PLAQUES D'IDENTITE : 132 familles retrouvées!

Parcours individuels & récits de combattants
RIP1915
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Re: PLAQUES D'IDENTITE : 132 familles retrouvées!

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Bonjour à tous,
Merci Troyon pour vos encouragements et pour ce bel emblème du 158e RI

20) Le fils de ce soldat a été retrouvé grâce aux recherches d'Annie et de la petite-nièce d'un autre soldat, Francis BELLOT, natif du même village.]
Image
BESSON Jean né le 11/11/1882 à Vernet St Marguerite dans le Puy de Dôme, fils de Joseph et de Louise Maugue, Classe 1902
Recrutement de Clermont-Ferrand Matricule 1080
1m61cm, Cheveux bruns yeux gris
Profession : cultivateur

Passé au 358e RI le 1er avril 1914
Evacué pour maladie du 28 mars 1915 au 23 mai 1915
Evacué pour maladie le 10 janvier 1916, reversé au 358e ri le 18 avril 1916
Evacué à l'arrière.
Rayé des contrôles le 16 juin 1916
Passé à la 22e Cie le 21 novembre 1916, passé à la 23e Cie le 12 décembre 1916, passé à la 18e Cie le 14 mai 1917
Blessé par éclats de bombe le 10 septembre 1917 : fesse droite, cuisse droite, avant-bras droit, sous secteur de Cormiers Sud
Proposé pension temporaire 10% en 1930 pour "cicatrices fesse droite"
Affecté 17e section Infirmiers le 01/01/1924 puis 13e section Infirmiers Militaires

A épousé le 11/04/1907 à St Amand, Marie Lassalas née le 20/08/1885 à Aydat (63) : 2 enfants déclarés en 1923
Il nous livre cet émouvant texte qui retrace l'histoire de ce grand-père dont il porte les nom et prénoms.

Cent ans déjà...

Mon grand-père, Jean Victorien Besson, cultivateur dans un petit hameu du Velay, fut incorporé le 6 octobre 1908 à l'âge de 21 ans, au 158e ri qui le libèrera le 25 septembre 1910 faisant de lui un réserviste de l'armée active. Il épousera en 1911 ma grand-mère Eugénie Roure et mon père Joseph naîtra le 8 novembre 1913.

Le tocsin sonne...

2 août 1914, la France déclare la guerre à l'Allemagne, il rejoint son régiment et mourra au combat, le 21 septembre 1916 sur la colline de Vauquois dans la Meuse.

Il était le 10ème d'une fratrie de 12 enfants dont quatre (deux paires de jumeaux, 3 garçons et 1 fille) sont morts à la naissance, un à la guerre, une à 18 ans...Seuls Antoine, Marie-Virginie, Joséphine dépasseront la trentaine. Antoine sera prêtre, ces dernières fonderont une famille.

A la fin d'une permission, peut-être l'unique, il ira faire ses "Adieu" dans une ferme voisine et les quittera sur ces mots : "Je ne reviendrai pas!"

Le Journal des Marches et Opérations du 158e RI rapporte :

"Le 18 septembre 1916 Journée calme. Réfection des tranchées et boyaux.

Le 19, 20 septembre : même situation,aucun incident à signaler.

Le 21 septembre 1916 : à 7 h nos sapeurs font exploser deux camouflets pour arrêter le développement des travaux de mine ennemis. Pendant toute la journée, vif combat d'engins de tranchées. Nous avons trois soldats tués et sept blessés".

Mon grand-père venait de perdre la vie, il laissait, désemparés, son épouse Eugénie Roure et Joseph mon père âgé de seulement 2 ans et 10 mois.



Sa bague...

Son corps sera rapatrié. Ma grand-mère et une voisine iront le chercher à la gare distante de plus de deux kilomètres avec une charrette tirée par deux vaches. Il recevra à titre posthume la médaille militaire :

"Bon soldat courageux et dévoué Mortellement frappé à son Poste de combat le 21 septembre 1916, Secteur de VAUQUOIS" (cité le 13 juin 1919 par le Maréchal PETAIN, Commandant en Chef des Armées de l'Est).

Son frère Antoine, prêtre, de neuf ans son aîné, eut plus de chance. Il fit Campagne contre l'Allemagne en tant que brancardier, du 2 août 1914 au 15 février 1919.

Il fut "Cité le 21 août 1917 à l'ordre du régiment (service santé du 39e C.A). Croix de guerre : excellent brancardier détaché au poste bombardé d'Ostel pendant 12 jours a montré en toutes circonstances un dévouement complet en assumant le transport des blessés de jour et de nuit sous le bombardement le plus violent, malade lui-même à la suite des fatigues qu'il s'était imposées. A refusé de se laisser évacuer. Médaille interalliée. Médaille de la Victoire".

Antoine à sa démobilsation, exercera, bien loin de son village natal, son ministère sacerdotal à Epothémont commune de Soulaine dans l'Aube et ce, jusqu'à sa mort en 1948 à l'âge de 70 ans.

(Nb : Leur grand-père un autre Jean dit "Serapommes" né en 1794, combattant durant les guerres du Ier Empire, avait reçu à ce titre, la Médaille de Sainte Hélène en 1857, suite à la décision de l'Empereur Napoléon III qui voulait ainsi honorer les anciens, encore vivants en 1857, ayant combattu auprès de son oncle Napoléon Ier. Il était revenu de la campagne d'Espagne, mutilé presque aveugle mais avait néanmoins vécu jusqu'à 88 ans!)

La vie continue...

Ma grand-mère se remariera avec son beau-frère Jean-Marie pour que la ferme ne soit pas partagée.

