Bonjour,
Le problème est profond, devant ant d'ignorances, j'avoue que cela ne me fait ni chaud, ni froid, il faut simplement replacer ces différents évènements dans leur contexte.
A mon avis la question est plus génèrale, elle se résume ainsi: comment et avec quoi doit on enseigner l'histoire pour la rendre attractive et que les élèves retiennent quelques choses.
Les programmes d'histoire sont trop vastes, certains s'indignent mais ils vivent, ils dorment 14-18?? (rire), une erreur pour eux est un sacrilége. Voyez la masse de dates, d'informations qu'un élève doit retenir dans une année, on en arrive à des énormités c'est quasi inévitable.
Bonne soirée
Yann
Assasins modernes
Re: Assasins modernes
Cher Thomas,
Il y a en effet un gros problème. J'enseigne l'HG en LEP. Je dois traiter la Grande Guerre en 55mn si je veux terminer mon programme... Mis à part 14-18 , certains ont retenu Verdun 1916 et là je suis content. C'est autant un problème de référence à des valeurs communes, un patrimoine que de mémoire historique. J'essaie simplement de leur faire comprendre que ces monuments, ces pierres, ces croix, ces graffitis, ces cubes de béton armé, ces semelles cloutées ont quelque chose à nous apprendre. Qu'elles appartiennent à tout le monde et surtout à nos enfants. J'essaie de faire que ces choses doivent leur évoquer certes l'Histoire mais aussi des histoires individuelles souvent boulversantes -et là paf, un extrait de l'excellent Barthas en cours de Français - Bref je tente, devant la désaffection du public lors des cérémonies du 11 novembre, de ne pas les faire mourir une deuxième fois. C'est le moins que je puisse faire. Et bien même celui qui ne sait pas bien lire ou écrire, ceux qui sont de pauvres gamins paumés dont l'Histoire est leur dernier souci quand ils entendent une histoire de poilu, ils en redemandent ! Le plus difficile à leur faire admettre c'est que ceux d'en face étaient aussi à plaindre que nos biffins, que c'étaient aussi des pères de famille qui aimaient leurs enfants.
Bonne soirée.
Ferns
Il y a en effet un gros problème. J'enseigne l'HG en LEP. Je dois traiter la Grande Guerre en 55mn si je veux terminer mon programme... Mis à part 14-18 , certains ont retenu Verdun 1916 et là je suis content. C'est autant un problème de référence à des valeurs communes, un patrimoine que de mémoire historique. J'essaie simplement de leur faire comprendre que ces monuments, ces pierres, ces croix, ces graffitis, ces cubes de béton armé, ces semelles cloutées ont quelque chose à nous apprendre. Qu'elles appartiennent à tout le monde et surtout à nos enfants. J'essaie de faire que ces choses doivent leur évoquer certes l'Histoire mais aussi des histoires individuelles souvent boulversantes -et là paf, un extrait de l'excellent Barthas en cours de Français - Bref je tente, devant la désaffection du public lors des cérémonies du 11 novembre, de ne pas les faire mourir une deuxième fois. C'est le moins que je puisse faire. Et bien même celui qui ne sait pas bien lire ou écrire, ceux qui sont de pauvres gamins paumés dont l'Histoire est leur dernier souci quand ils entendent une histoire de poilu, ils en redemandent ! Le plus difficile à leur faire admettre c'est que ceux d'en face étaient aussi à plaindre que nos biffins, que c'étaient aussi des pères de famille qui aimaient leurs enfants.
Bonne soirée.
Ferns
L'homme en campagne a les mêmes besoins qu'en temps de paix ; ces besoins deviennent même plus impérieux, étant exacerbés par une existence plus active et plus énervante.(Henry Mustière)
Re: Assasins modernes
Bonsoir à tous,
Pour parler du bon vieux temps, au lycée, nous avions un cours de deux heures/semaine, intitulé: " initiation à la vie politique, économique et sociale".
C'est dans ce contexte que la guerre de 1914-18 fut traitée en trois fois deux heures.
" Une partie : la guerre de mouvement.
Une seconde : la guerre de position ou guerre de tranchées.
Une dernière :fin de la guerre et ses conséquences sur l'évolution du monde. "
Je rajeunis de 40 ans et m'y retrouve, mentalement dans mes cours, comme si c'était hier.
