Bonjour,
Pour ma part, je considère les historiques régimentaires comme des documents hagiographiques, exploitables néanmoins, mais avec moult précautions :
- les dates et les lieux sont a priori exacts et les faits anecdotiques (du genre de celui rapporté dans l'historique du 151e RI) peuvent être tenus pour vraisemblablement avérés : lorsque les historiques ont été rédigés et publiés, il y avait suffisamment de témoins encore vivants pour que le rédacteur ne prenne pas trop de liberté avec les faits bruts ;
- tout le reste est fortement sujet à caution et doit être recoupé par d'autres sources.
Cordialement
Bernard
La beauté militaire d'un acte de guerre
- Skellbraz .
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Re: La beauté militaire d'un acte de guerre
Bonsoir à toutes et tous,
merci à vous Bernard, de re-positionner les choses dans une vision certes plus... prosaïque mais, à mon sens, bien plus réaliste.
cordialement
Brigitte
merci à vous Bernard, de re-positionner les choses dans une vision certes plus... prosaïque mais, à mon sens, bien plus réaliste.
cordialement
Brigitte
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Re: La beauté militaire d'un acte de guerre
Bonjour,
Je ne suis pas étonné du comportement de cet officier. Quand on pense que des régiments partaient à l'assaut d'une tranchée allemande sachant qu'il y avait des nids de mitrailleuses en face, on peut penser également que certains généraux devaient se dire "quelle belle charge!. Une toute autre époque, 1er empire, bataille de Golymin, le général Lasalle, courageux cavalier qui disait que "tout hussard qui n'est pas mort à 30 ans, est un "jean-foutre", a fait massacrer une partie d'un régiment qui ne s'était pas bien comporté lors d'une charge, en le laissant sous le feu des canons ennemis. Je précise tout de même qu'il est resté avec eux, et, qu'en plus il est mort à 31 ans à la tête de sa brigade lors d'une charge à WAGRAM...
A méditer....
Je ne suis pas étonné du comportement de cet officier. Quand on pense que des régiments partaient à l'assaut d'une tranchée allemande sachant qu'il y avait des nids de mitrailleuses en face, on peut penser également que certains généraux devaient se dire "quelle belle charge!. Une toute autre époque, 1er empire, bataille de Golymin, le général Lasalle, courageux cavalier qui disait que "tout hussard qui n'est pas mort à 30 ans, est un "jean-foutre", a fait massacrer une partie d'un régiment qui ne s'était pas bien comporté lors d'une charge, en le laissant sous le feu des canons ennemis. Je précise tout de même qu'il est resté avec eux, et, qu'en plus il est mort à 31 ans à la tête de sa brigade lors d'une charge à WAGRAM...
A méditer....
- b sonneck
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Re: La beauté militaire d'un acte de guerre
Bonjour,
Je ne faisais des réserves et n'incitais à recouper que pour ce qui porte sur des éléments non factuels : les circonstances dans lesquelles le régiment a été engagé, les intentions du commandement, les ordres reçus, les motivations des différents acteurs, etc. Selon les historiques, chaque régiment a sauvé la Patrie à lui tout seul ; cela se savait et on faisait appel à lui dans les cas désespérés... Je caricature un peu, bien sûr.
Cordialement
Bernard
(édité pour corriger une faute d'orthographe)
Cela me conforte dans l'opinion que j'avais émise, selon laquelle les faits de nature anecdotique, du genre de celui qui est ici rapporté, peuvent être tenus comme ayant très probablement eu lieu. C'est le genre de choses qu'il aurait été difficile d'inventer de toutes pièces immédiatement après la guerre, alors que tant de témoins potentiels se trouvaient qui auraient pu apporter la contestation.A propos de "recouper ses sources", j'ai fait quelques recherches : il s'avère que cette scène est décrite dans un ouvrage du capitaine DELVERT "Quelques Héros", livre paru en 1918.
Je ne faisais des réserves et n'incitais à recouper que pour ce qui porte sur des éléments non factuels : les circonstances dans lesquelles le régiment a été engagé, les intentions du commandement, les ordres reçus, les motivations des différents acteurs, etc. Selon les historiques, chaque régiment a sauvé la Patrie à lui tout seul ; cela se savait et on faisait appel à lui dans les cas désespérés... Je caricature un peu, bien sûr.
Cordialement
Bernard
(édité pour corriger une faute d'orthographe)
Re: La beauté militaire d'un acte de guerre
Bonjour, un petit message rapide pour vous signaler une édition sans doute définitive des "carnets d’un fantassin" qui inclut un carnet inédit de convalescence et des contributions de François Cochet ,de Mikael Bourlet de l'ESM de Coetquidan et une biographie de sa naissance à son décès .Bien à tous vincent DELVERT
Re: La beauté militaire d'un acte de guerre
Bonjour, un petit message rapide pour vous signaler une édition sans doute définitive des "carnets d’un fantassin" qui inclut un carnet inédit de convalescence et des contributions de François Cochet ,de Mikael Bourlet de l'ESM de Coetquidan et une biographie de sa naissance à son décès .Bien à tous vincent DELVERT
Re: La beauté militaire d'un acte de guerre
Bonjour,
Je partage grandement l'avis de Bernard (pseudo b sonneck). Les historiques régimentaires (édités par la BNF) relatent souvent, de manière emphatique, plein de gloriole, des faits souvent sujets à caution. Mais pas tous. Certains, écrits en un style militaire, sobre et précis, méritent une certaine considération.
En tout cas, recouper les informations issues des JMO, des fiches individuelles de recrutement, de documents familiaux,( tout cela plus fiable que les historiques BNF) -que sais-je encore-, constitue une étape indispensable pour se faire une idée précise de la vie de nos ancètres.
pour répondre à "monte-au-crénaux", je m'intéresse aux cavaliers de Courcy (16 avril 1917).
Cordialement
Je partage grandement l'avis de Bernard (pseudo b sonneck). Les historiques régimentaires (édités par la BNF) relatent souvent, de manière emphatique, plein de gloriole, des faits souvent sujets à caution. Mais pas tous. Certains, écrits en un style militaire, sobre et précis, méritent une certaine considération.
En tout cas, recouper les informations issues des JMO, des fiches individuelles de recrutement, de documents familiaux,( tout cela plus fiable que les historiques BNF) -que sais-je encore-, constitue une étape indispensable pour se faire une idée précise de la vie de nos ancètres.
pour répondre à "monte-au-crénaux", je m'intéresse aux cavaliers de Courcy (16 avril 1917).
Cordialement