Repise de la guerre de mouvement

CG-83
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Re: Repise de la guerre de mouvement

Message par CG-83 »

Tanker a écrit : sam. janv. 21, 2023 3:51 pm Bonjour,

A propos du commentaire sur la seconde bataille de la Marne.
" Puis c'est une myriade de chars légers qui accompagne l'infanterie : j'en compte 221 sur la carte "



Quant au nombre de chars engagés, lors de cette seconde Bataille de la Marne (entre Marne et Aisne), c'est 1120 chars (et non 221) qui sont engagés avec 35 Divisions d'Infanterie, soit un peu moins d'une Compagnie de Chars Légers par Régiment d'Infanterie . . . . On est assez loin de la myriade de chars bousculant l'Armée Allemande. . . . . !
...
1- Bonjour, je me disais aussi que 221 c'était un petit nombre, simplement en comparaison avec l'attaque britannique de chars de fin novembre 1917, où ils étaient environ 400, sur une largeur d'attaque bien plus réduite que celle de cette seconde bataille de la Marne.


2-Quant au terme "myriade de chars légers qui accompagne l'infanterie", je l'ai repris d'une de mes lectures dans une revue de vulgarisation ...

3- 21 MARS 18 : Il me reste à poursuivre, car je n'ai pas encore totalement établi les raisons du percement du front le 21 mars par les Allemands, ni les raisons de leur progression rapide de Saint-Quentin jusqu'aux portes d'Amiens (60 km) en l'espace d'1 mois.
Quant on se rapporte aux bataille de la Somme et de Verdun où l'avance n'a été que de quelques kilomètres (<10) en l'espace de 8 à 10 mois.
Cette recherche est celle sur le binome "sturmtrupp-bruchmuller".

- Les Britanniques ont-il cédé facilement ? Qu'en dit leur Histoire officielle ? Leur système de défense, pourtant en profondeur avec 3 lignes succesives, était il solide ? Débacle ?
- Caractéristique de l'assaut : armes maniables ? grenades (dans le sac à grenade caractéristiques des sturmtrupp). Obus à gaz asphyxiant et lacrymogène (forçant à enlever le masque), role de l'aviation, avance rapide, etc
Bref, on est loin de l'offensive britannique du 1er juillet 1916 où les hommes avaient ordre de ne pas courrir, mais simplement de marcher au pas !

Merci.
Ungernkhan
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Re: Repise de la guerre de mouvement

Message par Ungernkhan »

Bonsoir,

Voilà comment je perçois les choses point de vue britannique le 21 mars 1918.

La ligne de front est organisée en une "forward zone" en avant, et une "battle zone" en arrière. Il est déjà établie avant le 21 mars que pour absorber et briser une offensive allemande, un certain espace de manoeuvre est necessaire. Certains chef ont déjà conscience que trop de troupes sont consacrées à la défense des "forward zone"

L'assaut a lieu à la jonction des 5th army (au nord) et 3rd army (au sud). Un tiers des divisions britannique de premiere ligne etaient des unités territoriales de second rang.

Dans la nuit du 20 au 21 mars, des patrouilles signalent une concentration de troupes dans les premieres lignes allemandes. Conformement à la doctrine defensive du moment, des barrages contre-preparatoire sont tirés par les britanniques. Suivant cette même doctrine, un certain nombre de ces batteries deménagent pour des emplacements alternatifs afin d'eviter la préparation allemande. Ce qui est dans certains cas très efficace.

Au niveau des communications, il existe une différence entre la moitié nord et sud du front d'attaque.
Le secteur ayant été occupé beaucoup plus longtemps, une plus forte proportion des cables téléphoniques de la partie nord sont enterrés.
Cela fait que si les communications sont difficiles aux nord, elles sont quasiment impossible au sud.

Le barrage allemand reste dévastateur et les angriffdivision allemandes, favorisée par le brouillard le matin du 21 mars, infiltrent les positions avancée britannique en profondeur.

Avec un préavis d'attaque transmis, la plupart des unités de reserve étaient en alerte. Pour les compagnies de mitrailleuses en réserve, elles sont pour la plupart entrée en action soit dans le cadre d'action de retardement, soit en appui de contre-attaques, soit dans un rôle de tir indirect intégré aux barrages d'artillerie comme de coutume chez les britanniques. (Quelques contemporains, comme le Major-General Spooner, 183rd brigade, regrette que les mitrailleurs se soit plus préoccupé de garder une voie de replie de manière à ne pas perdre une seule mitrailleuses, plutôt que de concentrer leurs tirs sur les Allemands.)

