4ème spahi de Larroque Philippe ou André

[fontaines24]

Encore une fois bravo.
Effectivement il doit s'agir de Philippe mais malheureusement je ne peux avoir sa fiche matricule car tous les registres de cette période en Dordogne sont à la numérisation.
Normalement on devrait les avoir en ligne mi-août alors croisons les doigts.
Merci à ce site d'exister avec des chercheurs de cette valeur.

[fontaines24]

Je suis en train de me demander si sur le livre d'or ce ne sont pas les 2 frères, André est mort c'est sûr (fiche MDH) mais son frère Philippe ne l'ai peut-être pas et a simplement été promu maréchal des logis

[Yv']

Bonjour,

Il est vrai que si Philippe est mort à la guerre, je trouve étonnant de n'en trouver aucune trace (sur MdH, Gallica, memorialgenweb...).
D'ailleurs, j'y repense : il me semble avoir vu des résultats dans le Journal Officiel des années 20, et peut-être même 30.

Yves

[fontaines24]

J'ai aussi la fiche matricule pour André

[gege491]

J'ai aussi la fiche matricule pour André

Bonjour
Pourrait-on avoir une copie du livre d'or
Je vous joints 2 fiches CICR concernant André


Il y a un autre Philippe de Larroque
Il s'agit de : Philippe Jean Marie Max Doumenjous Larroque dit de Larroque né le 8 Septembre 1884 à Peyrelevade Commune de Miramont de Guyenne Lot et Garonne ( Vue 25/249), marié le 8 Juin 1908 à Conne de Labarde avec Soymier Laure Julienne "Renée" Il serait décédé en 1969
Cordialement
Gérard

[fontaines24]

Merci pour vos recherches.
Le livre d'or du collège comporte 126 pages.
Qu'est ce que je pourrais vous scanner qui vous serait utile?

[gege491]

Re bonjour
J'aimerais savoir le but de vos recherches sur ce Larroque Philippe. Le livre d'or du collège n'est pas un livre d'or des "Morts de 14-18" aussi seule la page où apparaissent les noms "Larroque" peut-être utile à nos recherches
Cordialement
Gérard

[fontaines24]

J'ai fait des recherches sur tous les "Morts pour la France" du Collège puisque nous allons éditer un livre mémorial pour l'association des anciens élèves.
Ce livre comporte
Morts pour la France
Blessés
Nommés ou promu dans la légion d'honneur
décorés de la médaille militaire
cités à l'ordre du jour
promus
Il a été édité en mai 1921
Il restitue la cérémonie commémorative en l'honneur des Anciens Élèves du collège de Bergerac morts pour la France du 20 février 1921 lors de l'inauguration des plaques commémoratives dans la cour du Collège qui comportait 99 noms (d'autres sont venus les rejoindre puisque j'ai une liste de 108 noms plus 2 pour lesquels je n'ai rien retrouvé ou que rien ne relient au collège, la chasse fut rude car les élèves venaient de partout.
En ce qui concerne les "Larroque" qui sont des "de Larroque" je pense avoir résolu l'énigme de 2 prénoms différents sur ce livre grâce à vous et je vous en remercie vivement. Il existe bien 2 frères mais celui appelé André dont j'ai la fiche matricule a aussi Philippe dans ses prénoms, c'était troublant.
Je reste à votre disposition si vous avez besoin de plus de fiches scannées.

[gege491]

Bonjour
Très heureux d'avoir pu vous rendre service: l'entraide étant l'objectif du forum.
Petite remarque: Philippe Jean Marie Doumenjous dit de Larroque cité plus haut a pu être scolarisé à Bergerac, marié à Conne de Labarde
Cordialement
Gérard

[claude81]

Il y a bien longtemps que je n'ai pas eu recours à votre aide mais voilà j'ai de nouveau besoin de vous.
Je suis à la recherche de "de Larroque Philippe ou André"mort au combat , qui aurait appartenu au 4ème Spahi et aurait eu comme grade"brigadier" d'après sa citation à l'ordre de la brigade du 25/05/1915.
Je reste à votre disposition si vous avez besoin d'autres renseignements. Il a aussi été élève au lycée Henri IV de Bergerac.

