Bonjour à tous,
Peut-etre faut il éviter de mélanger aristocrates, monarchistes et légitimistes.
Pour les légitimistes il se sont ralliés massivement aux armées de Gambetta après la chute du second Empire pour poursuivre la guerre contre "les prussiens" de 1870. Ils n'ont donc pas attendu 14-18 pour se battre pour la FRance sous le commandement républicains. On trouve une nouvelle interessante de Léon Bloy sur le sujet.
Pour les arisrocrates notons également qu'ils entrèrent massivement dans la résistance dès le début de l'occupation de 1940. Lire le livre de FRancois Fleutot sur le sssujet et rappellons le nom du premier résistant de la FRance Libre fussillié par les Allement... le comte Honoré d'Estienne d'Orves.
Pour ce qui est de 19-14 il est interessant de se referer aux listes de morts paraissant quotidiennement dans le journal royaliste L'Action française. Elles sont éloquentes sur les particules.
Je précise que dans ma famille, on travaille le bois, on est électricien, on est "cafettier", marchand de porcs, maquignon.
Par ailleurs je trouve le sujet proposé interessant car sociologique. J'avais été étonné d'un témoignage d'un ancien combattant ayant trempé dans les manifestations de 1930 sur le fait que les soldats du Front étaient très majoritairement des paysans et des petits bourgeois. J'ai également souvenir d'un texte de Louis-Ferdinand Céline expliquant que la guerre de 14-18 avait été gagné par l'esprit petit-bourgeois du soldat français. Il y a aussi la rumeur des régiments corses et Bretons très exposés (légende ?).
Cdlt Philippe
les aristocrates en 14 18
- lallementpla
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Re: les aristocrates en 14 18
Bonjour à tous,
Pour les historiens amateurs et néophytes, une définition des termes aristocrates, monarchistes et légitimistes aiderait à la compréhension de tous et permettrait de s'assurer que tous le monde parle de la même chose... Merci à tous..
Cordialement Nono
Pour les historiens amateurs et néophytes, une définition des termes aristocrates, monarchistes et légitimistes aiderait à la compréhension de tous et permettrait de s'assurer que tous le monde parle de la même chose... Merci à tous..
Cordialement Nono
- lallementpla
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Re: les aristocrates en 14 18
Bien que non spécialiste je peux proposer :
Aristocratie est un gouvernement lou e pouvoir appartient a un petit nombre de personnes. En France on assimile généralement Aristocrate et Noble (voir le livre et film de Michel de Saint-Pierre "Les aristocrates" ou l'expression "les aristocrates à la lanterne".
Royaliste est un partisan du roi et il est politiquement monarchiste mais un partisan de l'Empereur est aussi considéré comme monarchiste.
Légitimiste est un peu l'héritier des Ultra de la Restauration. Partisan de la branche Bourbon au moment de la Monarchie de Juillet.
Que ce soit en 1870, 1914 et 1940 qu'ils soient aristocrates, royalistes ou légitimistes ils se sont engagés dans les armées de Léon Gambetta, ont répondu au concept d'Union sacrée ou entré les premiers en résistance (ceci dit la Collaboration en compta quelques'un aussi).
Le plus souvent les trois catégories sont attachés à des valeurs comme la Famille, la Religion, la Terre, le Pays, la Tradition, les Armes, l'assistance aux faibles.
Politiquement un aristocrate peut etre républicain mais pas les deux autres. Politiquement un monarchiste peut etre démocrate pas un légitimiste qui en revanche peut etre libéral.
Pas évident non; en tout cas tous ont servi sous les trois couleures même les partisans du "Drapeau blanc" que furent les légitimistes.
Généralement il ont une attitude anti-allemande et la "connivence" de l'aristocratie du "Capitaine de Boieldieu" trouve ses limites dans la priorité donné au compagnon d'armes français.
J'ai essayé de simplifier et espère n'avoir pas carricaturé.
