Artillerie d'assaut?

[fredo]

Bonjour,

Mon arrière grand-père faisait parti du 500e RAS, 82e Batterie.

Il semble que ce soit un dépôt et donc une "formation non combattante et concacrée à l'administration, au soutien, à l'instruction" comme M Mercadal le dit.

Mais alors comment expliquer la fiche de "grain" qui fait mention d'un soldat tué à l'ennemi ? Mon aïeul était quand à lui Canonnier ce qui ne colle pas avec les activités décrite ci-dessus.

d'après mes recherches les 1er chars sortent d usine en 1916 : formation de 4 AS, au 31/03/1917 il y a 10 AS, au 1er octobre 1917 création d'une compagnie de dépôt (AS 300 - annexe de l'AS 7), en mai 1918, l'AS 300 devient 500e RAS puis 501e RCC en 1920

j'ai lu que la filiation du 501e RCC était le 501e RAS !? le 500e et le 501e ont ils fusionnés ? Toujours est il que j'ai 2 documents concernant le décès de mon arrière grand père, sur celui de 1918 il est mentionné 500e RAS, 82e batterie ; sur le second (+ récent - 1920) il est mentionné 501e RCC

Fredo

[saintchamond]

Bonsoir Fredo,

Histoire d'alimenter la polémique, mon AGP était itou 500 RAS (lire 12ème ligne). Je n' ai pas plus d'explication que cela sur ce régiment "fantôme", sinon un rôle présumé dans les centres d'instruction (Cercottes ?). Par la suite, les combats créant un "appel d'air", les officiers instructeurs sont engagés directement dans les combats. A noter que mon aïeul participe aux combats de la bataille du Matz, et se bat à Belloy également. Il trouve la mort le 18/07/1918 dans le 39ème groupe d'AS, à Missy-aux-Bois. Je peux vous donner plus de détail si besoin. Bonne soirée, Jérôme

Bonjour,

Mon arrière grand-père faisait parti du 500e RAS, 82e Batterie.

Il semble que ce soit un dépôt et donc une "formation non combattante et concacrée à l'administration, au soutien, à l'instruction" comme M Mercadal le dit.

Mais alors comment expliquer la fiche de "grain" qui fait mention d'un soldat tué à l'ennemi ? Mon aïeul était quand à lui Canonnier ce qui ne colle pas avec les activités décrite ci-dessus.

d'après mes recherches les 1er chars sortent d usine en 1916 : formation de 4 AS, au 31/03/1917 il y a 10 AS, au 1er octobre 1917 création d'une compagnie de dépôt (AS 300 - annexe de l'AS 7), en mai 1918, l'AS 300 devient 500e RAS puis 501e RCC en 1920

j'ai lu que la filiation du 501e RCC était le 501e RAS !? le 500e et le 501e ont ils fusionnés ? Toujours est il que j'ai 2 documents concernant le décès de mon arrière grand père, sur celui de 1918 il est mentionné 500e RAS, 82e batterie ; sur le second (+ récent - 1920) il est mentionné 501e RCC

Fredo

[flash=320,240]

[fredo]

Bonjour Jerôme,

Oui je me disais aussi qu'ils avaient pu être utilisés comme "suppleants". Difficile de trouver des info sur le dépôt - ds les index du SHD il n'apparait même pas. Si vous avez plus d'info je suis preneur. Mon arrière que je ne connais que via l'état civil était s'emble t'il "ingénieur mécanicien" dans le civil - il y a peut-être un lien avec son métier et son affectation militaire...
Quel était le métier de votre aïeul ?

Amicalement,

[saintchamond]

En relisant "Les chars de la victoire" de Guénaff & Jurkiewicz (éd. Ysec), on s'aperçoit que trois groupements sont impliqués à proximité de Belloy : L'AS 37, 39 (12ème groupement) et l'AS 15 (3ème grpt). Le 11/06, il y a eu 35 tués au 3ème groupement et 6 au 12ème.