Jean-Marie, le 3ème frère n'était pas parti à la guerre, atteint de tuberculose qu'il était. De cette union naitront deux jumelles qui ne survivront pas à l'accouchement. Jean-Marie mourra en 1919 emporté par la maladie.

A 27 ans ma grand-mère était veuve deux fois et avait perdu deux enfants.


L'après guerre...

En épousant Jean-Marie avait quitté sa ferme natale du Rouzeyroux pour venir s'installer dans la ferme des Bessons à Lavoûte/Loire. Veuve por la 2ème fois, seule avec son fils, elle reçut le renfort de ses parents qui vinrent vivre avec elle et le petit Joseph. Mon arrière-grand-père, Antonin Roure sera maire de Lavoûte-sur-Loire de 1925 à 1935.

J'ai eu avec cette grand-mère des liens privilégiés car, lorsque mon père épousa ma mère, elle vécut avec nous dans cette ferme où il y avait tant à faire. Elle reporta sur ses petis-enfants toute son affection.

Lorsque je naquis en 1946, ce fut elle qui me choya pendant ma petite enfance, sa soeur Josette, de 15 mois mon aînée, accaparant les bons soins de notre mère.

En 1958, à 11 ans, lorsque j'entrai en 6ème elle fut chagrinée de me voir partir et avec moi l'espoir d'une succession à la ferme.

A 16 ans lorsque j'entrai à l'école Normale d'instituteurs, elle fut fière de moi, son grand-père et un de ses oncles, ayant été eux-mêmes, instituteurs de la république. Elle s'inquiéta pour moi en voyant la guerre d'Algérie s'éterniser.

A 21 ans, lorsqu'après un départ avorté en coopération à Madagascar, à cause des évènements de mai 68, je me suis retrouvé pour 15 mois à Trèves en Allemagne, elle sera peinée de me voir partir en terre allemande, et toute à l'attente de mes lettres qu'elle lisait et relisait.

Les années passèrent. Nous avons grandi heureux, ma soeur et moi, dans cette ferme où la vie était rude, où l'on ne parlait pas de la guerre. Ma grand-mère était un petit bout de femme dure à la tâche, toujours enjouée avec laquelle, ma soeur et moi, prenions des fous rires insensés, lorsque nous étions à table. Elle nous quittera en 1970, j'avais 24 ans.

C'est le coeur plein d'émotion que je me suis plongé dans cette tranche de vie de ma famille, l'occasion de visiter ou revisiter des évènements tragiques qui ont bouleversé la vie de mes aîeux.

Je remercie très sincèrement Annie Mandrin qui a retrouvé ma trace, Marie Monino qui m'a envoyé la plaque et toutes les personnes qui oeuvrent dans l'association "La main de Massiges" (Jean Besson, son arrière-petit-fils)

(Avec son aimable autorisation)


21) Un formidable travail d'équipe (Annie, Robert et Sudouest) a permis de retrouver la petite-fille de Joseph LATOUD
Image
Né le 09/06/1890 à Lyon, Classe 1907 Recrutement du Rhône, matricule 2265 (non gravé sur la plaque), fils de Jean-Marie et de Césarine Laugier
1,70 m, cheveux châtain foncé, yeux châtain clair
Engagé volontaire en 1907 pour 3 ans (ce qui a brouillé les pistes!)
Employé de commerce

Caporal le 3 avril 1914
Incorporé le 2 août 1914 au 158e RI
Nommé sergent fourrier le 1 octobre 1914 puis Sergent Major le 4 avril 1915
Nommé Sous-lieutenant de réserve le 5 juin 1915 puis lieutenant le 28 mai 1917

Citation à l'ordre du régiment n°40 du 10 mai 1915 :
- a envoyé le 24 septembre une patrouille dans un village où la présence de l'ennemi était signalée s'est heurté à lui, et, tout en accomplissant sa mission a
réussi par sa présence d'esprit et son sang-froid à ramener son petit détachement sain et sauf.


Citation à l'ordre n°60 du 2 juillet 1915 :
- au cours d'un bombardement d'artillerie et de minenwerfers exécuté par l'ennemi le 19 juin, s'est spontanément porté au secours d'un caporal enseveli
sous les décombres d'un poste d'observation et grièvement blessé. Après 10 minutes d'un travail effectué avec le plus grand courage et sans soucis du danger
causé par les projectiles tombant à proximité, ont réussi à le dégager.

Citation du 25 juillet 1916 :
- Chargé de la reconnaissance périlleuse sous un bombardement intense, a rapporté de précieux
renseignements, a repoussé avec sa section par un combat à la grenade une attaque ennemie.

(Merci à Sudouest pour la transcription de ces citations)

Croix de guerre 2 étoiles de bronze
1 étoile d'argent

Service Armée inapte pour reliquats des accidents suivants occasionnés par les gaz toxiques, congestion du sommet droit, myocardite,hémorragie,
méningite, troubles moteurs et psychiques
par la Commission de Réforme du 1er mars 1919
"Volontaire avec 3 autres soldats pour tester des masques à gaz à Versailles, il aurait été le seul survivant de l'expérience avec les séquelles
notées."
(sa petite-fille)

Chevalier de la légion d'honneur le 16 juin 1920

Marié le 12 mai 1917 avec Marie-Thérèse Rosssignol : 6 enfants
Décédé le 2 février 1962 à Loyettes (Ain)

