re
Né en 1887 Classe 1907 debut du service en 1908.
Il faut savoir les combats de la 10e DIC ont eu lieux pour partie dans l'actuel camp militaire de Suippe et qu'il ne vous sera pas possible de vous rendre à l'endroit exacte néanmoins une visite au monument ossuaire de la ferme de Navarin s'impose !
Il y avait des brancardiers "permanent" avec le medecin du bataillon qui fait appel a des brancardiers "occasionnels" souvent les musiciens de la CHR Compagnie Hors Rang. Lire Louis Maufrais, J'étais médecin dans les tranchées. 2 aout 1914 - 14 juillet 1919., Robert Laffont, Paris, 2008 (ISBN 978-2-221-10918-2)
Il y avait des comptables militaires à la CHR.
Cdt
Armand
Identification de régiment, zouave, infanterie etc..
Re: Identification de régiment, zouave, infanterie etc..
Sur les traces du 132ème RI " Un contre Huit " et du 294ème RI (le "29-4")
Re: Identification de régiment, zouave, infanterie etc..
Armand,
Je viens de visiter le site du monument ossuaire, c'est trés émouvant et il va sans dire qu'une visite en ce lieu s'impose, je pense orienter ma visite vers Souain puisque c'est là-bas qu'il a été blessé.
Par contre auriez-vous une indication sur le lieu en ce qui concerne la période où il a été brancardier, (23ème RIC du 23 au 25 juillet 1818) où se trouvait le régiment à cette date là, je n'ai rien trouvé de précis sur les différents sites sur le 23ème RIC, mais bon je ne suis peut-être pas trés douée pour chercher
Je penche plus effectivement pour un brancardier "occasionnel", a savoir qu'il a été musicien, c'était sa grande passion, elle a durée toute sa vie, il a même reçu les Palmes Académiques à ce titre. Je vais me procurer sans tarder le livre dont vous faites référence.
Merci, cordialement, katy.
Je viens de visiter le site du monument ossuaire, c'est trés émouvant et il va sans dire qu'une visite en ce lieu s'impose, je pense orienter ma visite vers Souain puisque c'est là-bas qu'il a été blessé.
Par contre auriez-vous une indication sur le lieu en ce qui concerne la période où il a été brancardier, (23ème RIC du 23 au 25 juillet 1818) où se trouvait le régiment à cette date là, je n'ai rien trouvé de précis sur les différents sites sur le 23ème RIC, mais bon je ne suis peut-être pas trés douée pour chercher

Je penche plus effectivement pour un brancardier "occasionnel", a savoir qu'il a été musicien, c'était sa grande passion, elle a durée toute sa vie, il a même reçu les Palmes Académiques à ce titre. Je vais me procurer sans tarder le livre dont vous faites référence.
Merci, cordialement, katy.
Re: Identification de régiment, zouave, infanterie etc..
re
source : http://www.memorial-genweb.org/~memoria ... &debut=300
Cdt
Armand
Alors là on est derriere chez Achache (si tu m'entends !) deuxieme bataille de la Marne dans la "petite" montagne de Reims à VrignyPar contre auriez-vous une indication sur le lieu en ce qui concerne la période où il a été brancardier, (23ème RIC du 23 au 25 juillet 1818) où se trouvait le régiment à cette date là, je n'ai rien trouvé de précis sur les différents sites sur le 23ème RIC, mais bon je ne suis peut-être pas trés douée pour chercher .
source : http://www.memorial-genweb.org/~memoria ... &debut=300
Cdt
Armand
Sur les traces du 132ème RI " Un contre Huit " et du 294ème RI (le "29-4")
Re: Identification de régiment, zouave, infanterie etc..
RE,
Je connais ce site, il fait état des pertes, j'ai peut-être ommis de le préciser mais mon AGP n'est pas mort pendant la 1ère, il y est revenu bien vivant...Oups ! Mais vous me donnez déjà une indication,de Reins à Vrigny...
