Bonjour à tous,
Hier 10 novembre, comme le veut la tradition, le Lycée Louis Lapicque d'Epinal a fait respecter à ses 1.620 élèves et 150 professeurs une minute de silence, après que deux élèves avaient déposé une gerbe au pied de la plaque commémorant la mort des anciens élèves et professeurs du lycée.
Une telle pratique étonne toujours les nouveaux arrivants, qu'ils soient élèves ou enseignants. Cette commémoration a-t-elle lieu chaque année dans d'autres établissements ?
Bien cordialement
Eric Mansuy
Commémorations "scolaires"
- Eric Mansuy
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- vincent le calvez
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Re: Commémorations "scolaires"
Bonjour à tous,
J'ai enseigné quatre années en école primaire. La Première guerre mondiale est abordée dans le programme de CM2.
Dans les écoles où je suis passée, j'ai rencontré peu de cas de séquences sur ce conflit. En effet, à la fin du CM2, les collègues arrivaient laborieusement à Louis XIV ou à Napoléon Ier. Les séquences étaient avant tout des séances de lecture du manuel d'histoire (deux pages), avec à la fin le gentil résumé et les petites questions pour le contrôle : pas de lecture de vrais textes, pas de recherches sur la famille, pas de manipulations d'objets (médailles, douilles...) ou de lettres, de plans, de cartes postales, etc.
Les deux gros morceaux d'histoire enseignés en primaire demeurent la Préhistoire et le Moyen Âge. Dommage pour les poilus...
Bien cordialement
Vincent Le Calvez
PS : attention, je relate une expérience personnelle d'enseignant en banlieue parisienne, où l'histoire locale est un peu oubliée.
J'ai enseigné quatre années en école primaire. La Première guerre mondiale est abordée dans le programme de CM2.
Dans les écoles où je suis passée, j'ai rencontré peu de cas de séquences sur ce conflit. En effet, à la fin du CM2, les collègues arrivaient laborieusement à Louis XIV ou à Napoléon Ier. Les séquences étaient avant tout des séances de lecture du manuel d'histoire (deux pages), avec à la fin le gentil résumé et les petites questions pour le contrôle : pas de lecture de vrais textes, pas de recherches sur la famille, pas de manipulations d'objets (médailles, douilles...) ou de lettres, de plans, de cartes postales, etc.
Les deux gros morceaux d'histoire enseignés en primaire demeurent la Préhistoire et le Moyen Âge. Dommage pour les poilus...
Bien cordialement
Vincent Le Calvez
PS : attention, je relate une expérience personnelle d'enseignant en banlieue parisienne, où l'histoire locale est un peu oubliée.
- vincent le calvez
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Re: Commémorations "scolaires"
"je suis passé... "
Désolé
Désolé
- patrick corbon
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Re: Commémorations "scolaires"
Bonjour Eric, bonjour à tous,
En Alsace bien souvent des classes du primaire participent, parfois activement (lectures, poèmes, chants dont l'hymne national) aux cérémonies de commémorations. Ce sont bien souvent des initiatives locales issuent de partenariats entre commune et école.
La première guerre se résume bien souvent par un raccourci portant sur Verdun. Mon fils, le plus jeune, va d'ailleurs s'y rendre avec sa classe de troisième.
Il est vrai que les connaissances historiques des gens sont très lacunaires sur la période allant de la guerre de 70 à celle de 14-18.
Au cours des visites du fort j'ai remarqué, chose étrange pour des locaux, que beaucoup de jeunes adolescents voire adultes ne savaient pas que l'Alsace a été allemande durant cette période.
La subtilité des monuments "A nos morts" plutôt "Qu'aux morts pour la France" s'estompe mais le devoir de souvenir reste assez vivace du moins au niveau des autorités locales et des associations patriotiques.
Cordialement et amicalement pour Eric.
En Alsace bien souvent des classes du primaire participent, parfois activement (lectures, poèmes, chants dont l'hymne national) aux cérémonies de commémorations. Ce sont bien souvent des initiatives locales issuent de partenariats entre commune et école.
La première guerre se résume bien souvent par un raccourci portant sur Verdun. Mon fils, le plus jeune, va d'ailleurs s'y rendre avec sa classe de troisième.
Il est vrai que les connaissances historiques des gens sont très lacunaires sur la période allant de la guerre de 70 à celle de 14-18.
Au cours des visites du fort j'ai remarqué, chose étrange pour des locaux, que beaucoup de jeunes adolescents voire adultes ne savaient pas que l'Alsace a été allemande durant cette période.
La subtilité des monuments "A nos morts" plutôt "Qu'aux morts pour la France" s'estompe mais le devoir de souvenir reste assez vivace du moins au niveau des autorités locales et des associations patriotiques.
Cordialement et amicalement pour Eric.
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Re: Commémorations "scolaires"
Bonjour,
pour le 11 novembre, j'étais dans mon village des Ardennes . 32 personnes au monument aux morts sur les 108 habitants . Les enfants des écoles vendaient l'autocollant du muguet de France .
Après la cérémonie, vin d'honneur à la mairie .
Le souvenir est toujours présent et l'on sent des émotions supérieures à celle d'un jour férié dont l'origine semble souvent oubliée .
Dans ce village, ma grand-mère passait ses vacances d'été 1914 chez sa grand-mère . Elle fut surprise par l'arrivée des troupes allemandes en août et fut séparée de ses parents jusqu'à l'armistice . Elle s'occupa de sa grand-mère, les allemands occupaient la maison sauf une pièce réservée pour elles deux .
Cordialement BB
pour le 11 novembre, j'étais dans mon village des Ardennes . 32 personnes au monument aux morts sur les 108 habitants . Les enfants des écoles vendaient l'autocollant du muguet de France .
Après la cérémonie, vin d'honneur à la mairie .
Le souvenir est toujours présent et l'on sent des émotions supérieures à celle d'un jour férié dont l'origine semble souvent oubliée .
Dans ce village, ma grand-mère passait ses vacances d'été 1914 chez sa grand-mère . Elle fut surprise par l'arrivée des troupes allemandes en août et fut séparée de ses parents jusqu'à l'armistice . Elle s'occupa de sa grand-mère, les allemands occupaient la maison sauf une pièce réservée pour elles deux .
Cordialement BB