Bonsoir,
Il n'y a pas vraiment de "problème" ni de "telles histoires" dans les faits évoqués par l'ancien caporal du 415e R.I puis aumônier militaire.
-d'abord, il y a bien un sergent D'Hoker Marius au 415e R.I, Mort pour la France à Vrigne-Meuse le 10 novembre 1918 et figurant dans les fiches de "Mémoire des Hommes". Tous les morts du 11 novembre sont déclarés morts le 10 novembre comme cela a déjà été expliqué dans un sujet ancien du Forum.
-ensuite, le commandement ne cherchait pas à "avoir une revanche sur le Sedan de 1870" mais le but de Foch était de contraindre les allemands à signer l'armistice au plus vite car ceux-ci réclamaient sans cesse des adoucissements sur certains points des clauses de l'armistice.
C'est le Maréchal Foch qui a imposé au général Boichut, commandant de la 163e DI, hostile à cette opération, le passage de la Meuse.
Il y a déjà des explications dans le livre du lieutenant-colonel Grasset sur le passage de la Meuse de la 163e D.I.
Ce qui reste dans l'ombre, ce sont les paroles exactes échangées dans les conversations téléphoniques entre le Maréchal Foch et le Général Boichut car les ordres écrits existent.
Cordialement,
Guy François.
Le 415e R.I franchit la Meuse le 10 nov. 18
Re: Le 415e R.I franchit la Meuse le 10 nov. 18
Bonjour,
Comme Monte-au-Créneau je suis sceptique à la lecture de tels récits, et pourtant :

A noter aussi l'âge de ce jeune sergent : tout juste 20 ans au 5 février 1918. Est-il réellement déjà père ? et vient-il réellement d'en avoir la nouvelle ? Dans tous les cas la mort de ce jeune reste un des derniers drames du conflit.
Cordialement,
Régis
Comme Monte-au-Créneau je suis sceptique à la lecture de tels récits, et pourtant :

A noter aussi l'âge de ce jeune sergent : tout juste 20 ans au 5 février 1918. Est-il réellement déjà père ? et vient-il réellement d'en avoir la nouvelle ? Dans tous les cas la mort de ce jeune reste un des derniers drames du conflit.
Cordialement,
Régis
Re: Le 415e R.I franchit la Meuse le 10 nov. 18
Bonjour
Il n'y a pas de mariage indiqué en marge de son acte de naissance à Saint André les Vergers, mais cela ne signifie rien.
Et bien sûr, pas de table décennales pour la période d'une possible naissance d'enfant.
Bon dimanche.
Il n'y a pas de mariage indiqué en marge de son acte de naissance à Saint André les Vergers, mais cela ne signifie rien.
Et bien sûr, pas de table décennales pour la période d'une possible naissance d'enfant.
Bon dimanche.
Salutations
Bernard
Bernard
Re: Le 415e R.I franchit la Meuse le 10 nov. 18
Bonjour à toutes et à tous,
Dans le n° 291 de La Revue historique des Armées, il y a un article qui me semble donner des informations très intéressantes sur les combats qui se sont déroulés à Vrigne sur Meuse les 10 et 11 novembre 1918:
https://rha.revues.org/291
Par ailleurs, dans "L'Aisne nouvelle" du 12 novembre 1960, il y un article qui rend hommage aux anciens combattants de la 163e D.I. qui ont combattus du 7 au 11 novembre 1918 sur la Meuse. Cet article se termine par le paragraphe suivant:
"Ces ultimes combats firent l'objet des trois derniers communiqués: 10 novembre, 14 heures et 22 heures et 11 novembre, 14 heures. Ils eurent pour douloureux bilan:
- au 415e: 73 tués, 161 blessés,
- au 142e: 7 tués, 38 blessés
- au 19e: 12 tués, 26 blessés."
Cordialement
Jean-Pierre
Dans le n° 291 de La Revue historique des Armées, il y a un article qui me semble donner des informations très intéressantes sur les combats qui se sont déroulés à Vrigne sur Meuse les 10 et 11 novembre 1918:
https://rha.revues.org/291
Par ailleurs, dans "L'Aisne nouvelle" du 12 novembre 1960, il y un article qui rend hommage aux anciens combattants de la 163e D.I. qui ont combattus du 7 au 11 novembre 1918 sur la Meuse. Cet article se termine par le paragraphe suivant:
"Ces ultimes combats firent l'objet des trois derniers communiqués: 10 novembre, 14 heures et 22 heures et 11 novembre, 14 heures. Ils eurent pour douloureux bilan:
- au 415e: 73 tués, 161 blessés,
- au 142e: 7 tués, 38 blessés
- au 19e: 12 tués, 26 blessés."
Cordialement
Jean-Pierre
- Eric Mansuy
- Messages : 4290
- Inscription : mer. oct. 27, 2004 2:00 am
Re: Le 415e R.I franchit la Meuse le 10 nov. 18
Bonjour à tous,
Le nom de d'Hoker figurait dans ce "fil", le 19 janvier 2013 : pages1418/forum-pages-histoire/novembre ... 8117_1.htm
Concernant les tués du 11 novembre 1918, un sujet de juin 2016, qui n'a provoqué aucune réaction à l'époque : pages1418/Pages-memoire-necropoles-MPLF ... 6844_1.htm
Etonnant, le nombre de sujets "doublons" de ce forum.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
Le nom de d'Hoker figurait dans ce "fil", le 19 janvier 2013 : pages1418/forum-pages-histoire/novembre ... 8117_1.htm
Concernant les tués du 11 novembre 1918, un sujet de juin 2016, qui n'a provoqué aucune réaction à l'époque : pages1418/Pages-memoire-necropoles-MPLF ... 6844_1.htm
Etonnant, le nombre de sujets "doublons" de ce forum.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
Re: Le 415e R.I franchit la Meuse le 10 nov. 18
Bonjour à tous,
Sur les derniers combats, J-P. Guéno, "Paroles de Poilus", publie une lettre d'Eugène Poézévara, l'action se situe près de Dieppe (Meuse) :
"(...) le 9 à 10 heures du matin on faisait une attaque terrible dans la plaine de la Woëvre. Nous y laissons les trois quarts de la compagnie, il nous est impossible de nous replier sur nos ligne ; nous restons 36 heures sans pouvoir lever la tête.
(...)
A 9 heures du matin le 11, on vient nous avertir que tout est signé et que cela finit à 11 heures, deux heures qui parurent durer des jours entiers.
(...)
alors la triste corvée commence, d'aller chercher les camarades qui sont restés (...)"
Cordialement,
Régis
Sur les derniers combats, J-P. Guéno, "Paroles de Poilus", publie une lettre d'Eugène Poézévara, l'action se situe près de Dieppe (Meuse) :
"(...) le 9 à 10 heures du matin on faisait une attaque terrible dans la plaine de la Woëvre. Nous y laissons les trois quarts de la compagnie, il nous est impossible de nous replier sur nos ligne ; nous restons 36 heures sans pouvoir lever la tête.
(...)
A 9 heures du matin le 11, on vient nous avertir que tout est signé et que cela finit à 11 heures, deux heures qui parurent durer des jours entiers.
(...)
alors la triste corvée commence, d'aller chercher les camarades qui sont restés (...)"
Cordialement,
Régis