Cdlt Philippe
Aristocratie est un gouvernement lou e pouvoir appartient a un petit nombre de personnes. En France on assimile généralement Aristocrate et Noble (voir le livre et film de Michel de Saint-Pierre "Les aristocrates" ou l'expression "les aristocrates à la lanterne".
Royaliste est un partisan du roi et il est politiquement monarchiste mais un partisan de l'Empereur est aussi considéré comme monarchiste.
Légitimiste est un peu l'héritier des Ultra de la Restauration. Partisan de la branche Bourbon au moment de la Monarchie de Juillet.
Que ce soit en 1870, 1914 et 1940 qu'ils soient aristocrates, royalistes ou légitimistes ils se sont engagés dans les armées de Léon Gambetta, ont répondu au concept d'Union sacrée ou entré les premiers en résistance (ceci dit la Collaboration en compta quelques'un aussi).
Le plus souvent les trois catégories sont attachés à des valeurs comme la Famille, la Religion, la Terre, le Pays, la Tradition, les Armes, l'assistance aux faibles.
Politiquement un aristocrate peut etre républicain mais pas les deux autres. Politiquement un monarchiste peut etre démocrate pas un légitimiste qui en revanche peut etre libéral.
Pas évident non; en tout cas tous ont servi sous les trois couleures même les partisans du "Drapeau blanc" que furent les légitimistes.
Généralement il ont une attitude anti-allemande et la "connivence" de l'aristocratie du "Capitaine de Boieldieu" trouve ses limites dans la priorité donné au compagnon d'armes français.
J'ai essayé de simplifier et espère n'avoir pas carricaturé.
Cdlt Philippe
- ploeuc1894
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- Inscription : ven. mars 13, 2009 1:00 am
Re: les aristocrates en 14 18
Bonjour,
je ne suis pas un spécialiste de la question de la Noblesse en général ni de la Noblesse française en particulier mais il me semble bon d'apporter quelques éléments à la réflexion.
Par essence, un noble est un guerrier. C'est uniquement à ce titre que, sous l'ancien régime, il est souverain sur un domaine dont il assure la sécurité et, parfois, l'expansion. La voie des armes a toujours été la raison d'être de la Noblesse, les rejetons peu disposés pour le combat étant orientés vers le clergé. Il faut comprendre que dans une famille noble on a un sens de l'Histoire très puissant illustré, entre autres, par la galerie de portraits qui marque toute bonne maison ou par la chevalière, qui ici mérite son nom, qu'on se transmet de génération en génération. La littérature fourmille de citations assez fortes qui illustrent ce sens du devoir.
Le deuxième élément important à considérer, avant d'en revenir à 14-18, c'est que c'est la Noblesse qui a fait la France, c'est à dire le territoire appelé France, l'organisation de ce territoire, et aussi, comme certains aiment le dire, cette idée appelée France. J'ai trouvé quelques informations intéressantes dans l'Histoire de France de Marc Ferro et "la Révolution Française" d'Albert Soboul. Il faut savoir, par exemple, que si nous avons appris que nos ancêtres étaient les gaulois, que nous soyons Berrichon, Breton, Alsacien, Martiniquais ou d'autre part, ce n'est pas pour "uniformiser" bêtement les Français. En réalité, l'instruction publique de la 3ème République devait choisir où faire commencer l'Histoire de France. En la faisant commencer avec Vercingétorix et les Gaulois, elle la faisait commencer par le peuple. Si elle avait choisi de la faire commencer avec Clovis, ce qui aurait été plus proche de la vérité historique, cela aurait signifié que la France commençait par son aristocratie. Et ça, alors que la Royauté n'était finalement tombée qu'en 1848, la République ne le pouvait pas. Une autre chose à savoir c'est qu'au moment de la Révolution Française, quand une partie de la Noblesse a choisi la voie de l'émigration vers des pays "germaniques" ou "anglo-saxons", une partie du peuple Français aurait dit, selon Albert Soboul, "qu'ils retournent chez eux". Ceci pour dire que plus de 1200 ans après les invasions Franques, le bon peuple des campagnes tenait toujours ses Nobles pour des Francs. Mais sans doute ceux ci ne se sont ils pas sentis suffisamment "chez eux" dans leurs pays d'accueil puisqu'ils sont revenus, et que leur "nation", finalement, c'était bien la France, Républicaine ou non.
