Bonjour à tous,
Suite du récit donné au Consul de France à Rio
Page 4
proche, et en même temps le navire braque un projecteur sur nous. Mais toujours aucun ordre du capitaine et nous faisons toujours route à une bonne allure. L’équipage commence à s’impatienter. A 08h40, nouveau coup de canon. Alors cette fois, on diminue la vitesse du navire. Le grand phare avant est brassé carré et la grand voile carguée. Le navire de guerre ayant mis une embarcation à la mer et voyant qu’elle ne peut nous atteindre, tiré cette fois un coup de canon chargé et un obus siffle au dessus du bateau.
Alors, comme le capitaine ne donne toujours pas d’ordre pour s’arrêter, l’équipage décide d’un commun accord de carguer la voile, chose qui fut faite.
Page 5
Ordre fut donné d’aller préparer les embarcations. C’est alors que nous pûmes constater des moyens qui nous étaient donnés pour nous sauver s’il fallait évacuer le bord.
Point de biscuit, point d’eau. Le maître d’hôtel et le mousse étaient en train de remplir les barils qui, mal entretenus, laissaient fuir tout leur contenu. Heureusement pour nous, le croiseur était anglais. Quand la baleinière nous a accostés, les premières paroles de l’officier furent de dire au capitaine « - Vous auriez dû tout carguer. »
Le capitaine, d’ailleurs, ne tint par la suite aucun compte de la leçon que l’expérience venait de lui donner. Lorsque le corsaire allemand nous prit, nous fûmes plus d’une heure à mettre nos
Page 6
embarcations à la mer.
D’autre part, malgré que la distance du corsaire à notre bord fut très courte, nos embarcations arrivèrent pleines d’eau à bord de l’Allemand, nos affaires mouillées, et les hommes qui les montaient dans l’eau jusqu’aux genoux s’évertuaient presque en pure perte à les vider.
Nous espérons, Monsieur le Ministre, que vous voudrez bien tenir compte de notre déclaration.
Cdlt
ANTONIN Quatre-mâts barque Cie Bordes
-
- Messages : 4143
- Inscription : ven. oct. 12, 2007 2:00 am
Re: ANTONIN Quatre-mâts barque Cie Bordes
Dernière modification par olivier 12 le mar. déc. 01, 2020 2:25 pm, modifié 1 fois.
olivier
-
- Messages : 4143
- Inscription : ven. oct. 12, 2007 2:00 am
Re: ANTONIN Quatre-mâts barque Cie Bordes
Bonjour à tous,
Je ne sais si ce dernier récit du novice a été réellement donné à lire au Consul de France à Rio. Mais il est certain qu'aucune suite ne lui a été donnée.
Commentaire
En ce qui concerne la sécurité en mer, il faut savoir que lorsque le Titanic a sombré en Avril 1912, la réglementation maritime sur la sécurité était très rudimentaire. On n’exigeait même pas qu’il y ait des embarcations de sauvetage en nombre suffisant pour le total des passagers et de l’équipage.
En fait, toute la réglementation sur la sécurité du transport maritime a été mise en place après 1912, sous l’impulsion des Américains, suite au naufrage du Titanic.
La réglementation SOLAS (Safety Of Life At Sea) concerne entre autre la formation et l’entraînement des équipages à la sécurité. Toute personne embarquée, quelque soit sa fonction à bord, doit connaître les règles de base du sauvetage et de la survie en mer.
Les exercices de mises à l’eau des embarcations doivent être effectués régulièrement et les équipages entraînés aux avirons.
Mais en 1917, et bien que les risques fussent pourtant énormes, certains commandants n’avaient manifestement pas encore bien saisi l’importance de l’entrainement à la sécurité. C’était semble-t-il le cas sur l’ANTONIN. Von Luckner lui-même avait noté que ce voilier était particulièrement bien entretenu. Il est vrai que les ponts étaient briqués et que les canots étaient souvent peints. Malheureusement ils restaient collés sur leurs bossoirs et prenaient l'eau une fois descendus à la mer … !
Le capitaine Lecoq a quand même été fait Officier dans l'Ordre du Mérite Maritime quelques années plus tard.
Cdlt
Je ne sais si ce dernier récit du novice a été réellement donné à lire au Consul de France à Rio. Mais il est certain qu'aucune suite ne lui a été donnée.
