415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
Voici un texte bien connu paru dans de nombreux journaux de l'époque.
Celui-ci est tiré des colonnes de l'Echo du Tarn (Castres) dans son édition du 13 novembre 1938 N° 15771
SOUVENIR DU 11 NOVEMBRE
La Division du dernier communiqué
Si l'on demandait aux survivants de la Grande Guerre en quelle situation les a trouvés l'Armistice, le plus grand nombre répondrait : « Aux premières lignes, en attendant de repartir en avant, si les pourparlers d'armistice n'avaient pas abouti. » On savait, en effet, que des négociations étaient engagées à Rethondes. Toute l'armée vivait dans l'espérance d'une paix imminente. Sur plusieurs points, cependant, on continua de se battre et notamment sur le front de la 163e D. I., où les combats durèrent jusqu'à la dernière minute. Le 9 novembre, le général Boichut, qui commandait cette division, avait reçu l'ordre de forcer, « coûte que coûte », le passage de la Meuse entre Vrigne et Flize. A la vérité, étant donné les circonstances, cette opération ne présentait pas un bien grand intérêt stratégique. Aussi, l'ordre fut-il accueilli sans enthousiasme. Tomber quelques jours, quelques heures peut-être avant la paix définitive, cette perspective était dure, d'autant plus dure que les risques étaient plus grands. Les Allemands avaient fait sauter tous les ponts. La Meuse s'étalait sur un lit de soixante-dix mètres, et, enflée par les pluies récentes, coulait à pleins bords. Un canal la doublait, doublant la difficulté. Cependant, dès que l'on sut que cette attaque avait été décidée par le haut commandement que le Maréchal Foch y attachait une importance décisive pour le succès des pourparlers en cours, la grogne se tut, le mécontentement fit place à la fierté. En quelques heures, dans la soirée et dans la nuit du 9 novembre, les 4/12 et 4/62 du 1er Génie, jetaient des planches sur les débris du barrage de Dom-le-Mesnil, suspendaient des passerelles aux ruines du pont de Flize, établissant des radeaux de sacs. Le 10 à 6 h. 30 du matin, le 3e bataillon du 415e R. I. a franchi la Meuse et s'est emparé de la Fabrique de phosphates. Les deux autres bataillons du régiment franchissent les passerelles à leur tour. Un épais brouillard a protégé les assaillants, les grondements de la Meuse ont étouffé les coups de marteau des sapeurs et le cliquetis des armes. Le 415e prend ses dispositions pour s'emparer de Vrigne-Meuse, quand, à 11 h., le brouillard se déchire. Sous la grande lumière du jour, des troupes allemandes apparaissent en plusieurs points, les faisceaux formés. En quelques instants, les faisceaux sont rompus, les Allemands sautent dans leurs tranchées ou derrière des replis de terrain. De violents combats s'engagent entre le 415e, acculé à la Meuse, et les deux régiments de la garde, armés d'une centaine de mitrailleuses, qu'il a comme adversaires. Ce serait trop long de raconter ces combats en détail. Qu'il suffise de dire qu'à plusieurs reprises des infiltrations s'étant produites entre les unités du 415e, le chef de bataillon de Menditte, qui commandait le régiment, put craindre de se voir jeté dans la Meuse avec ses hommes. La ténacité de nos hommes eut raison des Grenadiers de la Garde. Un peu avant 19 heures, la dernière contre-attaque allemande venait mourir à quelques mètres de la voie ferrée. Cette même nuit, deux communiqués français enregistraient le passage de la Meuse et l'échec final des contre-attaques allemandes : la 163e D. I. avait l'honneur des deux derniers communiqués. Le 11 Novembre au matin, les hommes du 415e se préparaient à de nouveaux combats, quand, à 8 heures du matin, la nouvelle courut tout le long des lignes : « L'armistice est signée (sic) ! A 11 heures tout est fini ! »
Nous n'essaierons pas de décrire la joie de la division. C'est la joie que connurent ce jour-là des millions d'hommes. Quelques sceptiques demeuraient cependant. Depuis si longtemps que la guerre durait, il leur semblaient impossible qu'elle put jamais cesser. « C'est encore un coup des Boches, disaient-ils. Vous verrez ça. Et à 11 heures, au lieu d'armistice, c'est une attaque générale qu'ils vont nous servir. »
De fait, une salve de 150 qui s'abattait sur Dom-le-Mesnil à 10 h. 45 semblaient leur donner raison. A 10 h. 57, les mitrailleuses allemandes ouvraient le feu aussitôt imitées par les mitrailleuses françaises. Déjà les poilus en ligne se regardaient avec un drôle d'air, quand, à 11 h. on entend .. tout près... plus loin..., les clairons sonner : « Cessez le feu ! » De toutes parts, la « Marseillaise » éclate, Français et Allemands montent sur le talus et se saluent de la main. La guerre est morte !
Louis Masset.
Concernant les 4/12 et 4/62 du 1er Génie
Voir le sujet 1er régiment du Génie Cies 4/12 et 4/62
viewtopic.php?t=80672
415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
Re: 415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
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Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
L'Union républicaine (Mâcon) édition du 23 avril 1929
LE MONUMENT A LA 163e DIVISION D’INFANTERIE A ETE INAUGURE
Charleville. — Hier, à Vrigne-sur-Meuse (Ardennes), a eu lieu l’inauguration du monument aux morts de la 163e division d’infanterie, élevé à la cote 249, à l’endroit où cessa le combat le jour de l'armistice. Dans la matinée, étaient arrivés les autorités civiles et militaires, les généraux Gouraud et Boichut, les délégations des amicales régimentaires de la 163 e division d infanterie, du 19e régiment d’infanterie, ainsi que des familles de militaires de ces unités, tués à l’ennemi. A midi a été inaugurée une plaque, apposée sur le quai de la gare de Vrigne, par les soins des anciens combattants du 415e régiment d’infanterie. Les délégations d’anciens combattants et les sociétés locales se sont rassemblées à 14 heures, sur la route de Nouvion à Vrigne, tandis que les anciens de la 163 e D.I. et du 19 e R.I. se groupaient sur le chemin de la gare de Vrigne à l’église. Les honneurs ont été rendus aux drapeaux des 53e , 142e et 415e régiments d’infanterie et à l’étendard du 244e régiment d’artillerie, au général Gouraud et au général Boichut. A 14 h. 20, réception des autorités civiles et militaires, la revue des sociétés d’anciens combattants, par les généraux Gouraud et Boichut. Ensuite le cortège s’est rendu au monument élevé sur la cote 249, au signal de l’Epine, et l’a inauguré. Des discours ont été prononcés, suivis des sonneries de « cessez ie feu » et « au drapeau ». Après la bénédiction du monument, le cortège a défilé devant les drapeaux de la division et les généraux Gouraud et Boichut.
