- DUCARME Augustin Jean Pierre Emmanuel, né le 22 mars 1889 à SAINT-ESTÈPHE (Gironde), Quartier-Maître Électricien.
- PROTAT Georges, né le 12 décembre 1890 à MARSEILLE (Bouches-du-Rhône), Matelot de 3ème classe Cuisinier étant en captivité en AUTRICHE, décédé des suites de ses blessures le 7 décembre 1915.
bonjour
au fil de mes recherches j'ai découvert que curieusement celui qui a capturé mon grand-père était l'amiral Horthy, qui tint plus tard un rôle important en Hongrie pendant l'entre-deux guerres et pendant la seconde guerre mondiale.
« Sur le voyage retour, le destroyer Warasdiner rendit compte qu'un sous-marin ennemi était échoué sur un banc de sable à l'embouchure de la Bojano. Il s'avéra que c'était le Fresnel..
J'envoyai un de mes officiers, dans une vedette pour récupérer l'équipage français et pour voir quelles chances il y avait de le revoir flotter.
Cette dernière possibilité de révéla impossible parce qu'une torpille avait explosé dans son tube et tordu ouvertes les portes du compartiment . L'équipage refusa de se rendre jusqu'à ce que quelques coups fussent tirés. Le commandant français, le Lieutenant R. Jouen, était très dépité . Il avait été tapi depuis des semaines dans ces eaux sans résultat et avait fini par venir s'échouer sur le seul point de cette côte rocheuse ou c'était possible. Je le consolais du mieux que je le pus.
Nos prisonniers furent transportés aux Bouches de Kotor, et envoyés au camp. Le jour suivant, notre victime (Ndt tué la veille devant Saint Jean de Médua) et le Français décédé de ses blessures à bord du Novara, furent inhumés avec les honneurs militaires le drapeau tricolore sur son cercueil (Ndt curieusement la version anglaise dit « their » mais il parait improbable qu'un Austro-Hongrois ait été recouvert du drapeau tricolore.). Après les funérailles, je donnais mon adresse au Lieutenant Jouen et lui dit de m'écrire s'il avait besoin de quelque chose pendant sa détention. Je puis, plus tard, lui fournir des livres français.
Après la première Guerre Mondiale, je reçu deux journalistes de Paris à la demande de l'ambassadeur de France. Je n'avais pas pour habitude d'accorder des interviews à la presse à la légère parce que les journalistes ont tendance à prêter des intentions. Les deux Français qui avaient acceptés de ne pas poser de questions pièges demandèrent des détails au sujet de la perte du Fresnel.
Un reportage fut publié dans Le Temps auquel aucune autre objection ne fut faite que la confusion entre le Monge et le Fresnel. Le Premier Officier du Monge exprima une protestation auprès du Temps et l'ex-Lieutenant Jouen en réponse, montra qu'il y avait simplement confusion de noms dans le premier reportage. Il profita de l'incident pour souligner le traitement courtois que lui et ses hommes avaient reçu de notre part. Hélas, la Seconde Guerre mondiale manqua à produire des cas semblables . »
Extrait des mémoires de l'Amiral Miklos Horthy, Régent de Hongrie. Traduit par mes soins de la version anglaise des mémoires de l'Amiral Horthy (1957)
Officier marinier du sous-marin Fresnel décédé en captivité en Autriche
— GUILLOUX Eugène, né le 3 mai 1887 à Carnac (Morbihan) et domicilié à Vannes (– d° –), décédé le 17 octobre 1918 « en Autriche, étant prisonnier de guerre (D.M. du 25/11/18), à la suite de paralysie du cerveau ». Second maître électricien, matricule n° 18.315-3 (« L’acte de décès a été adressé au maire de Vannes pour transcription sur les registres d’état civil de cette ville. D. M. au maire, le 14 oct. 1919 »).
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Né le 28 décembre 1876 - Décédé.
Entre dans la Marine en 1894, Aspirant le 5 octobre 1897; port LORIENT. Au 1er janvier 1899, sur le cuirassé "VAUBAN", Escadre d'Extrême-Orient (Cdt Hippolyte BOUTET). Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1899. Officier breveté Fusilier. Aux 1er janvier 1901, 1902, sur le croiseur cuirassé "BRUIX", Escadre du Nord (Cdts Paul AUVERT puis Jules Le PORD). Au 1er janvier 1903, Lieutenant de la 1ère compagnie du 1er Bataillon d'Apprentis-Fusiliers Marins. Lieutenant de vaisseau le 21 septembre 1907. Le 1er janvier 1910, Commandant un groupe de torpilleurs armés, Station des torpilleurs de LORIENT. Chevalier de la Légion d'Honneur. Le 1er juillet 1912, Commandant le sous-marin "FRESNEL", 1ère escadrille de sous-marins de la 1ère Armée navale basée à TOULON. Idem au 1er janvier 1914. En 1915, affecté à la Brigade des Fusiliers Marins, il est cité à l'ordre de l'Armée navale en décembre : " Adjudant-Major d'un bataillon pendant plus d'un an, a fait preuve des plus belles qualités militaires en coopérant, comme tel, aux opérations de Dixmude, Saint Georges et Nieuport.". Officier de la Légion d'Honneur. Croix de guerre. Au 1er janvier 1918, port LORIENT.
