ELORN - Caboteur - Armement Chevillotte Frères

[Rutilius]

Bonjour à tous,


Dans la série « Dossiers individuels des officiers des ports : capitaines, lieutenants, sous-lieutenants, maîtres, officiers de port », existe aux Archives nationales, sous la cote F/14/20733, un dossier établi au nom de HARS (Pierre, Louis, Augustin). A noter que ce dernier aurait cessé ses fonctions d’officier de port le 4 avril 1934.

(Inventaire–index établi par Martine ILLAIRE, Paris, 2000).

[Yves D]

Bonjour à tous
La liste notée en marge du KTB UC65 n'est pas de la main de Steinbrinck, c'est un récapitulatif écrit par Arno Spindler alors qu'il travaillait à rédiger "Der Handelskrieg mit U-Booten". Ces annotations sont fréquentes sur les KTB et identifient un ou des navires coulés dont le nom ne figure pas dans le journal.
Cdlt
Yves

[Memgam]

Bonjour,

"Sous-lieutenant de port (4 ème classe) à Dunkerque à dater du 1er octobre 1925, date à laquelle il fut admis à percevoir une pension anticipée."

et :

"A noter que ce dernier aurait cessé ses fonctions d'officiers de port le 4 avril 1934".

Ces deux informations sont cohérentes alors que "aurait" laisse supposer une erreur.

En effet, Hars, en devenant officier de port, quitte l'Inscription maritime pour une autre institution, le 1er octobre 1925. Il a alors 47 ans, ce qui n'est pas l'âge pour percevoir ses invalides (55 ans), il demande donc à percevoir une pension anticipée, eu égard à une faiblesse certaine des émoluments d'officier de port par rapport à son poste précédent. La pratique était courante et le recrutement des officiers de port se fait parmi les anciens marins. Hars a donc été officier de port de 1925 à 1934 date à laquelle il se retrouve à la limite d'âge de 55 ans.

Cordialement.

[Rutilius]

Bonsoir à tous,


Marins disparus le 1er mars 1917 avec le caboteur Elorn. [2]


Jugement rendu par le Tribunal civil de Brest, le 8 janvier 1919, et transcrit à Brest, le 18 février 1919.

(Registre des actes de décès de la ville de Brest, Année 1919, f° 78, acte n° 307).


« Attendu que le vapeur Elorn, armé à Brest, a été canonné le premier mars mil neuf cent dix-sept à cinq heures du soir, à trois milles et demi dans le Nord-Ouest de Cayeux, par un sous-marin allemand et coulé ; que l’équipage a été sauvé, à l’exception de deux hommes ci-après nommés qui ont disparu en mer et dont les corps n’ont pu être retrouvés ; qu’il résulte des procès verbaux de disparition dressés par le capitaine du vapeur Elorn que Le Pape, qui était resté à bord du navire, a dû être tué par un obus ou entraîné au fond avec le navire ; que Kersébet, qui était tombé à la mer au moment où la baleinière où il s’était embarqué était mise à la mer et avait chaviré, a coulé immédiatement et n’a pas reparu ; que vu la distance de la côte, il ne semble pas possible qu’ils aient pu échapper à la mort ; qu’ils n’ont d’ailleurs pas reparu à leur domicile et n’ont pas donné de leurs nouvelles à leurs familles ; ... »


— LE PAPE Eugène Marie, né le 27 mai 1891 au Havre (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime –) et domicilié au Havre, au 13, rue Général Faidherbe. Chauffeur, inscrit au Havre, n° 6.773.

Fils de Gonéry LE PAPE et de Marie Perrine GÉLARD. Célibataire.

(V. également : Registre des actes de décès de la ville du Havre, Année 1919, f° 22, p. 6.031, acte n° 1.074. Transcription effectuée le 13 mars 1919).


— KERSÉBET Jean Marie, né le 10 août 1898 à Landéda (Finistère) et y domicilié. Matelot, inscrit au Conquet, n° 12.047.

Fils de Philibert KERSÉBET et de Marguerite PERROT. Célibataire.


Ces deux marins furent judiciairement déclarés « Morts pour la France ». Et, par arrêté du Ministre de la Marine en date du 7 mars 1922 (art. 2 ; J.O., 15 mars 1922, p. 2.952), ils furent, à titre posthume, inscrits au tableau spécial de la Médaille militaire et décorés de la Croix de guerre.

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Nota. : Il est permis de penser que Jean Marie KERSÉBET était parent avec :

— Laurent KERSÉBET, né le 27 mai 1895 à Landéda (Finistère), décédé le 11 février 1918 à l’Hôpital auxiliaire n° 3 de Marseille (Bouches-du-Rhône) des suites de blessures qu'il avait reçues le 23 janvier 1918 lors du torpillage de l'aviso-transport la Drôme. Matelot de ... classe chauffeur, inscrit au Conquet, n° 11.950.