Commentaire
En ce qui concerne la sécurité en mer, il faut savoir que lorsque le Titanic a sombré en Avril 1912, la réglementation maritime sur la sécurité était très rudimentaire. On n’exigeait même pas qu’il y ait des embarcations de sauvetage en nombre suffisant pour le total des passagers et de l’équipage.
En fait, toute la réglementation sur la sécurité du transport maritime a été mise en place après 1912, sous l’impulsion des Américains, suite au naufrage du Titanic.
La réglementation SOLAS (Safety Of Life At Sea) concerne entre autre la formation et l’entraînement des équipages à la sécurité. Toute personne embarquée, quelque soit sa fonction à bord, doit connaître les règles de base du sauvetage et de la survie en mer.
Les exercices de mises à l’eau des embarcations doivent être effectués régulièrement et les équipages entraînés aux avirons.
Mais en 1917, et bien que les risques fussent pourtant énormes, certains commandants n’avaient manifestement pas encore bien saisi l’importance de l’entrainement à la sécurité. C’était semble-t-il le cas sur l’ANTONIN. Von Luckner lui-même avait noté que ce voilier était particulièrement bien entretenu. Il est vrai que les ponts étaient briqués et que les canots étaient souvent peints. Malheureusement ils restaient collés sur leurs bossoirs et prenaient l'eau une fois descendus à la mer … !
Le capitaine Lecoq a quand même été fait Officier dans l'Ordre du Mérite Maritime quelques années plus tard.
Cdlt
olivier
ANTONIN — Quatre-mâts barque — Armement Antoine-Dominique Bordes & Fils.
Bonjour à tous,
□ Le premier accord international multilatéral ayant effectivement défini des principes et règles harmo-nisés afin d’améliorer la préservation de la vie en mer fut la Convention de Londres du 31 mai 1929 pour la sauvegarde de la vie humaine en mer, telle que complétée par un règlement technique figurant dans son annexe I.
Après avoir été adoptée par le Sénat et la Chambre de députés, ratifiée, puis promulguée par le décret du 23 novembre 1932 (J.O. 27 déc. 1932, p. 13.353 à 13.380), cette convention entra en vigueur à l’égard de la France le 1er janvier 1933.
Après avoir été adoptée par le Sénat et la Chambre de députés, ratifiée, puis promulguée par le décret du 23 novembre 1932 (J.O. 27 déc. 1932, p. 13.353 à 13.380), cette convention entra en vigueur à l’égard de la France le 1er janvier 1933.
Son article 60, §. 1, annula et remplaça la Convention pour la sauvegarde de la vie humaine en mer, signée à Londres le 20 janvier 1914 et demeurée lettre morte par suite de l’ouverture des hostilités. Sauf si elle en disposait autrement, celle-ci ne visait toutefois que les « navires de commerce à propulsion mécanique de chacun des États des Hautes Parties contractantes, portant plus de douze passagers et se rendant d’un port de l’un desdits États dans un port situé hors de cet État, ou inversement » (art. 2, al. 1).
Se substitua à la convention de 1929 la Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer, signée à Londres le 10 juin 1948, dite « Convention Solas 1948 ». Sa ratification par la France fut au-torisée par la loi n° 50-5 du 4 janvier 1950 (J.O. 5 janv. 1950, p. 179) et sa publication assurée par le décret n° 53-226 du 21 février 1953 (J.O. 21 mars 1953, p. 2.700 et s.).
Peu après, fut adoptée la loi n° 54-11 du 6 janvier 1954 sur la sauvegarde de la vie en mer et l’habitabilité à bord des navires de commerce, de pêche et de plaisance (J.O. 10 janv. 1954, p. 371).
.
Se substitua à la convention de 1929 la Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer, signée à Londres le 10 juin 1948, dite « Convention Solas 1948 ». Sa ratification par la France fut au-torisée par la loi n° 50-5 du 4 janvier 1950 (J.O. 5 janv. 1950, p. 179) et sa publication assurée par le décret n° 53-226 du 21 février 1953 (J.O. 21 mars 1953, p. 2.700 et s.).
Peu après, fut adoptée la loi n° 54-11 du 6 janvier 1954 sur la sauvegarde de la vie en mer et l’habitabilité à bord des navires de commerce, de pêche et de plaisance (J.O. 10 janv. 1954, p. 371).