Né le 16 décembre 1886 à HÉRICOURT (Haute-Saône) - Décédé.
Entre dans la Marine en 1903, Aspirant le 5 octobre 1906; port CHERBOURG. Au 1er janvier 1908, sur l'aviso-transport "RANCE", en mission hydrographique, Division navale de l'Océan Indien (Cdt Auguste BANON). Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1908. Au 1er janvier 1909, sur le croiseur "ISLY", Escadre du Nord (Cdt Henri DURAND). En 1911, sur la chaloupe canonnière "DOUDART DE LAGRÉE", Division navale de l'Extrême-Orient (Cdt Gabriel DUPUY-DUTEMPS). Au 1er janvier 1912, port CHERBOURG. Le 1er octobre 1912, Second du sous-marin "FRESNEL, 1ère escadrille de la 1ère Armée navale basée à TOULON (Cdt J. GUÉGUEN). Idem au 1er janvier 1914. Second du même bâtiment le 5 décembre 1915 (Cdt René JAOUEN), il sera cité à l'ordre de l'Armée navale après sa libération :" Officier en second du FRESNEL. Son bâtiment s'étant échoué, a fait preuve du plus grand courage et d'un parfait esprit de sacrifice en faisant exécuter, sous le feu de l'ennemi, les ordres de son commandant. Déjà cité.". Lieutenant de vaisseau le 18 mai 1917. Chevalier de la Légion d'Honneur. Croix de guerre. Au 1er janvier 1921, sur le cuirassé "JEAN-BART", 2ème Division cuirassée, Escadre de Méditerranée (Cdt Eugène GILLY).
[:geneamar:8]
Né le 1er mai 1883 - Décédé le 3 novembre 1964.
Entre dans la Marine en 1901, Aspirant le 5 octobre 1904; port TOULON. Au 1er janvier 1906, sur le croiseur "JURIEN-DE-LA-GRAVIÈRE", Division navale de l'Océan Atlantique (Cdt Ernest GERVAIS). Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1906. Au 1er janvier 1908, sur le cuirassé "RÉPUBLIQUE", Escadre de Méditerranée (Cdt Charles FAVEREAU). Le 3 novembre 1908, Second du torpilleur autonome submersible "CIRCÉ", 1ère Flottille de sous-marins de Méditerranée à TOULON (Cdt Léon PAMARD). Au 1er janvier 1911, port TOULON. Le 6 septembre 1911, Second du sous-marin "FRIMAIRE", Station des sous-marins de CHERBOURG (Cdt Charles HENRY). Lieutenant de vaisseau le 14 novembre 1913. Au 1er janvier 1914, sur le cuirassé "CHARLEMAGNE", Annexe à l'École de canonnage (Cdt Charles LAGRÉSILLE). Du 16 janvier 1914 au 5 décembre 1915, Commandant le sous-marin "FRESNEL". Cité à l'ordre de l'Armée navale :" Commandant le FRESNEL. Son bâtiment s'étant échoué, a pris judicieusement toutes les mesures que comportait la situation, a su inspirer à ses hommes le sang-froid et le courage les plus parfaits et n'a rendu à l'ennemi qu'un bâtiment inutilisable. Déjà cité.". Cet Officier sera fait prisonnier. Chevalier de la Légion d'Honneur. --- Au 1er janvier 1921, à PARIS, 1er Bureau (Organisation) de l'État-Major général de la Marine; inscrit au tableau d'avancement.
[:geneamar:8]
• L’Ouest-Éclair — éd. de Rennes — n° 7.053,
Vendredi 23 novembre 1918, p. 2.
« Le retour des rescapés du Foucault, du Fresnel, du Curie et du Monge
TOULON, 22 novembre. ― Les rescapés des sous-marins Foucault, Fresnel, Curie et Monge, qui avaient été internés en Autriche, sont arrivés à Toulon.
Ces marins quittèrent l’Autriche le jour même de l’armistice. Ils avaient été internés au camp de Deutsch-Gobel, en Bohême. »
• L’Écho d’Alger, n° 2.435, Samedi 23 novembre 1918, p. 1.
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M.P.F.