Une troisième chose qu'il faut considérer, peut-être, pour comprendre le sens du sacrifice supposé des Nobles, c'est la religiosité, sans doute aussi forte que le sens du devoir et le sens de l'honneur. Quand on croit profondément à l'existence d'un Dieu et d'un au-delà, quand en plus on se considère comme un défenseur de la foi, la mort, si possible honorable, est juste un mauvais moment à passer. C'est pourquoi un Noble n'hésitait pas à sortir son épée, signe de son rang, pour défendre son honneur au risque de sa vie. C'est aussi pourquoi la peine de mort, qui consistait à vous envoyer vous faire voir chez votre Créateur, était considérée comme un traitement plus humain, et sans doute plus honorable, que de rester à croupir indéfiniment dans un cachot.
Comme je le disais en préambule, mes connaissances son lacunaires, mais ceci, le sens de l'Histoire, le devoir, la Foi, peut expliquer cela, le sens du sacrifice.
Cordialement.
Pierre
je ne suis pas un spécialiste de la question de la Noblesse en général ni de la Noblesse française en particulier mais il me semble bon d'apporter quelques éléments à la réflexion.
Par essence, un noble est un guerrier. C'est uniquement à ce titre que, sous l'ancien régime, il est souverain sur un domaine dont il assure la sécurité et, parfois, l'expansion. La voie des armes a toujours été la raison d'être de la Noblesse, les rejetons peu disposés pour le combat étant orientés vers le clergé. Il faut comprendre que dans une famille noble on a un sens de l'Histoire très puissant illustré, entre autres, par la galerie de portraits qui marque toute bonne maison ou par la chevalière, qui ici mérite son nom, qu'on se transmet de génération en génération. La littérature fourmille de citations assez fortes qui illustrent ce sens du devoir.
Le deuxième élément important à considérer, avant d'en revenir à 14-18, c'est que c'est la Noblesse qui a fait la France, c'est à dire le territoire appelé France, l'organisation de ce territoire, et aussi, comme certains aiment le dire, cette idée appelée France. J'ai trouvé quelques informations intéressantes dans l'Histoire de France de Marc Ferro et "la Révolution Française" d'Albert Soboul. Il faut savoir, par exemple, que si nous avons appris que nos ancêtres étaient les gaulois, que nous soyons Berrichon, Breton, Alsacien, Martiniquais ou d'autre part, ce n'est pas pour "uniformiser" bêtement les Français. En réalité, l'instruction publique de la 3ème République devait choisir où faire commencer l'Histoire de France. En la faisant commencer avec Vercingétorix et les Gaulois, elle la faisait commencer par le peuple. Si elle avait choisi de la faire commencer avec Clovis, ce qui aurait été plus proche de la vérité historique, cela aurait signifié que la France commençait par son aristocratie. Et ça, alors que la Royauté n'était finalement tombée qu'en 1848, la République ne le pouvait pas. Une autre chose à savoir c'est qu'au moment de la Révolution Française, quand une partie de la Noblesse a choisi la voie de l'émigration vers des pays "germaniques" ou "anglo-saxons", une partie du peuple Français aurait dit, selon Albert Soboul, "qu'ils retournent chez eux". Ceci pour dire que plus de 1200 ans après les invasions Franques, le bon peuple des campagnes tenait toujours ses Nobles pour des Francs. Mais sans doute ceux ci ne se sont ils pas sentis suffisamment "chez eux" dans leurs pays d'accueil puisqu'ils sont revenus, et que leur "nation", finalement, c'était bien la France, Républicaine ou non.