"J'ai pu monter un dossier avec les courriers que nous avons échangé , vous, Robert et moi, plus les photocopies de son livret de famille et le document pour l'attribution de sa légion d'honneur que Robert a trouvé et qu'il m'a envoyé.
Et en première page, sa plaque d'identité que j'ai reçue hier ( je vous en remercie de tout coeur).
Ce matin j'ai porté ce dossier à maman qui a 93 ans, elle n'a jamais su que son père avait vécu tout ça!!! elle m'a remerciée les larmes dans les yeux, ce fut un moment très émouvant.
Si j'arrive à avoir d'autres documents, je vous en ferai part.
En vous remerciant encore pour tout ce que votre association fait."
(Marie, sa petite-fille)
(Photos en ligne sur le site de l'association)

Bien cordialement
Sol

Manquant cruellement de temps, les photos des familles seront dorénavant mises en ligne sur :
www.lamaindemassiges.com puis [#FF0E00]PLAQUES RESTITUEES[/#FF0E00
Oublier, c'est être condamné à répéter.
www.lamaindemassiges.com



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Rebonsoir

22) La famille de Vincent LOFFREDO a été retrouvée : Annie a été aidée par un de ses amis qui lui a procuré la copie de microfilm faite à Aix, seul lieu consultable pour les soldats originaires d'Algérie. Nous n'avions même pas le n° de matricule : MERCI! Les religieuses qui conservaient les registres d'état civil ont aussi grandement aidées. Nous les remercions.
Sa petite-nièce (son GP Marius, était le frère de Vincent) , férue de généalogie familiale fera revivre la mémoire de ce grand-oncle


Vincent LOFFREDO

Né le 18 février 1883 à Ténès, en Algérie, fils de Michel (marin-pêcheur) et de Anna Campillo, classe 1903, n° matricule 1413 au recrutement d' ALGER

Profession : marin

(Sa famille italienne était venue pêcher le corail sur les côtes algériennes pour la fabrication de bijoux).

Inscrit comme marin mais non incorporé ; déclaré impropre au service mer pour myopie

Reconnu utilisable dans le service à terre

Affecté au 22e RIC le 13 juillet 1915. Son régiment a été présent à la Main de Massiges d'août à novembre 1915 : nous pensons que c'est à cette période qu'il a perdu sa plaque trouvée par le père de notre trésorière, Thérèse Mathieu.

Passé le 15 juillet 1916 au 8e RIC pour convenances personnelles

Débarqué à Salonique le 21 décembre 1916

Passé au dépot des isolés de Salonique (administré par le 115e RIT) le 11 juillet 1917

Rentré de Salonique et affecté au ? de la Flotte le 5 août 1917

Passé aux ? des Flotilles d'Alger en février 1919
Nous perdons sa trace ensuite...Est-il reparti en mer après la démobilisation???

Bien cordialement
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Bonsoir

23) Grâce à notre équipe de choc -Annie et Robert- le petit-neveu de Joseph BATCRABERE a été retrouvé!
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Né le 8/04/1896 à NAY, Classe 1916 Recrutement de PAU (Pyrénées-Atlantiques) Matricule 1945

Incorporé le 9 avril 1915 au 49e RI
Passé au 158e RI le 5 mai 1916

Fiche MPLF Tué le 6/10/1918 aux combats du bois d’AUTRY (Ardennes)

Bien cordialement
Sol



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Encore une plaque restituée!

24) Annie vient de retrouver la nièce d'Emile Léon SAULNIER. Tous nos remerciements à Mme Thibault Yvette et Mr et Mme Truche Jean d'Ornans
(arrière-petit-cousin de notre Soldat) pour leur aide dans ses recherches.


Né le 20/02/1890 à ORNANS (Doubs), fils de Pierre et de Marie-Louise Amiot, Classe 1910
Recrutement de Besançon Matricule 465
1,71 m, cheveux blonds, yeux bleu clair
Profession : chauffeur

Appelé le 4 août 1914, passé au 358e RI le 1er juin 1916

Intoxiqué le 11 juillet 1916 au Bois Furmin
Evacué le 30 juillet 1916, le 30 novembre 1916
Entorse du cou de pied droit projeté par éclatement d'obus le 5 juillet 1918 (secteur de Prosne?)
Evacué pour blessure le 16 juillet 1918
Evacué pour blessure le 29 septembre 1918, rentré au dépot le 8 décembre 1919
Blessé par balle au pied gauche le 28 septembre 1918 (face au bois de l'Echelle - région de Cernay en Dormois)


Citation du 4 août 1916 :
- Bon brancardier dévoué, a assuré son service malgré une intoxication par le gaz

Croix de guerre avec étoile de bronze
Médaille Militaire

Invalidité inférieure à 10% : emphysème pulmonaire, cicatrice jambe gauche
Pas de mariage connu

"Ma mère a été très touchée et profondément émue de recevoir cette plaque, chargée d'histoire, de son oncle Émile ( ma mère est âgée de 92 ans). Émile était son parrain, il était le frère de sa mère. Malheureusement, elle n'a pas retrouvé de photo de son oncle. Au retour de la guerre, Émile a exercé la profession de jardinier-chauffeur chez une famille aisée d'Ornans. Il était très apprécié par ses employeurs et par ses amis et voisins, c'était un homme discret et très cultivé. Il lisait beaucoup et s'intéressait à la vie de son pays.
Il est toujours resté célibataire et a vécu longtemps avec sa mère.
Il est décédé à la maison de retraite d'Ornans le 24 août 1970.
Il ne parlait que très peu de ces années de guerre.
Avec mes remerciements et ceux de ma mère pour le travail remarquable que vous accomplissez avec votre association.
(Roland Grossot son petit-neveu)

Excellent WE à vous
Cordialement
Sol

Annie a retrouvé 2 autres familles!