Merci pour votre aide

Bonjour,
Je suis tombé tout à fait par hasard sur votre message de recherche sur "les de Larroque Philippe ou André".
En fait il s'agit de 2 frères, mes grands oncles.
1. André de Larroque (17 septembre 1892 à Conne de Labarde - 25 août 1914) est tué le 25 août 1914 dans la forêt de Thiaville.
2. Philippe de Larroque (3 avril 1895 à Conne de Labarde -10 décembre 1981à Madrid)
Philippe s’est engagé volontaire le 10 avril 1913 pour 5 ans au 4° Spahis, il sera en effet cité à l’ordre de sa Brigade en mai 1915. Après la guerre il sera affecté comme agent consulaire et agent de la Compagnie Transatlantique à La Guaira au Venezuela.

Ils ont fait leurs études tous les deux au lycée de Bergerac. Voici un bref historique

1.André de Larroque (17 septembre 1892 à Conne de Labarde- 25 août 1914)
Il a 22 ans, il est tué le premier le 25 août 1914 dans la forêt de Thiaville.
C’est le frère de Madeleine notre grand’mère, il a 2 ans de moins qu’elle.
André fit ses études secondaires au collège de Bergerac. Puis élève à l'École des Hautes Études Commerciales de Paris (HEC), puis à l'école Polytechnique de Hambourg.
Il est mobilisé au 158° RI de Lyon, il fut engagé avec son unité, en Lorraine près de Lunéville, lors des premières batailles dans la région de Nancy en Août 1914.
Blessé, au combat de Thiaville, sur la route de Saint Benoît, canton de Baccarat, le 25 août 1914. Selon de ses camarades de régiment, il faisait partie d'une patrouille qui fut surprise par des Uhlans, près d'un bois, blessé a la cuisse gauche, perdant son sang en abondance, ayant sans doute la fémorale tranchée, il fut laissé par ses camarades, au bord d'un fossé.
Il dut sans doute succomber rapidement. Nul ne sait ou il fut inhumé, il fut porté " disparu ".
Sa mère Sophie Louise de Larroque (1868-1948) d'origine allemande née à Rastadt dans le Grand Duché de Bade, était alors âgée de 46 ans, veuve de son mari Amédée Edmond (1845-1907), fut désespérée de la fin atroce de son fils, elle ne voulut pas admettre sa mort, plaçant son ultime espoir dans la " disparition ". Elle s'adressa aux autorités allemandes, elle écrivit même une supplique à Guillaume II, elle fit appel à La Croix Rouge Internationale, à Genève, à Berne, à Zurich….au cours des années qui suivirent la guerre, pour qu'une recherche soit faite dans les hôpitaux militaires allemands, ou elle croyait qu'André aurait pu être évacué, elle crut longtemps à sa survie, à une amnésie…
André reçu la Médaille Militaire et La Croix de Guerre voici le texte de la Citation :
“Strasbourg le 4 juin 1923 Le Colonel RANDIER Commandant le 158° RI de Lyon
Par Arrêté Ministériel du 7/02/1923 publié au JO du 4/03/1923 a été attribué à la mémoire du soldat De LARROQUE Jean, Marie, Philippe, André (Mlle 6308)
1." La Médaille Militaire " MORT POUR LA FRANCE " soldat très courageux. Est glorieusement tombé, le 25 août 1914, au Combat de Thiaville, sur la route de Saint Benoît (Canton de Baccarat), en faisant son devoir .
2." Croix de Guerre avec Etoile de Bronze " Signé Colonel Randier
L'original de cette citation se trouvait chez sa sœur Marie Thérèse Fabre (Tante Lili) à Nice je l’ai vu lors de mes séjours chez elle au Palais Joffre en 1963
Son nom est inscrit sur le monument au mort du Collège de Bergerac
En cherchant sur Internet le combat de Thiaville, je retrouve une histoire comparable à celle d'André " par Google faire Col de la Chipotte "….. " Blessé à une jambe, Maurice Robert est traîné par ses camarades à l'abri au pied d'un arbre. Là, il se vide de son sang. Il aurait peut être pu survivre si son évacuation, suivie de soins rapides, était intervenue à temps. Mais c'était très souvent impossible. Les combattants devaient, la plupart du temps, se rendre par leurs propres moyens aux postes de secours, les "ambulances", seuls ou aidés d'un camarade. Et quand les brancardiers avaient pu recueillir les blessés, leur transport était lent, aléatoire et dangereux. Les postes de secours, en cas d'assaut ou de bombardement, étaient immédiatement engorgés, l'évacuation vers l'arrière souvent très lente, les premiers soins parfois catastrophiques. Comme beaucoup de soldats, morts dans les premières années de la guerre, nul ne sait où il a été inhumé"