Cordialement, katy.
Je connais ce site, il fait état des pertes, j'ai peut-être ommis de le préciser mais mon AGP n'est pas mort pendant la 1ère, il y est revenu bien vivant...Oups ! Mais vous me donnez déjà une indication,de Reins à Vrigny...
Cordialement, katy.
Re: Identification de régiment, zouave, infanterie etc..
Bonsoir,
Je n'ai pas eu le temps de prendre connaissance du détail de ce sujet ou plutôt de le suivre dans tout son déroulement, puisque j'y suis dejà intervenu: mais, merci Armand
de m'avoir fait signe qu'on arrivait du côté de Vrigny.
Donc en attendant que je regarde de plus près, un petit extrait de l'Histo 23e RIC,
(le 23e de la 3e DIC, fonctionne ces jours là pour la 2e DIC).
(pour Armand: dans le texte ci après: le ferme de Méry, c'est là que ma Maman à appris à travailler, dans sa jeunesse, avant de se convertir en vigneronne...) Katy, mes excuses pour cet aparté, mais il vous montre que c'est vraiment "sur mes terres" que se passent ces combats...; et c'est parti pour le 23e:
"Le 23 juillet, le 2e bataillon (commandant JEUX) en première ligne, le 1er bataillon
(commandant MARQUET), en soutien, tous deux dans le bois de Vrigny, et le 3e bataillon (commandant RENAULD) en réserve dans le bois des Grands-Savarts, sont en place pour l'attaque qui, après celle des unités plus au sud (77e D.I. et le régiment d'assaut italien) se déclenche à midi, dans la tranchée attribuée au régiment. Malgré les pertes subies du fait d'une contre-préparation systématique sur des positions à peine ébauchées, l'élan de la troupe est magnifique. La 6e compagnie (capitaine REYMOND) dévale dans le vallon de la ferme Méry, s'empare de quatre canons de 120 et parvient à la lisière sud du bois Raveau, à 1.800 mètres de la ligne de départ. Le sous-lieutenant RAYNAL réduit un flot de résistance constitué par trois mitrailleuses, ce qui permet aux Italiens d'enlever la ferme Méry et leur assure la prise de 60 Allemands et 4 canons.
Mais un large intervalle s'est produit à la droite du 23e R. I. C. avec le régiment voisin (43e R.I.C.) dont la progression sur le plateau de la cote 240 a été beaucoup moins sensible. L'ennemi en profite pour jeter une contre-attaque qui va prendre à revers toute notre ligne. Le capitaine GUÉRARD (2e compagnie) auquel ce danger n'a pas échappé, fait mettre baïonnette au canon à toute sa compagnie. Ses officiers, les sous-lieutenants SOLNON et GAUDILLOT, s'élancent à la tête de leur section. Le sous-lieutenant GAUDILLOT est blessé grièvement après avoir tué deux Allemands à coups de revolver. L'ennemi, surpris d'une telle audace, s'arrête, et, sans attendre le choc irrésistible, le gros de l'attaque se disperse à travers bois.
Au cours de la nuit, le 1er bataillon à l'est et le 2e bataillon à l'ouest se répartissent le nouveau front et s'installent solidement sur la position conquise.
La journée du 24 est relativement calme.
Dans la nuit du 24 au 25 juillet, les 1er et 2e bataillons exécutent le mouvement de repli ordonné par le commandement qui juge la ligne atteinte défavorable à la défense. L'opération présentait de, sérieuses difficultés pour la raison que, faute de temps, la reconnaissance préalable de la nouvelle position et des itinéraires ne pouvait être faite.
Le 25, après une heure de préparation d'une violence sans précédent, l'ennemi aborde la position tenue par le 1er bataillon qui subit le choc sans fléchir, mais doit finalement se replier sous la menace d'un débordement opéré sur le front d'une unité voisine. Fortement étonnés de la vigueur de la résistance, les Allemands ne cherchent pas à entraver le mouvement du bataillon. Un groupe de sous-officiers qui se décide pourtant à tenter la poursuite est bientôt capturé par la fraction qu'ils s'imaginaient tenir à leur merci. Ce sont des grenadiers du 1er régiment.