Monument élevé à la mémoire des morts de la 163e division à Vrigne-Meuse
* 10 Novembre - 23 heures
... à l'Est de Mézières, les Allemands ont violemment contre-attaqué les éléments qui avaient franchi la Meuse dans la région de Donchery. Après un vif combat, nous avons rejeté l'ennemi et nous nous sommes maintenus sur la rive nord.
11 Novembre - 14 heures
A la suite de durs combats, nous avons forcé les passages de la Meuse entre VRIGNE et Lumes.
"Pour éviter de succomber sur la Meuse ou d'en être réduite à capituler en rase campagne, l'armée allemande envoie des parlementaires à Rethondes et sollicite la suspension des hostilités..."
Voir ce discours
FUNÉRAILLES NATIONALES DE M. LE MARÉCHAL FOCH
MEMBRE DE L’ACADÉMIE FRANÇAISE
ET DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES
Le mardi 26 mars 1929
DISCOURS DE M. RAYMOND POINCARÉ
MEMBRE DE L’ACADÉMIE FRANÇAISE
PRÉSIDENT DU CONSEIL
https://www.academie-francaise.fr/funer ... echal-foch
(Discours de M. POINCARÉ prononcé aux funérailles du Maréchal FOCH le 26 mars 1929)
L'Union républicaine (Mâcon) édition du 23 avril 1929
LE MONUMENT A LA 163e DIVISION D’INFANTERIE A ETE INAUGURE
Charleville. — Hier, à Vrigne-sur-Meuse (Ardennes), a eu lieu l’inauguration du monument aux morts de la 163e division d’infanterie, élevé à la cote 249, à l’endroit où cessa le combat le jour de l'armistice. Dans la matinée, étaient arrivés les autorités civiles et militaires, les généraux Gouraud et Boichut, les délégations des amicales régimentaires de la 163 e division d infanterie, du 19e régiment d’infanterie, ainsi que des familles de militaires de ces unités, tués à l’ennemi. A midi a été inaugurée une plaque, apposée sur le quai de la gare de Vrigne, par les soins des anciens combattants du 415e régiment d’infanterie. Les délégations d’anciens combattants et les sociétés locales se sont rassemblées à 14 heures, sur la route de Nouvion à Vrigne, tandis que les anciens de la 163 e D.I. et du 19 e R.I. se groupaient sur le chemin de la gare de Vrigne à l’église. Les honneurs ont été rendus aux drapeaux des 53e , 142e et 415e régiments d’infanterie et à l’étendard du 244e régiment d’artillerie, au général Gouraud et au général Boichut. A 14 h. 20, réception des autorités civiles et militaires, la revue des sociétés d’anciens combattants, par les généraux Gouraud et Boichut. Ensuite le cortège s’est rendu au monument élevé sur la cote 249, au signal de l’Epine, et l’a inauguré. Des discours ont été prononcés, suivis des sonneries de « cessez ie feu » et « au drapeau ». Après la bénédiction du monument, le cortège a défilé devant les drapeaux de la division et les généraux Gouraud et Boichut.
Monument élevé à la mémoire des morts de la 163e division à Vrigne-Meuse
* 10 Novembre - 23 heures
... à l'Est de Mézières, les Allemands ont violemment contre-attaqué les éléments qui avaient franchi la Meuse dans la région de Donchery. Après un vif combat, nous avons rejeté l'ennemi et nous nous sommes maintenus sur la rive nord.
11 Novembre - 14 heures
A la suite de durs combats, nous avons forcé les passages de la Meuse entre VRIGNE et Lumes.
"Pour éviter de succomber sur la Meuse ou d'en être réduite à capituler en rase campagne, l'armée allemande envoie des parlementaires à Rethondes et sollicite la suspension des hostilités..."
Voir ce discours
FUNÉRAILLES NATIONALES DE M. LE MARÉCHAL FOCH
MEMBRE DE L’ACADÉMIE FRANÇAISE
ET DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES
Le mardi 26 mars 1929
DISCOURS DE M. RAYMOND POINCARÉ
MEMBRE DE L’ACADÉMIE FRANÇAISE
PRÉSIDENT DU CONSEIL
https://www.academie-francaise.fr/funer ... echal-foch
(Discours de M. POINCARÉ prononcé aux funérailles du Maréchal FOCH le 26 mars 1929)
Cordialement
Eric ABADIE
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Re: 415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
VOIR /
ANORI – Bulletin 157 - pages 20, 21 et 22
HISTOIRE ET DEVOIR DE MEMOIRE
Le 415e Régiment d’Infanterie et la dernière bataille
par le capitaine (r) Christophe SOULARD
https://www.anori.fr/wp-content/uploads ... n157-4.pdf
VOIR /
ANORI – Bulletin 157 - pages 20, 21 et 22
HISTOIRE ET DEVOIR DE MEMOIRE
Le 415e Régiment d’Infanterie et la dernière bataille
par le capitaine (r) Christophe SOULARD
https://www.anori.fr/wp-content/uploads ... n157-4.pdf
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Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
FROUTÉ Rémi, sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie
Cité dans l'étude du capitaine Christophe SOULARD (message précédent)
Frouté, Rémi
Nom : FROUTÉ
Prénom : Rémi
Matricule : 1645
Bureau de Pau
Année : 1917
Né le 1er octobre 1897 à Saint-Castin, canton de Morlaàs, dans les Pyrénées-Atlantiques, cet élève-maître de l'Ecole Normale, est incorporé le 8 janvier 1916 au 14e d'infanterie où il est nommé aspirant le 15 octobre 1916. Il passe le 6 avril 1917 au 140 R.I. Dans ce régiment il est blessé le 23 octobre 1917 au Bois du Talon - plaie à la tête par balle.