2.Philippe de Larroque (3 avril 1895 à Conne de Labarde-10 décembre 1981 à Madrid)
C’est le petit frère de Madeleine notre grand-mère.
 Il s’engage dans l’armée pour 5 ans à la mairie de Bergerac le 10 avril 1913 au titre du 4° Régiment des Spahis, à Sfax (Tunisie). Arrivée au corps le 21 avril 1913 et Cavalier de 2°classe. Brigadier 6 janvier 1915 Maréchal des logis fourrier 10 décembre 1915Maréchal des logis chef 10 octobre 1917
Campagnes contre l’Allemagne
1. En Tunisie: du 2 août 1914 au 2 septembre 1914
2. En France du 3 septembre 1914 au 10 juillet 1916
Durant cette guerre Philippe sera cité à l’ordre de sa Brigade lors de l’attaque des Ouvrages Blancs en mai 1915. Le 4° Spahis se trouve en mai 1915 à Aix-Noulette en Artois, près de Lens et de la colline de ND de Lorette.
Le 25 mai. « Sous les ordres du Capitaine Brabet et du Lieutenant de La Croix, le second groupe formé fit, de concert avec l'infanterie, une nouvelle tentative sur les « ouvrages blancs » réoccupés en partie par les allemands. Ce fut encore une page magnifique, remplie de gloire et d'héroïsme, à l'honneur du Régiment. Comme le 8 mai, les 2° lignes furent atteintes dans un élan splendide et occupées. Les spahis, malgré leur petit nombre, repoussèrent à la baïonnette quatre contre-attaques allemandes et firent une hécatombe d'ennemis. Là encore, de nombreuses citations sont venues récompenser le courage et l'abnégation de nos spahis. Citons les plus élogieuses àl’Ordre de la Brigade »:

Brigadier Larroque : « A fait preuve d'un entrain remarquable et de la plus grande bravoure. Arrivé dans la tranchée ennemie, a tué à son poste de combat le servant d'une mitrailleuse.

3. Au Maroc du 11 juillet 1916 au 18 août 1919 soit dans le 2°ou le 9° régiment de Spahis
Il est en congé illimité le 19 août 1919, il se retire à Bergerac chez sa mère rue Malbec, il est le témoin de sa sœur Antoinette lors de son mariage avec Raymond de Parédes à Bergerac le 26 juillet 1918.
Sur son livret matricule, je note qu’il est domicilié à Caracas le 17/11/1919 très probablement chez son beau frère de Parédes alors au Venezuela 227Spartado.
Il est affecté le 01/01/1924 au 9°régiment des Spahis à Vienne, puis au dépôt du 3°régiment des Chasseurs d’Afrique le 16/12/1924 et enfin au 20°régiment des Dragons de Limoges le 28/01/1926. Il sera rayé des cadres le 16/06/1926.
Il semble que malgré les affectations diverses notées sur son livret matricule il ne semble pas y qu’il est eu, d’autre lieu de domicile ou de résidence, si ce n’est pas le cas, cela aurait dû être noté.
Il sera affecté spécial au titre de la 9° région militaire et du tableau 6 comme Agent Consulaire et Agent de la Compagnie Transatlantique à La Guaira au Venezuela, à partir de 1926. Poste qu’il gardera jusqu’à sa retraite le 16/07/1940.
Il se retira à Madrid passant ces vacances dans sa maison de Malaga. Mon frère Jean Luc l’a bien connu lors d’un séjour en Espagne à Malaga et après son décès mon neveu Jean Lambert Wild en 1981, passa un long mois chez Tante Aïda à Madrid. Son fils Michel devint chirurgien, il exerçait à Madrid dans les années 1980. Lorsque j’ai hérité des archives de mon père Pierre en 2002, après deux années de compilations j’ai essayé de prendre contact avec lui, en juin 2004 ma lettre me fut réexpédié comme décédé, par son épouse, séparée de lui depuis quelques années