Bonjour à tous.
Effectivement, mes anciens combattants ne m'ont pas raconté que cela, mais pire parfois. Mais j'enrage un peu de voir vers où va la recherche historique actuelle. On s'éloigne un peu des pauvres combattants qui ont vécu quatre années de misère. Bientôt on va aller recueillir auprès des arrières-arrières-arrières petits enfants des totos prussiens quelle est "l'influence de la grande guerre sur la mémoire familiale". Bon j'éxagère un peu !
Effectivement, tous les courants d'idées sont bons, à chacun de faire son choix alors. Mais il restera toujours une part d'inconnu. Et c'est cela qui fait l'intérêt de notre passion...
Bien cordialement.
P. Lamy
La première guerre mondiale au coeur de la nouvelle histoire bataille.
Re: La première guerre mondiale au coeur de la nouvelle histoire bataille.
A ces historiens, toujours en train de se chamailler sur leur vision de l'Histoire, faut dire que c'est leur gagne pain, leur raison d'être.
Là, où le bat blesse, c'est que finalement, bien sûr, leurs ouvrages font référence, mais ce qu'ils oublient, c'est aussi que la démocratisation des moyens d'accès permettent au quidam (dont je me réclame) de se faire sa propre histoire.
Sous peu, il n'y aura plus d'histoire officielle, mais des approches diverses d'une histoire commune.
Il ne peut y avoir qu'une histoire, ce serait la fin de la démocratie. A chaque citoyen, de se constituer son propre patrimoine culturel et historique à partir des données disponibles.
Bien sûr, moi aussi, je dévore beaucoup de leurs ouvrages, mais je ne peux m'empêcher de penser qu'il y autant de point d'accès qu'il y a de passionnés.
Je prendrais l'exemple de Wikipédia. On peut prendre une encyclopédie officielle (Pas de pub), mais non, le modèle internet apporte une nouvelle manière d'aborder la connaissance, de la propager, loin des salons et autres doctes symposium.
Enfin, voilà une rapide approche de ma vision de l'Histoire et de la participation citoyenne que nous entreprenons au jour le jour.
Cordialement
Jérôme Charraud (quand même assez proche de Toulouse)
Message cité 1 fois
Votre point de vue est tout à fait légitime...
Mais n'est pas historien qui veut. Il faut un minimum de méthodologie, et de connaissances théoriques, ne serait ce que pour éviter de tomber dans des travers.Malgrè cela, tout le monde n'est pas à l'abri comme la montré Patrice Pruniau1. Le problème bien entendu est d'avoir les pieds sur terre et de ne pas nier des faits bien établi par l'historiographie. Sinon c'est du négativisme ou de l'aveuglement au choix. Mais ce n'est plus de l'histoire! Le but de l'historien avant tout reste et restera toujours celle d'établir des faits!
L'époque ou Simiand a dénoncé les 3 idoles (politique-individuel-chronologique) est entrain d'être dépassé aujourd'hui. Les historien ont bien comprit qu'on ne pouvait continuer à nier l'évidence! Mais cette "nouvelle histoire bataille" fait désormais parti d'un tout, en y incluant d'une certaine manière l'apport des annales. On étudie tant les stratégies, que les modes de vie, de perception de l'événement à toute les échelles qu'elles soient individuelles ou collectives. Certain voit même la guerre partout! Jusqu'a la paix. Je peu citer à titre d'exemple Franco Cardini...
En ce qui concerne internet Cela fait un moment que j'utilise ce media pour faire des recherches. Et j'ai pu remarquer à maintes reprises que ce dernier est plus un moyen de "diffusion" que de production de l'information. Quoique de plus en plus on parle des "pronétaires" ceux qui construisent et produisent... Mais comment contrôler tout cela? Voir le vrai du faux? cela prend parfois plus de temps à analyser qu'a faire des recherches par des moyens plus conventionels. Par contre je ne ni pas le fait qu'il soit un formidable outils de communication. Il est désormais plus facile d'avoir des contactes, à droite ou à gauche.De plus, il de plus en plus d'archives qui sont consultables en ligne, je pense entre autre à la BNF qui est entrain de tout numériser. L'information est instantanée... C'est le reflet de notre société de consomation! Ou on veut tout, tout de suite. Pas étonnant qu'internet est eu autant de succés.
Mais rien ne vaut le bon vieux livre si vous voulez savoir mon avis. C'est un support solide est durable, beaucoup plus que nos supports immatériels qui posent des problèmes de conservation. (imaginé l'umbroglio aux archives, c'est la galère).