Notre prof, Madame M L, une jeune victime intellectuelle alsacienne du 2ème conflit mondial, était une passionnée d'Histoire.
Elle prenait la liberté de traiter les " sujets importants " comme elle disait, avec le temps qu'il fallait.
Et en toute sincérité, je ne pense pas que quelqu'un se serait permis de lui dire qu'elle avait tors.....!
Sa façon de traiter le second conflit mondial suffisait pour nous faire toucher du doigt ce qu'elle avait pu subir (sans jamais nous le dire clairement, nous l'avons compris par la suite) et nous incitait à un respect, une admiration devant ses notions et leçons d' Humanité et de Justice (qu' elle pratiquait au quotidien).
C'est une dame très âgée maintenant, je l'ai encore eu au téléphone ce printemps, qui garde une grande force de caractère devant ses soucis de santé (ses yeux ne répondent plus).
Madame, vous avez l'affection de toute notre classe (bien qu'elle soit dispersée sur le continent) et notre meilleur souvenir.
Merci à ce forum et à votre indulgence, pour m' avoir permis ce petit écart.
Je rejoints Jean, quant aux notions d' Histoire pour les générations qui nous suivent.....et je m'y emploie à la moindre occasion....avec le peu que je sais.....et qu'il faut transmettre !
Il est là aussi, le devoir de mémoire et il passe par la transmission.(enseignant+famille).
Enfin, c'est mon point de vue.
Bien cordialement.
Evelyne.
Pour parler du bon vieux temps, au lycée, nous avions un cours de deux heures/semaine, intitulé: " initiation à la vie politique, économique et sociale".
C'est dans ce contexte que la guerre de 1914-18 fut traitée en trois fois deux heures.
" Une partie : la guerre de mouvement.
Une seconde : la guerre de position ou guerre de tranchées.
Une dernière :fin de la guerre et ses conséquences sur l'évolution du monde. "
Je rajeunis de 40 ans et m'y retrouve, mentalement dans mes cours, comme si c'était hier.
Notre prof, Madame M L, une jeune victime intellectuelle alsacienne du 2ème conflit mondial, était une passionnée d'Histoire.
Elle prenait la liberté de traiter les " sujets importants " comme elle disait, avec le temps qu'il fallait.
Et en toute sincérité, je ne pense pas que quelqu'un se serait permis de lui dire qu'elle avait tors.....!
Sa façon de traiter le second conflit mondial suffisait pour nous faire toucher du doigt ce qu'elle avait pu subir (sans jamais nous le dire clairement, nous l'avons compris par la suite) et nous incitait à un respect, une admiration devant ses notions et leçons d' Humanité et de Justice (qu' elle pratiquait au quotidien).
C'est une dame très âgée maintenant, je l'ai encore eu au téléphone ce printemps, qui garde une grande force de caractère devant ses soucis de santé (ses yeux ne répondent plus).
Madame, vous avez l'affection de toute notre classe (bien qu'elle soit dispersée sur le continent) et notre meilleur souvenir.
Merci à ce forum et à votre indulgence, pour m' avoir permis ce petit écart.
Je rejoints Jean, quant aux notions d' Histoire pour les générations qui nous suivent.....et je m'y emploie à la moindre occasion....avec le peu que je sais.....et qu'il faut transmettre !
Il est là aussi, le devoir de mémoire et il passe par la transmission.(enseignant+famille).
Enfin, c'est mon point de vue.
Bien cordialement.
Evelyne.
Re: Assasins modernes
Bonjour Evelyne et à tous,
Tout à fait d'accord avec vous. L'histoire doit être enseignée à l'école, au collège, etc., mais aussi dans la famille. Agé de 60 ans j'ai entendu à la maison, l'histoire de mon grand-père (pourtant décédé lorsque j'avais 5 ans) en Champagne et au fort de Vaux...
(de là l'écriture de mon premier livre !!!) On parlait des combats de mon père dans la résistance, on parlait...
Au fait vous avez pu remarquer "ON PARLAIT" car la télé à table ou ailleurs n'existait pas...
