Le 25 septembre 1915, dans le cadre de la grande offensive de Champagne, le 2ème Corps d'Armée Colonial, aile droite de la 4ème Armée commandée par le Général de Langle de Carry, avait la redoutable mission, en partant de part et d'autre du village de SOUAIN, de faire tomber la première position allemande sur un front de 5 kilomètres et sur une profondeur de plus de 3 kilomètres. Le 2ème Corps Colonial devait ensuite percer la deuxième position ennemie au nord de NAVARIN, afin de permettre aux unités du 6ème Corps d'Armée (127ème DI, 12ème DI, 56ème DI) d'exploiter en direction de Sommepy –Vouziers
Exemple : L'ambulance n° 8/17 du 2ème Corps d'Armée Colonial fonctionnent à Nantivet prés de Suippes, et constitue l’HOE de Suippes.
JMO des services de santé de la 4e Armée. http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... iewer.html
Cdt
Armand
Pour Achache le 61e RA (3 groupe - 3e Bataillon d'Artillerie de Forteresse ) à Reims jusqu'en 1910
Sur les traces du 132ème RI " Un contre Huit " et du 294ème RI (le "29-4")
Bonjour,
Merci pour les agrandissements; j'espère que ça va permettre d'avancer...
Un 7 bien net: et si c'était du Génie ???
Il y en a du "7e bataillon du Génie" dans la région à cette date, dont au moins deux victimes; relevé sur MemorialGenWeb:
LEGER Joseph Émile
Sapeur-Mineur
Origine : 69 Villeurbanne (Né le 30/12/1894)
N° A-99888
7e B.G.
25/09/1915 Tué à l`ennemi
Nord-Ouest de la ferme des Wacques
> Les Wacques
>> Souain-Perthes-lès-Hurlus
>>> Saint-Hilaire-le-Grand
>>>> Marne
VUILLAMY Alfred Émile
Sapeur-Mineur
Origine : 39 Montigny-les-Arsures (Né le 23/2/1892)
N° A-178943
7e B.G.
25/09/1915 Tué à l'ennemi
Ferme des Wacques
> Les Wacques
>> Souain-Perthes-lès-Hurlus
>>> Saint-Hilaire-le-Grand
>>>> Marne
Armand, à tes tablettes!... Tu confirmes et explicites ???
Bien à vous,
Achache
Achache
Émouvante forêt, qu'avons-nous fait de toi ?
Un funèbre charnier, hanté par des fantômes.
M. BOIGEY/LAMBERT, La Forêt d'Argonne, 1915
Je ne pense pas au Genie. le 7 est sur la photo 4 du tirailleur qui porte une chéchia, donc 7e RT et c'est pas lui qui est bléssé à Souain. Le 7 RT est dans le secteur aussi en sept 1915 !
Il faut repartir sur le 16 ou 18 dragons ou RA
Cdt
Armand
Sur les traces du 132ème RI " Un contre Huit " et du 294ème RI (le "29-4")
Je pense qu'il s'agit bien du 16e Dragons, comme l'atteste cet extrait de l'historique du régiment à la date du 25 septembre 1915 :
LES JOURNEES DES 25, 26, 27 ET 28 SEPTEMBRE. — Le 25 septembre, à 10 heures, l'infanterie française s'élance hors des tranchées et d'un élan magnifique occupe la première position ennemie. On annonce de nombreux prisonniers et peu de résistance chez l'ennemi. Tous les objectifs sont dépassés. Le régiment est mis en route et ces bonnes nouvelles qui lui parviennent augmentent l'ardeur de chacun. Le sous-lieutenant Blasselle est envoyé en avant-garde de la division avec quelques éclaireurs d'élite (les cavaliers Brisson, Fouliot, Arselin), pour prendre contact avec le 6e C. A. qui progresse devant nous, et les équipes de brèche sous les ordres du capitaine Duthu devancent la colonne afin de préparer les passages dans la zone bouleversée. Ces détachements pénètrent les premiers sur le champ de bataille arrosé par l'ennemi d'obus de tous calibres et franchissent, à l'ouest de Souain, des tranchées, garnies de cadavres de uhlans. Pendant ce temps, deux escadrons du régiment s'établissent à la cote 185 et les deux autres derrière la Ain, prêts à intervenir au premier signal, mais en fin de journée, la trouée n'est pas encore faite ; c'est la première déception de nos cavaliers.
Le lendemain, le régiment reçoit l'ordre de passer la rivière et de se rapprocher de l'infanterie. Les escadrons se dissimulent de leur mieux le long des bois, tandis que l'artillerie ennemie, qui cherche sans doute nos batteries-procède à un arrosage méthodique du terrain; de plus, des balles sifflent dans tous les sens. Des hommes et des chevaux sont atteints. Le commandant Kiener a son cheval tué sous lui. Le lieutenant Lachouque reçoit un choc à la poitrine. Il se tâte, voit sa tunique percée à la place du cœur et, après une minute d'émotion, trouve un schrapnel dans son portefeuille bourré de lettres désormais parfumées à l'odeur de la poudre. Mais les fantassins se plaignent que nous les faisons repérer et le régiment revient à son bivouac de la cote 165. Successivement les pelotons Blasselle, Stoffel, Jacotin et Hély de la Roche-Aymon assureront la liaison avec la première ligne. Sous un bombardement d'obus de tous calibres, les maréchaux des logis Chardin, Laval, de la Masselière, de Bonnefoy, Pillivuyt, le brigadier Hennequart, le trompette Vienne, trouveront l'occasion de se distinguer en secondant leurs officiers dans ces missions difficiles.
Merci Joel; La question de Achache demeure : la photo est au Larzac, en 1913, d'où question: les cavaliers rémois (puis donc que le 16e Dragon était dans cette charmante ville...) allaient-ils manoeuvrer "si loin" à cette époque ? alors qu'ils avaient à proximité le fameux camp de Châlons ?
Cdt
Armand
Sur les traces du 132ème RI " Un contre Huit " et du 294ème RI (le "29-4")
Désolée de mon silence depuis hier mais problème avec mon FA, GRRRR...
MERCI beaucoup à chacun d'entre vous, vous tenter d'éclaircir la question et grace à vous, au fil des lectures, j'imagine, je ressens, je dessine l'histoire de mes ancêtres, ils sont ma mémoire, mon passé, mon présent , mon futur, si j'existe c'est grâce à eux. Vos renseignements sont pour moi riches en émotions, car au travers de ces personnes, ma famille, il y a des millions d'histoires plus où moins identiques, des millions de jeunes qui sont mort pour que nous soyons libre.
Alors merci de tout coeur de m'aider à faire vivre cette histoire.