Bonjour Jerôme,

Oui je me disais aussi qu'ils avaient pu être utilisés comme "suppleants".
Amicalement,

[LES 77 ET 135 DU 491]

BONSOIR,
Au sujet du combat du 11 juin 1918 à Méry la Bataille, le soldat ..... du 135ème régiment d'infanterie relate le récit suivant :
"Nous traversons la route Méry - Courcelles, près d'un chemin creux. Nous voyons nos tanks flamber l'un après l'autre, pris en cible par des pièces anti-chars (ces gros Chamond Shneider, ne faisant que du 6 kilomètres heures, sont très vulnérables). Bientôt, le dernier flambe avec son équipage transformé en torches vivantes [...]
Je suis toujours demandeur de cartes, de récits concernant les combats de Méry les 11 au 13 juin 1918.
Cordialement
SEBASTIEN

[tinou 501]

BONSOIR,
Au sujet du combat du 11 juin 1918 à Méry la Bataille, le soldat ..... du 135ème régiment d'infanterie relate le récit suivant :
"Nous traversons la route Méry - Courcelles, près d'un chemin creux. Nous voyons nos tanks flamber l'un après l'autre, pris en cible par des pièces anti-chars (ces gros Chamond Shneider, ne faisant que du 6 kilomètres heures, sont très vulnérables). Bientôt, le dernier flambe avec son équipage transformé en torches vivantes [...]
Je suis toujours demandeur de cartes, de récits concernant les combats de Méry les 11 au 13 juin 1918.
Cordialement
SEBASTIEN

Bonsoir Sébastien

A Méry, il n'y avait que des Saint Chamont, pas de Schneider.

Amicalement
Louis

[nico]

Bonjour.
Le 81° RAS n'a jamais existé.
C'est le dépôt du 81° RAL qui a été, dans l'urgence, le régiment-dépôt des premières AS.
Par la suite, pour tenir compte de la montée en puissance de cette arme, on créera ( En mai 18 ) un régiment-dépôt ad'hoc, le 500° RAS, qui n'est pas à proprement parlé une formation combattante mais d'administration, de soutien, d'instruction, stationnée d'abord à Cercottes puis à Champlieu.
Au revoir.
Mercadal P.

Bonjour ,je suis nouveau sur ce forum .

Je possède dans ma collection de document le "diplôme" HOMMAGE DE LA NATION (a la mémoire de.... Mort pour la France le ...) Il concerne un maréchal des logis du 500e régiment d'Artillerie d'Assault ,décédé le 31 mai 1918. J'ai retrouvé sa fiche sur le site mémoire des hommes ou il est fait mention de sa double appartenance au
81e régiment d'artillerie lourde et à l' A. S. 300 ? . le nom de se soldat est : De Rarecourt De la Vallée Vicomte De Pimodan Duc Romain Pierre Georges Laure Henri Claude .
A noter que sur le " diplôme " il est enregistré sous le nom De Pimodan de Rarécour...

[CCA_ESAG]

Bonjour à tous,
Je ne sais si ceci pourra vous aider, mais j'ai œuvré aujourd'hui à Saumur...
J'ai vu ceci...


Cette plaque est visible au

Musée des Blindés - Saumur - Maine et Loire

Cordialement,
Bernard

[Tanker]

SRR 104 et AS 104, c'est la même chose.
L'appellation AS 104, est celle utilisée lors de la normalisation des appellations de l'Artillerie spéciale (ou Artillerie d'Assaut).
L'AS 104 est une Section de Répartation et de Ravitaillement (Une SRR quoi !).

[Tanker]

Bonsoir
De fait assez rapidement.
A titre d'exemple, la SRR qui apparait comme telle que dans le JMO du Groupement II à sa création le 13 Mars 17, est citée comme AS 103 dès le 8 Avril 1917.
La SRR du Groupement XIII, créé à Cercottes le 28 Janvier 1918 est, à la première ligne de son JMO notée comme AS 103.
Il n'y a pas de raison particulier. C'est un peu comme dire je vais à Cora ou je vais au Supermarché. Dans le coin le Cora peut-être unique (c'est donc très clair), les Supermarchés nombreux (et il peut-être utile d'apporter une précision à son interlocuteur).
C'est donc la simple utilisation du nom de l'unité ou de la fonction de cette unité (parlante en elle-même) qui est entrée dans les moeurs.
Pour un membre du groupement XIII, dire je vais à l'AS 108, je vais à la SRR 108, je vais à la 108 ou le vais à la SRR voulait strictement dire la même chose. de même dans les écrits courants internes.
Par contre un membre extérieur des Groupes et Groupements de Champlieu annonçant je vais à la SRR ne pouvaient que s'entendre dire : laquelle ?

Il n'y a, par rapport à cette logique d'appellation, aucune évolution de structure ou de dotation matériel spécifique . L'évolution des SRR (je suis bien obligé d'utiliser cette appellation générique) est la conséquence de l'expérience acquise dans les combats et de l'évolution des matériels.