Sans liaison, l'artillerie britannique ne sait pas ou tirer. Après avoir battu les zones de concentration allemande supposée dans la matinée, elle ralenti fortement son tir dans l'après-midi du 21 afin de préserver ses munitions en attente d'objectifs certifiés.

De même, les état-majors perdent leur capacité à commander et coordonner les unités de première ligne.
De ce fait, les réserves sont parfois retenues trop longtemps, ou envoyés instinctivement, au bon ou au mauvais endroit.

En première ligne "forward zone", la totalité des positions avancés sont submergée, chaque officier se bat sans liaison, mais pour la seconde ligne "battle zone", les choses varient au cas par cas : certaines ébranlée, sans ordre, se retirent sur leurs positions de replie pré-établies comme prévue dans leur plan de défense, d'autres résistent encerclées, d'autres encore résiste avec succès mais la doctrine ne leur accorde pas l'initiative de contre-attaquer vers la "forward zone". En revanche, les contre-attaque locale sont déjà part integrante des doctrines d'emploi des brigades (équivalent d'un régiment français) et bataillons. Chaque point d'importance pris par les allemands est contre-attaqué dans la mesure du possible afin de reprendre ce point ou simplement d'user l'attaquant allemand et briser son élan.

Les Allemands se pressent en avant dans chaque brèche. Les unités britanniques, voyant leurs flancs menacés, reculent pour aligner leur front. L'important pour les britanniques, plutôt que de defendre des champs dévastés par 4 ans de guerre, devient la préservation du noeud logisitique britannique d'Amiens sur une ligne en avant de Villers-Bretonneux.

Lors ce replie les britanniques mèneront de nombreuses actions de retardement, afin d'etablir cette ligne de defense ferme.

Dans les jours qui viennent les Stosstrupp, privé du soutien logisitique necessaire à la poursuite d'opération en profondeur arrivent en bout de course.
C'est souvent le soucis avec les formations d'assaut légère : une force de frappe puissante qui s'éssoufle vite.


Et pour finir une citation du professeur Johnathan Boff, historien de 14-18, université de Birmingham, : "Chaque succès initial dont les Allemand ont pu jouir, par exemple le 21 mars, dépendaient au moins autant des facteurs terrain, météo, force ou faiblesse des défenses de l'entente que sur l'excellence tactique allemande." Je partage cet avis et je rajouterais : percement du front et reprise de la guerre de mouvement : évolution lente, nuance, multifactoriel et circonstanciel.
Je tiens à rappeler que l'opération Mars, lancée le 28 mars 1918, est un fiasco. À Arras, préparation d'artillerie raté, pas de brouillard, les britanniques ne sont pas établis selon le principe de la défense en profondeur par manque de place devant la ville : résultat l'attaque est un échec. Étant donné que cet exemple va a l'encontre de l'historiographie simple qui veut que la guerre de mouvement ai repris le 21 mars 1918, cette offensive est totalement ignorée. Elle prouve un autre point : sans espace à infiltrer dans la ligne britannique, la Stosstaktik ne fonctionne pas.
De plus, il est important de réaliser que la Stosstaktik n'est pas généralisé. Elle concerne une petite proportion des divisions allemandes. Mais encore, la concentration des meilleurs soldats dans les divisions d'attaque affaiblit les autres et une fois ce poing de fer usé, l'armée allemande va se désagreger rapidement.

On en revient toujours aux mêmes bases : le terrain, les defenses, la densité des troupes et la puissance de feu.

Pour ce premier jour, pour la partie sud, c'est vrai, c'est la rupture avec une pénétration de 13 km comme prévue, mais au nord, ils n'avancent que de 5 km au lieu de 13 km.

Cordialement

Zachary
Dernière modification par Ungernkhan le lun. janv. 23, 2023 12:35 am, modifié 5 fois.
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Re: Repise de la guerre de mouvement

Message par Ungernkhan »

CG-83 a écrit : dim. janv. 22, 2023 12:11 pm [...] les hommes avaient ordre de ne pas courrir, mais simplement de marcher [...]
Bonsoir,

Juste pour réagir à ça. Cette consigne est très mal comprise je trouve.
Deux donnés importantes :
1) il s'agit d'avancer avec le barrage roulant qui avance à une vitesse fixe.
2) il s'agit de ne pas pas s'épuiser. L'objecif de l'entente n'était pas les premières tranchées allemandes, mais les champs 15 kilomètres plus loin. De nos jours comme a l'époque, tant qu'ils ne se font pas tirer dessus, les soldats marchent.