Une troisième chose qu'il faut considérer, peut-être, pour comprendre le sens du sacrifice supposé des Nobles, c'est la religiosité, sans doute aussi forte que le sens du devoir et le sens de l'honneur. Quand on croit profondément à l'existence d'un Dieu et d'un au-delà, quand en plus on se considère comme un défenseur de la foi, la mort, si possible honorable, est juste un mauvais moment à passer. C'est pourquoi un Noble n'hésitait pas à sortir son épée, signe de son rang, pour défendre son honneur au risque de sa vie. C'est aussi pourquoi la peine de mort, qui consistait à vous envoyer vous faire voir chez votre Créateur, était considérée comme un traitement plus humain, et sans doute plus honorable, que de rester à croupir indéfiniment dans un cachot.
Comme je le disais en préambule, mes connaissances son lacunaires, mais ceci, le sens de l'Histoire, le devoir, la Foi, peut expliquer cela, le sens du sacrifice.
Cordialement.
Pierre
1914-15 : 103e RI - 1916 : ? - 1917 : 7e RMT - 1918 : 10e RMTA
- claude gian
- Messages : 158
- Inscription : jeu. mai 07, 2009 2:00 am
Re: les aristocrates en 14 18
Bonjour a tous
1)
" un partisan de l'Empereur est aussi considéré comme monarchiste."
Pas tout a fait...
Sans rentrer dans une longue explication, le Bonapartisme ne peut se confondre avec le courant monarchiste ( légitimistes ou orléanistes)
Il y a eu des "rapprochements" entre Monarchistes et Bonapartistes a différentes occasions et notamment lors des grandes crises de la fin du XIX siècle (Notamment à l'occasion du Boulangisme).Le slogan de "l'Appel au Peuple" cher au Boulangisme est un slogan typiquement Bonapartiste.Rappelons que l'Empire a pour devise "pour le Peuple, Par le Peuple"
Le Bonapartisme a toujours mis en avant les idéaux de la Révolution Française et qu'il est constitué ; schématiquement, de deux courants complémentaires .a)un courant plutôt 'traditionaliste" et b) un courant plus "progressistes" qui , en fonction de la personnalité du prétendant, peut etre plus ou moins marqué".On ignore que les Comites Bonapartistes avaient uen branche Ouvrière des 1908
En tout etat de cause, des 1909, le Bonapartisme a accepte l'idée de participer aux institutions de la République lorsque le Maire Bonapartiste d' Ajaccio dit que l'on pouvait être " bon bonapartiste " et républicain.
(je peux retrouver les propos exacts qu'il a tenu)
2) les "nobles" ou les "aristocrates" (rappelons que la particule n'est pas un signe de noblesse..) recevaient autrefois une forme d'éducation ou le sens du service de l'Etat , dans l'Administration ( notamment après le "ralliement" fin du XIX , a l'initiative de l'Eglise notamment,des Légitimistes apres l' échec des tentatives politiques de restauration avec l'attitude du Comte de Chambord) et surtout dans l'Armée et la Marine.Servir dans l'Armée etait la seule voie considérée comme "honorable" pour le s"ralliés" car en servant dan sl'Armée ou la Marine, on servait la France et non un Régime politique...Les Régimes passent, la France Reste...
Ne vous laissez pas abuser par les nom d'apparence "noble" Des études d'historiens ou de sociologues de la défense ont démontre que le "nobles" n'etaient pas plus représentés dans (y compris dans la Cavalerie) que les "bourgeois" (grands ou petits)i
Le sens su sacrifice,(plus ou moins sacralisé), le sens de l'héritage et de ce que l'on doit a sa Lignée pour en être digne , fusse au prix de sa propre vie faisaient partie de la vie quotidienne des jeunes gens de l'aristocratie jusquà une époque récente.
je n epeux oubliez ce qu em'a dit un de mes parents, Cadet de Saumur et Héros des Campagnes de la Libération et d'Indochine "lorsqu' on porte notre Nom, il y a plus important que mourir. Il faut "bien mourir" ".