En ce qui concerne le manuel d'Isaac et Malet. Je n'ai pas l'édition des années 50, mais une des années 30. Ce qui est amusant car un contemporain c'est amusé à anoter ce livre. A la dernière page du livre (parti cour... Après il y a un résumé de toute les constitution jusqu'a la 3eme republique). Il note que le début de la seconde guerre mondiale
1939-.... avec de petits pointillé en corrigeant le point de vue trop optimiste du manuel il rajoute... En parlant des conditions trop dure de la pai imposé aux allemands que ceci serait le ferment de conflits futur (avec ironi). Il est vrai que le recul donne plus d'objectivité par rapport aux faits
Là, où le bat blesse, c'est que finalement, bien sûr, leurs ouvrages font référence, mais ce qu'ils oublient, c'est aussi que la démocratisation des moyens d'accès permettent au quidam (dont je me réclame) de se faire sa propre histoire.
Sous peu, il n'y aura plus d'histoire officielle, mais des approches diverses d'une histoire commune.
Il ne peut y avoir qu'une histoire, ce serait la fin de la démocratie. A chaque citoyen, de se constituer son propre patrimoine culturel et historique à partir des données disponibles.
Bien sûr, moi aussi, je dévore beaucoup de leurs ouvrages, mais je ne peux m'empêcher de penser qu'il y autant de point d'accès qu'il y a de passionnés.
Je prendrais l'exemple de Wikipédia. On peut prendre une encyclopédie officielle (Pas de pub), mais non, le modèle internet apporte une nouvelle manière d'aborder la connaissance, de la propager, loin des salons et autres doctes symposium.
Enfin, voilà une rapide approche de ma vision de l'Histoire et de la participation citoyenne que nous entreprenons au jour le jour.
Cordialement
Jérôme Charraud (quand même assez proche de Toulouse)
Message cité 1 fois
Votre point de vue est tout à fait légitime...
Mais n'est pas historien qui veut. Il faut un minimum de méthodologie, et de connaissances théoriques, ne serait ce que pour éviter de tomber dans des travers.Malgrè cela, tout le monde n'est pas à l'abri comme la montré Patrice Pruniau1. Le problème bien entendu est d'avoir les pieds sur terre et de ne pas nier des faits bien établi par l'historiographie. Sinon c'est du négativisme ou de l'aveuglement au choix. Mais ce n'est plus de l'histoire! Le but de l'historien avant tout reste et restera toujours celle d'établir des faits!
L'époque ou Simiand a dénoncé les 3 idoles (politique-individuel-chronologique) est entrain d'être dépassé aujourd'hui. Les historien ont bien comprit qu'on ne pouvait continuer à nier l'évidence! Mais cette "nouvelle histoire bataille" fait désormais parti d'un tout, en y incluant d'une certaine manière l'apport des annales. On étudie tant les stratégies, que les modes de vie, de perception de l'événement à toute les échelles qu'elles soient individuelles ou collectives. Certain voit même la guerre partout! Jusqu'a la paix. Je peu citer à titre d'exemple Franco Cardini...
En ce qui concerne internet Cela fait un moment que j'utilise ce media pour faire des recherches. Et j'ai pu remarquer à maintes reprises que ce dernier est plus un moyen de "diffusion" que de production de l'information. Quoique de plus en plus on parle des "pronétaires" ceux qui construisent et produisent... Mais comment contrôler tout cela? Voir le vrai du faux? cela prend parfois plus de temps à analyser qu'a faire des recherches par des moyens plus conventionels. Par contre je ne ni pas le fait qu'il soit un formidable outils de communication. Il est désormais plus facile d'avoir des contactes, à droite ou à gauche.De plus, il de plus en plus d'archives qui sont consultables en ligne, je pense entre autre à la BNF qui est entrain de tout numériser. L'information est instantanée... C'est le reflet de notre société de consomation! Ou on veut tout, tout de suite. Pas étonnant qu'internet est eu autant de succés.
Mais rien ne vaut le bon vieux livre si vous voulez savoir mon avis. C'est un support solide est durable, beaucoup plus que nos supports immatériels qui posent des problèmes de conservation. (imaginé l'umbroglio aux archives, c'est la galère).
En ce qui concerne le manuel d'Isaac et Malet. Je n'ai pas l'édition des années 50, mais une des années 30. Ce qui est amusant car un contemporain c'est amusé à anoter ce livre. A la dernière page du livre (parti cour... Après il y a un résumé de toute les constitution jusqu'a la 3eme republique). Il note que le début de la seconde guerre mondiale
1939-.... avec de petits pointillé en corrigeant le point de vue trop optimiste du manuel il rajoute... En parlant des conditions trop dure de la pai imposé aux allemands que ceci serait le ferment de conflits futur (avec ironi). Il est vrai que le recul donne plus d'objectivité par rapport aux faits
J'en conviens.
Re: La première guerre mondiale au coeur de la nouvelle histoire bataille.
"Nouveau objet", "Nouveau concept", "Nouvelles approches" tel est le maitre mot de cette histoire qui ce veut totale!
J'en conviens.