.
Dernière modification par Rutilius le mer. déc. 02, 2020 3:32 pm, modifié 1 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
-
- Messages : 4143
- Inscription : ven. oct. 12, 2007 2:00 am
Re: ANTONIN Quatre-mâts barque Cie Bordes
Bonjour à tous,
Parmi les dessins de côtes réalisés par le novice se trouve celui de Punta Coles.
La pointe de Coles est une pointe débordant au large de la ville de Ilo dans le Sud du Pérou, au Nord d’Arica. On voit, sur cette photo par satellite, cette pointe, les récifs qui la débordent et la ville de Ilo avec la piste de l’aéroport située près de la mer.
Cette pointe est aujourd’hui une réserve nationale (oiseaux et animaux marins).
Le novice dessine cette pointe telle qu’elle est aperçue en venant du Nord, de Callao. Il signale un phare qui semble se détacher de l’île, et déclare que la pointe de Coles est assez basse par rapport à la falaise abrupte. Elle paraît être faite de sable d’où émergent de gros rochers. Le phare est sur un rocher moins élevé que les autres. Il ne faut pas confondre la pointe de Coles avec les récifs du large.
Cette vue actuelle de la pointe de Coles et de son phare situé sur un rocher, ainsi que des récifs situés au large, confirme tout à fait les observations du novice.
Voici le phare, avec des milliers d’oiseaux volant autour
Et les animaux familiers de ce rivage
Cdlt
Parmi les dessins de côtes réalisés par le novice se trouve celui de Punta Coles.
La pointe de Coles est une pointe débordant au large de la ville de Ilo dans le Sud du Pérou, au Nord d’Arica. On voit, sur cette photo par satellite, cette pointe, les récifs qui la débordent et la ville de Ilo avec la piste de l’aéroport située près de la mer.
Cette pointe est aujourd’hui une réserve nationale (oiseaux et animaux marins).
Le novice dessine cette pointe telle qu’elle est aperçue en venant du Nord, de Callao. Il signale un phare qui semble se détacher de l’île, et déclare que la pointe de Coles est assez basse par rapport à la falaise abrupte. Elle paraît être faite de sable d’où émergent de gros rochers. Le phare est sur un rocher moins élevé que les autres. Il ne faut pas confondre la pointe de Coles avec les récifs du large.
Cette vue actuelle de la pointe de Coles et de son phare situé sur un rocher, ainsi que des récifs situés au large, confirme tout à fait les observations du novice.
Voici le phare, avec des milliers d’oiseaux volant autour
Et les animaux familiers de ce rivage
Cdlt
olivier
-
- Messages : 4143
- Inscription : ven. oct. 12, 2007 2:00 am
Re: ANTONIN Quatre-mâts barque Cie Bordes
Bonjour à tous,
San Vicente
Le novice dessine la côte au mouillage de la baie de Corraguy (nom incertain que je n’ai pas trouvé sur la carte).
Mais il doit s’agir du port de San Vicente, port actuel de la ville de Talcahuano. Le navire ne pouvait entrer dans ce petit port dont je ne suis pas certain qu’il existait à l’époque dans son état actuel et restait donc au mouillage au large.
Il note qu’un alignement à la pointe Nord de San Vicente et un autre à la Pointe Sud font parer les brisants.
On voit bien sur cette photo satellite les pointes Nord et Sud de la baie de Talcahuano, côte rocheuse sur laquelle viennent déferler les grandes houles du Pacifique.
Iquique
Enfin, le novice dessine la côte vue à 3,5 milles au large d’Iquique. Il distingue la ville haute de la ville basse et note que l’on voit les feux d’Iquique par intermittence, sous forme d’un long éclat. Il précise que ce doit être le feu du railway (chemin de fer). Un feu à éclat est visible à partir de 14 milles.
(à suivre)
San Vicente
Le novice dessine la côte au mouillage de la baie de Corraguy (nom incertain que je n’ai pas trouvé sur la carte).
Mais il doit s’agir du port de San Vicente, port actuel de la ville de Talcahuano. Le navire ne pouvait entrer dans ce petit port dont je ne suis pas certain qu’il existait à l’époque dans son état actuel et restait donc au mouillage au large.
