Bonsoir à tous,
Le plus riche et le plus émouvant témoignage que je connaisse sur les mineurs du Pas-de-Calais est le magnifique ouvrage d’Augustin Viseux : « Mineur de fond » (Éd. Plon, coll. « Terre humaine », Paris, 1991, 601 p.). Né à Liévin le 22 novembre 1909 et fils de mineur, il commença sa carrière galibot et la termina ingénieur en chef.
Il descendit pour la première fois à la fosse en 1922, après ces dialogues à la table familiale, ainsi qu’il le raconte :
« Première descente. —
A midi, à l’heure du repas pris sur le pouce, c’était toujours la même ritournelle de ma mère :
— Té gagnes trois fois moins que tin frère. Comment qué té veux que j’arrive à payer mes meubles ?
Mon père, un jour, se fâcha et me dit :
— Bon, cha va, Min tiot, viens al’ fosse avec mi, t’auras la paix. Te gagneras gramint plus. »
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
presentation
- alain chaupin
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Re: presentation
Bonjour à tous
Merci Daniel pour ce rappel des textes, mais les compagnies minières se souciaient peu de leur application.
Pour plus de précision je vous renvoie à mon blog:
http://histobully.canalblog.com/archive ... 09228.html
et si vous êtes dans la région c'est avec plaisir que je vous accueillerai les 1 et 2 octobre à Mazingarbe où je présenterai un ouvrage sur l'histoire de la Cie des Mines de Béthune de 1850 à 1945 :
http://histobully.canalblog.com/
Avec une expo sur "La Cie de Béthune dans la tourmente de 14/18"
Bien Amicalement
Alain
Merci Daniel pour ce rappel des textes, mais les compagnies minières se souciaient peu de leur application.
Pour plus de précision je vous renvoie à mon blog:
http://histobully.canalblog.com/archive ... 09228.html
et si vous êtes dans la région c'est avec plaisir que je vous accueillerai les 1 et 2 octobre à Mazingarbe où je présenterai un ouvrage sur l'histoire de la Cie des Mines de Béthune de 1850 à 1945 :
http://histobully.canalblog.com/
Avec une expo sur "La Cie de Béthune dans la tourmente de 14/18"
Bien Amicalement
Alain
Ceux qui reviendront de cette guerre et qui auront comme moi passés par toutes les misères qu'un homme peut endurer avant de mourir, devra s'en souvenir, car chaque jour qu'il vivra sera pour lui un bonheur."
Gaston Olivier - mon Grand-Père
http://www.
Gaston Olivier - mon Grand-Père
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Re: presentation
Bonsoir Alain,
Bonsoir à tous,
Après une longue carrière de juriste, je n’ai plus aucune illusion sur l’effectivité de la règle de droit, notamment dans le domaine du droit du travail. A l’époque napoléonienne, Charles-Maurice de Talleyrand disait déjà : « On peut violer les lois sans qu'elles crient. »... Et, de surcroît, par les temps présents, je doute chaque jour un peu plus du caractère juridiquement opérant du principe constitutionnel d’égalité, qu’il s’agisse de l’égalité devant la loi, la justice, l’impôt ou les services publics. Comme le disait, me semble-t-il, Coluche, « Certains sont plus égaux que les autres »...!
Je me serais bien volontiers rendu à Mazingarbe les 1er et 2 octobre prochains, mais je serai à ces dates en Bretagne, à l’Île de Groix. Pour autant, vous serait-il possible de me réserver un exemplaire de l’ « Histoire de la Compagnie des Mines de Béthune de 1850 à 1945 », dont je vous règlerai bien évidemment le prix et le port, dans des conditions à convenir par message privé ? Cet ouvrage devrait utilement compléter la section « Mines » de ma bibliothèque.
Et si vous souhaitez un jour entreprendre une recherche sur l’exploitation des mines du Boulonnais au XVIIIe siècle, je vous signale l’existence de deux importants arrêts du Conseil du Roi :
— l’arrêt du 6 juin 1741 portant permission au Duc et à la Duchesse d’Aumont à poursuivre l’exploitation des mines de charbon du Boulonois, avec certaines exceptions — arrêt dont je ne dispose malheureusement pas du texte ;
— l’arrêt du 14 mars 1784 portant règlement pour l’exploitation des mines de charbon de terre du Boulonois (« Code des mines ou Recueil des Lois et Règlemens tant anciens que modernes, sur la Propriété, la Déshérence, la Concession et l’Exploitation des Mines », à Paris, chez L’Huillier, 1807, p. 371).
Bien amicalement à vous,
Daniel.