Bonjour à tous
Je n'ai pas vraiment de réponse à ta question chasseur. A mon sens il y a autant de réponses qu'il y a de combattants et qu'il y a d'instants dans cette guerre.
Par contre ce qui me fait intervenir ici, c'est le témoignage que nous livre Turpinitude. Quand pour étayer une idée on s'appuie sur un témoignage, mieux vaut s'assurer qu'il soit véridique. Hors en l'espèce j'y vois surtout un aspect légendaire. Ce n'est qu'un avis qui peut etre avec quelques précisions pourrait etre inversé.
Isabelle
Perception de leurs généraux par les poilus
Re: Perception de leurs généraux par les poilus
Merci à tous pour votre éclairage sur la question.
Quelle abnégation chez nos poilus.
Quant à leurs officiers (et c'est humain compte tenu des circonstances) il devait y avoir la même proportion de couards que parmi la troupe.
Il est vrai aussi que l'éducation de l'époque faisait qu'on ne discutait pas les ordres hiérarchiques .
La révolution d'octobre commença sans doute à faire germer les revendications des uns et des autres.
Merci encore à tous
Quelle abnégation chez nos poilus.
Quant à leurs officiers (et c'est humain compte tenu des circonstances) il devait y avoir la même proportion de couards que parmi la troupe.
Il est vrai aussi que l'éducation de l'époque faisait qu'on ne discutait pas les ordres hiérarchiques .
La révolution d'octobre commença sans doute à faire germer les revendications des uns et des autres.
Merci encore à tous
L'alpin
Re: Perception de leurs généraux par les poilus
Je précise que ce qui m'avait fait poser cette question entre autres, c'est la lecture d'un ouvrage en deux volumes d'un certain ROBERT-PIMIENTA (ancien sergent du 28ème BCA, LH et MM) relatif aux chasseurs alpins: "La belle épopée de l'Alsacienne -1914-1919). Un peu dythirembique mais intéressant néanmoins sur l'état d'esprit des chasseurs de cette division commandée pendant quelque temps par le général BRISSAUD-DESMAILLET;
L'alpin
- laurent provost
- Messages : 1043
- Inscription : lun. juin 11, 2007 2:00 am
Re: Perception de leurs généraux par les poilus
Pour eclairer la discussion , je vous recommande la lecture de :
Survivre au front 1917-1918
Les poilus entre contrainte et consentement
Francois Cochet éditions 14-18 janveir 2005
Tout le chapitre I qui est sur la société française en 1914 et ses codifications sociales est particulièrement intéressante et nécessaire a la compréhension a l'admiration que pouvait porter les soldats à leurs officiers.
Bonne lecture
Survivre au front 1917-1918
Les poilus entre contrainte et consentement
Francois Cochet éditions 14-18 janveir 2005
Tout le chapitre I qui est sur la société française en 1914 et ses codifications sociales est particulièrement intéressante et nécessaire a la compréhension a l'admiration que pouvait porter les soldats à leurs officiers.
Bonne lecture

Re: Perception de leurs généraux par les poilus
Pardon d'insister. Mais le témoignage livré par Turpinitude m'intrigue toujours étant donné qu'il n'y a pas eu de réponse.
Pour moi se baser sur ce genre de témoignage pour assurer une théorie ne peut etre possible que si on a des éléments s'assurant de la véracité du dire.
alors je réitére mon désir..je veux d'autres éléments
Merci
Pour moi se baser sur ce genre de témoignage pour assurer une théorie ne peut etre possible que si on a des éléments s'assurant de la véracité du dire.
alors je réitére mon désir..je veux d'autres éléments
Merci
- mireille salvini
- Messages : 1099
- Inscription : jeu. déc. 15, 2005 1:00 am
Re: Perception de leurs généraux par les poilus
bonjour Isabelle,
je me permets de vous signaler que Florian a pris comme pseudo Turpinite et que votre confusion réitérée avec le mot "turpitude" (qui n'est pas un très joli mot) est en soi suffisamment vexante pour que l'on n'ait pas très envie de vous répondre.