Il note qu’un alignement à la pointe Nord de San Vicente et un autre à la Pointe Sud font parer les brisants.
On voit bien sur cette photo satellite les pointes Nord et Sud de la baie de Talcahuano, côte rocheuse sur laquelle viennent déferler les grandes houles du Pacifique.
Iquique
Enfin, le novice dessine la côte vue à 3,5 milles au large d’Iquique. Il distingue la ville haute de la ville basse et note que l’on voit les feux d’Iquique par intermittence, sous forme d’un long éclat. Il précise que ce doit être le feu du railway (chemin de fer). Un feu à éclat est visible à partir de 14 milles.
(à suivre)
olivier
-
- Messages : 4143
- Inscription : ven. oct. 12, 2007 2:00 am
Re: ANTONIN Quatre-mâts barque Cie Bordes
Bonjour à tous,
Embarquements suivants
Après son aventure sur le voilier, Jean Marcel Bouteilley embarqua, probablement comme pilotin en 1918 sur le grand paquebot ESPAGNE de la Compagnie Générale Transatlantique, puis en 1920 sur JACQUES CARTIER comme timonier, et en 1922 sur SONORA toujours à la Transat.
On trouve en effet son nom dans les archives des registres d’Ellis Island sur lesquels étaient notés les noms de tous les marins faisant escale à New York, ainsi que des navires sur lesquels ils étaient embarqués.
En 1929 il était pilote à Bordeaux comme en témoigne cette lettre de Mars 1929 envoyée par son parrain J. Lévèque, alors lieutenant sur ILE DE FRANCE.
Cette enveloppe est d’ailleurs un document philatélique de valeur car elle a été envoyée par avion à partir du paquebot comme en témoigne l’inscription « Par TRANSATLANTIQUE AERIENNE par avion ILE DE FRANCE Septembre 1929.
En effet, le paquebot ILE DE FRANCE avait été équipé d’une rampe de lancement sur sa partie arrière, permettant de catapulter un petit hydravion. Celui-ci était donc catapulté à environ 400 milles des côtes, emportant le courrier qui arrivait à destination une quinzaine d’heures avant le navire.
Voici le lancement de cet hydravion.
(A suivre)
Cdlt
Embarquements suivants
Après son aventure sur le voilier, Jean Marcel Bouteilley embarqua, probablement comme pilotin en 1918 sur le grand paquebot ESPAGNE de la Compagnie Générale Transatlantique, puis en 1920 sur JACQUES CARTIER comme timonier, et en 1922 sur SONORA toujours à la Transat.
On trouve en effet son nom dans les archives des registres d’Ellis Island sur lesquels étaient notés les noms de tous les marins faisant escale à New York, ainsi que des navires sur lesquels ils étaient embarqués.
En 1929 il était pilote à Bordeaux comme en témoigne cette lettre de Mars 1929 envoyée par son parrain J. Lévèque, alors lieutenant sur ILE DE FRANCE.
Cette enveloppe est d’ailleurs un document philatélique de valeur car elle a été envoyée par avion à partir du paquebot comme en témoigne l’inscription « Par TRANSATLANTIQUE AERIENNE par avion ILE DE FRANCE Septembre 1929.
En effet, le paquebot ILE DE FRANCE avait été équipé d’une rampe de lancement sur sa partie arrière, permettant de catapulter un petit hydravion. Celui-ci était donc catapulté à environ 400 milles des côtes, emportant le courrier qui arrivait à destination une quinzaine d’heures avant le navire.
Voici le lancement de cet hydravion.
(A suivre)
Cdlt
olivier
-
- Messages : 4143
- Inscription : ven. oct. 12, 2007 2:00 am
Re: ANTONIN Quatre-mâts barque Cie Bordes
Bonjour à tous,
Correction à mon message précédent
J. Lévèque qui envoya en 1929 la lettre précédente à Marcel Bouteilley n'était pas son parrain, mais son ami. Il deviendra par la suite le parrain d'Alain Bouteilley, son petit-fils, qui m'a communiqué tous ces documents.
Voici des images des trois navires sur lesquels fut embarqué Marcel Bouteilley
ESPAGNE
JACQUES CARTIER
SONORA
Cdlt
Correction à mon message précédent
J. Lévèque qui envoya en 1929 la lettre précédente à Marcel Bouteilley n'était pas son parrain, mais son ami. Il deviendra par la suite le parrain d'Alain Bouteilley, son petit-fils, qui m'a communiqué tous ces documents.
