Bonsoir,
Il convient de signaler les allocutions de Blaise Diagne, député à l'Assemblée nationale, élu du Sénégal en 1914, qui est intervenu à plusieurs reprises à l'Assemblée, notamment en 1917, pour signaler les conditions climatiques extrêmement difficiles des combats du Chemin des Dames (Hurtebise-Ailles) pour les troupes noires en avril-mai.
Une rue de Dakar porte son nom, et les Sénégalais reconnaissent encore son nom.
Cordialement,
JJ Raoul
Suite de mon message precedent
Le 29 octobre 1922 au matin, place du Boulingrin à Reims, le ministre de la Guerre, André MAGINOT, remettait solennellement des Croix de guerre à 166 communes de l'arrondissement de Reims, avant de venir poser la première pierre du monument à 15 heures, sur un terrain situé à l'embranchement du Boulevard Henry Vasnier et de l'avenue du général Giraud, à la sortie de Reims en direction de Châlons.
À cette occasion, le ministre rappela le « rôle glorieux » des troupes noires au cours de la 1ère guerre mondiale, évoquant la citation du sergent Amadou DI'ALE, du 34ème Bataillon de tirailleurs sénégalais, qui fit à lui seul 130 prisonniers et continua de combattre pendant deux jours malgré une blessure, avant d'être finalement évacué sur ordre de ses supérieurs. Il affirma que la victoire française de 1918 n'avait pas seulement ramené les frères d'Alsace-Lorraine dans la famille française, mais qu'elle avait aussi scellé les liens qui unissaient cette famille à la France coloniale :
Aujourd'hui, La France ne compte plus 40 millions de Français.
Elle compte 100 millions de Français.
DIAGNE, député noir du Sénégal et vice-président du Comité aux Héros de l'Armée noire, évoqua la solidité des liens qui unissaient les populations coloniales à la France :
Il faut que l'on sache que la France avec son armée coloniale et ses forces métropolitaines peut faire respecter sa victoire.
Cdt
Armand