Au cours de la même journée, le 3e bataillon en soutien dans la région de Coulommes est amené à prêter un concours décisif aux défenseurs de la cote 240. La 11e compagnie coopère au dégagement d'un P.C. Les autres éléments du bataillon, mis à la disposition d'unités particulièrement menacées, contiennent l'ennemi, contre-attaquent avec succès et permettent aux 43e et 24e R.I.C. de rétablir leur liaison3.
Le 26 juillet, les 1er et 2e bataillons, sérieusement éprouvés, sont réunis en une seule unité, sous les ordres du commandant MARQUET. Le lieutenant-colonel commandant le régiment prend le commandement du sous-secteur de Méry, constitué par les C. R. du bois (1er bataillon du 22e R.I.C.) et de la Carbonnerie (unité MARQUET). Un bataillon du 79e R.I. relève le 3e bataillon au bois des Grands-Savarts, le 3e bataillon est reformé à Coulommes et au bois-de Vrigny (corne sud-est).
Dans la nuit du 27 au 28 juillet, l'unité MARQUET est relevée par un bataillon du 22e R.I.C. Le régiment occupe Chamery et Nogent en réserve de la 2e D.I.C.
3 L'action des éléments du bataillon RENAULD a été déterminante dans l'échec des projets ennemis dans la direction de Coulommes, écrit, dans un rapport, le chef de bataillon DERENDINGER, commandant le 2e bataillon du 24e R.I.C. 15
Pendant ces dix derniers jours, le 23e R.I.C. a pris part à toutes les opérations menées par la 2e D.I.C. Sous le bombardement presque ininterrompu de l'adversaire, soumis à l'action de ses gaz toxiques, le régiment a dû supporter des fatigues et des privations continuelles. Les lourdes pertes qui s'élèvent à 800 hommes et 16 officiers témoignent de l'acharnement de la lutte sur une position pour la conservation de laquelle l'ennemi s'est imposé un énorme sacrifice.
Dans la nuit du 31 juillet au 1er août, le régiment parvient à Bouzy et Tours-sur-Marne, cantonnements de repos.
à bientôt pour compléments.
Bien à vous
Achache
2 heures plus tard...
J'ai pris le temps de parcourir les épisodes que j'avais manqués: en voyant la question du brancardier, j'allais demander si par hasard il n'était pas musicien: la réponse, affirmative, se trouve qq lignes plus bas. Comptable dans les civil, musicien, et brancadier... donc le profil-type pour être "nracardier musicien", et donc à la CHR. Ce ne serait pas noté, par hasard, dans un coin de la fiche matricule ? Au moins quand il arrive au 23e RIC ?
Je vais voir du côté des JMO pour d'autres compléments.
a bientôt
Achache
(Question indiscrète: la ville rose... quel quartier ? -J'ai une nièce "tout là bas"... Rue Clément Ader)
Suite 2:
* à lire: le JMO ID 3e DIC 26 N 472/4 c'est à dire le JMO de l'Infanterie Divisionnaire de la 3e DIC: compte rendu spécialement consacré aux opérations du 23e RIC entre le 17 et le 28 Juillet 1618
* j'ai un extrait du livre du Général Puyperoux, cdt la 3e DIC, qui traite de ces journées; je ne sais plus où je l'ai eu; je crois que c'est un correspondant du Forum qui me l'a transmis; si ça vous intéresse, je vous l'enverrai directement pour ne pas surcharger le Forum...
* sur ce Forum, dans le moteur de recherche en tapant 23e RIC, déjà pas mal de choses, dont un certain nombre par "votre serviteur"
; concernant cet été 18.
Je vais peut être arrêter là pour aujourd'hui...