Ensuite l'histoire enseignée ne correspond pas à l'étude de cette matière comme il le faudrait. Les cours d'histoire traitent beaucoup trop de la géopolitique..
Lorsque j' effectue des expos et des conférences dans les lycées, collèges, il faut voir l'interêt que je suscite en décrivant les tranchées, les trous d'obus, la misère, etc...
Enfin pour travailler, avec une docteur en histoire d'Allemagne (thèse, Les commémorations du souvenir à Verdun de 1918 à aujourd'hui, réussie grâce en partie à mon travail) j'affirme que l'enseignement de l'histoire dans ce pays est plus précis.
Bien cordialement. J.Claude
Tout à fait d'accord avec vous. L'histoire doit être enseignée à l'école, au collège, etc., mais aussi dans la famille. Agé de 60 ans j'ai entendu à la maison, l'histoire de mon grand-père (pourtant décédé lorsque j'avais 5 ans) en Champagne et au fort de Vaux...
(de là l'écriture de mon premier livre !!!) On parlait des combats de mon père dans la résistance, on parlait...
Au fait vous avez pu remarquer "ON PARLAIT" car la télé à table ou ailleurs n'existait pas...
Ensuite l'histoire enseignée ne correspond pas à l'étude de cette matière comme il le faudrait. Les cours d'histoire traitent beaucoup trop de la géopolitique..
Lorsque j' effectue des expos et des conférences dans les lycées, collèges, il faut voir l'interêt que je suscite en décrivant les tranchées, les trous d'obus, la misère, etc...
Enfin pour travailler, avec une docteur en histoire d'Allemagne (thèse, Les commémorations du souvenir à Verdun de 1918 à aujourd'hui, réussie grâce en partie à mon travail) j'affirme que l'enseignement de l'histoire dans ce pays est plus précis.
Bien cordialement. J.Claude
la vérité appartient à ceux qui la recherchent et non à ceux qui croient la détenir.
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terrasson
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Re: Assasins modernes
bonjour JEAN CLAUDE.oui on parlait j ai connu mon grand pere qui est décédé à l age de92 ans j en avais 25 en 1982.Il nous l' a raccontée"sa guerre" nous prenions le temps d ecouter...le temps....Le soir à la veillée c est vrai pas de télé et comme mes parents etaient agiriculteur comme lui....nous travaillions le soir trés tard" à manoquer "le tabac(mettre les feuilles par 24 la 25éme faisait le lien) la nous prenions le temps d écouter et de parler.voila c etait pour illustrer vos propos .cordialementBonjour Evelyne et à tous,
Tout à fait d'accord avec vous. L'histoire doit être enseignée à l'école, au collège, etc., mais aussi dans la famille. Agé de 60 ans j'ai entendu à la maison, l'histoire de mon grand-père (pourtant décédé lorsque j'avais 5 ans) en Champagne et au fort de Vaux...
(de là l'écriture de mon premier livre !!!) On parlait des combats de mon père dans la résistance, on parlait...
Au fait vous avez pu remarquer "ON PARLAIT" car la télé à table ou ailleurs n'existait pas...
Ensuite l'histoire enseignée ne correspond pas à l'étude de cette matière comme il le faudrait. Les cours d'histoire traitent beaucoup trop de la géopolitique..
Lorsque j' effectue des expos et des conférences dans les lycées, collèges, il faut voir l'interêt que je suscite en décrivant les tranchées, les trous d'obus, la misère, etc...
Enfin pour travailler, avec une docteur en histoire d'Allemagne (thèse, Les commémorations du souvenir à Verdun de 1918 à aujourd'hui, réussie grâce en partie à mon travail) j'affirme que l'enseignement de l'histoire dans ce pays est plus précis.
Bien cordialement. J.Claude
christian terrasson
Re: Assasins modernes
Bonjour,
remarque judicieuse quant au terme "on parlait".
L'ère de la TV. va décidémment bouffer ce qui était de plus précieux, le trésor du témoignage et donc du respect en résultant. Je n'ai que 22 ans. Pour défendre les valeurs inculquée, et je sais bien, la guerre est ce qu'elle est, je décide d'incorporer une école de Sous-officiers, Saint-Maixent pour ceux qui connaissent. On nous y apprend que sans armée il n'y a pas de règles dans la guerre, si tant soit peu qu'elle en demande. Le soldat porte en lui toutes les expériences du passé et c'est en étouffant les techniques de combat par des règles multiples que l'on pourra étouffer de la même manière la violence gratuite.
