Bonjour à toutes et tous,
Une petite histoire de prime pour un matériel pris aux allemands est consultable sur mon blog cansacré au 232e RI.
Amicalement,
Jef
"Désormais je sais enfin que tous ces morts, ces Français et ces Allemands, étaient des frères, que je suis leur frère" Ernst Toller
Le blog du 232e RI http://232emeri.canalblog.com/
Bonjour à toutes et tous,
Dans le même registre mais dans un autre contexte, pour nos propres équipements, voici un extrait tiré de "Anonyme, 1937,Les armées françaises dans la Grande Guerre, La direction de l'arrière, Tome XI, Imprimerie nationale, Paris, p. 222"
La récupération
La rareté es matières premières et l'urgence de la réalisation des fabrications de munitions ou de matériels imposaient au commandement la nécessité de prescrire des mesures pour la récupération des douilles de divers calibres et des pièces d'armement et pour en contrôler l'exécution.
C'était une des fonctions incombant aux inspecteurs des munitions.
De nombreuses notes furent adressées aux armées relatives à la réunion et au renvoi rapide sur l'intérieur des douilles de 75, de 155 C.T.R., de 105, que les troupes utilisaient parfois pour renforcer les toits des abris ou le sol de stranchées : les douilles de 65 de montagne et même celles de 37 furent également récupérées et expédiées respectivement sur les ateliers de Lyon et de Vincennes.
La prime au ramassage de ces douilles, payées aux habitants, fut réduite à 0,50 francs dès que les troupes eurent pris l'habitude de les rassembler automatiquement en des points désignés.
Enfin, au mois de septembre 1915, le comandant en chef, en vue de récupérer le plus possible d'armes des combattants tués ou blessés, institua des primes spéciales pour armes recuiellies en avant du front et rapportées dans les lignes (2 francs par fusil, mousqueton ou carabine; 0fr. 25 par épée ou sabre-baïonnette; 0fr. 50 par sabre; 1 franc par revolver ou pistolet).
Bonsoir à tous, en lisant un passage du livre "la bataille dans la forêt d'Argonne" de jean Léry (32e CA) il y a un témoignage qui m'a intrigué: Après la prise d'une mitrailleuse allemande le général commandant la division offrit aux chasseurs la somme de 200frs la prime habituelle accordée par le GQG (...)
Je ne connaissais pas cette pratique ! est ce dans le réglement ou une simple prime à l'acte héroique ?
Merci
Laurent
Bonjour
sans être catégorique, il me semble avoir lu également que des permissions exeptionnelles étaient également accordées lors de tels actions...
Bonne journée
Eric
« Les hommes pour la plupart n’étaient pas gais ; ils étaient résolus, ce qui vaut mieux. »
Marc Bloch
Les soldats russes sur le front francais qui ont pris les prisonniers de guerre on a recu " COMME DANS LES ARMEES FRANCAISES " ( ca! ) des argents. Au decembre 1914, comme je sais, 1 prisonnier de guerre " a coute " 50frs.