé une conversation dont je ne me souvenais plus, et DOUDOU44 à citer un livre que j'aurais pu consulter...

Les prises de vues sont un peu différentes, la "hollandaise" sans fond est un peu plus de trois-quarts que la "parisienne" de Roger-Viollet, qui est un poil plus latérale. Mais les photos ont été prises au même moment, d'après les formes de la tache par terre laissée par l'arroseuse municipale. Et on a pu effacer le fond pour faire de la propagande, si le tricycle n'était pas au front - ou n'y est jamais allé.

C'est la légende dans "Les Camions de la Victoire" qui me gêne maintenant : en septembre 1914, nous avons affaire à une immatriculation militaire de fortune, donc nous ne saurons jamais. A moins que les spécialistes du service de santé ne donnent de détail sur l'unité d'affectation s'il y en a eu une, pour essayer de raccrocher BBN-116 à quelque chose de tangible.

Merci encore, et bon week-end,

Thierry