25) La petite-nièce du soldat François FAURE né le 3/10/1887 à LUSIGNY (03), fils de Jean et de Jeanne Fayolle, Classe 1907
Recrutement de Montluçon, Matricule 56
358e RI
Fiche MPLF Tué le 16/09/1916 aux tranchées de VAUQUOIS (Meuse)
Robert avait fait les premières recherches généalogiques :
Un frère : FAURE Gilbert né le 28 octobre 1884 à Lusigny, marié le 27 novembre 1920 à Paray-sous-Briailles (03) avec Madeleine BOUDOT
Une sœur : FAURE Jeanne Françoise née le 25 avril 1892 à Lusigny, décédée le 20 juillet 1974 à Yzeure (03)
Merci également à l'adjoint du maire de Paray Sous Briailles, très investi dans ces recherches : il nous procurera la fiche matricule.

"Mme Faure m'a dit que son époux et elle s'étaient rendus toutes les années avant le décés de son époux à Vauquois sur la tombe de François à la Toussaint, mais que malheureusement elle ne peut plus le faire vu son grand-âge, j'ai trouvé cela trés émouvant et elle regrette que son défunt mari ne puisse pas vivre la
restitution de cette plaque.
Elle a une photo de notre Soldat et des lettres (même une tâchée de sang), elle va les amener dimanche au repas des personnes âgées organisé par la Mairie, à Mr Blanchet Adjoint au Maire qui m'a aidé à la retrouver et qui est très intéressé par nos recherches et il publiera dans le journal communal qu'il diffuse cette nouvelle.
Voilà un nouveau soldat qui rentre chez lui."
(Annie,qui a eu cette dame au téléphone)

26) L'un des petits-fils du soldat Fernand [strike]GUIT[/strike] GUET
Image
né le 10 octobre 1895 à St Avit(Loir et Cher), fils
de Victor et d’Elisa Lelong, Classe 1915 Recrutement de BLOIS Matricule 644
1,53 m, Cheveux noirs, yeux marrons
Profession : employé de chemin de fer

Incorporé le 20 décembre 1914
Passé au 158e RI le 1er juin 1916

Cité à l’Ordre du régiment du 22 août 1916 :
- Guetteur dans une tranchée bouleversée par les torpilles, a contribué par sa vigilance et son sang-froid à empêcher une reconnaissance ennemie de pénétrer dans nos lignes (7 août 1916)
Croix de guerre, Etoile de bronze

Evacué le 7 novembre 1916 , rentré aux armées le 20 décembre 1916
Blessé le 19 mars 1917 à Maison de Champagne par éclat de torpille poumon droit, rentré aux armées le 1er mai 1917

Evacué le 9 juillet 1917, rentré aux armées le 17 octobre 1917
Evacué le 20 janvier 1918, rentré au dépôt le 5 mars 1918
Classé dans service auxiliaire pour éclats d’obus poumon droit, par commission de réforme du 11 mai 1918
Maintenu service auxiliaire, apte aux armées, apte armée d’Orient (commission du 10 octobre 1918)
Maintenu service auxiliaire proposé pour maintien pension de 10% à titre permanent par Commission de Réforme du 18 mai 1922 pour présence projectile de la grosseur d’une lentille intra-pulmonaire sans aucune gêne fonctionnelle.

Réformé définitivement en 1924 , pension permanente 10% pour :
1) Séquelles de plaie pénétrante de poitrine par éclats d’obus, sclérose pulmonaire diffuse, petite cicatrice à la région pectorale droite. Radio : présence de 2 petits éclats métalliques, intra-pulmonaires dans le sinus l’autre à 1 cm du bord droit de l’ombre cardiaque au niveau de la 8e côte. Rudesse respiratoire sans bruits ?, submatité légère à droite
2) Aortite avec tension élevée (20-10), Tachycardie souffle léger à la base, douleurs précordiales
Pension permanente de 35%

Mariage à Saint-Pellerin (Eure-et-Loir) le 18 novembre 1922 avec Henriette LUCAS : 5 enfants

Médaille militaire en 1936
Décédé à Sargé-sur-Braye (Loir-et-Cher) le 18 décembre 1976

Merci à Madeleine du Fil d'Ariane (28) pour ses recherches.
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Bonjour à tous

27) Annie permet à Jean Victorien BESSON de "rentrer" chez lui ; son petit-fils a été retrouvé!
Il a une photo de son GP, sa médaille........... il a fait beaucoup de recherches et il est très intéressé par son histoire familiale... Il a commencé à
faire des recherches quand son petit-fils a voulu savoir et a posé des questions sur cette terrible guerre.


Né le 7 juin 1887 à Lavoûte S/Loire, fils de Joseph et de Léonie Gravier, Classe 1907, recrutement de LE
PUY, matricule 207
1m75cm, cheveux châtains, yeux gris
Profession : cultivateur
Arrivé au 158e RI le 2 août 1914

Fiche MDH Tué le 21 septembre 1916 à VAUQUOIS

Il a épousé le 08 novembre 1911 Mélanie Eugénie Roure, Ils ont eu 1 fils Joseph Antonin né en 1913, qui a épousé PERRIN Rose Louisa Perrin. Ils ont eu 1 fils BESSON Jean (petit-fils retrouvé de notre Soldat)

Par contre, Mélanie Eugénie Roure qui a été Veuve en 1916, a épousé un des frères de notre soldat décédé en 1916.
Ce frère, Jean Marie, né en 1889, décédera à son tour le 23 juillet 1917!
Mélanie Eugénie se retrouvera Veuve encore une fois.