Faire la part des choses aussi, apprendre qu'une arme à feux n'est pas un jouet. Je suis fier de porter en moi toutes les traditions Françaises et Européennes, pour que jamais ne se reproduise de guerre totale.
Et là on comprend beaucoup mieux les intérêts des Poilus, lors de 14-18. Derrière nous il y a un Patrimoine qui fait office de trésor National, de nombreux morts, et il n'est pas question qu'une nation, quelle quelle soit, vienne imposer sa volonté. Il tombe sous le sens que la guerre est motivée par des raisons financières, mais que faire ? au nom de l'humanité laisser entrer d'importe quelle armée et se lamenter sur les drames de la guerre ? non ça serai trop simple. Des écrivains coimbattants avaient compris la chose : puisque la guerre est inévitable, qu'on ne reviendra pas en arrière, et bien tâchons de vendre chèrement notre peau, car avant de pouvoir philosopher, écrire et rêver, et bien il faut survivre, et de toute façon nous le faisons pour ceux qui ne le peuvent plus.
Les terrains de 14-18 nous aprennent beaucoup plus de choses que les livres, il suffit de les regarder. Cette preuve d'amour et d'espoir en l'avenir règne sur ces champs et dans ces forêts si sombres. Je respectes les autres cultures, les autres pays, mais je les visite en m'y intégrant autant que je peux, c'est la moindre des choses.
Alors quand on voit pareilles saloperies dessinées, et là on ne parle pas de travail d'enfant puisque il y a bien volonté de blesser certaines personnes et une certaine mémoire, alors j'ai honte.
Pour finir cette grande gérémiade, il faut aussi rapeller que c'est une minorité qui fait cela, et souvent ce sont des jeunes habitant le coin...preuve de suprême connerie puisqu'il suffit de leur cacher les lieux du drame par un bois ou une forêt pour qu'ils oublient absolument tout de l'endroit ou ils vivent !! A grand échelle ça donne ce dont on se plaint : l'oubli qui s'installe. Ceux qui habitent loin de ces lieux n'y pensent absolument jamais...demandez à un tagueur de Champagne si il y pense...alors imaginez le Parisien...
Bien cordialement,
Clément
remarque judicieuse quant au terme "on parlait".
L'ère de la TV. va décidémment bouffer ce qui était de plus précieux, le trésor du témoignage et donc du respect en résultant. Je n'ai que 22 ans. Pour défendre les valeurs inculquée, et je sais bien, la guerre est ce qu'elle est, je décide d'incorporer une école de Sous-officiers, Saint-Maixent pour ceux qui connaissent. On nous y apprend que sans armée il n'y a pas de règles dans la guerre, si tant soit peu qu'elle en demande. Le soldat porte en lui toutes les expériences du passé et c'est en étouffant les techniques de combat par des règles multiples que l'on pourra étouffer de la même manière la violence gratuite.
Faire la part des choses aussi, apprendre qu'une arme à feux n'est pas un jouet. Je suis fier de porter en moi toutes les traditions Françaises et Européennes, pour que jamais ne se reproduise de guerre totale.
Et là on comprend beaucoup mieux les intérêts des Poilus, lors de 14-18. Derrière nous il y a un Patrimoine qui fait office de trésor National, de nombreux morts, et il n'est pas question qu'une nation, quelle quelle soit, vienne imposer sa volonté. Il tombe sous le sens que la guerre est motivée par des raisons financières, mais que faire ? au nom de l'humanité laisser entrer d'importe quelle armée et se lamenter sur les drames de la guerre ? non ça serai trop simple. Des écrivains coimbattants avaient compris la chose : puisque la guerre est inévitable, qu'on ne reviendra pas en arrière, et bien tâchons de vendre chèrement notre peau, car avant de pouvoir philosopher, écrire et rêver, et bien il faut survivre, et de toute façon nous le faisons pour ceux qui ne le peuvent plus.