Courir à travers champs avec le barda militaire et le fusil, on le fait pendant quelques centaines de mètres au maximum, ensuite on est rouge comme une tomate, en sueur, et après on marche. Après lorsqu'une Maxim abat l'homme à gauche et l'homme à droite de vous, l'instinct de survie prend le dessus et vous fera ramper et/ou courir comme necessaire, peu importe les ordres.

Le soucis de la Somme, c'est que l'artillerie n'a pas pu permettre à l'infanterie de passer sur les tranchées allemandes sans combattre.

Cordialement

Zachary
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Re: Repise de la guerre de mouvement

Message par CG-83 »

Ungernkhan a écrit : lun. janv. 23, 2023 12:09 am
Deux donnés importantes : [offensives britannique 1er juillet 19]
1) il s'agit d'avancer avec le barrage roulant qui avance à une vitesse fixe.
2) il s'agit de ne pas pas s'épuiser. L'objecif de l'entente n'était pas les premières tranchées allemandes, mais les champs 15 kilomètres plus loin. De nos jours comme a l'époque, tant qu'ils ne se font pas tirer dessus, les soldats marchent.

Courir à travers champs avec le barda militaire et le fusil, on le fait pendant quelques centaines de mètres au maximum, ensuite on est rouge comme une tomate, en sueur, et après on marche. Après lorsqu'une Maxim abat l'homme à gauche et l'homme à droite de vous, l'instinct de survie prend le dessus et vous fera ramper et/ou courir comme necessaire, peu importe les ordres.

Le soucis de la Somme, c'est que l'artillerie n'a pas pu permettre à l'infanterie de passer sur les tranchées allemandes sans combattre.

Cordialement

Zachary
1- Bonjour, Pour ceux qui réalisent des docuTV ou écrivent cette Histoire, c'est marquant de relater ce 1er juillet 1916 chez les Britanniques, avec presque 20.000 morts en ce jour et 60.000 blessés, attribués justement à cette marche lente, entre autre, ainsi qu'au peu d'efficacité de l'artillerie : Les abris souterrains sont restés intacts et beaucoup de barbelés restent intact : les servants de Maxim, une fois sortis de leur abri, n'ont plus "qu'à tirer dans le tas" de ceux qui marchent au pas ou qui sont empétrés dans les barbelés. On dit aussi qu'un tiers des obus britanniques n'auraient pas explosé... Beaucoup d'obus à shrapnell étaient inefficaces contre les barbelés.

2-"Courrir à travers champs avec le barda militaire et le fusil"
: C'est pour cette raison que les sturmtrupp ont une tenue allégée et des armes légères et efficaces telles des mitrailleuses légères (telle la MG08/15, version allégée de la MG08, ou encore la LEWIS anglaise, reprise par eux).

3-"une force de frappe puissante qui s'éssoufle vite." : ça résume bien cette offensive du 21 mars. Pour en revenir aux sturmtrupp, il me reste à avoir un bon résumé de cette doctrine "Der Angriff im StellungKrieg qui comprendrait 113 paragraphes. Idem pour la doctrine Bruchmuller qu'on a un peu abordée plus haut.

4- Enfin, une pensée pour cette furie et cette folie des hommes des Sturmtrupp qui s'élançaient dans le no-men's land, avec la probabilité d'être tué ou blessé, armé d'une pelle bêche dont les bords avaient été aiguisés, avant d'en venir parfois au corps à corps (rare mais c'est certainement arrivé). Fer de lance de l'attaque, ils savaient qu'ils étaient les plus exposés.

5- Par contre, rien lu sur un brouillard le 21 mars ? Pas au courant non-plus sur cette offensive du 28 mars ? Une diversion ?

Merci.
Ungernkhan
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Re: Repise de la guerre de mouvement

Message par Ungernkhan »

Bonjour,

Pour rebondir sur quelques-uns de vos points :
1) Pour les barbelés, les schrapnell ne sont pas idéals mais il s'agit d'une des seules options sans danger pour obtenir des brèches. Pour parler de ce que je sais : pour l'attaque sur le Mont-sans-Nom par la 124e DI le 25 septembre 1915, avec une préparation de 3 jours, au moins 3 brèches suffisamment large ont pu être ouvertes par des schrapnell de 75, et 3 autres l'ont été par des équipes de sapeurs avec pince coupante et charge allongée.