Mr BESSON explique que c'était pour garder la ferme et les terres!

Notre Soldat avait également 2 soeurs, et 2 autres frères dont un séminariste puis Curé prés de Troyes (et qui mesurait 1,81 m : un géant pour l'époque!)


28) Robert avait fait les premières recherches, Annie a retrouvé l'arrière-petit-fils de Siméon CHARBONNIER avec l'aide de
la secrétaire de la mairie de Sassay (41)


Né le 10 septembre 1879 à Billy, fils de Michel et Amélie Marie Aubin, Classe 1899 Recrutement de BLOIS, Matricule1801
Profession : cultivateur

Passé au 358e RI le 21 juillet 1915
Blessure à la tête le 19 septembre 1916 à VAUQUOIS
Fiche MDH Mort le 23 septembre 1916 à l’ambulance 5/55 Secteur postal 133 à Salvange (Meuse)

Médaille Militaire : JO du 8 novembre 1916
-très bon soldat qui a toujours fait preuve d'un excellent esprit et d'un entier dévouement. A été très grièvement blessé, le 20 septembre 1916, alors que,
d'un poste périlleux, il examinait les positions de l'ennemi.


Marié le 27 novembre 1905 à Sassay (41) avec Marie Chesneau
une fille Georgina, née le 10 décembre 1908, adoptée par la Nation après le décès de son père MPLF


29) Annie a retrouvé la Veuve du petit-fils de [strike]CHANROIS[/strike] Léon Ferdinand CHAMOIS

Né le 17 septembre 1884 à Messia dans le Jura, fils de Francis et Jeannette Bernard, Classe 1904, recrutement de LONS LE SAUNIER Matricule 139
1,65 m Cheveux et yeux châtains
Profession : cultivateur

Arrivé au Corps le 4 août 1914, passé au 358e RI le 1 juin 1916
Evacué malade le 21 août 1916, rejoint les Armées le 25 octobre 1916
Libéré définitivement des obligations militaires en 1933 (4 enfants déclarés)

Il a épousé à Messia le 12 juillet 1913 Marthe Louise Bassard


30) Un TRENTIEME soldat rentre chez lui grâce à notre très dynamique et formidable Annie qui vient de parler au petit-fils de François ROCHE, très sympathique et très étonné de notre recherche, il n'a pas connu son grand-père qui est dcd en 1949 car lui est né en 1951. Annie l'a
trouvé grâce à une mamie Lucienne Roche à Abrest.


Né le 07 octobre 1887 à Vicq (03) instituteur et + le 02 décembre 1949 à Abrest (03), fils d' Etienne et d' Amélie Labussière
A épousé le 24 août 1920 à Lalizolle (03) Marguerite Marie Bonnamour née le 31 mai 1890 à Bayet (03) et + le 28 juin 1973 à Clermont Ferrand, 1 fils

Nous n'avons toujours pas la fiche matricule de ce soldat!

Bien cordialement
Sol
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Re: PLAQUES D'IDENTITE : 132 familles retrouvées!

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Bonjour à tous,

Annie permet à 6 nouveaux soldats de rentrer chez eux! De nouveaux documents et photos nous ont été envoyés par les familles, vous les trouverez dans PLAQUES RESTITUEES du site de la Main de Massiges. Beaucoup de nos soldats ont à présent un visage!
www.lamaindemassiges.com

31) Avec l'aide de Mr Rémy Responsable Administratif de la Mairie de Gerardmer (88), Annie a retrouvé la petite-fille du soldat Jean-Baptiste DEFRANOUX Aprés l'appel d'Annie, elle s'est mise à relire les cartes de son grand-père. C'est touchant. Elle a envoyé de nombreuses photos et lettres écrites par ce soldat à sa cousine qu'il a épousé ensuite.
Image
Né le 19 avril 1894 à Gerardmer, fils de Henri (cultivateur) et de Marie Adeline Rémy (tisserande), Classe 1914, Recrutement de BELFORT, Matricule 1464
Profession : charpentier
A épousé Joséphine Tisserant le 05 avril 1921 : une fille Jeanine née le 22 mars 1924.
Décédé le 05/07/1975 à Gerardmer


32) Le petit-fils du soldat Abel ROUSSEAU a été retrouvé par Annie grâce à la collaboration de la Secrétaire de Mairie de Landes-le-Gaulois (41). Sa femme et lui étaient très surpris de la nouvelle, surtout en ces moments de Commémoration et ils étaient ravis de pouvoir tenir cette plaque.

Né le 30 janvier 1879 à Landes-le-Gaulois , fils de Louis et de Marie ROBERT, Classe 1899, Recrutement de BLOIS, Matricule 1330
Il a épousé le 09/01/1904 à St Lubin-en-Vergonnois (41) Jeanne CORDIER : 4 enfants

Le 3 août 1914 passé au 358e RI
Le 21 juillet 1915 détaché à la Fonderie Loraine à St Etienne de Rouvray
Le 17 août 1917 passé au 39e RIT
Démobilisé le 26 février 1919

Décédé à Landes-le-Gaulois le 13 mars 1955

33) Annie a retrouvé la fille de Joseph TREFFE! L'émotion était palpable pour cette dame de 80 ans. Merci à la Mairie de Vieux-Moulins (88) pour son aide précieuse. Des photos vous nous être envoyées.