Bien à vous
Achache
Je n'ai pas eu le temps de prendre connaissance du détail de ce sujet ou plutôt de le suivre dans tout son déroulement, puisque j'y suis dejà intervenu: mais, merci Armand


Donc en attendant que je regarde de plus près, un petit extrait de l'Histo 23e RIC,
(le 23e de la 3e DIC, fonctionne ces jours là pour la 2e DIC).
(pour Armand: dans le texte ci après: le ferme de Méry, c'est là que ma Maman à appris à travailler, dans sa jeunesse, avant de se convertir en vigneronne...) Katy, mes excuses pour cet aparté, mais il vous montre que c'est vraiment "sur mes terres" que se passent ces combats...; et c'est parti pour le 23e:
"Le 23 juillet, le 2e bataillon (commandant JEUX) en première ligne, le 1er bataillon
(commandant MARQUET), en soutien, tous deux dans le bois de Vrigny, et le 3e bataillon (commandant RENAULD) en réserve dans le bois des Grands-Savarts, sont en place pour l'attaque qui, après celle des unités plus au sud (77e D.I. et le régiment d'assaut italien) se déclenche à midi, dans la tranchée attribuée au régiment. Malgré les pertes subies du fait d'une contre-préparation systématique sur des positions à peine ébauchées, l'élan de la troupe est magnifique. La 6e compagnie (capitaine REYMOND) dévale dans le vallon de la ferme Méry, s'empare de quatre canons de 120 et parvient à la lisière sud du bois Raveau, à 1.800 mètres de la ligne de départ. Le sous-lieutenant RAYNAL réduit un flot de résistance constitué par trois mitrailleuses, ce qui permet aux Italiens d'enlever la ferme Méry et leur assure la prise de 60 Allemands et 4 canons.
Mais un large intervalle s'est produit à la droite du 23e R. I. C. avec le régiment voisin (43e R.I.C.) dont la progression sur le plateau de la cote 240 a été beaucoup moins sensible. L'ennemi en profite pour jeter une contre-attaque qui va prendre à revers toute notre ligne. Le capitaine GUÉRARD (2e compagnie) auquel ce danger n'a pas échappé, fait mettre baïonnette au canon à toute sa compagnie. Ses officiers, les sous-lieutenants SOLNON et GAUDILLOT, s'élancent à la tête de leur section. Le sous-lieutenant GAUDILLOT est blessé grièvement après avoir tué deux Allemands à coups de revolver. L'ennemi, surpris d'une telle audace, s'arrête, et, sans attendre le choc irrésistible, le gros de l'attaque se disperse à travers bois.
Au cours de la nuit, le 1er bataillon à l'est et le 2e bataillon à l'ouest se répartissent le nouveau front et s'installent solidement sur la position conquise.
La journée du 24 est relativement calme.
Dans la nuit du 24 au 25 juillet, les 1er et 2e bataillons exécutent le mouvement de repli ordonné par le commandement qui juge la ligne atteinte défavorable à la défense. L'opération présentait de, sérieuses difficultés pour la raison que, faute de temps, la reconnaissance préalable de la nouvelle position et des itinéraires ne pouvait être faite.
Le 25, après une heure de préparation d'une violence sans précédent, l'ennemi aborde la position tenue par le 1er bataillon qui subit le choc sans fléchir, mais doit finalement se replier sous la menace d'un débordement opéré sur le front d'une unité voisine. Fortement étonnés de la vigueur de la résistance, les Allemands ne cherchent pas à entraver le mouvement du bataillon. Un groupe de sous-officiers qui se décide pourtant à tenter la poursuite est bientôt capturé par la fraction qu'ils s'imaginaient tenir à leur merci. Ce sont des grenadiers du 1er régiment.