Ce genre de propos n'a rein d'exceptionnel dans un milieu ou on parle de Pavie, de Fontenoy , d'Austerlitz ou de Verdun comme de choses familières et ou, quelquefois, des portraits ou des objets permettent de "mettre un visage" sur un fait historique...Il en reste toujours quelque chose et il n'est pas , dans ces conditions, surprenant de voir les "aristocrates" retrouver le rôle traditionnel de "chef" ".Comme le dit un célèbre chant qui m'est cher," Quand sonne l'heure du Combat, votre place est à l'avant garde"l
Mais il serait inéxact de croire que les aristocrates etaient les seuls a partager ces valeurs.
Le "miracle" de 1914 tient a ce que l'ensemble de la Société Française, acceptait de se sacrifier pour défendre la Nation.Toutes catégorie confondues.
Seule "exception" les ouvriers qui bénéficiaient 'daffectation" speciale pour les besoins de la défense et percevaient des salaires hors de proportion avec le "pret" que recevaient les autres mobilisés, d'ou, a certaines époques et dans certaines régions des "tensions" entre population ouvrière" considérée comme "planquée" et paysannerie...
3) Il y a aussi la rumeur des régiments corses et Bretons très exposés (légende ?). "
En ce qui concerne la Cors, que je connais bien il y a deux caractéristiques : a)environ 45 000 mobilisés et environ 15 000 tues.
A ce chiffre énorme par rapport a la population (285 000 habitants environ en 1913) qui ne concerne que les MOBILISES issus du Département de la Corse, il faut ajouter le Corses, militaires de carrières, de tous grades et de toutes armes tues au cours de la Guerre.Ce n'est aps un secret que beaucoup de corse servaient dans des unites de la Coloniale dont les pertes étaient importantes.
le chiffre des tues a servi pendant l'entre deux guerre d'argument pour s'opposer aux prétentions italiennes. "le sang des Héros scellant a jamais l'union avec la France" On a exalté me sacrifice bien réel et on a amplifié le chiffre ( un peu comme le Parti Communiste apres 1945 parlant des 100 000 fusilles du Parti pendant la Guerre)Depuis quelques années on a tente de minimiser le sacrifice des Corse en niant les chiffres et en tentant de faire croire qu'ils sont dans la norme.Ces tentatives pitoyables de nier les réalités n'a , fort heureusemen prospéré car les monuments sont la pour rappeler les chiffres et les ouvrages comme celui de notre ami ANTONA sur le 173 RI sont la pour rappeler les milliers de Morts Corses en 1914 1918...
D'autres départements ont eu des chiffres de perte effroyables.Je pense aux départements Bretons ou à la Creuse..Certains ne sont jamais remis de l'hécatombe.
1)
" un partisan de l'Empereur est aussi considéré comme monarchiste."
Pas tout a fait...
Sans rentrer dans une longue explication, le Bonapartisme ne peut se confondre avec le courant monarchiste ( légitimistes ou orléanistes)
Il y a eu des "rapprochements" entre Monarchistes et Bonapartistes a différentes occasions et notamment lors des grandes crises de la fin du XIX siècle (Notamment à l'occasion du Boulangisme).Le slogan de "l'Appel au Peuple" cher au Boulangisme est un slogan typiquement Bonapartiste.Rappelons que l'Empire a pour devise "pour le Peuple, Par le Peuple"
Le Bonapartisme a toujours mis en avant les idéaux de la Révolution Française et qu'il est constitué ; schématiquement, de deux courants complémentaires .a)un courant plutôt 'traditionaliste" et b) un courant plus "progressistes" qui , en fonction de la personnalité du prétendant, peut etre plus ou moins marqué".On ignore que les Comites Bonapartistes avaient uen branche Ouvrière des 1908
En tout etat de cause, des 1909, le Bonapartisme a accepte l'idée de participer aux institutions de la République lorsque le Maire Bonapartiste d' Ajaccio dit que l'on pouvait être " bon bonapartiste " et républicain.