Né le 18 novembre 1887 à Vieux-Moulins , fils de Jules et Marie Nicolle qui est décédée de la Grippe Espagnole en Belgique où ils
étaient réfugiés. Classe 1907, recrutement d'Epinal, matriucle 1873
Il a épousé le 26/04/1922 à Le-Vermont Joséphine BAGARD :5 enfants
Décédé le 09 janvier 1966 à Vieux-Moulins


34) La petite-fille de Pierre Marie Joseph MAITRE, a été retrouvée.Merci à Annie et Robert.
Né le 19/03/1885 à Maynal, fils de Louis et de feue Clémentine Courville, Classe 1905 Recrutement de LONS LE
SAUNIER (Jura) Matricule 1112
1,58 m, cheveux blonds et yeux bleus
Profession : cultivateur
Marié avec Marie-Marthe Nicod le 3 juillet 1909 à Cernon : un fils, Camille né le 7 octobre 1909 à Cernon, adopté par la Nation le 2 novembre 1921.
Passé au 358e RI le 1er juin 1916
Blessé le 12 juillet 1916 au Bois Furmin (MEUSE) par éclat d'obus fesse gauche
Fiche MPLF Tué le 30/03/1917 au quartier de BEAUSEJOUR (Secteur de Massiges, Marne)
Porté disparu.Présumé tué suivant avis officier


35) Annie a retrouvé le petit-fils de Joseph CHAUDY
Né le 16/04/1881 à Sourcieux s/l'arbresle, fils d'Adolphe (infirmier) et de Fanny Michel, Classe 1901 Recrutement de RHONE Sud Matricule 48
1,64 mètre, cheveux et yeux châtains
Profession : menuisier
Campagne d'Algérie de 1902 à 1905 dans le 2ème régiment des Tirailleurs algériens

Arrivé au 4 août 1914
Nommé sergent le 17 décembre 1914
Passé au 358e RI le 1er juin 1916
Blessé le 20 mars 1917 par des shrapnels au bras gauche à Maisons de Champagne
Cité le 15 avril 1917 :
très bon sous-officier dévoué et énergique. Blessé le 20 mars 1917 en parcourant la tranchée occupée par la

Proposé pour un changement d'arme (artillerie de campagne) par la Commission de Réforme du 9 février 1918 : limitation légère des mouvements de
l'épaule gauche par atrophie musculaire
Passé au 86e Régiment d'Artillerie lourde la 11 janvier 1919
Réformé définitivement en 1920, pension 20 % permanente en 1923 (492 francs) pour reliquat blessure bras gauche + troubles pulmonaires
Marié avec Jeanne Cuinat
Décédé le 26 décembre 1963 à Royan

Un de ses frères, Clément, est Mort pour la France le 30/08/1914 à Gerbéviller.

"Merci infiniment pour tous ces documents en effet c'est émouvant, fantastique, incroyable...

mon mari est très heureux et touché de connaître un passage de la vie de son grand-père et bien sûr en fera part à son frère et sa soeur qui habitent à Lille

encore un grand merci et recevez Madame toute notre reconnaissance". Jean et Danielle Chaudy



36) Grâce à Mr et Mme Schmitt, Annie a retrouvé le petit-fils du soldat René RICHARD. Son grand-père n'a
jamais parlé de tout cela et ils ne connaissaient pas grand chose à leur histoire, Annie a senti l'émotion dans la voix de Mme Richard.
La fiche matriculaire sera à consulter directement aux AD d'Epinal. Nous savons juste qu'il appartenait au 158e/358e RI.

Né le 07/07/1891 à Serécourt, fils d'Arthur Emile et de Marie Caytel, Classe 1911 Recrutement de NEUFCHATEAU (Vosges) Matricule 126
Profession : instituteur puis directeur d' école à Nomexy
Marié le 24/8/1912 à Madegney avec Berthe Elise Guenel : 1 fils Georges qui habitait Epinal.
Décédé à Mirecourt le 1/2/1978

Il avait un frère : Charles Albert né le 04/06/1890 à Serecourt et MPLF le 01/10/1914 à Guillaucourt (Somme)

Cette moisson dépasse nos espérances...
Merci aux travailleurs de l'ombre qui déplacent des montagnes de papiers et traversent le temps pour nous rendre ces hommes aussi proches...
Bien cordialement
Sol Marie
Oublier, c'est être condamné à répéter.
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Re: PLAQUES D'IDENTITE : 132 familles retrouvées!

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Bonsoir à tous!

37) Une trente septième famille identifiée grâce à Robert et Annie : l' arrière-petit-fils d'Alexandre MOREAU.

Né le 23 avril 1877 à Saurais, fils de Pierre André et de Marie Victoire, classe 1897, matricule 978
1,50 m, cheveux châtains yeux roux
Profession cultivateur
Ajourné pour défaut de taille
Service Auxiliaire
(condamné en 1894 pour "chasse sans permis la nuit")
Marié en 1901 à Marie Célina Rio (15 ans), décédée le 26 février 1905 à l'âge de 18 ans : 2 enfants
Remarié en 1908


Classé dans le service armé par la commission de réforme le 18 novembre 1914
Affecté au 69 RIT
Passé au 77e RI le 27 août 1915
Evacué blessé le 8 mars 1916, rentré au dépot le 8 mai 1916
Passé au 358e RI le 13 août 1916
Evacué le 16 mars 1917 pour maladie
Passé au 158e RI le 21 juillet 1917
Passé au 23e RIT le 13 octobre 1917
Evacué le 26 octobre 1918, intoxiqué par ypérite à Vouziers

Décédé le 1er décembre 1925 à Chinon


Merci également à Sud Ouest qui a eu l'idée de chercher ce soldat dans les Deux-Sèvres, et à Poudrière : beau travail d'équipe!