Cité à % de l'armée le 9 novembre 1917 N° 526
"Jeune aspirant qui voyant le feu pour la première fois est allé au combat comme à une fête. Arrivé à la lisière d'un bois fortement occupé, s'est élancé le premier sur la tranchée ennemie et a été grièvement blessé en l'abordant." Croix de guerre avec palme
Il rejoint le 415e régiment d'infanterie le 26 juillet 1918, date à laquelle il est nommé sous-lieutenant à titre temporaire (J.O. du 23 août 1918 - D.M. du 15-08-1918) - N° matricule au corp : 24954. Il est blessé le 27 septembre 1918 au Mont Sans-Nom de nouveau à la tête par balle.
Cité à % du C.A. N° 125 du 13 novembre 1918
"Très bon chef de section. Le 26 septembre 1918 a entrainé énergiquement ses hommes à l'assaut. S'est établi sur la position conquise et s'y est maintenu malgré un très violent bombardement ennemi. Blessé au cours de l'action."
Cité à l'% de la division n° 302 du 19 décembre 1918
"Jeune officier courageux et plein d'allant. A pris le commandement de sa compagnie dans des circonstances criiques et a assuré d'une superbe façon toutes les missions qui lui ont été confiées pendant la dure période du 2 au 10 novembre 1918."
Décorations : Croix de guerre - Une palme et deux étoiles d'argent
Chevalier de la Légion d'honneur - décret du 7-7-1927 (J.O. du 10 juillet 1927)
A propos du 10 novembre 1918 cet officier indique :
« Les mitrailleuses se déchaînent : au tactac sec et saccadé des Hotchkiss, les Maxim répondent avec un pouf-pouf sourd et lent. Et les fusils mitrailleurs mêlaient leur teuf-teuf à ce concert meurtrier », note le sous-lieutenant Rémi Frouté dans ses Mémoires.
Ce témoignage semble être conservé par le Service Historique de la Défense
https://www.servicehistorique.sga.defen ... ark/134550
L'un de vous aurait-il connaissance du contenu des Mémoires de guerre écrits par le Lieutenant Rémi FROUTÉ ?
==========================================================
L'Indépendant des Basses-Pyrénées édition du 21 mars 1919
1919/03/21 (A52,N126).
Citation :
A l'ordre de l'Armée :
M. Frouté, ancien élève de l'Ecole Normale de Lescar (1914-1916), sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie (deuxième citation)
==========================================================
De retour à la vie civile, en 1920, Rémi FROUTÉ, jeune instituteur, participe au
MOUVEMENT dans le personnel des Instituteurs et des Institutrices des Basses-Pyrénées ;
M. Frouté, élève-maître, de Bonnut (Ste-Marie), est nommé stagiaire à Pomps, école mixte. [L'Indépendant des Basses-Pyrénées édition du 2 octobre 1920]
Il obtient son certificat d'aptitude pédagogique (liste des aspirants) en 1920.
[L'Indépendant des Basses-Pyrénées édition du 5 décembre 1920]
Il enseigne ensuite successivement dans les écoles d'Arzacq et de Jasses - à environ 30 km au Sud-Ouest de Pau (1921). En 1922, il est en poste à l'Ecole Marca de Pau, rue de l'Espalungue.
"Dans l'enseignement. - Ecole MARCA. M. Rémi FROUTÉ a été nommé instituteur adjoint à l'école Marca à titre définitif, à partir du 1er avril 1922."
[L'Indépendant des Basses-Pyrénées édition du 30 avril 1922]
Deux ans plus tard, en 1924, il se fixe à Pomps à 30 km au Nord-Ouest de Pau - commune des Pyrénées-Atlantiques (ex Basses-Pyrénées), où il va occuper les fonctions d'instituteur de nombreuses années, probablement jusqu'à sa retraite dans les années 1950.
==========================================================
L'Indépendant des Basses-Pyrénées édition du 19 juillet 1927
P0MPS
Ruban rouge.
C’est avec un réel plaisir que nous apprenons la récente promotion au grade de chevalier de la Légion l'honneur, de M. Rémi Frouté, instituteur à Pomps. Rarement distinction fut aussi méritée, car jamais jeune officier ne fut à la fois plus modeste et plus brave, plus aimé dé ses hommes et plus estimé de ses chefs. Ceux qui ont eu le bonheur de connaître le lieutenant Frouté, qui ont pu apprécier ses hautes qualités morales et connaissent sa brillante conduite, pendant la guerre, s’étonnaient que le ruban rouge n’ait pas déjà récompensé des titres aussi exceptionnels et ils regrettent que dix années se soient écoulées sans que fussent honorés comme il convenait, les exploits du jeune héros qui, aux termes d’une de ses citations, — une des plus belles que l’on connaisse — » allait au combat comme à la fête ».
Dans l'enseignement, où il ne compte que des amis rendant tous hommage à sa droiture et à son esprit de franche camaraderie, M. Frouté est resté lui-même et ses chefs ont depuis longtemps reconnu ses dons réels d’éducateur, son Intelligente activité et sa haute conscience.
Dût la modestie du nouveau légionnaire en souffrir, nous n’avons pas voulu laisser passer l’occasion de dire notre admiration pour ses rares mérites et nous le prions de trouver ici, avec nos sincères félicitations, l’expression de notre cordiale sympathie.