Les terrains de 14-18 nous aprennent beaucoup plus de choses que les livres, il suffit de les regarder. Cette preuve d'amour et d'espoir en l'avenir règne sur ces champs et dans ces forêts si sombres. Je respectes les autres cultures, les autres pays, mais je les visite en m'y intégrant autant que je peux, c'est la moindre des choses.
Alors quand on voit pareilles saloperies dessinées, et là on ne parle pas de travail d'enfant puisque il y a bien volonté de blesser certaines personnes et une certaine mémoire, alors j'ai honte.
Pour finir cette grande gérémiade, il faut aussi rapeller que c'est une minorité qui fait cela, et souvent ce sont des jeunes habitant le coin...preuve de suprême connerie puisqu'il suffit de leur cacher les lieux du drame par un bois ou une forêt pour qu'ils oublient absolument tout de l'endroit ou ils vivent !! A grand échelle ça donne ce dont on se plaint : l'oubli qui s'installe. Ceux qui habitent loin de ces lieux n'y pensent absolument jamais...demandez à un tagueur de Champagne si il y pense...alors imaginez le Parisien...
Bien cordialement,
Clément
-
terrasson
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Re: Assasins modernes
bonsoir clemBonjour,
remarque judicieuse quant au terme "on parlait".
L'ère de la TV. va décidémment bouffer ce qui était de plus précieux, le trésor du témoignage et donc du respect en résultant. Je n'ai que 22 ans. Pour défendre les valeurs inculquée, et je sais bien, la guerre est ce qu'elle est, je décide d'incorporer une école de Sous-officiers, Saint-Maixent pour ceux qui connaissent. On nous y apprend que sans armée il n'y a pas de règles dans la guerre, si tant soit peu qu'elle en demande. Le soldat porte en lui toutes les expériences du passé et c'est en étouffant les techniques de combat par des règles multiples que l'on pourra étouffer de la même manière la violence gratuite.
Faire la part des choses aussi, apprendre qu'une arme à feux n'est pas un jouet. Je suis fier de porter en moi toutes les traditions Françaises et Européennes, pour que jamais ne se reproduise de guerre totale.
Et là on comprend beaucoup mieux les intérêts des Poilus, lors de 14-18. Derrière nous il y a un Patrimoine qui fait office de trésor National, de nombreux morts, et il n'est pas question qu'une nation, quelle quelle soit, vienne imposer sa volonté. Il tombe sous le sens que la guerre est motivée par des raisons financières, mais que faire ? au nom de l'humanité laisser entrer d'importe quelle armée et se lamenter sur les drames de la guerre ? non ça serai trop simple. Des écrivains coimbattants avaient compris la chose : puisque la guerre est inévitable, qu'on ne reviendra pas en arrière, et bien tâchons de vendre chèrement notre peau, car avant de pouvoir philosopher, écrire et rêver, et bien il faut survivre, et de toute façon nous le faisons pour ceux qui ne le peuvent plus.
Les terrains de 14-18 nous aprennent beaucoup plus de choses que les livres, il suffit de les regarder. Cette preuve d'amour et d'espoir en l'avenir règne sur ces champs et dans ces forêts si sombres. Je respectes les autres cultures, les autres pays, mais je les visite en m'y intégrant autant que je peux, c'est la moindre des choses.
Alors quand on voit pareilles saloperies dessinées, et là on ne parle pas de travail d'enfant puisque il y a bien volonté de blesser certaines personnes et une certaine mémoire, alors j'ai honte.
Pour finir cette grande gérémiade, il faut aussi rapeller que c'est une minorité qui fait cela, et souvent ce sont des jeunes habitant le coin...preuve de suprême connerie puisqu'il suffit de leur cacher les lieux du drame par un bois ou une forêt pour qu'ils oublient absolument tout de l'endroit ou ils vivent !! A grand échelle ça donne ce dont on se plaint : l'oubli qui s'installe. Ceux qui habitent loin de ces lieux n'y pensent absolument jamais...demandez à un tagueur de Champagne si il y pense...alors imaginez le Parisien...
Bien cordialement,
Clément
bonne décision et bonnes reflexions.Oui reapprendre les regles certes mais les respecter.