Bien cordialement
Sol Marie
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RIP1915
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Re: PLAQUES D'IDENTITE : 132 familles retrouvées!

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Bonjour
Bravo à vous!

38) Les petit-neveu et arrière-petit-neveu d'Emile STOERKEL ont été retrouvés par Annie : les recherches ont été compliqué car les archives ont brûlé en 1944! La famille nous communiquera les informations manquantes.

Né le 23 mai 1884 à Saint Dié, fils d'Ambroise(tailleur de pierre) et d'Angélique Hum, classe 1904 Recrutement d’Epinal, Matricule 2014
Profession : lamier
Marié avec Jeanne Gerbaud : pas d'enfants
158e RI
Sur un petit morceau de journal, il est noté : perte de l'usage d'un membre, pension de 669 francs

Un de ses frères, Camille, est MPLF (Caporal) le 15/08/1914 au combat de Wallerysthal-Croix de guerre avec étoile de bronze

Un de ses neveux, le petit Charles âgé de 6 ans 1/2, est le plus jeune Mort Pour La France à notre connaissance!
Tué par éclat d'obus (fait de guerre) le 2 juin 1918 à Sénones (Vosges). Nous lui rendons hommage sur cette page

Image

Ces victimes civiles, Mortes pour la France du fait de dégâts collatéraux, sont souvent une erreur de tir de nos armées.
Le fait de guerre est souvent interprété comme à cause de la guerre. Cela dédouane les responsables.(Robert)


Un autre de ses neveux est Mort pour la France le 21/10/1918 à Sedan suite à de mauvais traitements dans un camp de représailles.


39) Grâce à M et Mme Delormas, petits-enfants du soldat Jean-Baptiste GENEVRIER, Annie a retrouvé sa fille âgée de 89 ans et qui vient d'acquérir un Ipad et un nouvel ordinateur! Chapeau bas! Elle est totalement surprise de cette bonne nouvelle et très émue!

Né le 21 juin 1886 à St Bonnet le Château (loire), fils de Jacques et de feue Marie BLANC Classe 1906, Recrutement de Roanne, Matricule 1531
1,63 m Cheveux châtains et yeux gris
Profession : épicier
A épousé Maria BRAILLON le 9 juin 1910 à Roanne : 2 filles

Arrivé au 158e RI le 2 août 1914
Nommé Sergent le 15 mars 1916
Citation au 9 août 1916 :
"Malgré la violence du bombardement s'est offert pour aller à l'arrière chercher la fraction de relève et s'est parfaitement acquitté de sa mission"

Classé Service Auxiliaire, Inapte aux Armées pour entéro-colite chronique et obscurité respiratoire contractée en service
Invalidité 25 % Séquelles intoxication par gaz

Décédé le 05/09/1959 à St Cyr au Mont d'Or (42)

"Nous vous remercions beaucoup pour vos recherches, et sommes pleins d'admiration pour l'important travail que vous assurez, vous même et votre association. Recevoir votre appel téléphonique le 11 novembre était très émouvant, car cela nous a replongé dans l'histoire familiale de mon mari, dont le père était revenu très marqué psychologiquement par sa participation a la guerre a Verdun. Il se souvient très bien de Monsieur Genévrier, père de sa tante Yvonne, et des repas de Noël qui réunissaient toute la famille: c'était seulement a ces occasions qu'il entendait son père parler de cette période terrible avec monsieur Genévrier. Comme beaucoup d'autres, Frederic Delormas ne parlait jamais de sa guerre, ni a son épouse, ni a ses enfants..."(Mme Delormas)


40) Aidée par Mme Commandeur Annie de Bilieu, notre Annie a retrouvé le petit-neveu d'Emile COMMANDEUR GUERRE

Né le 3 septembre 1878 à Bilieu, fils d'Elie et de Mathilde Rousset, Classe 1898 Recrutement de Bourgoin (Isère) Matricule 734
1,58 m, cheveux blonds, yeux bleus
Profession : cultivateur

Service Auxiliaire (blépharite chronique)

Passé au 158e RI le 23 mars 1915
Passé au 12e Escadron du train le 26 février 1917
Evacué Hôpital de Grenoble le 31 octobre 1918, sort le 9 novembre, rejoint son régiment le 25 novembre 1918
Passé au 1er Escadron du train le 18 janvier 1919

Epouse Hélène Clavel le 12 juin 1920 à Montferrat : pas d'enfants
Décédé le 24 août 1934 à Montferrat

Et ce n'est pas fini!
La suite un peu plus tard...
Bien cordialement
Sol
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Re: PLAQUES D'IDENTITE : 132 familles retrouvées!

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41) Annie a retrouvé la petite-fille du soldat André Joseph RICADA. Sa plaque nous a été confiée par Jean-Pierre, l'un des fondateurs de l'association la Main de Massiges.

Né le 12 juin 1885 à Montcy-Saint-Pierre (Ardennes), fils de François Eugène et de Marie Balteaux, matricule 599
1,73 m, Cheveux blonds, yeux bleus
Profession : polisseur
Marié avec Marie Simon à Montcy-Saint-Pierre le 1er février 1913 : 4 enfants

Ambulance pour kératite oeil droit le 27 juillet 1915
Evacué le 2 août 1915, rentré à sa batterie aux Armées le 1er octobre 1915
Blessé le 30 avril 1916 combat devant Verdun (non évacué), retour aux Armées le 3 juin 1916
Evacué le 4 février 1917 (entorse), retour aux Armées le 4 mai 1917
Passé au 32 régiment d'artillerie de Campagne le 30 octobre 1917

"Mon grand-père me faisait sauter sur ses genoux en me chantant le temps des cerises. Quelle heureuse surprise! J'allais ces jours-ci trier quelques photos et cartes postales anciennes venant de mon grand-père lorsqu'il fut militaire. Il écrit où il se trouve, je pourrai vous le dire. Encore merci, je suis très émue vraiment en ce jour du 11 novembre" (Mme Claudine Ricada, sa petite-fille qui nous enverra les documents)

Bon WE à tous
Bien cordialement
Sol Marie
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Re: PLAQUES D'IDENTITE : 132 familles retrouvées!