==========================================================
POMPS
Anciens Combattants
Le 17 mars 1929, les Anciens Combattants de Pomps, de Geüs et de Moranne, au nombre de 70 environ, se sont réunis à la mairie de Pomps.
M. le docteur Casanouve, vice-président du Groupe béarnais de l’U. N. C., a exprimé son plaisir de se trouver au milieu d'anciens combattants et a montré à ces derniers la nécessité de se grouper pour faire aboutir leurs revendications.
Ensuite, M. Casteig, secrétaire général du Groupe béarnais, a exposé diverses questions intéressant les Anciens Combattants : la Carte du Combattant et ses avantages ; la Retraite-mutuelle et son fonclionnement ; la Retraite d’Etat.
Au cours de la réunion, les Anciens combattants de Pomps et de Geüs décidèrent de former une Section affiliée à l’U. N. C. Très heureusement, M. Casanouve mit la nouvelle Section sous le patronage de M. le lieutenant Pastéran, * instituteur à Pomps en 1914 tué pendant la guerre.
Le bureau fut constitué de la façon mivante :
Président : M. FROUTÉ, instituteur ; vice-président : M.Lamarque Valentin, propriétaire à Geüs ; secrétaire : M. Ste-Cluque, propriétaire à Pomps ; secrétaire-adjoint : M. Costarramone, de Geüs ; trésorier : M. Larquier Victor, de Pomps.
.../
L'Indépendant des Basses-Pyrénées édition du 22 mars 1929
* Il s'agit de Jean François PASTÉRAN
Mort pour la France le 5 mai 1917 à Craonne (Aisne)
Né le 14 mai 1890 à Espoey (Pyrénées-Atlantiques) (ex Basses-Pyrénées)
26 ans, 11 mois et 22 jours
sous-lieutenant au 18e régiment d'infanterie (18e RI)
Classe 1910 - Bureau de Rt de Pau (Pyrénées-Atlantiques) - Matricule au Rt : 197
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Espoey (Pyrénées-Atlantiques)
Voir son feuillet matricule conservé aux A.D. des Pyrénées-Atlantiques
https://earchives.le64.fr/archives-en-l ... re::137453
==========================================================
Ce paisible instituteur semble avoir une passion : les arbres fruitiers. Pendant plusieurs il accueille chez lui des :
DEMONSTRATIONS PRATIQUES DE TAILLE DES ARBRES FRUITIERS
Programme des démonstrations de taille des arbres fruitiers organisées par la Compagnie du P.O.-Midi, en collaboration avec la Direction des Services Agricoles des Basses-Pyrénées.
Le Moniteur de taille de la Compagnie du P.O.-Midi se rendra dans les communes ci-dessous, aux jours et heures indiqués, pour faire des démonstrations pratiques et publiques de taille des arbres fruitiers :
Le 8 juillet 1938 à Pomps (chez M. Frouté, instituteur), de 10 heures à 12 heures
[L'Indépendant des Basses-Pyrénées édition du 30 juin 1938]
==========================================================
Rémi FROUTÉ décèdera le 13 juillet 1975 (avis de décès)
né le 2 octobre 1897 à Saint-Castin (Pyrénées-Atlantiques)
décédé à Pomps (Pyrénées-Atlantiques)
à l'âge de 77 ans
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FROUTÉ Rémi, sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie
Cité dans l'étude du capitaine Christophe SOULARD (message précédent)
Frouté, Rémi
Nom : FROUTÉ
Prénom : Rémi
Matricule : 1645
Bureau de Pau
Année : 1917
Né le 1er octobre 1897 à Saint-Castin, canton de Morlaàs, dans les Pyrénées-Atlantiques, cet élève-maître de l'Ecole Normale, est incorporé le 8 janvier 1916 au 14e d'infanterie où il est nommé aspirant le 15 octobre 1916. Il passe le 6 avril 1917 au 140 R.I. Dans ce régiment il est blessé le 23 octobre 1917 au Bois du Talon - plaie à la tête par balle.
Cité à % de l'armée le 9 novembre 1917 N° 526
"Jeune aspirant qui voyant le feu pour la première fois est allé au combat comme à une fête. Arrivé à la lisière d'un bois fortement occupé, s'est élancé le premier sur la tranchée ennemie et a été grièvement blessé en l'abordant." Croix de guerre avec palme
Il rejoint le 415e régiment d'infanterie le 26 juillet 1918, date à laquelle il est nommé sous-lieutenant à titre temporaire (J.O. du 23 août 1918 - D.M. du 15-08-1918) - N° matricule au corp : 24954. Il est blessé le 27 septembre 1918 au Mont Sans-Nom de nouveau à la tête par balle.
Cité à % du C.A. N° 125 du 13 novembre 1918
"Très bon chef de section. Le 26 septembre 1918 a entrainé énergiquement ses hommes à l'assaut. S'est établi sur la position conquise et s'y est maintenu malgré un très violent bombardement ennemi. Blessé au cours de l'action."
Cité à l'% de la division n° 302 du 19 décembre 1918
"Jeune officier courageux et plein d'allant. A pris le commandement de sa compagnie dans des circonstances criiques et a assuré d'une superbe façon toutes les missions qui lui ont été confiées pendant la dure période du 2 au 10 novembre 1918."
Décorations : Croix de guerre - Une palme et deux étoiles d'argent
Chevalier de la Légion d'honneur - décret du 7-7-1927 (J.O. du 10 juillet 1927)
A propos du 10 novembre 1918 cet officier indique :
« Les mitrailleuses se déchaînent : au tactac sec et saccadé des Hotchkiss, les Maxim répondent avec un pouf-pouf sourd et lent. Et les fusils mitrailleurs mêlaient leur teuf-teuf à ce concert meurtrier », note le sous-lieutenant Rémi Frouté dans ses Mémoires.
