conventions d'échanges de prisonniers

[machault]

Bonjour à tous,

Le retour en France du personnel médical fait prisonnier était relativement rapide si l'on en juge par le cas du Dr George, médecin major de 2° classe au 332° RI.
Porté disparu suite à la bataille de Vailly (30 octobre 1914), le JMO signale son retour au régiment le 15 décembre 1914 après qu'il ait été interné à Crefeld.

Cordialement.

Jean Luc Arnould

[LABARBE Bernard]

Bonjour la Cie,
jean mi, tenté de répondre en mp sujet renseignements prisonniers mais je suis en ignore list !
Voir les icônes dans la messagerie privée, le troisième en partant de la gauche.
Lire aussi un nouveau sujet, Croix Rouge payante...
Cordialement,
Bernard

[jean mi 88]

bonjour bernard
ok je regarde cela
merçi
amicalement
jean mi

[jean mi 88]

re bernard
ca doit étre bon maintenant désolé j'ai du faire un mauvais clic ...oups!!

[LABARBE Bernard]

ok ça marche.

Bernard

[machault]

Bonjour à tous,

Une précision sur la libération du personnel médical fait prisonnier, trouvée dans "La victoire de la Marne" d'Henry Contamine.
Ce sont les conventions de La Haye qui avaient prévu la libération des médecins et infirmiers. Souvent abandonnés avec les blessés qu'ils soignaient dans les ambulances de campagne, les Allemands maintenaient ce personnel sur place jusqu'à ce que leurs patients puissent être transférés en Allemagne. Les délais de retour varièrent de quelques jours à plusieurs mois.
Cordialement.

Jean Luc Arnould.

[pierreth1]

Bonsoir,
Concernant le personel medical ces conventions (comme de nos jours) ne protégent que le personnel "permanent" médecin et infirmiers travaillant dans des formations sanitaires et ambulances arborant le brassard de neutralité des personels permanents : blanc à croix rouge (de nos jours croissant etc) tamponné du sceau du ministére de la guerre ou équivalent (de nos jours le personnel permanent est en outre titulaire d'une carte d'identité particulière y compris les réservistes)
les autres personnels (brancardiers ,ne sont pas protégés)
Le personnel ne doit pas être porteur d'armes collectives mais peut avoir un pistolet ou un fusil (de nos jour FAMAS etc) arme exclusivement destinée à la protection des blessés contre les Pillards et déserteurs du champ de bataille et ne pouvant pas être utilisées pour se défendre contre l'enemi, certaines nations n'arment pas leurs personnels médicaux.
Un medecin ou infirmier qui servirait en tant que combattant suit le cursus normal des prisonniers (mais si il arbore les insignes de neutralité il viole les conventions et n'est plus protégé par aucune convention)
des médecins combattants ayant choisi de ne pas etre mobilises dans le service de santé il y en eut par exemple Charcot qui servit comme officier de marine
Dans le cas ou un personel du service de santé tombe aux mains de l'enemi il n'est pas considéré comme prisonnier de guerre (normalement) mais il n'est pas renvoyé systématiquement à son pays d'origine car rien n'interdit de l'employer comme personnel soignant des prisonniers de guerre de la nation qui l'a capturé, et dans le cas d'un medecin officier il n'est pas sytématiquement interné dans un camp pour officier mais peut être affecté dans un camp de soldat pour y prodiguer ses soins. Ce sont d'ailleurs les seuls officiers astreints à travailler (mais dans le cadre de leur métier, au profit de soldats de leur pays ce qui somme toute est assez logique)
N'étant pas réellement prisonnier il peut théoriquement sortir du camp mais là c'est purement théorique et pourrait parfaitement être affecté à un hopital de l'arriere de l'adversaire pour participer à la prise ne charge des blessés de son camp
En fait les personnels de sante ne courraient de risques d'etre prisonniers que dans les phases de mouvement ou le poste de secours voire l'hopital de role2 pouvait être dépassé par l'adversaire,durant la phase statique le poste de secours se doit d'être en retrait afin de pouvoir rester efficace il doit être parfaitement identifié par un fanion de neutralité
Dans les missions des personels du service de santé il est précisé qu'en cas de retraite un volume suffisant de ces personnels doit rester avec les bléssés intransportables en attendant leur prise ne charge par l'adversaire, c'est en l'occurence les seuls personnels qui n'ont pas à se justifier en cas de capture par l'adversaire et les seuls qui si ils restents detenus pour servir leurs compatriotes n'ont pas pour devoir de tenter de s'échapper
Dans le cas des navires hopitaux leur trajet doit être signalé à l'adversaire, le batiment doit être éclairé de nuit et théoriquement il ne peut pas être arraisonné ni coulé...
Cordialement
Pierre