Au cours de la même journée, le 3e bataillon en soutien dans la région de Coulommes est amené à prêter un concours décisif aux défenseurs de la cote 240. La 11e compagnie coopère au dégagement d'un P.C. Les autres éléments du bataillon, mis à la disposition d'unités particulièrement menacées, contiennent l'ennemi, contre-attaquent avec succès et permettent aux 43e et 24e R.I.C. de rétablir leur liaison3.
Le 26 juillet, les 1er et 2e bataillons, sérieusement éprouvés, sont réunis en une seule unité, sous les ordres du commandant MARQUET. Le lieutenant-colonel commandant le régiment prend le commandement du sous-secteur de Méry, constitué par les C. R. du bois (1er bataillon du 22e R.I.C.) et de la Carbonnerie (unité MARQUET). Un bataillon du 79e R.I. relève le 3e bataillon au bois des Grands-Savarts, le 3e bataillon est reformé à Coulommes et au bois-de Vrigny (corne sud-est).
Dans la nuit du 27 au 28 juillet, l'unité MARQUET est relevée par un bataillon du 22e R.I.C. Le régiment occupe Chamery et Nogent en réserve de la 2e D.I.C.
3 L'action des éléments du bataillon RENAULD a été déterminante dans l'échec des projets ennemis dans la direction de Coulommes, écrit, dans un rapport, le chef de bataillon DERENDINGER, commandant le 2e bataillon du 24e R.I.C. 15
Pendant ces dix derniers jours, le 23e R.I.C. a pris part à toutes les opérations menées par la 2e D.I.C. Sous le bombardement presque ininterrompu de l'adversaire, soumis à l'action de ses gaz toxiques, le régiment a dû supporter des fatigues et des privations continuelles. Les lourdes pertes qui s'élèvent à 800 hommes et 16 officiers témoignent de l'acharnement de la lutte sur une position pour la conservation de laquelle l'ennemi s'est imposé un énorme sacrifice.
Dans la nuit du 31 juillet au 1er août, le régiment parvient à Bouzy et Tours-sur-Marne, cantonnements de repos.
à bientôt pour compléments.

Bien à vous
Achache
2 heures plus tard...
J'ai pris le temps de parcourir les épisodes que j'avais manqués: en voyant la question du brancardier, j'allais demander si par hasard il n'était pas musicien: la réponse, affirmative, se trouve qq lignes plus bas. Comptable dans les civil, musicien, et brancadier... donc le profil-type pour être "nracardier musicien", et donc à la CHR. Ce ne serait pas noté, par hasard, dans un coin de la fiche matricule ? Au moins quand il arrive au 23e RIC ?
Je vais voir du côté des JMO pour d'autres compléments.
a bientôt

Achache
(Question indiscrète: la ville rose... quel quartier ? -J'ai une nièce "tout là bas"... Rue Clément Ader)
Suite 2:
* à lire: le JMO ID 3e DIC 26 N 472/4 c'est à dire le JMO de l'Infanterie Divisionnaire de la 3e DIC: compte rendu spécialement consacré aux opérations du 23e RIC entre le 17 et le 28 Juillet 1618
* j'ai un extrait du livre du Général Puyperoux, cdt la 3e DIC, qui traite de ces journées; je ne sais plus où je l'ai eu; je crois que c'est un correspondant du Forum qui me l'a transmis; si ça vous intéresse, je vous l'enverrai directement pour ne pas surcharger le Forum...
* sur ce Forum, dans le moteur de recherche en tapant 23e RIC, déjà pas mal de choses, dont un certain nombre par "votre serviteur"


Je vais peut être arrêter là pour aujourd'hui...
Bien à vous
Achache
Achache
Émouvante forêt, qu'avons-nous fait de toi ?
Un funèbre charnier, hanté par des fantômes.
M. BOIGEY/LAMBERT, La Forêt d'Argonne, 1915
Émouvante forêt, qu'avons-nous fait de toi ?
Un funèbre charnier, hanté par des fantômes.