Ce témoignage semble être conservé par le Service Historique de la Défense
https://www.servicehistorique.sga.defen ... ark/134550
L'un de vous aurait-il connaissance du contenu des Mémoires de guerre écrits par le Lieutenant Rémi FROUTÉ ?
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L'Indépendant des Basses-Pyrénées édition du 21 mars 1919
1919/03/21 (A52,N126).
Citation :
A l'ordre de l'Armée :
M. Frouté, ancien élève de l'Ecole Normale de Lescar (1914-1916), sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie (deuxième citation)
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De retour à la vie civile, en 1920, Rémi FROUTÉ, jeune instituteur, participe au
MOUVEMENT dans le personnel des Instituteurs et des Institutrices des Basses-Pyrénées ;
M. Frouté, élève-maître, de Bonnut (Ste-Marie), est nommé stagiaire à Pomps, école mixte. [L'Indépendant des Basses-Pyrénées édition du 2 octobre 1920]
Il obtient son certificat d'aptitude pédagogique (liste des aspirants) en 1920.
[L'Indépendant des Basses-Pyrénées édition du 5 décembre 1920]
Il enseigne ensuite successivement dans les écoles d'Arzacq et de Jasses - à environ 30 km au Sud-Ouest de Pau (1921). En 1922, il est en poste à l'Ecole Marca de Pau, rue de l'Espalungue.
"Dans l'enseignement. - Ecole MARCA. M. Rémi FROUTÉ a été nommé instituteur adjoint à l'école Marca à titre définitif, à partir du 1er avril 1922."
[L'Indépendant des Basses-Pyrénées édition du 30 avril 1922]
Deux ans plus tard, en 1924, il se fixe à Pomps à 30 km au Nord-Ouest de Pau - commune des Pyrénées-Atlantiques (ex Basses-Pyrénées), où il va occuper les fonctions d'instituteur de nombreuses années, probablement jusqu'à sa retraite dans les années 1950.
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L'Indépendant des Basses-Pyrénées édition du 19 juillet 1927
P0MPS
Ruban rouge.
C’est avec un réel plaisir que nous apprenons la récente promotion au grade de chevalier de la Légion l'honneur, de M. Rémi Frouté, instituteur à Pomps. Rarement distinction fut aussi méritée, car jamais jeune officier ne fut à la fois plus modeste et plus brave, plus aimé dé ses hommes et plus estimé de ses chefs. Ceux qui ont eu le bonheur de connaître le lieutenant Frouté, qui ont pu apprécier ses hautes qualités morales et connaissent sa brillante conduite, pendant la guerre, s’étonnaient que le ruban rouge n’ait pas déjà récompensé des titres aussi exceptionnels et ils regrettent que dix années se soient écoulées sans que fussent honorés comme il convenait, les exploits du jeune héros qui, aux termes d’une de ses citations, — une des plus belles que l’on connaisse — » allait au combat comme à la fête ».
Dans l'enseignement, où il ne compte que des amis rendant tous hommage à sa droiture et à son esprit de franche camaraderie, M. Frouté est resté lui-même et ses chefs ont depuis longtemps reconnu ses dons réels d’éducateur, son Intelligente activité et sa haute conscience.
Dût la modestie du nouveau légionnaire en souffrir, nous n’avons pas voulu laisser passer l’occasion de dire notre admiration pour ses rares mérites et nous le prions de trouver ici, avec nos sincères félicitations, l’expression de notre cordiale sympathie.
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POMPS
Anciens Combattants
Le 17 mars 1929, les Anciens Combattants de Pomps, de Geüs et de Moranne, au nombre de 70 environ, se sont réunis à la mairie de Pomps.
M. le docteur Casanouve, vice-président du Groupe béarnais de l’U. N. C., a exprimé son plaisir de se trouver au milieu d'anciens combattants et a montré à ces derniers la nécessité de se grouper pour faire aboutir leurs revendications.
Ensuite, M. Casteig, secrétaire général du Groupe béarnais, a exposé diverses questions intéressant les Anciens Combattants : la Carte du Combattant et ses avantages ; la Retraite-mutuelle et son fonclionnement ; la Retraite d’Etat.
Au cours de la réunion, les Anciens combattants de Pomps et de Geüs décidèrent de former une Section affiliée à l’U. N. C. Très heureusement, M. Casanouve mit la nouvelle Section sous le patronage de M. le lieutenant Pastéran, * instituteur à Pomps en 1914 tué pendant la guerre.
Le bureau fut constitué de la façon mivante :
Président : M. FROUTÉ, instituteur ; vice-président : M.Lamarque Valentin, propriétaire à Geüs ; secrétaire : M. Ste-Cluque, propriétaire à Pomps ; secrétaire-adjoint : M. Costarramone, de Geüs ; trésorier : M. Larquier Victor, de Pomps.
.../
L'Indépendant des Basses-Pyrénées édition du 22 mars 1929
* Il s'agit de Jean François PASTÉRAN
Mort pour la France le 5 mai 1917 à Craonne (Aisne)
Né le 14 mai 1890 à Espoey (Pyrénées-Atlantiques) (ex Basses-Pyrénées)
26 ans, 11 mois et 22 jours
sous-lieutenant au 18e régiment d'infanterie (18e RI)
Classe 1910 - Bureau de Rt de Pau (Pyrénées-Atlantiques) - Matricule au Rt : 197
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Espoey (Pyrénées-Atlantiques)
Voir son feuillet matricule conservé aux A.D. des Pyrénées-Atlantiques
https://earchives.le64.fr/archives-en-l ... re::137453
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Ce paisible instituteur semble avoir une passion : les arbres fruitiers. Pendant plusieurs il accueille chez lui des :
DEMONSTRATIONS PRATIQUES DE TAILLE DES ARBRES FRUITIERS
Programme des démonstrations de taille des arbres fruitiers organisées par la Compagnie du P.O.-Midi, en collaboration avec la Direction des Services Agricoles des Basses-Pyrénées.