Voici des images des trois navires sur lesquels fut embarqué Marcel Bouteilley
ESPAGNE
JACQUES CARTIER
SONORA
Cdlt
olivier
-
- Messages : 4143
- Inscription : ven. oct. 12, 2007 2:00 am
Re: ANTONIN Quatre-mâts barque Cie Bordes
Bonjour à tous,
Voici des extraits des registres d'Ellis Island donnant la liste des équipages d'ESPAGNE et JACQUES CARTIER lors de leurs escales à New York. Sur la liste du JACQUES CARTIER on trouve Jean Bouteilley et son ami Jacques Lévèque.
Cdlt
Voici des extraits des registres d'Ellis Island donnant la liste des équipages d'ESPAGNE et JACQUES CARTIER lors de leurs escales à New York. Sur la liste du JACQUES CARTIER on trouve Jean Bouteilley et son ami Jacques Lévèque.
Cdlt
olivier
-
- Messages : 4143
- Inscription : ven. oct. 12, 2007 2:00 am
Re: ANTONIN Quatre-mâts barque Cie Bordes
Bonjour à tous,
Sur cet autre extrait des archives d'Ellis Island on voit qu'en 1924 Marcel Bouteilley était embarqué comme officier pont sur le paquebot CHICAGO, de la Transat, et qu'il a fait escale à New York le 12 Décembre.
Il était donc titulaire du brevet de lieutenant au long cours à cette date.
Notons qu'il était inscrit maritime au quartier de Pauillac qui fut supprimé en 1925 et reporté à Bordeaux.
Parmi les nombreuses photos existantes, en voici une du paquebot CHICAGO
Cdlt
Sur cet autre extrait des archives d'Ellis Island on voit qu'en 1924 Marcel Bouteilley était embarqué comme officier pont sur le paquebot CHICAGO, de la Transat, et qu'il a fait escale à New York le 12 Décembre.
Il était donc titulaire du brevet de lieutenant au long cours à cette date.
Notons qu'il était inscrit maritime au quartier de Pauillac qui fut supprimé en 1925 et reporté à Bordeaux.
Parmi les nombreuses photos existantes, en voici une du paquebot CHICAGO
Cdlt
olivier
-
- Messages : 4143
- Inscription : ven. oct. 12, 2007 2:00 am
Re: ANTONIN Quatre-mâts barque Cie Bordes
Bonjour à tous,
Voici le vapeur MALTE qui ramena Marcel Bouteilley de Rio de Janeiro en France.
(viewtopic.php?f=29&t=43308)
La photo du CAMBRONNE sur lequel furent transférés tous les prisonniers du SEEADLER se trouve à la fiche de ce voilier viewtopic.php?t=43816
Remerciements
Je tiens à remercier vivement Alain Bouteilley qui m’a communiqué les récits et les dessins de son grand-père, le novice du grand voilier ANTONIN.
Ces archives familiales sont des documents historiques qui relatent de façon remarquable l’histoire de la capture de ce voilier. Ils apportent des éléments nouveaux dans cette histoire. Il est heureux qu’ils aient été conservés pendant plus d’un siècle et qu’ils sortent de l’oubli, tant il est vrai que la grande Histoire est faite par des gens simples…
Très cordialement
Voici le vapeur MALTE qui ramena Marcel Bouteilley de Rio de Janeiro en France.
(viewtopic.php?f=29&t=43308)
La photo du CAMBRONNE sur lequel furent transférés tous les prisonniers du SEEADLER se trouve à la fiche de ce voilier viewtopic.php?t=43816
Remerciements
Je tiens à remercier vivement Alain Bouteilley qui m’a communiqué les récits et les dessins de son grand-père, le novice du grand voilier ANTONIN.
Ces archives familiales sont des documents historiques qui relatent de façon remarquable l’histoire de la capture de ce voilier. Ils apportent des éléments nouveaux dans cette histoire. Il est heureux qu’ils aient été conservés pendant plus d’un siècle et qu’ils sortent de l’oubli, tant il est vrai que la grande Histoire est faite par des gens simples…
Très cordialement
olivier