M. BOIGEY/LAMBERT, La Forêt d'Argonne, 1915
Re: Identification de régiment, zouave, infanterie etc..
Bonjour à tous,
Achache,
Merci beaucoup pour ces précieux renseignements, tu n'as pas besoin de t'excuser pour l'aparté, c'est toujours un plaisir pour moi "d'écouter" les histoires et les vie du passé.
Pour répondre à ta question perso, moi je suis du quartier "la Terrasse, cité de l'espace" c'est à 1/4 d'h de chez moi, pas trés loin, tu viens des fois sur toulouse ?.
Pour en revenir au sujet, il n'y a rien d'écrit sur la fiche, aucune allusion au CHR, juste "passe au 23ème RIC le 2 Mars 1917 N.? 3425 1/8 du 2.3.1917", rien de plus.
Petite question, qu'a t-il fait à Fréjus et St Raphael en 1914, était-il là-bas pour faire sa formation ? A cette époque il faisait partit du 1er RIC mixte, car je crois savoir qu'à Fréjus il y avait surtout les troupes coloniales.
Je croix que je viens de trouver la réponse au fait qu'il est été brancardier et envoyé à Fréjus :
http://club.recherche.aol.fr/aol/idoidP ... %25203.htm
Celà a l'air de coller avec mes interrogation, qu'en pensez-vous ?
Tu me proposes de m'envoyer un extrait du livre du Général Puyperoux, je veux bien, mon mail est visible sur mon profil.
je viens de me rendre compte que je te disais "tu", j'espère que celà ne te choque pas !!
Cordialement, katy.
Achache,
Merci beaucoup pour ces précieux renseignements, tu n'as pas besoin de t'excuser pour l'aparté, c'est toujours un plaisir pour moi "d'écouter" les histoires et les vie du passé.
Pour répondre à ta question perso, moi je suis du quartier "la Terrasse, cité de l'espace" c'est à 1/4 d'h de chez moi, pas trés loin, tu viens des fois sur toulouse ?.
Pour en revenir au sujet, il n'y a rien d'écrit sur la fiche, aucune allusion au CHR, juste "passe au 23ème RIC le 2 Mars 1917 N.? 3425 1/8 du 2.3.1917", rien de plus.
Petite question, qu'a t-il fait à Fréjus et St Raphael en 1914, était-il là-bas pour faire sa formation ? A cette époque il faisait partit du 1er RIC mixte, car je crois savoir qu'à Fréjus il y avait surtout les troupes coloniales.
Je croix que je viens de trouver la réponse au fait qu'il est été brancardier et envoyé à Fréjus :
http://club.recherche.aol.fr/aol/idoidP ... %25203.htm
Celà a l'air de coller avec mes interrogation, qu'en pensez-vous ?
Tu me proposes de m'envoyer un extrait du livre du Général Puyperoux, je veux bien, mon mail est visible sur mon profil.
je viens de me rendre compte que je te disais "tu", j'espère que celà ne te choque pas !!

Cordialement, katy.
Re: Identification de régiment, zouave, infanterie etc..
Bonjour
http://www.cg06.fr/culture/pdf/rr145-troupes.pdf
Ce régiment naît à Rabat au Maroc au début du mois d'août 1914 sous l'appellation de 1er Régiment Mixte d'Infanterie Coloniale. Le 17 août 1914 il débarque, puis est aussitôt engagé sur le front français au tout début de la Première Guerre mondiale. En décembre, il devient le 1er Régiment de Marche d'Infanterie Coloniale. Le RICM, Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc, est officiellement créé le 9 juin 1915.