Le Moniteur de taille de la Compagnie du P.O.-Midi se rendra dans les communes ci-dessous, aux jours et heures indiqués, pour faire des démonstrations pratiques et publiques de taille des arbres fruitiers :
Le 8 juillet 1938 à Pomps (chez M. Frouté, instituteur), de 10 heures à 12 heures
[L'Indépendant des Basses-Pyrénées édition du 30 juin 1938]
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Rémi FROUTÉ décèdera le 13 juillet 1975 (avis de décès)
né le 2 octobre 1897 à Saint-Castin (Pyrénées-Atlantiques)
décédé à Pomps (Pyrénées-Atlantiques)
à l'âge de 77 ans
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Dernière modification par ae80 le jeu. déc. 12, 2024 10:13 am, modifié 3 fois.
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
Journal officiel du 5 octobre 1919 page 10936
CITATION A L'ORDRE DE L'ARMÉE
JOLLIVES (Joseph-Alexis), adjudant à la 13e compagnie du 311e rég. d'infanterie, actuellement à la 30e compagnie (sic) du 415e régiment d'infanterie : le 8 octobre 1918, au cours d'une attaque a fait traverser la Suippe à sa section sous un feu meurtrier et fixant l'ennemi sur ce point, a permis à son bataillon de s'établir dans PontFaverger. A été grièvement blessé au cours de l'action. Une blessure antérieure. Une citation.
Journal officiel du 5 octobre 1919 page 10936
CITATION A L'ORDRE DE L'ARMÉE
JOLLIVES (Joseph-Alexis), adjudant à la 13e compagnie du 311e rég. d'infanterie, actuellement à la 30e compagnie (sic) du 415e régiment d'infanterie : le 8 octobre 1918, au cours d'une attaque a fait traverser la Suippe à sa section sous un feu meurtrier et fixant l'ennemi sur ce point, a permis à son bataillon de s'établir dans PontFaverger. A été grièvement blessé au cours de l'action. Une blessure antérieure. Une citation.
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
JOURNAL OFFICIEL du 21 avril 1919 page 4197
CITATION A L'ORDRE DE L'ARMÉE
LE 415e REGIMENT D'INFANTERIE :
continuant ses belles traditions, vient, dans une série d'opérations offensives, de donner la pleine mesure de son audace et de sa valeur. Le 26 septembre a enlevé d'un seul élan, un bastion avancé de l'ennemi dans la région des Monts, capturant ses défenseurs. S'y est maintenu obtinément, en dépit de la réaction d'une artillerie nombreuse et de contre-attaques journalières. Poursuivant ensuite, avec la même ardeur, l'adversaire en retraite par delà les Monts, l'a refoulé de la Suippe à la Retourne, de la Retourne à l'Aisne, forçant le passage des rivières. Réengagé, le 2 novembre, au delà de l'Aisne débordée, sous les ordres du chef de bataillon DE MENDITTE, et animé par lui de l'impérieuse volonté de vaincre, a franchi le canal des Ardennes, délivré neuf villages, capturé des canons, battu l'ennemi. Enfin, par un dernier et héroïque effort, jetant, le 10 novembre, ses bataillons sur la rive droite de la Meuse, sur une passerelle de fortune battue par les mitrailleuses, a enlevé à deux divisions de la garde, munies d'une puissante artillerie, des positions où elle se croyaient à l'abri de toute surprise. A brisé leurs contre-attaques et impose à l'ennemi même, étonné de ses propres pertes, le respect de tels soldats.
JOURNAL OFFICIEL du 21 avril 1919 page 4197
CITATION A L'ORDRE DE L'ARMÉE
LE 415e REGIMENT D'INFANTERIE :
continuant ses belles traditions, vient, dans une série d'opérations offensives, de donner la pleine mesure de son audace et de sa valeur. Le 26 septembre a enlevé d'un seul élan, un bastion avancé de l'ennemi dans la région des Monts, capturant ses défenseurs. S'y est maintenu obtinément, en dépit de la réaction d'une artillerie nombreuse et de contre-attaques journalières. Poursuivant ensuite, avec la même ardeur, l'adversaire en retraite par delà les Monts, l'a refoulé de la Suippe à la Retourne, de la Retourne à l'Aisne, forçant le passage des rivières. Réengagé, le 2 novembre, au delà de l'Aisne débordée, sous les ordres du chef de bataillon DE MENDITTE, et animé par lui de l'impérieuse volonté de vaincre, a franchi le canal des Ardennes, délivré neuf villages, capturé des canons, battu l'ennemi. Enfin, par un dernier et héroïque effort, jetant, le 10 novembre, ses bataillons sur la rive droite de la Meuse, sur une passerelle de fortune battue par les mitrailleuses, a enlevé à deux divisions de la garde, munies d'une puissante artillerie, des positions où elle se croyaient à l'abri de toute surprise. A brisé leurs contre-attaques et impose à l'ennemi même, étonné de ses propres pertes, le respect de tels soldats.
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
Auguste TREMLET
Mort pour la France le 13 novembre 1918 (sic) * à Prunay (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 5 juin 1889 à Folembray (Aisne) [Voir : AD de l'Aisne état civil de Folembray 5Mi0173 - 1884 1890 - page 254/336]
29 ans, 5 mois et 8 jours
soldat à la 7e Cie du 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1909 - Bureau de recrutement Seine 4e bureau (75) - Matricule au recrutement : 4780 ou 1780
Mention : Mort pour la France
Jugement rendu le 9 décembre 1921 par le tribunal de la Seine
Lieu de transcription du décès : Charenton-le-Pont (Val-de-Marne) (ex Seine et Seine-et-Oise) le 17 février 1922
J.O. du 1er septembre 1922 (22 novembre 1922 corrigé) page 4304
1922/08/01 (VOL3)-1922/12/31.Note : GG14181.Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181
TREMLET (Auguste-Anatole), matricule 01572, soldat : soldat d’une bravoure réputée. Tombé glorieusement pour la France, le 11 novembre 1918 (sic) *, A Wez-Prunay, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile d'argent.