je ne vois pas vraiment où vous voulez en venir,si ce n'est à faire souffler un petit vent de polémique.
il n'y a pas de théorie exposée,juste un témoignage rapporté oralement.
alors bien sûr,il n'y a pas de caméra cachée pour venir étayer ces dires,c'est bien embêtant.
mais si l'on ne peut prouver que c'est vrai,comment affirmer que c'est faux?
on se bornera donc à prendre en compte ce témoignage parmi tant d'autres, tel qu'il est: un écho d'une certaine vérité.
certaine vérité ou vérité certaine...l'Histoire est faite des deux,car le rapport des faits est forcément influencé par le regard social et personnel du rapporteur.
Mireille
je me permets de vous signaler que Florian a pris comme pseudo Turpinite et que votre confusion réitérée avec le mot "turpitude" (qui n'est pas un très joli mot) est en soi suffisamment vexante pour que l'on n'ait pas très envie de vous répondre.
je ne vois pas vraiment où vous voulez en venir,si ce n'est à faire souffler un petit vent de polémique.
il n'y a pas de théorie exposée,juste un témoignage rapporté oralement.
alors bien sûr,il n'y a pas de caméra cachée pour venir étayer ces dires,c'est bien embêtant.
mais si l'on ne peut prouver que c'est vrai,comment affirmer que c'est faux?
on se bornera donc à prendre en compte ce témoignage parmi tant d'autres, tel qu'il est: un écho d'une certaine vérité.
certaine vérité ou vérité certaine...l'Histoire est faite des deux,car le rapport des faits est forcément influencé par le regard social et personnel du rapporteur.
Mireille
Re: Perception de leurs généraux par les poilus
Bonjour Isabelle,je veux d'autres éléments
Après le fond, la forme. A ce que vient d'écrire Mireille avec pertinence, j'ajouterai que nous n'avons pas pour habitude sur le forum de "vouloir", mais de "souhaiter", et à défaut, d'user du conditionnel, simple question de courtoisie élémentaire. Nous ne sommes ni à la caserne, ni aux ordres.
Cordialement,
Franck
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Re: Perception de leurs généraux par les poilus
Bonjour
Toutes mes excuses à Florian pour l'erreur de pseudonyme.
Pour le fond il me semble bien que le témoignage rapporté vient argumenté une idée. En 2° année d'histoire à l'heure actuelle, nous suivons des cours de méthodologie. Si en cours j'argumentais avec un témoignage de ce type, mon professeur me demanderais quelques vérifacations élémentaires : date de l'événement, lieu de l'action etc etc et meme me taxerai t il surement de n'avoir aucun esprit critique. Personellement je trouve ce témoignage fort intéressant, un cas d'école que je soumettrais tel quel à mon prof à la rentrée. Heureusement que l'historien est formé, qu'il vérifie sans cesse pour accréditer ou non les dires de participant. Si l'histoire consiste à
boire des témoignages, pourquoi former des historiens.
Pour la forme, veuillez m'excuser de l'abus de language. Inexcusable. C'est vrai qu'il est utile au débat historique de souligner l'emploi d'un verbe à la place d'un autre. Le débat progresse mieux ainsi. En gros si l'on va dans votre sens on peut oublier certaines formes, dans le cas contraire...
Isabelle
Toutes mes excuses à Florian pour l'erreur de pseudonyme.
Pour le fond il me semble bien que le témoignage rapporté vient argumenté une idée. En 2° année d'histoire à l'heure actuelle, nous suivons des cours de méthodologie. Si en cours j'argumentais avec un témoignage de ce type, mon professeur me demanderais quelques vérifacations élémentaires : date de l'événement, lieu de l'action etc etc et meme me taxerai t il surement de n'avoir aucun esprit critique. Personellement je trouve ce témoignage fort intéressant, un cas d'école que je soumettrais tel quel à mon prof à la rentrée. Heureusement que l'historien est formé, qu'il vérifie sans cesse pour accréditer ou non les dires de participant. Si l'histoire consiste à
boire des témoignages, pourquoi former des historiens.
