Je ne connaissais pas l’expression, il faut vous suivre !

J’ai trouvé, et bonne analyse.
Cordialement
Gilles ROLAND
J'ai un doute sur le marché proposé ! Les mutins de 1917 n'avaient pas vraiment le choix ... et les corps francs (qui n'étaient pas des unités constituées comme les BILA) avaient d'autres moyens de recruter : possibilités de primes, permissions supplémentaires et exemptions du service des tranchées.J'ai l'exemple du grand-père d'un ami, mutin de 17, avec comme seul choix le peloton les corps francs.
Je vois là une preuve supplémentaire de la solubilité du pacifisme dans l'espace et dans le temps.J'ai l'exemple du grand-père d'un ami .../... Le bougre a survécu et a finit sur le front de Madrid en décembre 1936, envoyés par sa section du pcf dans les B.I.
Bonsoir,Bonjour,
Il faut faire attention… Toutes les guerres ayant été propices à certains phantasmes, on a déjà entendu parler de prétendus égorgeurs Allemands alors que côté français nos chers tirailleurs africains épouvantaient certains de nos ennemis ; on les disait assoiffés de sang, dévorant le cœur ou tranchant les oreilles de leurs prisonniers, bref, beaucoup de croyances irraisonnées sensées effrayer de part et d’autres des tranchées. Guerre psychologique… Bien sûr, il y eut des choses horribles, certaines opérations « commandos » se soldèrent par des corps à corps à la baïonnette, certaines sentinelles furent égorgées, mais des bandes de psychopathes « égorgeurs spécialisés » rodant au clair de lune autour de nos poilus, personnellement je n’y crois pas..!
Cdlt
BB
La tienne est pas mal non plus. Je trouve un petit côté "Agosto version jeune" au gars qui à gauche de l'ardoise!Salut Jérôme,
Vraiment superbe photo !!
Plus sage, voici un cliché de quelques gars du groupe de grenadiers d'élites du 2e bataillon du 74e en mai 1918. On retrouve sur l'ardoise les mêmes symboles que sur le mouchoir : couteau, pistolet, grenade...
http://zupimages.net/up/14/20/95r0.jpg
Bonne journée.
Stéphan
BonjourBonjour,MAV s était un peu melange les crayons.Suite a une note de Millerand de 1915,on a effectivement developpe la procedure de la suspension de peine qui permettait de liberer un detenu,quel que soit le motif de sa condamnation-a l exception des assassinats ou des cas de condamnation aux travaux forces-pour lui donner sa chance avec ce qu on appelait pudiquement le bapteme du sang.Le procureur de la circonsciption de son lieu de naissance devait d ailleurs faire passer un court rapport,a titre de complement d information, pour renseigner la justice militaire sur d éventuelles condamnations de droit commun.L etude des cas s accelerait de plus en plus au cours de la guerre car les ministres et les parlementaires etaient submerges de lettres de protestation de citoyens qui dénonçaient les avocats qui ne demandaient plus rien pour leurs clients détenus-lesquels attendaient paisiblement la fin de la guerre pour se remuer-alors que les citoyens honnêtes subissaient seuls le calvaire de la guerre.Les statistiques démontraient meme une hausse des délits et la mollesse des défenseurs pour reclamer une courte peine,inferieure a un an.Dans la charrette des suspendus on trouvait de tout, soldats ayant ecope de 2 a 10 ans de forteresse (droit penal militaire) condamnes aux travaux publics (idem) et exclus (longues peines correctionnelles et quelques reclusionnaires de Relizane notamment).Le receptacle de ces hommes etaient bien les BILA, voire les BMILA pour les sujets"ayant donne des signes de redressement moral".La section PCF de la Seine a bien compte un brigadiste tue sur la Jarama en fevrier 1937,dont l oncle est mort au bagne de Guyane, mais je ne crois pas qu il puisse s agir de pacifistes.L oncle avait été condamne pour meurtre.Cordialement.