5) Coté britannique, témoignage du Private Arthur Baxter* à propos des premiers moments de l'attaque du 21 mars :
"Toutes ces troupes entrainées montèrent à l'assaut et le brouillard était tellement épais, je n'avais jamais vu un tel brouillard matinal. J'ai lu depuis, qu'il était si épais, qu'on aurait dit un voile opaque.
Ils ont capturé le poste de secours, les pièces lourdes, les pièces de campagne et chaque mortier de tranchée. Moi et un camarade nommé Jock Nicholson, nous nous sommes retrouvé séparé de notre compagnie. Je ne sais pas comment c'est arrivé, mais il y avait tellement de brouillard."

L'operation Mars n'était pas une diversion. Son objectif était la capture d'Arras.

* Je n'ai pas son unité mais le témoignage est tiré de la collection Voices of the First World War: The German Spring Offensive, préservée au Imperial War Museum de Londres.

Cordialement

Zachary
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Re: Repise de la guerre de mouvement

Message par Ungernkhan »

Une louchée de reflexions supplémentaires concernant l'armée britannique et le 21 mars 1918 :

Au début de l'année 1918, suite au refus de Lloyd George d'accorder 650.000 hommes à sir Douglas Haig et à la décision de n'envoyer que 100.000 hommes de remplacement, l'armée britannique a dû traverser une période de restructuration avec des divisions passant de 12 à 9 bataillons. Il est important de noter que cette restructuration des forces s'est achevé le 4 mars 1918

L'attaque allemande du printemps était attendu. Le fait que des divisions allemandes arrivaient de l'est avait été identifié. Le secteur d'attaque (sud d'Arras) était identifié mais la date du lancement de l'offensive était inconnu.
Pour les britanniques, par manque de délai, il ne fut pas possible de lancer d'opération visant à contrecarrer l'attaque allemande.

Dans le secteur sud de l'offensive allemande la défense en profondeur britannique n'etait pas établi comme elle aurait dû l'être. En effet, par manque de main d'oeuvre et de temps, il ne fut pas possible de construire toutes les fortifications requises par la doctrine de défense élastique en profondeur (qui date du 17 decembre 1917) tel qu'établie après les succès obtenu par les contre-attaque allemandes autour de Cambrai.

La clé d'une défense en profondeur efficace est d'être prêt à laisser l'adversaire avancer, tout en gardant la capacité à relancer des contre-attaques visant à isoler et détruire les pénétrations adverses, or, après s'être durement battus pour obtenir le terrain sur lequel ils etaient, les simple soldats britanniques avaient une réticence profonde à se conformer à la nouvelle doctrine. Soucis moral donc.
Le manque de main d'oeuvre de l'armée britannique a également fortement réduit cette capacité à relancer les contre-attaques.

Une nouvelle fois on voit comment cette percée allemande est un résultat de l'excellence tactique allemande mais aussi des faiblesses des forces de l'entente.

Pour l'opération Michael et Georgette, les pertes britanniques sont de 365.000 hommes, dont 40000 prisonniers, à quoi s'ajoute 100000 français tandis que les perte allemande sont de 500000 hommes.
Le ratio apparait favorable à l'attaquant mais il s'agit quand même de pertes catastrophique pour l'Allemagne car ces 500000 là sont parmis les meilleurs.
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Re: Repise de la guerre de mouvement

Message par alain51 »

Bonjour,

Une carte qui manquait et qui illustre bien cette "reprise de la guerre de mouvement" :
- le 21 mars à Saint-Qunetin
- 10 jours plus tard, le 31 mars, à Montdidier et Moreuil

Image

Avec le 30 mars 1918 le chateau du Plessier-de-Roye pris par les Allemands (anciennement "Le Plessier de Roye", aujourd'hui "Plessis-de-Roye", enfin presque ...)
15 mai 2025 = FIN forum.pages14-18.com
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Re: Repise de la guerre de mouvement

Message par alain51 »

Bonjour,

Un très bon texte officiel qui explique -en résumé- comment les Allemands ont réussi à reprendre cette guerre de mouvement le 21 mars 1918 : L'attaque :
1- la surprise
2- la violence
3- la rapidité d'exécution
4- la manoeuvre
5- la profondeur de pénétration

La parade mise en place : suite du texte : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... .item.zoom

Image

Image

NOTA : Page 11 et 12 : L'inventaire KOLOSSAL des forces armées allemandes en juin 1918 (sur le front occidental) :
- 35.000 mitrailleuses légères
- 22.000 mitrailleuses lorudes
- etc

N'hésitez pas à voir ce film (en ligne sur internet) : https://www.youtube.com/watch?v=T7WDifG_8-8
Image


Au revoir.
15 mai 2025 = FIN forum.pages14-18.com
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