(je peux retrouver les propos exacts qu'il a tenu)
2) les "nobles" ou les "aristocrates" (rappelons que la particule n'est pas un signe de noblesse..) recevaient autrefois une forme d'éducation ou le sens du service de l'Etat , dans l'Administration ( notamment après le "ralliement" fin du XIX , a l'initiative de l'Eglise notamment,des Légitimistes apres l' échec des tentatives politiques de restauration avec l'attitude du Comte de Chambord) et surtout dans l'Armée et la Marine.Servir dans l'Armée etait la seule voie considérée comme "honorable" pour le s"ralliés" car en servant dan sl'Armée ou la Marine, on servait la France et non un Régime politique...Les Régimes passent, la France Reste...
Ne vous laissez pas abuser par les nom d'apparence "noble" Des études d'historiens ou de sociologues de la défense ont démontre que le "nobles" n'etaient pas plus représentés dans (y compris dans la Cavalerie) que les "bourgeois" (grands ou petits)i
Le sens su sacrifice,(plus ou moins sacralisé), le sens de l'héritage et de ce que l'on doit a sa Lignée pour en être digne , fusse au prix de sa propre vie faisaient partie de la vie quotidienne des jeunes gens de l'aristocratie jusquà une époque récente.
je n epeux oubliez ce qu em'a dit un de mes parents, Cadet de Saumur et Héros des Campagnes de la Libération et d'Indochine "lorsqu' on porte notre Nom, il y a plus important que mourir. Il faut "bien mourir" ".
Ce genre de propos n'a rein d'exceptionnel dans un milieu ou on parle de Pavie, de Fontenoy , d'Austerlitz ou de Verdun comme de choses familières et ou, quelquefois, des portraits ou des objets permettent de "mettre un visage" sur un fait historique...Il en reste toujours quelque chose et il n'est pas , dans ces conditions, surprenant de voir les "aristocrates" retrouver le rôle traditionnel de "chef" ".Comme le dit un célèbre chant qui m'est cher," Quand sonne l'heure du Combat, votre place est à l'avant garde"l
Mais il serait inéxact de croire que les aristocrates etaient les seuls a partager ces valeurs.
Le "miracle" de 1914 tient a ce que l'ensemble de la Société Française, acceptait de se sacrifier pour défendre la Nation.Toutes catégorie confondues.
Seule "exception" les ouvriers qui bénéficiaient 'daffectation" speciale pour les besoins de la défense et percevaient des salaires hors de proportion avec le "pret" que recevaient les autres mobilisés, d'ou, a certaines époques et dans certaines régions des "tensions" entre population ouvrière" considérée comme "planquée" et paysannerie...
3) Il y a aussi la rumeur des régiments corses et Bretons très exposés (légende ?). "
En ce qui concerne la Cors, que je connais bien il y a deux caractéristiques : a)environ 45 000 mobilisés et environ 15 000 tues.
A ce chiffre énorme par rapport a la population (285 000 habitants environ en 1913) qui ne concerne que les MOBILISES issus du Département de la Corse, il faut ajouter le Corses, militaires de carrières, de tous grades et de toutes armes tues au cours de la Guerre.Ce n'est aps un secret que beaucoup de corse servaient dans des unites de la Coloniale dont les pertes étaient importantes.
le chiffre des tues a servi pendant l'entre deux guerre d'argument pour s'opposer aux prétentions italiennes. "le sang des Héros scellant a jamais l'union avec la France" On a exalté me sacrifice bien réel et on a amplifié le chiffre ( un peu comme le Parti Communiste apres 1945 parlant des 100 000 fusilles du Parti pendant la Guerre)Depuis quelques années on a tente de minimiser le sacrifice des Corse en niant les chiffres et en tentant de faire croire qu'ils sont dans la norme.Ces tentatives pitoyables de nier les réalités n'a , fort heureusemen prospéré car les monuments sont la pour rappeler les chiffres et les ouvrages comme celui de notre ami ANTONA sur le 173 RI sont la pour rappeler les milliers de Morts Corses en 1914 1918...