* LIRE : 16 juillet 1918
TREMLET Auguste Anatole dit Henri
Né le 5 juin 1889 à Folembray (Aisne)
Il réside à Charenton 119, rue de Paris dans sa vingième année où il exerce la profession de camionneur.
Il épouse à Charenton le Pont le 26 octobre 1912 Alice Irène Florine CHARMASSON.
Il passe au 143e (sic) régiment d'infanterie le 3 avril 1917 : LIRE : 141e régiment d'infanterie dont dépend le 415e régiment d'infanterie.
Disparu le 16 juillet 1918 à Wez-Prunay (Marne) - présumé décédé - avis officiel A.G. 2734 du 3 décembre 1918. Décès constaté sur le champ de bataille de Prunay Wez, sur la route de Wez-Prunay à la borne du Bois B. Avis officiel P.C. n° 31085 du 29 janvier 1919.
Blessures :
1) Blessé le 16 août 1916 à Tavannes devant Verdun - plaie en séton du bras gauche. (167e R.I.)
2) Blessé le 2 octobre 1917 à Bezonvaux (415e R.I.).
3) Blessé le 30 mars 1918 à Moreuil (415e R.I.).
Cité à l'ordre du Rgt N° 620 du 27 décembre 1917 :
"Bon soldat ayant toujours fait son devoir."
Campagne contre l'Allemagne du 3 août 1914 au 16 juillet 1918
Sources : archives de la ville de Paris - recrutement militaire de la Seine
TREMLET Auguste Anatole dit Henri matricule 4780 D4R1 1542
Les informations traitant ce soldat sont à prendre avec réserve tant les contradictions sont innombrables dans le temps comme dans l'espace mais aussi quant aux unités d'appartenance.
Auguste TREMLET
Mort pour la France le 13 novembre 1918 (sic) * à Prunay (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 5 juin 1889 à Folembray (Aisne) [Voir : AD de l'Aisne état civil de Folembray 5Mi0173 - 1884 1890 - page 254/336]
29 ans, 5 mois et 8 jours
soldat à la 7e Cie du 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1909 - Bureau de recrutement Seine 4e bureau (75) - Matricule au recrutement : 4780 ou 1780
Mention : Mort pour la France
Jugement rendu le 9 décembre 1921 par le tribunal de la Seine
Lieu de transcription du décès : Charenton-le-Pont (Val-de-Marne) (ex Seine et Seine-et-Oise) le 17 février 1922
J.O. du 1er septembre 1922 (22 novembre 1922 corrigé) page 4304
1922/08/01 (VOL3)-1922/12/31.Note : GG14181.Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181
TREMLET (Auguste-Anatole), matricule 01572, soldat : soldat d’une bravoure réputée. Tombé glorieusement pour la France, le 11 novembre 1918 (sic) *, A Wez-Prunay, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile d'argent.
* LIRE : 16 juillet 1918
TREMLET Auguste Anatole dit Henri
Né le 5 juin 1889 à Folembray (Aisne)
Il réside à Charenton 119, rue de Paris dans sa vingième année où il exerce la profession de camionneur.
Il épouse à Charenton le Pont le 26 octobre 1912 Alice Irène Florine CHARMASSON.
Il passe au 143e (sic) régiment d'infanterie le 3 avril 1917 : LIRE : 141e régiment d'infanterie dont dépend le 415e régiment d'infanterie.
Disparu le 16 juillet 1918 à Wez-Prunay (Marne) - présumé décédé - avis officiel A.G. 2734 du 3 décembre 1918. Décès constaté sur le champ de bataille de Prunay Wez, sur la route de Wez-Prunay à la borne du Bois B. Avis officiel P.C. n° 31085 du 29 janvier 1919.
Blessures :
1) Blessé le 16 août 1916 à Tavannes devant Verdun - plaie en séton du bras gauche. (167e R.I.)
2) Blessé le 2 octobre 1917 à Bezonvaux (415e R.I.).
3) Blessé le 30 mars 1918 à Moreuil (415e R.I.).
Cité à l'ordre du Rgt N° 620 du 27 décembre 1917 :
"Bon soldat ayant toujours fait son devoir."
Campagne contre l'Allemagne du 3 août 1914 au 16 juillet 1918
Sources : archives de la ville de Paris - recrutement militaire de la Seine
TREMLET Auguste Anatole dit Henri matricule 4780 D4R1 1542
Les informations traitant ce soldat sont à prendre avec réserve tant les contradictions sont innombrables dans le temps comme dans l'espace mais aussi quant aux unités d'appartenance.
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
Gaston GUILLEMIN
Mort pour la France le 6 août 1918 à Cuperly - ambulance 7/2 au Mont Frenet, (Marne) de blessures de guerre.
Né le 27 janvier 1895 à Bulligny (Meurthe-et-Moselle)
23 ans, 6 mois et 10 jours
sergent au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Toul (Meurthe-et-Moselle) - Matricule au recrutement : 753
Lieu de transcription du décès : Bulligny (Meurthe-et-Moselle) le 18 janvier 1919
Journal officiel du 24 novembre 1918 page 10133
MEDAILLE MILITAIRE
(Pour prendre rang du 5 août 1918.)
GUILLEMIN (Gaston), matricule 15534, sergent (réserve) à la 9e compagnie du 415e régiment d'infanterie : sous-officier d'un courage à toute épreuve ; s'est signalé en toutes circonstances par son calme et son énergie notamment au cours des durs combats récents. Blessé très grièvement à son poste de combat. Une blessure antérieure. Une citation.
La nomination ci-dessus comporte, en outre, l'attribution de la croix de guerre avec palme.
Le feuillet du registre matricule concernant ce soldat conservé aux archives départementales de Meurthe-et-Moselle cote 1915-1 R 1460 ne comporte que peu de renseignements.