Pour la forme, veuillez m'excuser de l'abus de language. Inexcusable. C'est vrai qu'il est utile au débat historique de souligner l'emploi d'un verbe à la place d'un autre. Le débat progresse mieux ainsi. En gros si l'on va dans votre sens on peut oublier certaines formes, dans le cas contraire...
Isabelle
Re: Perception de leurs généraux par les poilus
Bonsoir,
Un jugement de Poilu sur un général ?
“Mon général, à force de demander des efforts, on arivera à des impossibilités. L’état sanitaire... “ - “Il n’est pas mauvais.” - “Il le sera s’il se met à pleuvoir. Tous toussent. Aux premières pluies, la division fondra comme un morceau de sucre dans un verre d’eau.” - En tout cas, il est inutile d’insister ; l’intérêt supérieur l’exige.” Là-dessus un salut bref, et il est rentré dans son bureau bien chauffé, bien clos, où il est facile de tenir et de parler d’effort supplémentaire... Et je suis resté interloqué de cette incommensurable ignorance de la troupe et de son esprit.
Visite de Paul Tuffrau le 16 mars 1917 au géral Mangin. In Paul Tuffrau, 1914-1918 Quatre années sur le front, Carnets d'un combattant. Imago, 1998. p., 146-147.
L’auteur était officier de troupe ! Voir aussi la critique de ses carnets par J.N. Cru avant l'édition de 1998.
Bien cordialement, Caballero
Un jugement de Poilu sur un général ?
“Mon général, à force de demander des efforts, on arivera à des impossibilités. L’état sanitaire... “ - “Il n’est pas mauvais.” - “Il le sera s’il se met à pleuvoir. Tous toussent. Aux premières pluies, la division fondra comme un morceau de sucre dans un verre d’eau.” - En tout cas, il est inutile d’insister ; l’intérêt supérieur l’exige.” Là-dessus un salut bref, et il est rentré dans son bureau bien chauffé, bien clos, où il est facile de tenir et de parler d’effort supplémentaire... Et je suis resté interloqué de cette incommensurable ignorance de la troupe et de son esprit.
Visite de Paul Tuffrau le 16 mars 1917 au géral Mangin. In Paul Tuffrau, 1914-1918 Quatre années sur le front, Carnets d'un combattant. Imago, 1998. p., 146-147.
L’auteur était officier de troupe ! Voir aussi la critique de ses carnets par J.N. Cru avant l'édition de 1998.
Bien cordialement, Caballero
Caballero
Re: Perception de leurs généraux par les poilus
Bonjour à tous,
bonjour Isabelle,
l'Histoire ? ah ma pov'e Dam'... Rappelez moi...qui écrivait "La vérité court toujours aprés la légende..." ?
Pour le fun, comment voyez-vous, à l'oeil nu s'entend, Vénus...ses anneaux ? ses satellites ? Car c'est ainsi que le Poilu voit son général. Pour un soldat, son horizon, c'est son chef de groupe, le capitaine commandant la Cie, c'est le prince, quant au colonel, c'est Dieu... Alors le Gal commandant le C.A...voire le groupement de C.A...Il est à des années lumières. Remontez le temps. Dans ces années là, les husards de la République (les instituteurs) font partie de l'élite de la société, avec le maire, le curé et le gendarme..un général ? il est d'une autre galaxie !!! c'est un Vénusien, vrai de vrai...
Le Piou-piou, il fait comme tout le monde. Il écoute ses chefs immédiats, il lit les journeaux, il écoute les hommes politiques... Le probléme est donc posé. Qui parle ? qui écrit ? quel message ? pour qui ? dans quel but ?
On reprend ? faites donc un parallèle entre le nombre de jugements rendus par les tribunaux militaires et le nombres d'articles anti-militaristes où en faveur de la paix. Pour faire bon poids, référencez les niveaux de pertes. Comparez, agitez...la réponse est là.
A vous, ensuite, d'enlever les scories et de polir la pièce.