D'autres départements ont eu des chiffres de perte effroyables.Je pense aux départements Bretons ou à la Creuse..Certains ne sont jamais remis de l'hécatombe.
- henri astoul
- Messages : 238
- Inscription : ven. août 04, 2006 2:00 am
Re: les aristocrates en 14 18
Bonjour Philippe.Bien que non spécialiste je peux proposer :
Cdlt Philippe
Excellente synthèse.
Henri. Vendéen
Henri
Re: les aristocrates en 14 18
Bonsoir à tous ,
Pour moi , la vraie noblesse est celle des élus de la République de toutes convictions , députés , entre autres , qui ont décidé de s'engager dans les régiments de première ligne.
J'en connais quelques uns mais j'aimerais en savoir plus .
Peut-être hors sujet , pardonnez moi ...
Bien amicalement
Marpie
Pour moi , la vraie noblesse est celle des élus de la République de toutes convictions , députés , entre autres , qui ont décidé de s'engager dans les régiments de première ligne.
J'en connais quelques uns mais j'aimerais en savoir plus .
Peut-être hors sujet , pardonnez moi ...
Bien amicalement
Marpie
Re: les aristocrates en 14 18
Concernant le 2e GM, une étude sur les militants Action Française (je n'ai plus les références) indique 2/3 résistants 1/3 collabos ... autre époque mais comme cité ici ...Bonjour à tous,
Peut-etre faut il éviter de mélanger aristocrates, monarchistes et légitimistes.
Pour les légitimistes il se sont ralliés massivement aux armées de Gambetta après la chute du second Empire pour poursuivre la guerre contre "les prussiens" de 1870. Ils n'ont donc pas attendu 14-18 pour se battre pour la FRance sous le commandement républicains. On trouve une nouvelle interessante de Léon Bloy sur le sujet.
Pour les arisrocrates notons également qu'ils entrèrent massivement dans la résistance dès le début de l'occupation de 1940. Lire le livre de FRancois Fleutot sur le sssujet et rappellons le nom du premier résistant de la FRance Libre fussillié par les Allement... le comte Honoré d'Estienne d'Orves.
Pour ce qui est de 19-14 il est interessant de se referer aux listes de morts paraissant quotidiennement dans le journal royaliste L'Action française. Elles sont éloquentes sur les particules.
Je précise que dans ma famille, on travaille le bois, on est électricien, on est "cafettier", marchand de porcs, maquignon.
Par ailleurs je trouve le sujet proposé interessant car sociologique. J'avais été étonné d'un témoignage d'un ancien combattant ayant trempé dans les manifestations de 1930 sur le fait que les soldats du Front étaient très majoritairement des paysans et des petits bourgeois. J'ai également souvenir d'un texte de Louis-Ferdinand Céline expliquant que la guerre de 14-18 avait été gagné par l'esprit petit-bourgeois du soldat français. Il y a aussi la rumeur des régiments corses et Bretons très exposés (légende ?).
Cdlt Philippe
oli2vier
Re: les aristocrates en 14 18
Je voudrais revenir sur le problème de la particule. Celle-ci n est pas l essence de la famille mais uniquement le reflet de l appartenance a une terre. Ainsi avant le 18eme siècle on emploie le nom en spécifiant seigneur de . Cette appellation ne concerne que les membres mâles de la famille. Si je prends l exemple de ma famille on a ainsi Gaston Pineau-Quantin seigneur de la Joubertiere mais l on parle de Dame Francoise-Elisabeth Pineau. La femme appartenant alors a la terre de son époux.
Re: les aristocrates en 14 18
D'où cette remarque que lui fit Joffre, si je me souviens bien de mes lointaines lectures :J'avais lu (chez Mangin ?) qu'il n'existait en France que quelques rejetons de familles légitimistes refusant de servir la République ( l'un d'eux était "planqué" comme chauffeur de Joffre) mais que cela restait l'exception.
"Félicitation, Monsieur, votre père conduisait des hommes, vous, vous conduisez des généraux"
Bonne fin de soirée
Salutations
Bernard
Bernard