Pauvre Poilu

[Alain Dubois-Choulik]

Bonsoir
Et qu'est-ce que je dis moi qui ai passé mon bac en 1966, à une époque ou il y en avait 2 et qui -finalement depuis 1954- n'ai pas quitté l'EN ... ????hmmmm??
Bon d'accord, j'avais cru bien élever mes enfants, ( pas mariés, pas d'enfants, pas dans l'E.N.) mais ils n'en font qu'à leur tête
Par contre je revendique une charge qui semble oubliée : élever mes enfants, jusqu'à ce qu'enfin ils s'envolent .... Je ne jurerai pas que l'un des miens ( le garçon ? aucune des 3 filles ?? ) n'aurait pas mis un nez rouge au monument, je ne jurerai pas que leur grand père, pourtant si strict ne l'a(urait) pas fait ..... mais en aucun cas ça ne serait étalé dans le journal, en aucun cas ça n'aurait donné des idées aux autres ! Oui ce sont les parents qui doivent faire comprendre que le monument aux morts c'est la même chose que la tombe de la grand mère, ça doit être quasiment intuitif, et oui dans un cas comme celui-ci la sentence aurait été terrible(ment juste ...)
Cordialement
Alain

[danbocal]

et moi qui n'ai pas mon BAC, je dis merci et bravo à vero12, a.dubois et a.caro
Daniel

[broisseau]

Bonjour à tous,

Mon intervention n'était pas de mettre l'Education Nationale sur la sellette. Ma passion pour l'Histoire et la généalogie me vient bien sûr d'un professeur de collège formidable (avant 1968 d'ailleur); merci Mademoiselle ROSSANO, qui nous venait de Madagascar et qui est quelque part en retraite sur la Côte d'Azur, je crois. Elle s'est efforcée de nous inculquer aussi le Français et le Latin (le même prof pendant 4 ans).
Il y a aussi l'éducation en dehors des salles de classe.
Lorsque j'étais enfant, la présence des élèves de l'école communale était obligatoire aux cérémonies du 11 novembre. Nous y chantions la Marseillaise et proclamions "Mort pour la France" à l'appel de chaque nom inscrit sur le monument.
Forcément, ça laisse des traces !
Aujourd'hui le maire du village et son adjoint sont souvent seuls à cette cérémonie. Remarquons d'ailleur que même les anciens maires ne se déplacent pas...
Heureusement, Loïc, il y a des jeunes qui perpétuent encore ce respect. Mais il faut un élément déclancheur pour en prendre conscience.
J'ai lu récemment des réactions offusquées au fait que des enfants couraient et s'amusaient dans les couloirs du mémorial de Douaumont.
Leur a-t'on expliqué ce qu'était ce lieu de mémoire.
J'y suis allé il y a bien longtemps, en "voyage scolaire" de l'école primaire (l'éducation sur le terrain), croyez-moi qu'il ne m'est pas venu l'idée de courir ni même de parler.

Amicalement,
Robert BROISSEAU