Désolé Joël mais je vous ai bien lu, j'ai simplement omis R.I. après 57. (Autres information, il a eu une citation à l'ordre du 57 en août 1918)
Vos explications sont claires, 57 au col et 57 sur la fourragère çà n'existe pas ok, j'ai écrit Mais 5 sur la fourragère et 57 sur le col, je nage...
Bonjour,
le 31 juillet 1915 le maréchal Joffre accepte la mise en service du bérêt e drap bleu clair pour l'ensemble de l'infanterie.
Produit en masse, il est rapidement distribué aux corps de troupe.
Mais, devant les virulentes protestations des chasseurs et alpins, pour lesquels il s'agit là de leur coiffure de prestige, Joffre fait stopper cette fabrication un mois et demi plus tard.
Cependant, certains poilus continueront à porter ce couvre-chef toute la guerre...
Le bérêt des chasseurs est quant à lui en drap bein plus foncé. Sur la photo de Guy François, c'est le modèle en drap bleu clair (ou "horizon") qui est visible.
Cordialement.
P. Lamy
"C'est le Vin qui a fait gagner la Guerre"
Jean-Louis Billet, agent de liaison au 70e BACP
Ce que Joël a tenté d'expliquer c'est que notre homme sur cette photo est bien au 57e RI lors de la prise de photo mais il porte la fourragère avec le N°5 qu'il a obtenu de porter à titre personnel alors qu'il était auparavant au 5 RI ? bcp ? RA? quand ce régiment l' a obtenu
Bonsoir à tous,
On se calme et on reprend:
- Le soldat CEPHIRINS a été incorporé au 57ème R.I. en mai 1917
- Il obtient une citation à l'ordre du 57ème R.I. datée du 24 août 1918, sur laquelle il est précisé qu'il a été blessé.
- Le temps de soigner sa blessure que je suppose légère, l'armistice n'est pas loin...
- Sur son col, il est toujours (ou à nouveau ?) au 57ème R.I. sur la photo de 1919 en Allemagne d'après mes infos, Bruno interviendra bientôt pour préciser les choses.
- Donc, si fourragère du 5, B.C.A. ou de je ne sais quel 5, il aurait du participer à deux actions ayant valu la fourragère à ce régiment. (Je ne vois plus un message de Joël qui expliquait des choses...)
Epoustifiant non ?
Merci P. Lamy pour l'explication concernant le béret ! (et à Guy François pour la photo)
C'est clair ? Non ? Pas grave on va y arriver.
Bernard
Bonjour Bernard, bonjour à tous,
Eh bien voilà, j’ai donc rencontré la tante Françoise, fille du soldat Gaston Céphirins, natif de Saint-Jean de Liversay en Charente-Maritime. Sur les trois enfants de Gaston, Jacqueline l’aînée, Françoise la cadette et Michel le petit dernier, Françoise est la seule encore vivante aujourd’hui. Evidemment, il reste quelques souvenirs, des anecdotes, mais pour l’essentiel rien de nouveau qui nous permettrait d’avancer sur les questions posées. Le temps passe bien sûr, inexorablement…
Toujours est-il que nous avons passé un moment sympathique à écouter Françoise parler de son père qui avait "la main leste" et était "un dur à cuire qui n’avait peur de rien" nous dit-elle ! Il aurait donc fait son service militaire dans les Chasseurs alpins à Grenoble puis intégré le 57ème d’infanterie pour faire la guerre de 14/18. Gaston a combattu avec beaucoup de courage, sauvant la vie à un officier, ce qui lui vaudra une citation. Une fois, au sortir d'une tranchée, un officier fut tué juste devant lui ; Gaston se pencha, ramassa sur le cadavre de l’officier une paire de jumelles marquées Lemaire FABI-MG, puis il continua à foncer vers l’ennemi et garda les jumelles le restant de la guerre. (Pour l’anecdote, mon ami Vincent les a toujours chez lui !)
A la fin de la guerre, Gaston est resté quelques mois en Allemagne dans la "prévôté", comme dit Françoise, pour assurer le maintient de l’ordre dans les troupes, ensuite il est rentré chez lui et a repris son métier de cultivateur.
Voila. Une petite pensée pour Gaston qui mourut de sa belle mort dans les années soixante après avoir été décoré de la Médaille militaire.
Cdlt
BB
Bruno BAVEREL - Romans: "La voiture de Vandier" - "Les aventures du lieutenant Maréchal" - (Éditions des Indes Savantes) - "Le lieutenant de Mandchourie" (Éditions de L'Harmattan)
Bonjour Bernard, bonjour à tous,
Eh bien voilà, j’ai donc rencontré la tante Françoise, fille du soldat Gaston Céphirins, natif de Saint-Jean de Liversay en Charente-Maritime. Sur les trois enfants de Gaston, Jacqueline l’aînée, Françoise la cadette et Michel le petit dernier, Françoise est la seule encore vivante aujourd’hui. Evidemment, il reste quelques souvenirs, des anecdotes, mais pour l’essentiel rien de nouveau qui nous permettrait d’avancer sur les questions posées. Le temps passe bien sûr, inexorablement…
Toujours est-il que nous avons passé un moment sympathique à écouter Françoise parler de son père qui avait "la main leste" et était "un dur à cuire qui n’avait peur de rien" nous dit-elle ! Il aurait donc fait son service militaire dans les Chasseurs alpins à Grenoble puis intégré le 57ème d’infanterie pour faire la guerre de 14/18. Gaston a combattu avec beaucoup de courage, sauvant la vie à un officier, ce qui lui vaudra une citation. Une fois, au sortir d'une tranchée, un officier fut tué juste devant lui ; Gaston se pencha, ramassa sur le cadavre de l’officier une paire de jumelles marquées Lemaire FABI-MG, puis il continua à foncer vers l’ennemi et garda les jumelles le restant de la guerre. (Pour l’anecdote, mon ami Vincent les a toujours chez lui !)
A la fin de la guerre, Gaston est resté quelques mois en Allemagne dans la "prévôté", comme dit Françoise, pour assurer le maintient de l’ordre dans les troupes, ensuite il est rentré chez lui et a repris son métier de cultivateur.
Voila. Une petite pensée pour Gaston qui mourut de sa belle mort dans les années soixante après avoir été décoré de la Médaille militaire.
Cdlt
BB
Bonjour,
Les fameuses Lemaire que Gaston Céphirins récupéra sur le corps d'un officier français en plein champ de bataille et qu'il ramena chez lui à la fin de la guerre. Elles fonctionnent toujours!
BB
Bruno BAVEREL - Romans: "La voiture de Vandier" - "Les aventures du lieutenant Maréchal" - (Éditions des Indes Savantes) - "Le lieutenant de Mandchourie" (Éditions de L'Harmattan)