Cdt
Armand
Ce n'est pas vraimment lié à sa fonction de brancardier. C'est là que ce trouvé les camps des troupes coloniales et ces camps leurs servaient de dépots; C'est à dire de l'endroit où on "mettait sur pied" l'unite une fois la mobilisation décretée. En vocabulaire militaire, un dépôt accueille toute la partie administration de l'unité et la gestion des hommes affectés au régiment. Son fasicule de mobilastion dans son livret militaire lui indiquait de se rendre à .... au Xeme jour de la mobilisation.Petite question, qu'a t-il fait à Fréjus et St Raphael en 1914, était-il là-bas pour faire sa formation ? A cette époque il faisait partit du 1er RIC mixte, car je crois savoir qu'à Fréjus il y avait surtout les troupes coloniales.
http://www.cg06.fr/culture/pdf/rr145-troupes.pdf
Ce régiment naît à Rabat au Maroc au début du mois d'août 1914 sous l'appellation de 1er Régiment Mixte d'Infanterie Coloniale. Le 17 août 1914 il débarque, puis est aussitôt engagé sur le front français au tout début de la Première Guerre mondiale. En décembre, il devient le 1er Régiment de Marche d'Infanterie Coloniale. Le RICM, Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc, est officiellement créé le 9 juin 1915.
Cdt
Armand
Sur les traces du 132ème RI " Un contre Huit " et du 294ème RI (le "29-4")
Re: Identification de régiment, zouave, infanterie etc..
Bonjour,
L'extrait du livre du Général Puypéroux se trouve ici:
pages1418/qui-cherche-quoi/ric-sujet_7104_1.htm
C'est Denis33 qui nous l'avait donné; qu'il veuille bien m'excuser
: hier je ne l'avais pas retrouvé, l'ayant transféré dans mes dossiers perso sans noter la source, ce que je vais faire sans retard.
Rien à ajouter à la réponse d'Armand, pour le moment.
Je penserai à vous si je trouve d'autres choses.
Bien à vous,
Achache
L'extrait du livre du Général Puypéroux se trouve ici:
pages1418/qui-cherche-quoi/ric-sujet_7104_1.htm
C'est Denis33 qui nous l'avait donné; qu'il veuille bien m'excuser


Rien à ajouter à la réponse d'Armand, pour le moment.
Je penserai à vous si je trouve d'autres choses.
Bien à vous,
Achache
Achache
Émouvante forêt, qu'avons-nous fait de toi ?
Un funèbre charnier, hanté par des fantômes.
M. BOIGEY/LAMBERT, La Forêt d'Argonne, 1915
Émouvante forêt, qu'avons-nous fait de toi ?
Un funèbre charnier, hanté par des fantômes.
M. BOIGEY/LAMBERT, La Forêt d'Argonne, 1915
Re: Identification de régiment, zouave, infanterie etc..
Armand,
Il y a une chose que je ne comprends pas, en regardant sa fiche de plus prés, il est précisé qu'il est mobilisé le 4/8/1914, aux armées le 11/8/1914, mais c'est seulement aprés son avis de mobilisation, quasiment un an plus tard, qu'il part pour Fréjus soit le 4 Mai 1915, il y reste jusqu'au 14 Juin 1915 soit un peu plus d'un mois, de là il passe au 33èmè RIC suite à la dissolution du 1er RIC mixte, donc la question reste, étant donné qu'il était déjà sur le front, pourquoi l'envoie t-on à Fréjus pour 1 mois, est-ce une étape de transit avant de repartir avec le 33ème ?
C'est compliqué
...
Cordialement, katy.
Achache, MERCI beucoup, je planche dessus,
.....Heu, y a t-il un moyen d'enregistrer ce texte ? où est-il protégé ?
Il y a une chose que je ne comprends pas, en regardant sa fiche de plus prés, il est précisé qu'il est mobilisé le 4/8/1914, aux armées le 11/8/1914, mais c'est seulement aprés son avis de mobilisation, quasiment un an plus tard, qu'il part pour Fréjus soit le 4 Mai 1915, il y reste jusqu'au 14 Juin 1915 soit un peu plus d'un mois, de là il passe au 33èmè RIC suite à la dissolution du 1er RIC mixte, donc la question reste, étant donné qu'il était déjà sur le front, pourquoi l'envoie t-on à Fréjus pour 1 mois, est-ce une étape de transit avant de repartir avec le 33ème ?