GUILLEMIN Gaston, matricule au recrutement 753
Vigneron à Bulligny (Meurthe-et-Moselle)
Fils de Charles Constant GUILLEMIN et de MOUROT Marie, domiciliés à Bulligny
Inscrit sous le n° 40 de la liste du canton de Toul-Sud et classé dans la 1ère partie de la liste en 1914.
Signalement : Cheveux blonds, yeux bleus, front large, nez busqué et visage rond. Il mesure 1 mètre 60.
Son degré d'instruction est évalué au niveau 3.
Gaston GUILLEMIN
Mort pour la France le 6 août 1918 à Cuperly - ambulance 7/2 au Mont Frenet, (Marne) de blessures de guerre.
Né le 27 janvier 1895 à Bulligny (Meurthe-et-Moselle)
23 ans, 6 mois et 10 jours
sergent au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Toul (Meurthe-et-Moselle) - Matricule au recrutement : 753
Lieu de transcription du décès : Bulligny (Meurthe-et-Moselle) le 18 janvier 1919
Journal officiel du 24 novembre 1918 page 10133
MEDAILLE MILITAIRE
(Pour prendre rang du 5 août 1918.)
GUILLEMIN (Gaston), matricule 15534, sergent (réserve) à la 9e compagnie du 415e régiment d'infanterie : sous-officier d'un courage à toute épreuve ; s'est signalé en toutes circonstances par son calme et son énergie notamment au cours des durs combats récents. Blessé très grièvement à son poste de combat. Une blessure antérieure. Une citation.
La nomination ci-dessus comporte, en outre, l'attribution de la croix de guerre avec palme.
Le feuillet du registre matricule concernant ce soldat conservé aux archives départementales de Meurthe-et-Moselle cote 1915-1 R 1460 ne comporte que peu de renseignements.
GUILLEMIN Gaston, matricule au recrutement 753
Vigneron à Bulligny (Meurthe-et-Moselle)
Fils de Charles Constant GUILLEMIN et de MOUROT Marie, domiciliés à Bulligny
Inscrit sous le n° 40 de la liste du canton de Toul-Sud et classé dans la 1ère partie de la liste en 1914.
Signalement : Cheveux blonds, yeux bleus, front large, nez busqué et visage rond. Il mesure 1 mètre 60.
Son degré d'instruction est évalué au niveau 3.
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
René Yves Marie BARS
Mort pour la France le 22 novembre 1918 à l'Ambulance 13/14 d'Autry (Ardennes) des suites de ses blessures.
Né le 25 août 1895 à Saint-Jacut-de-la-Mer (Côtes-d'Armor) (ex Côtes-du-Nord)
23 ans, 2 mois et 28 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) - Matricule au recrutement : 530
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Jacut-de-la-Mer (Côtes-d'Armor) le 8 mai 1920
Journal officiel du 8 octobre 1918 page 8750
Ministère de l'Armée
CITATIONS à l'ordre de l'armée
est cité à l'ordre de l'armée le militaire dont le nom suit :
415e régiment d'infanterie (415e R.I.) :
BARS (René), matricule 530, soldat au 415e régiment d'infanterie : magnifique soldat. Le 15 juillet, à la bataille de Wez-Prunay, volontaire pour occuper, quelques heures avant l'attaque ennemie, l'extrême petit poste avancé, a, le premier, signalé l'attaque ennemie. En protégeant le repli de ses camarades a abattu plusieurs ennemis a coups de fusil. Pendant tout le combat, a été pour ses camarades un merveilleux exemple de courage, de sang-froid et d'activité. Le jour suivant, étant en patrouille, a fait un prisonnier.
J.O. du 12 mai 1919 page 4902
MEDAILLE MILITAIRE
(Pour prendre rang du 12 novembre 1918.)
BARS (René), matricule 530, soldat de 1ère classe (réserve) au 415e régiment d'infanterie : soldat très courageux. Le 10 novembre 1918, aa cours d'une contre-attaque ennemie, a combattu avec le plus beau mépris du danger jusqu'au moment où il a été blessé grièvement. Une citation.
La nomination ci-dessus comporte, en outre, l'attribution de la croix de guerre avec palme.
Paris, le 10 mai 1919
GEORGES CLEMENCEAU
René Yves Marie BARS
Mort pour la France le 22 novembre 1918 à l'Ambulance 13/14 d'Autry (Ardennes) des suites de ses blessures.
Né le 25 août 1895 à Saint-Jacut-de-la-Mer (Côtes-d'Armor) (ex Côtes-du-Nord)
23 ans, 2 mois et 28 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) - Matricule au recrutement : 530
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Jacut-de-la-Mer (Côtes-d'Armor) le 8 mai 1920
Journal officiel du 8 octobre 1918 page 8750
Ministère de l'Armée
CITATIONS à l'ordre de l'armée
est cité à l'ordre de l'armée le militaire dont le nom suit :
415e régiment d'infanterie (415e R.I.) :
BARS (René), matricule 530, soldat au 415e régiment d'infanterie : magnifique soldat. Le 15 juillet, à la bataille de Wez-Prunay, volontaire pour occuper, quelques heures avant l'attaque ennemie, l'extrême petit poste avancé, a, le premier, signalé l'attaque ennemie. En protégeant le repli de ses camarades a abattu plusieurs ennemis a coups de fusil. Pendant tout le combat, a été pour ses camarades un merveilleux exemple de courage, de sang-froid et d'activité. Le jour suivant, étant en patrouille, a fait un prisonnier.
J.O. du 12 mai 1919 page 4902
MEDAILLE MILITAIRE
(Pour prendre rang du 12 novembre 1918.)
BARS (René), matricule 530, soldat de 1ère classe (réserve) au 415e régiment d'infanterie : soldat très courageux. Le 10 novembre 1918, aa cours d'une contre-attaque ennemie, a combattu avec le plus beau mépris du danger jusqu'au moment où il a été blessé grièvement. Une citation.
La nomination ci-dessus comporte, en outre, l'attribution de la croix de guerre avec palme.
Paris, le 10 mai 1919
GEORGES CLEMENCEAU
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE