Bonsoir,
il n'y avait pas d'escadrille à Châteauroux, Ambérieu ou Avord. Il s'agissait d'écoles d'aviation militaire.
Didier
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www.aeroplanedetouraine.fr
"Il y a tout de même une justice sur terre, mais elle devrait bien augmenter la puissance de son moteur" - Maxime Lenoir
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- Lucien Morareau
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Re: recherche
Le cavalier Gérôme Marcel a reçu le brevet n° 4473 le 13/09/1916.
Assez curieusement, il a un homonyme parfait, le soldat de 1ère classe Gérôme Marcel, lui aussi breveté pilote n° 15292 le 16/08/1918 à Istres.
Assez curieusement, il a un homonyme parfait, le soldat de 1ère classe Gérôme Marcel, lui aussi breveté pilote n° 15292 le 16/08/1918 à Istres.
Re: recherche
Le cavalier Gérôme Marcel a reçu le brevet n° 4473 le 13/09/1916.
Assez curieusement, il a un homonyme parfait, le soldat de 1ère classe Gérôme Marcel, lui aussi breveté pilote n° 15292 le 16/08/1918 à Istres.
Bonjour,
Merci pour le numéro de brevet.
Je joins une photo, la seule que je possède.
Il semble qu'elle ait été prise à Avord car il me semble que l'insigne ne comporte qu'une seule aile.
Existe-t-il des registres quelque part sur lesquels est mentionnée l'activité des élèves pilotes et de leur instructeurs pour la période de 1916, année de son passage à Avord, les machines utilisées, ainsi que son perfectionnement dans le bombardement de nuit car, si j'ai bien compris, cette spécialisation sur Voisin s'effectuait à Avord...
Moi même ancien pilote de l'armée de l'air, passé par Avord, Orléans et Villacoublay, je trouve très intéressant, près de soixante années après, de découvrir le parcours de cet arrière grand-oncle.
Merci pour toute nouvelle information qui viendra compléter le petit document que je donnerai au Conservatoire de l'Air et de l'Espace d'Aquitaine de Bordeaux Mérignac,situé sur la BA106, lieu de ma dernière affectation de pilote militaire.
Merci encore.
Amitiés aéro,
Macyorel.
Re: recherche
Le cavalier Gérôme Marcel a reçu le brevet n° 4473 le 13/09/1916.
Assez curieusement, il a un homonyme parfait, le soldat de 1ère classe Gérôme Marcel, lui aussi breveté pilote n° 15292 le 16/08/1918 à Istres.

La photo de Marcel Gérôme n'étant pas passée dans le message précédent, je la rajoute...
- Lucien Morareau
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Re: recherche
Ce cliché est à l'envers (boutonnage de la vareuse du côté "féminin" et macaron à gauche alors qu'il devrait être à droite). Cela dit, ce macaron m'a l'air d'avoir été "rajouté" par le photographe car je ne suis pas certain que l'insigne à une aile des élèves pilotes existait à cette époque.
Je ne sais pas si les registres des vols d'Avord existent encore mais j'en doute fort. Seul le carnet de vol de votre grand-oncle aurait pu vous donner ces informations.
Je ne sais pas si les registres des vols d'Avord existent encore mais j'en doute fort. Seul le carnet de vol de votre grand-oncle aurait pu vous donner ces informations.
Re: recherche
Je poursuis mes recherches sur mon arrière grand-oncle et grâce aux réponses, j'avance.
Quelqu'un pourrait-il me ''traduire'' les annotations trouvées dans le carnet de comptabilité en campagne du 2ème trimestre 1917 de la VB108


D'autre part, il semblerait qu'il ait reçu son brevet à Ambérieu.
Sur quel type de machine les élèves pilote volaient-ils à Ambérieu au cours des 3 premiers trimestres de l'année 1916?
Merci pour votre aide.
Macyorel
Quelqu'un pourrait-il me ''traduire'' les annotations trouvées dans le carnet de comptabilité en campagne du 2ème trimestre 1917 de la VB108


D'autre part, il semblerait qu'il ait reçu son brevet à Ambérieu.
Sur quel type de machine les élèves pilote volaient-ils à Ambérieu au cours des 3 premiers trimestres de l'année 1916?
Merci pour votre aide.
Macyorel
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Re: recherche
Bonsoir
Il s'agit de "comptabilité" et de la paie des pilotes.
Caporal pilote en indemnités journalières.
Cesse d'être en subsistance à l'escadrille, Ne perçoit plus l'indemnité à 2.00 francs
Caporal pilote
Indemnité journalière donnant droit à l'indemnité à 2.00 francs
La subsistance est la prise en charge des "frais quotidiens" que l'escadrille avance pour des personnels ne faisant pas partie de son effectif régulier, frais qu'elle se fera rembourser.
Je n'ai pas encore totalement compris le système de rémunération selon les statuts entre les pilotes payés à la journée, à la semaine ou au mois.
Par ailleurs je n'ai pas non plus compris le système des primes alloués en fonction de la présence au front, dans la zone des armées ou à l'arrière.
Je vous renvoie à mon site sur la page concernant la solde des pilotes où vous trouverez un exemple concret.
Par ailleurs l'école d'Ambérieu était équipée exclusivement de Voisin pour la formation des pilotes,
Voir AMBERIEU
Cordialement
Claude
Il s'agit de "comptabilité" et de la paie des pilotes.
Caporal pilote en indemnités journalières.
Cesse d'être en subsistance à l'escadrille, Ne perçoit plus l'indemnité à 2.00 francs
Caporal pilote
Indemnité journalière donnant droit à l'indemnité à 2.00 francs
La subsistance est la prise en charge des "frais quotidiens" que l'escadrille avance pour des personnels ne faisant pas partie de son effectif régulier, frais qu'elle se fera rembourser.
Je n'ai pas encore totalement compris le système de rémunération selon les statuts entre les pilotes payés à la journée, à la semaine ou au mois.
Par ailleurs je n'ai pas non plus compris le système des primes alloués en fonction de la présence au front, dans la zone des armées ou à l'arrière.
Je vous renvoie à mon site sur la page concernant la solde des pilotes où vous trouverez un exemple concret.
Par ailleurs l'école d'Ambérieu était équipée exclusivement de Voisin pour la formation des pilotes,
Voir AMBERIEU
Cordialement
Claude
Claude Thollon-Pommerol
http://www.asoublies1418.fr accueille volontiers tout document personnel ou familial que vous souhaitez partager. Site en reconstruction. Soyez patients.
http://www.asoublies1418.fr accueille volontiers tout document personnel ou familial que vous souhaitez partager. Site en reconstruction. Soyez patients.
Re: recherche
Bonsoir Claude, j'espère que vous accepterez ma ''familiarité'' qui n'en est pas moins respectueuse.
Je vous remercie vous et tous ceux qui m'ont répondu. Vous m'avez ouvert des pistes d'exploration que je n'imaginais pas et que je n'ai pas, pour l'instant, le temps d'explorer car je suis souvent en voyage professionnel à l'étranger. Mais je m'y remettrai à mes prochains congés.
Car l'histoire de Marcel Gérôme n'est pas terminée ainsi que le montre le petit texte que j'ai reçu:
''Engagé volontaire dans l'aviation française à 17 ans, Marcel Gerome devient rapidement officier ; grièvement blessé au cours d'un combat aérien, il s'installe à Nice pour rétablir sa santé et y devient peu après industriel. Promu commandant en 1939, il est l'un des premiers à s'engager dans la Résistance, au sein du mouvement Combat, avant de commander son maquis installé au-dessus d'Aspremont au printemps 1944. Cherchant à négocier la reddition de soldats polonais de la Wehrmacht, il est mortellement blessé le jour du débarquement de Provence, vraisemblablement par un traître. Son nom a été attribué, depuis la Libération, à une place de Nice et à une montée d'Aspremont.
Bibliographie :
Panicacci Jean-Louis (dir.), La Résistance azuréenne, Serre éditeur, 1994.''
Vous pouvez donc constater que mon travail de recherche n'est pas terminé...
Si vous êtes intéressé, je peux vous tenir au courant de ce petit travail qui, bien qu'avançant lentement, est tout à fait passionnant.
Amitiés aéronautiques,
Marc Leroy.
Je vous remercie vous et tous ceux qui m'ont répondu. Vous m'avez ouvert des pistes d'exploration que je n'imaginais pas et que je n'ai pas, pour l'instant, le temps d'explorer car je suis souvent en voyage professionnel à l'étranger. Mais je m'y remettrai à mes prochains congés.
Car l'histoire de Marcel Gérôme n'est pas terminée ainsi que le montre le petit texte que j'ai reçu:
''Engagé volontaire dans l'aviation française à 17 ans, Marcel Gerome devient rapidement officier ; grièvement blessé au cours d'un combat aérien, il s'installe à Nice pour rétablir sa santé et y devient peu après industriel. Promu commandant en 1939, il est l'un des premiers à s'engager dans la Résistance, au sein du mouvement Combat, avant de commander son maquis installé au-dessus d'Aspremont au printemps 1944. Cherchant à négocier la reddition de soldats polonais de la Wehrmacht, il est mortellement blessé le jour du débarquement de Provence, vraisemblablement par un traître. Son nom a été attribué, depuis la Libération, à une place de Nice et à une montée d'Aspremont.
Bibliographie :
Panicacci Jean-Louis (dir.), La Résistance azuréenne, Serre éditeur, 1994.''
Vous pouvez donc constater que mon travail de recherche n'est pas terminé...
Si vous êtes intéressé, je peux vous tenir au courant de ce petit travail qui, bien qu'avançant lentement, est tout à fait passionnant.
Amitiés aéronautiques,
Marc Leroy.
Re: recherche

Recherches sur Marcel Gérôme, mon arrière grand-oncle.
J'avais perdu sa trace le 11 août 1917 après qu'il ait été abattu avec son avion Voisin VIII à Saint Pôl sur Mer.
Sa trace réapparaissait le 15 août 1944, lors de sa mort. Chef de maquis sous le nom de Commandant Gérôme, il avait été abattu à Aspremont par un membre de son groupe supposé être passé à l'ennemi.
Après plusieurs années d'enqu'ête sur sa mort, un article du journal ''Détective'' d'avril 1950 indiquait:
''Durant la guerre de 1914, une blessure à la colonne vertébrale lui avait paralysé le bras gauche. Rééduquant avec ténacité son membre perdu, il reprend du service comme officier d'aviation. Il avait alors un pilote attitré, le frère de Charles Michanon. Tous deux appartenaient à l'escadrille 124, base 12. Un jour, en plein combat, le pilote est touché à mort. Héroïque, il ramène dans nos lignes le commandant Gérôme. A peine au sol, le blessé succombe.''
Re: recherche
Désolé, mauvaise manipulation, je n'ai pas pu terminer le message que je reprends ci-après.
Bonsoir,
Recherches sur Marcel Gérôme, mon arrière grand-oncle.
J'avais perdu sa trace le 11 août 1917 après qu'il ait été abattu avec son avion Voisin VIII à Saint Pôl sur Mer.
Sa trace réapparaissait le 15 août 1944, lors de sa mort. Chef de maquis sous le nom de Commandant Gérôme, il avait été abattu à Aspremont par un membre de son groupe supposé être passé à l'ennemi.
Après plusieurs années d'enqu'ête sur sa mort, un article du journal ''Détective'' d'avril 1950 indiquait:
''Durant la guerre de 1914, une blessure à la colonne vertébrale lui avait paralysé le bras gauche. Rééduquant avec ténacité son membre perdu, il reprend du service comme officier d'aviation. Il avait alors un pilote attitré, le frère de Charles Michenon. Tous deux appartenaient à l'escadrille 124, base 12. Un jour, en plein combat, le pilote est touché à mort. Héroïque, il ramène dans nos lignes le commandant Gérôme. A peine au sol, le blessé succombe.''
J'ai cherché un pilote du nom de Michenon au SDA et j'ai trouvé un Maurice Louis Michenon mais je ne sais pas si c'est le bon Michenon.
Je n'ai pas trouvé d'info sur les sites spécialisés tels que ''les as oubliés de 14-18'' ou ''Albin Denis''.
Je suis maintenant dans une impasse et toute aide qui me permettrait de savoir comment et quand mon arrière grand oncle serait passé officier et comment il aurait terminé la guerre de 14-18, serait bienvenue.
De même, je recherche des informations sur le parcours de ce pilote Michenon qui serait mort a la suite de la mission décrite succintement dans le journal cité un peu plus haut.
Cordialement,
Macyorel.


Bonsoir,
Recherches sur Marcel Gérôme, mon arrière grand-oncle.
J'avais perdu sa trace le 11 août 1917 après qu'il ait été abattu avec son avion Voisin VIII à Saint Pôl sur Mer.
Sa trace réapparaissait le 15 août 1944, lors de sa mort. Chef de maquis sous le nom de Commandant Gérôme, il avait été abattu à Aspremont par un membre de son groupe supposé être passé à l'ennemi.
Après plusieurs années d'enqu'ête sur sa mort, un article du journal ''Détective'' d'avril 1950 indiquait:
''Durant la guerre de 1914, une blessure à la colonne vertébrale lui avait paralysé le bras gauche. Rééduquant avec ténacité son membre perdu, il reprend du service comme officier d'aviation. Il avait alors un pilote attitré, le frère de Charles Michenon. Tous deux appartenaient à l'escadrille 124, base 12. Un jour, en plein combat, le pilote est touché à mort. Héroïque, il ramène dans nos lignes le commandant Gérôme. A peine au sol, le blessé succombe.''
J'ai cherché un pilote du nom de Michenon au SDA et j'ai trouvé un Maurice Louis Michenon mais je ne sais pas si c'est le bon Michenon.
Je n'ai pas trouvé d'info sur les sites spécialisés tels que ''les as oubliés de 14-18'' ou ''Albin Denis''.
Je suis maintenant dans une impasse et toute aide qui me permettrait de savoir comment et quand mon arrière grand oncle serait passé officier et comment il aurait terminé la guerre de 14-18, serait bienvenue.
De même, je recherche des informations sur le parcours de ce pilote Michenon qui serait mort a la suite de la mission décrite succintement dans le journal cité un peu plus haut.
Cordialement,
Macyorel.