C'est presque un sujet de mastere ce truc là
!! non ?
Un dernier pour la route ? Napoléon, Pétain, De Lattre et Leclerc bénéficiaient tous, sans exception, d'un grand prestige auprés de leurs soldats. cependant, une erreur de l'Histoire s'est glissée dans la liste...etc, etc, etc.
Nous sommes plus de 2300 isncrits sur ce forum. Si chacun d'entre nous vous fournissez un témoignage, celui-ci ne serait que le reflet de notre sensiblilté, quand bien même auriez la liste compléte des témoins certifiant l'exactitude et l'objectivité du témoignage...
Une seule certitude toutefois. Ce qui fait la gloire d'un chef, que ses hommes l'admirent, c'est sa faculté à vaincre l'ennemi. Un soldat oublie tout et pardonne tout. Sauf la défaite et le déshonneur.
Et coucher dans la boue avec ses soldats n'a jamais participé à la gloire du chef. Aucun, des quatres cités plus haut, n'avait plus fait le coup de feu depuis longtemps lorsqu'ils marchèrent sur les sentiers de la gloire.
Je vous souhaite une bonne soirée,
Bernard.
P-S : On avait essayé, pendant la Révolution, de faire commander la troupe par des chefs élus par les soldats. Ca n'a pas duré longtemps...
bonjour Isabelle,
l'Histoire ? ah ma pov'e Dam'... Rappelez moi...qui écrivait "La vérité court toujours aprés la légende..." ?
Pour le fun, comment voyez-vous, à l'oeil nu s'entend, Vénus...ses anneaux ? ses satellites ? Car c'est ainsi que le Poilu voit son général. Pour un soldat, son horizon, c'est son chef de groupe, le capitaine commandant la Cie, c'est le prince, quant au colonel, c'est Dieu... Alors le Gal commandant le C.A...voire le groupement de C.A...Il est à des années lumières. Remontez le temps. Dans ces années là, les husards de la République (les instituteurs) font partie de l'élite de la société, avec le maire, le curé et le gendarme..un général ? il est d'une autre galaxie !!! c'est un Vénusien, vrai de vrai...
Le Piou-piou, il fait comme tout le monde. Il écoute ses chefs immédiats, il lit les journeaux, il écoute les hommes politiques... Le probléme est donc posé. Qui parle ? qui écrit ? quel message ? pour qui ? dans quel but ?
On reprend ? faites donc un parallèle entre le nombre de jugements rendus par les tribunaux militaires et le nombres d'articles anti-militaristes où en faveur de la paix. Pour faire bon poids, référencez les niveaux de pertes. Comparez, agitez...la réponse est là.
A vous, ensuite, d'enlever les scories et de polir la pièce.
C'est presque un sujet de mastere ce truc là

Un dernier pour la route ? Napoléon, Pétain, De Lattre et Leclerc bénéficiaient tous, sans exception, d'un grand prestige auprés de leurs soldats. cependant, une erreur de l'Histoire s'est glissée dans la liste...etc, etc, etc.
Nous sommes plus de 2300 isncrits sur ce forum. Si chacun d'entre nous vous fournissez un témoignage, celui-ci ne serait que le reflet de notre sensiblilté, quand bien même auriez la liste compléte des témoins certifiant l'exactitude et l'objectivité du témoignage...
Une seule certitude toutefois. Ce qui fait la gloire d'un chef, que ses hommes l'admirent, c'est sa faculté à vaincre l'ennemi. Un soldat oublie tout et pardonne tout. Sauf la défaite et le déshonneur.
Et coucher dans la boue avec ses soldats n'a jamais participé à la gloire du chef. Aucun, des quatres cités plus haut, n'avait plus fait le coup de feu depuis longtemps lorsqu'ils marchèrent sur les sentiers de la gloire.
Je vous souhaite une bonne soirée,
Bernard.
P-S : On avait essayé, pendant la Révolution, de faire commander la troupe par des chefs élus par les soldats. Ca n'a pas duré longtemps...