C'est compliqué

Cordialement, katy.
Achache, MERCI beucoup, je planche dessus,



Re: Identification de régiment, zouave, infanterie etc..
re
On reprend
-Incorporé dans le 23ème de ligne en 1908 (Bourg en Bresse), soldat de 2ème classe.
-Envoyé en disponibilité en 1910 ??, passé en réserve de l'armée active en 1910 ??.
-Intérieure du 4/8/1912 (doute sur l'année) Simple au 11/8/1912 = période de réserve
-Passé au 22 Colonial plan XVI (?), remis sur sa demande soldat de 1ère classe.
-Mobilisé au corps en 1914.
-Armée double du 12/8/1914 au 9/5/1915 je suppose. Il est au front avec le 22 RIC
Il est mobilisé au 22e RIC ou 42e RIC qui est le regiment de reserve du 22e (casernement à Hyeres) le 4/8/1914 au front le 11/8/1914 avec le 22 ou le 42 RIC
-Passé au 1er Régt mixte colonial du camp de Fréjus et St Raphael (TO n° 4288 1/8 du 4-5-11)?
-Intérieur simple du 9/5/1915 au 13/6/1915. Il n'est pas au front, passe au 1er RMIC il le rejoint au depot de Frejus 9/5/1915
-Passé au 33ème Colonial en juin 1915 suite dissolution du 1er mixte, nommé Caporal.
-Armée double du 14/6/1915 au 12/3/1916. Il est au front avec le 33 RIC (Champagne, Somme) et blessé à Souain.
-Intérieur simple du 13/3/1916 au 1/3/1917. Il n'est pas au front
-Passé au 23ème Colonial en mars 1917.
-Armée double du 2/3/1917 au 29/3 1919..... Il est au front avec le 23 RIC Vrigny
Mis en congé illimité de Démobilisation 6ème échelon par le dépot ...du 143ème d'infanterie en 1919.[/quotemsg]
Armand
On reprend
-Incorporé dans le 23ème de ligne en 1908 (Bourg en Bresse), soldat de 2ème classe.
-Envoyé en disponibilité en 1910 ??, passé en réserve de l'armée active en 1910 ??.
-Intérieure du 4/8/1912 (doute sur l'année) Simple au 11/8/1912 = période de réserve
-Passé au 22 Colonial plan XVI (?), remis sur sa demande soldat de 1ère classe.
-Mobilisé au corps en 1914.
-Armée double du 12/8/1914 au 9/5/1915 je suppose. Il est au front avec le 22 RIC
Il est mobilisé au 22e RIC ou 42e RIC qui est le regiment de reserve du 22e (casernement à Hyeres) le 4/8/1914 au front le 11/8/1914 avec le 22 ou le 42 RIC
-Passé au 1er Régt mixte colonial du camp de Fréjus et St Raphael (TO n° 4288 1/8 du 4-5-11)?
-Intérieur simple du 9/5/1915 au 13/6/1915. Il n'est pas au front, passe au 1er RMIC il le rejoint au depot de Frejus 9/5/1915
-Passé au 33ème Colonial en juin 1915 suite dissolution du 1er mixte, nommé Caporal.
-Armée double du 14/6/1915 au 12/3/1916. Il est au front avec le 33 RIC (Champagne, Somme) et blessé à Souain.
-Intérieur simple du 13/3/1916 au 1/3/1917. Il n'est pas au front
-Passé au 23ème Colonial en mars 1917.
-Armée double du 2/3/1917 au 29/3 1919..... Il est au front avec le 23 RIC Vrigny
Mis en congé illimité de Démobilisation 6ème échelon par le dépot ...du 143ème d'infanterie en 1919.[/quotemsg]
Armand
Sur les traces du 132ème RI " Un contre Huit " et du 294ème RI (le "29-4")