Bonsoir à tous,
Merci Michel pour ce reportage, que j'ai signalé dans cet autre fil :
pages1418/qui-cherche-quoi/hommage-char ... htm#t55389
pour en revenir au quizz effectivement trop facile, surtout pour Frédéric, la réponse est précisément donnée ici par lui :
pages1418/aviation-1914-1918/recherche- ... 1962_1.htm
où l'on voit Marcel COMMUNEAU coiffé de ladite cape.
Sa fiche matricule :
http://ressources.archives.oise.fr/cg60 ... isu&page=1
(il est nécessaire pour la consulter de créer un compte au préalable).
Admis à l' Ecole Centrale des Arts et Manufactures en 1904 (en 133e position :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1 ... f366.image), il contracte un engagement de 4 ans conformément à l'article 28 de la loi du 15 juillet 1889 sur le recrutement militaire :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5 ... /f24.image
Au passage, j'avoue que j'ignorais totalement cette disposition.
Il est diplômé en 1907 (34e par ordre de mérite, belle progression :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1 ... eau.langFR) et est affecté pour un an, comme le prévoit la loi, au 22e RAC en qualité de sous-lieutenant, puis passe dans la réserve.
A l'issue de 2 périodes d'exercices, il est promu lieutenant de réserve, affecté au 11e RAC, le 13 mars 1912.
C'est avec ce grade qu'il est mobilisé en août 1914. Pour son parcours au début de la guerre, il faudra donc consulter le JMO du 11e RAC.
Il est ensuite détaché comme observateur à l'aviation le 25 avril 1915, et c'est donc là qu'il se blesse à 2 reprises dans des chutes d'avion, une première fois le 2 juin, refusant d'être évacué (il obtient une citation), puis plus gravement le 10 juillet (voir le fil indiqué plus haut).
De retour de convalescence, il est ensuite affecté le 20 août à l'Etat Major de l'Artillerie du 3e CA, puis à celui de l'Artillerie d'Assaut le 25 avril 1917, en ayant entretemps été promu Capitaine le 24 octobre 1916.
Il y a rendu les plus signalés services par son esprit réalisateur, son travail acharné, son bons sens éclairé, contribuant ainsi puissamment au bon rendement de cette arme
(citation à l'ordre du Général Commandant en Chef du 10 mars 1919 - JO du 22 juin 1919 :
gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6382435b/f9.image)
autrement dit, les qualités du parfait ingénieur qu'il était, mises ensuite au service de l'entreprise familiale qu'il dirigea à Beauvais.
Les Centraliens lui rendent ici hommage dans leur revue :
http://centrale-histoire.centraliens.ne ... rev580.pdf
(ainsi qu'à BURGUN et FAILLIOT)
à bientôt