En ce qui concerne la betise...le drapeau Francais sous lequel reposaient 15 soldats dans un carré militaire au sud de poitiers à été volé...je vous laisse juges de l action
cordialement et outragé christian terrasson
-
garnier jean pierre
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Re: Assasins modernes
Bonjour
En parfait accord avec le texte de Thierry et n'y changerai pas une virgule.
Même si je n'appréciais pas la soupe aux pois (mais je n'ai pas eu la chance de goûter celle de sa grand mère).
Maintenant, on ne connaît pas (encore ?) le, la ou les coupables....
Cordialement
JP
En parfait accord avec le texte de Thierry et n'y changerai pas une virgule.
Même si je n'appréciais pas la soupe aux pois (mais je n'ai pas eu la chance de goûter celle de sa grand mère).
Maintenant, on ne connaît pas (encore ?) le, la ou les coupables....
Cordialement
JP
D'ousqu'on vient, on salue que les morts!
La peur. (G chevallier)
La peur (G Chevallier)
Chemin des dames.
La peur. (G chevallier)
La peur (G Chevallier)
Chemin des dames.
Re: Assasins modernes
Bonjour,
et merci pour ces paroles de sagesse. Comme vous avez raison lorsque vous parlez de la mort...le plongeon dans tout ce qui nous a fait, tel que nous sommes aujourd'hui. Un voyage intérieur en somme.
Le monde change, c'est vrai...que faire contre la vie qui coule, malgré tout ?
Si moi, clem, je m'intéresse à tout cela, c'est que quelque part ma sensibilité a été touchée, et je comprend que pour un autre ça ne marche pas. Après, est-ce lié à mon histoire, mes sentiments, des souvenirs, une ambiance ? A tout en fait.
Et pour la soupe de pois, j'adore ça !!
La fréquence de ces actes de vandalisme doit-être élevé, on ne parle pas de tout...
Pour la petite anecdote, peu avant les actes de vandalisme à Douaumont sur le monument israélite, j'étais dans le coin avec un bonnet durçit par le gel sur une tête crasseuse, un vieux sac miteux tout plein de miettes de pain de mie et de gras de saucisson, empestant le feu de bois. Je n'ai rien vu, tout cela s'est passé quelques heures après mon passage, mais si quelqu'un m'avais vu traînant dans le coin comme un clochard, on m'aurait accusé c'est sûr. Maintenant je fais attention lorsque je suis seul sur ces sites. D'ailleurs, souvent quand j'arpente les cimetières militaires isolés et que je croise de rares personnes, on me lance des regards accusateurs !! En Argonne, une plaque a été volée sur une tombe isolée, sur les lèvres d'un entonnoir de mine...et par des touristes !! adultes qui plus est !!
Bien cordialement,
Clément
et merci pour ces paroles de sagesse. Comme vous avez raison lorsque vous parlez de la mort...le plongeon dans tout ce qui nous a fait, tel que nous sommes aujourd'hui. Un voyage intérieur en somme.
Le monde change, c'est vrai...que faire contre la vie qui coule, malgré tout ?
Si moi, clem, je m'intéresse à tout cela, c'est que quelque part ma sensibilité a été touchée, et je comprend que pour un autre ça ne marche pas. Après, est-ce lié à mon histoire, mes sentiments, des souvenirs, une ambiance ? A tout en fait.
Et pour la soupe de pois, j'adore ça !!
La fréquence de ces actes de vandalisme doit-être élevé, on ne parle pas de tout...
Pour la petite anecdote, peu avant les actes de vandalisme à Douaumont sur le monument israélite, j'étais dans le coin avec un bonnet durçit par le gel sur une tête crasseuse, un vieux sac miteux tout plein de miettes de pain de mie et de gras de saucisson, empestant le feu de bois. Je n'ai rien vu, tout cela s'est passé quelques heures après mon passage, mais si quelqu'un m'avais vu traînant dans le coin comme un clochard, on m'aurait accusé c'est sûr. Maintenant je fais attention lorsque je suis seul sur ces sites. D'ailleurs, souvent quand j'arpente les cimetières militaires isolés et que je croise de rares personnes, on me lance des regards accusateurs !! En Argonne, une plaque a été volée sur une tombe isolée, sur les lèvres d'un entonnoir de mine...et par des touristes !! adultes qui plus est !!
Bien cordialement,
Clément