les aristocrates en 14 18

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joel guyonneau
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Re: les aristocrates en 14 18

Message par joel guyonneau »

bonjour
sur un post de Garance je trouve mention de Jean de la Croix capitaine au 114e ri tué devant Ypres en novembre 1914...
il se trouve que j'ai transcris en grande partie les carnets du chef de bataillon Durand du 114e ri.
dans le 2e carnet il fait mention à son retour de convalescence en janvier 1915 du reperage de la sepulture de son camarade Jean de la Croix et du courrier qu'il a adressé à la famille.
alors je me suis attelé il y a plusieurs annees à retrouver la famille de cet homme.
un petit neveu m'a orienté vers un descendant direct residant aux portes de Paris. celui-ci m'a envoyé la copie d une lettre ecrite par un pretre infirmier: Jean de la Croix blessé a été transporté à l'hopital d'Ypres où il deceda plusieurs jours apres sa blessure.
cette lettre que je n'ai pas le droit de reproduire ici relate les derniers moments d'un bel officier qui rend son âme avec le sentiment du devoir accompli. ca vous retourne completement!!!
je n'ai jamais eu le temps de rencontrer le descendant qui dispose de bien d'autres document.
Les aristocrates ont su depasser leur ressentiment contre la Republique et ont donné plus souvent qu'à leur tour.
cdlt
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sylvain44
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Re: les aristocrates en 14 18

Message par sylvain44 »

Bonjour,

Pour en revenir au sujet de la noblesse:
Historiquement, et pendant des siècles, la noblesse ne payait pas d'impôt financier, contrairement au tiers état.

On disait des nobles qu'ils payaient l'impôt du sang. Leur "utilité" et leur "raison d'être" se révélaient en temps de guerre, qui sous nos rois, était plus fréquent que le temps de paix.

Cette notion d'impôt du sang reste solidement ancrée dans de nombreuses familles de la noblesse, où il est normal d'aller mourir pour son pays.

La Grande Guerre a été une révolution sociale, car elle a mélangé dans la boue et le sang des tranchées toutes les classes, et le vicomte mourrait aux côtés de l'ouvrier ou du paysan.

Toutes les familles de France ont des GP, AGP, qui ont vécus ces horreurs, et la Patrie est passée avant les querelles politiques.

Cordialement,

Sylvain
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