Tué à Soissons

JM2004
Messages : 67
Inscription : jeu. mars 31, 2011 2:00 am

Re: Tué à Soissons

Message par JM2004 »

Merci à tous pour l'aide que vous m'avez apportée sur ce dossier.
Aussi je tiens à vous joindre la reponse reçue ce jour du Service de l'inventaire du patrimoine culturel qui indique que la sepulture de mon GO a été transférée à Ambleny.
Je vais donc essayer d'en savoir plus : est-ce que ces tombes portent un nom?......
Je pense que ces informations interessantes et précises viendront enrichir les sources de ce forum.

Cordialement.

Le Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel
Direction de la Culture et du Patrimoine
Conseil régional de Picardie

M’a répondu ainsi

"Son acte de décès indique qu’il a été inhumé dans le cimetière militaire de l’hôpital de Soissons…"

1er message
Je vous confirme que l’inhumation des militaires décédés à l’Hôpital s’est effectuée jusqu’en juin 1917 dans les vergers des Hospices Civils, puis dans le cimetière de la Ville.
Aux lendemains de la guerre, la Ville ne put maintenir ces tombes du fait de leur trop grand nombre et il fut décidé de procéder à leur transfert dans un Cimetière National. Les exhumations eurent lieu dès 1923.
Les environs de SOISSONS comptent plusieurs nécropoles nationales. AMBLENY, CROUY, VAUXBUIN sont citées dans les archives.
2ème message
Néanmoins, nos recherches montrent que le cimetière installé à l’hôpital de Soissons n’était pas exclusivement un cimetière militaire. L’hôpital soignait certes les soldats, mais aussi les civils malades et victimes des bombardements. Et, comme le dit l’évêque de Soissons, Monseigneur Péchenard, dans son ouvrage « Le martyre de Soissons », p. 190 : « A Soissons, la canonnade du 31 janvier [1915] est si violente que les fenêtres de l’hôpital ne cessent de trembler. Il fait très froid ; la neige tombe, et c’est au milieu de cette nature désolée que l’administration hospitalière fait élever un grand calvaire au milieu d’un jardin qu’elle convertit en cimetière. C’est là que l’on est réduit à enterrer les morts, étant désormais impossible de les conduire au cimetière de la ville ». Le cimetière municipal qui est situé un peu à la périphérie de Soissons est en effet placé sous le feu de l’artillerie et il semble, d’après l’évêque, que les Allemands n’hésitent pas à bombarder des convois funèbres.
Au retour de la paix, la ville de Soissons a été fortement reconstruite et les sépultures de l’hôpital ont dû être transférées. Comme les défunts n’étaient pas uniquement des militaires, mais aussi des civils, la municipalité a dû être concernée par ce transfert des corps. Il est donc vraisemblable que les archives municipales possèdent des renseignements sur la suppression et le transfert du cimetière de l’hôpital, informations qui vous aideront à avancer dans votre enquête.

3ème message
Suite à l’interrogation de la société historique de Soissons

Voici leur réponse

« Le cimetière, ou peut être un des cimetières, se trouvait sur la commune de Belleu qui touche d'ailleurs l'hôpital. Ces tombes ont été transférées dans la nécropole nationale d'Ambleny. C'est la raison pour laquelle il y a des tombes civiles dans ce cimetière ».

Bonjour
Je reviens sur ce message car je « m’étonne » que les autorités civiles ou militaires qui ont procédé au transfèrement des tombes aient pu en perdre la trace : l’acte de décès (joint) dressé par le lieutenant Choisie Albert du 151ème RI est pourtant précis. Et l’on parle dans le cas présent de plusieurs tombes militaires et civiles !
Cordialement
Jacques

Image
JM2004
JM2004
Messages : 67
Inscription : jeu. mars 31, 2011 2:00 am

Re: Tué à Soissons

Message par JM2004 »

Bonsoir à toutes et à tous,
Je viens conclure ici ce fil pour vous donner la réponse positive reçue du Pôle des Sépultures
"Monsieur,
Comme suite à votre demande, et après avoir vérifié, il s'avère que votre grand-oncle ROBINEAU Eugène mort pour la France le 28 août 1918 à Soissons (Aisne) est bien inhumé tombe 466, carré F dans la nécropole nationale "Bois Roger" à Ambleny (Aisne).
J'ai procédé ce jour à la modification sur notre base de données et une nouvelle plaque a été mise en commande (délai assez long).
Le lieu de première inhumation est Belleu (Aisne).

Cordialement

Service des sépultures militaires."
L’avis de Serge dans un message précèdent s’avère donc exact : pourtant dans cette réponse il est bien mentionné « Bois Roger » et non « Bois Robert » comme il le suggère ?
Encore une fois, merci à votre aide qui m’a permis de rétablir cette erreur.
Cordialement
Jacques
JM2004
Répondre

Revenir à « Nécropoles »