Legion de Gendarmerie

[dinanpb]

Bonjour à tous,
Je m'intéresse aux M.P.F à Dinan '22).
Je fais la bio de Victor MOLLO, gendarme à pied, mort suite au naufrage du "Médie, et qui a une plaque individuelle sur les murs de la gendarmerie de ma ville, Dinan.
Il appartenant à la 10° légion de gendarmerie, auriez vous des renseignements sur cette unités..Je n'ai pas vu ce sujet traité au sein de notre forum (peut-être ai-je mal cherché..)
Merci d'avance
Philippe-Dinan

[b sonneck]

Bonjour,

Les légions étaient, dans la gendarmerie, des circonscriptions territoriales. Le découpage a varié au fil des temps. A la mobilisation, la 10e légion correspondait à la 10e région militaire : Manche, Ille-et-Vilaine et Côtes-du-Nord.
Votre gendarme à pied faisait donc partie d'une des brigades de gendarmerie de ladite légion. Toutes les brigades d'un même département formaient une compagnie. Les dossiers individuels peuvent indiquer la compagnie à laquelle un gendarme était affecté, mais il ne faut pas espérer en savoir plus ; les indications sur la brigade de résidence ne se rencontrent pratiquement qu'au détour des actes d'état civil.
Cordialement
Bernard

[Charraud Jerome]

Bonjour,

Les légions étaient, dans la gendarmerie, des circonscriptions territoriales. Le découpage a varié au fil des temps. A la mobilisation, la 10e légion correspondait à la 10e région militaire : Manche, Ille-et-Vilaine et Côtes-du-Nord.
Votre gendarme à pied faisait donc partie d'une des brigades de gendarmerie de ladite légion. Toutes les brigades d'un même département formaient une compagnie. Les dossiers individuels peuvent indiquer la compagnie à laquelle un gendarme était affecté, mais il ne faut pas espérer en savoir plus ; les indications sur la brigade de résidence ne se rencontrent pratiquement qu'au détour des actes d'état civil.
Cordialement
Bernard

Bonjour
La Légion existe en tant que organisation sur sa région militaire, mais un gendarme peut être "détaché" en unité.
S'il est décédé au cours d'un naufrage, cela veut dire qu'il est loin de sa brigade et a donc fait l'objet d'un passage dans une unité "en guerre". Le plus dur est de savoir à quelle section il appartenait.
On retrouve des JMO de section de gendarmerie ou de sections prévotales sur Mémoires des Hommes
Un détour par sa fiche matricule ou son acte de décès vous permettra peut-être de savoir à quelle unité il était réellement rattaché.

Cordialement
Jérôme Charraud

[Rutilius]

Bonjour à tous,


Durant la Grande guerre, la composition des légions de gendarmerie demeurait a priori déterminée par l’annexe du décret du 24 décembre 1887 relatif l’augmentation des cadres de la gendarmerie (J.O. 28 déc. 1887, p. 5.754 et 5.755).





—> http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6349210w/f11.item

[alaindu512010]

Bonjour
Voici l'historique de la 10 ème légion de gendarmerie
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6347913x
edité Molo cité a la prévôté de l'armée d'orient page 34
sa fiche mplf
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... em_zoom=34
sa fiche matricule lorient matricule 1660
http://recherche.archives.morbihan.fr/a ... =984,-1454
cordialement
alain

[Rutilius]

Re,


Autres gendarmes disparus le 23 septembre 1917 avec le paquebot mixte Médie. Il est permis de supposer que ces gendarmes rentraient du Front d'Orient, où ils avaient été détachés à la Prévôté de l'armée d'Orient, l'un ayant notamment été affecté à la Force publique de Salonique.


■ 15e Légion de gendarmerie (Marseille).

― VILASPASA Barthélémy Raymond, né le 9 février 1880 à Serviès-en-Val (Aude), Gendarme à pied, Matricule n° 1.485, classe 1909, n° 54 au recrutement de Narbonne (Jug. Trib. Marseille, 12 nov. 1918, transcrit à Marseille, le 20 janv. 1919).

■ 18e Légion de gendarmerie (Bordeaux).

― AUGERON Gaston Marius, né le 16 décembre 1883 à Saint-Cyprien-de-Royan (Charente-Inférieure – aujourd’hui Charente-Maritime –), Gendarme à pied, Force publique de Salonique, Matricule n° 1.917, classe 1903, n° 750 au recrutement de Saintes (– d° –).

■ 19e Légion de gendarmerie (Alger).

― RESSOUCHE Jean Baptiste Étienne, né le 7 février 1882 au village d’Espère, commune, Saint-Léger-de-Peyre (Lozère), et domicilié à Blida (Département d’Alger, Algérie), Gendarme à pied, Matricule n° 1.781, classe 1902, n° 175 au recrutement de Montpellier (– d° –).

Fils de Jean Baptiste RESSOUCHE, né vers 1853, cultivateur, et de Marie PORTAL, née vers 1854, « ménagère », son épouse (Registre des actes d »état civil de la commune de Saint-Léger-de-Peyre, Année 1882, f° 7, acte n° 17). Époux de Maria Rosa BORELLY, avec laquelle il avait contracté mariage à Mende (Lozère), le 2 mars 1908 (Ibid.).

[dinanpb]

Merci de ces rensrignements que je vais exploiter..et bien sur en faire part à notre forum.
Victor MOllo accompagnait des prisonniers allemands de lonique à Marseille. Trois autres gendarmes ont péris avec lui :
-VILLASPASA Barthélèmy (15°légion)
- AUGERON Gustave (18°légion)
- RESSOURGHE Jean Baptiste (19°région)
Victor était issue de la Légion la Garde Républicaine et est arrvé à Dinan vers 1916.
En revanche, à part les sources connues, peut-on connaître un peu mieux parcours des Légion de gendarmes.
Merci vous tous
Philippe Dinan

[ALVF]

Bonsoir,

Vous savez certainement que la 70e Promotion d’Élèves-Gendarmes de l’École de Gendarmerie du Mans (aujourd'hui dissoute) avait choisi en 2001 comme parrain de promotion le gendarme Mollo, d'autant plus qu'un cadre de cette école était le petit-fils de ce gendarme.
Cordialement,
Guy François.