1914-1918 : "La communauté militaire ne demeure pas dans le non-dit !"

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Charraud Jerome
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Re: 1914-1918 : "La communauté militaire ne demeure pas dans le non-dit !"

Message par Charraud Jerome »

Bonsoir
Je conseille la lecture de l'ouvrage "La Grande Guerre des gendarmes" de Louis N. Panel.
Claude, le dernier chapitre aborde le cas des désertions de fin de conflit. Dans ce chapitre, on trouve quelques passages sur la chasse aux réfractaires dans la 15e RM, cela devrait t'intéresser.
J'y ai d'ailleurs appris l'existence des frères Berthallon qui furent insoumis par croyance religieuse et ne furent fait prisonniers qu'en 1927.
http://peintures.murales.free.fr/fresqu ... es1981.htm

Cordialement
Jérôme Charraud
Les 68, 90, 268 et 290e RI dans la GG
Les soldats de l'Indre tombés pendant la GG
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chanteloube
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Re: 1914-1918 : "La communauté militaire ne demeure pas dans le non-dit !"

Message par chanteloube »

bonjour à tous, bonjour Garigliano, bonjour Jérôme,

Je rentre de mon village d'Auvergne où internet est assuré par les corbeaux... hors comme il y a eu un peu de brouillard passons..
Merci de vos réponses.
Je dispose d'un document daté de 1915 qui montre que les désertions de sentinelles étaient assez fréquentes, au point d'inquiéter le commandement le remède envisagé était de doubler les sentinelles, un jeune.... un ancien.
Jérôme, je prends bonne note de ta référence...merci!
En ce qui concerne les déserteurs chroniques...j'ai rencontré au service militaire un jeune homme de l'Aude dont on voulait faire un pilote d'AMX. Il avait tellement peur de cette machine -peur de la conduire et peur d'être enfermé un jour dans un char tourellé- qu'il disparaissait une fois sur deux avant les séances d'apprentissage. En général il passait la nuit rue Tubano à Marseille (les anciens me comprendront). Rien n'y fit. Ni les punitions, ni les admonestations que je tentais...Quoi qu'on fasse, il était absent à l'appel et rentrait probablement vers 11 heures. Mieux, encore:........jamais, jamais il ne se fit coincer... ni par la patrouille, ni par les piquets de garde aux entrées... On le retrouvait dans son lit à midi, attendant stoïquement la punition. Evidemment ceci n'a rien de comparable avec la situation de temps de guerre mais ......la peur panique était là....
A bientôt. CC



Je rajoute, aprés vérification : le Général Berge 30° DI (30 juin 1915) évoque une double désertion de sentinelles et ordonne le remplacement des sentinelles doubles par un poste de quatre hommes soigneusement choisis.
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