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Bonsoir
Cette semaine, notre équipe de choc a battu tous les records!
Félicitations à vous 3 (Annie, Sudouest et Robert) pour votre enthousiasme et votre ténacité!

La mort de masse a dilué tous ces destins individuels : leur redonner un nom et un visage humanise l'Histoire.
D'ici quelques jours, nous mettrons en ligne sur le site de l'association les nombreux documents envoyés par les familles.


42) Annie aidée de Robert, a retrouvé la petite-nièce de Gilbert DECHET.
Ce soldat était un grand voyageur!
Il est rentré avec d'effroyables séquelles et a perdu en 1925 son dernier combat...


Né le 21 octobre 1882 à Voussac (Allier), fils d'Etienne et de Marie Godignon, Classe 1902, Recrutement de Montluçon, Matricule 37
1,65m, cheveux noirs, yeux châtains
Profession : garçon de café dans de nombreux pays!
1904 : Londres 1905 : Berlin 1906 : Hambourg 1906 : Milan
1909 : Caire 1910 : Paris 1912 : Saint-Pétersbourg
Marié le 4 décembre 1911 avec Louise Charlotte Zahn à St Pourçain-sur-Sioule.

Rappelé au 158e RI le 2 août 1914
Malade hospitalisé pour maladie du 14/12/1916 avec retour aux Armées le 31/01/1917
Evacué blessé le 29/03/1917, hospitalisé jusqu'au 16/06/1918

Réformé définitivement pour invalidité à 70% "Raccourcissement de 6 cm de la jambe gauche avec ankylose à l'angle droit du cou de pied.
Déformation de l'avant-pied. Cal volumineux et déformant du 1/3 inférieur du tibia. Gêne des mouvements." [/b
]
1920 : En traitement à l'hopital Broca pour encéphalite survenue après 2 ans de réforme.
Invalidité 80%
séquelles des méninges encéphalite chronique.

Décédé le 5 février 1925 à Yseure

43) Beau travail d'équipe (merci à Sudouest et Robert) qui a permis de retrouver l'arrière-petite-fille de Joseph Marius CHOSSON
"Curieuse de son passé, elle avait commencé sa généalogie sur Généanet, grâce auquel je pu remonter jusqu'à elle. Elle se doutait que celui-ci avait
du participer à la Grande Guerre, maintenant cela va être confirmé par un élément matériel, sa plaque d'identité.
Elle fera en sorte de faire connaitre cette médaille à sa famille".
(Robert)


Né le 21 décembre 1896 à Saint-Priest (Isère), fils de Jean-Marie et de Maria Marechal,classe 1916, recrutement de Vienne, matricule 423

Incorporé à compter du 8 avril 1915 au 158e RI – passé au 358e RI le 3 aout 1916
Blessé le 15 mai 1917 : "plaies fesse gauche, bras gauche, pied droit par éclat d'obus"

Marié le 12 juin 1920 à Saint-Priest, avec Marthe Monteille : 2 filles
Marié le 9 janvier 1937 ou 1931 (raturé) à Vénissieux (Rhone) avec Irène LAPOUGE
Décédé le 1er aout 1967 à Lyon


44) Un formidable travail d'équipe encore pour retrouver l'année de naissance ET le bon matricule de Jean BOUVARD : merci à Sudouest, Robert et Annie qui ont retrouvé son arrière petit-fils!

Né le 5 mai 1873 (et non en 1893!) à Toussieu (38), Fils de Guillaume et Benoite Bonnardel, Classe 1913
Recrutement de Vienne, Matricule 268 (et non 1268 comme cela est gravé sur les 2 plaques!)
Profession : Maréchal-Ferrand
A épousé le 12 juillet 1902 à Lyon Rosalie Roy : un fils, Jean Guillaume, né le 18 mai 1903 à Lyon (Maréchal-Ferrand puis Chaudronnier)


45) Les archives ayant brûlées en 1944, suivre la trace de Jules VINOT a été compliqué! Aidée de la secrétaire de Mairie de Trémonzey (88), Annie a retrouvé son arrière petite-nièce. Celle-ci a connu son arrière grand-mère, mais ne connaissait pas l'histoire de son grand-oncle. Elle était vraiment très contente car son fils s'intéresse en tant que Professeur d'histoire-Géo à tout cela.

Né le 8 novembre 1888 à Trémonzet, fils de François Luc Auguste et de Marie Damideaux, Classe 1908, recrutement d’ EPINAL, Matricule 681
Célibataire, 3 soeurs

Fiche MPLF : mort le 19 octobre 1918 de blessures de guerre dans l'ambulance 1/8 secteur postal 48 à Villers Dancourt
(Marne)


46) Annie a retrouvé la petite cousine de Paul MATHAUD. Agée de 86 ans, cette dame a internet et fait sa généalogie. Elle est ravie de cette bonne nouvelle!

Né le 17 octobre 1884 à Bourg-Argental, fils de Louis Régis et Marie Corompt, Classe 1904, Recrutement de St ETIENNE, Matricule 1843
1,60 mètre, cheveux et yeux bruns
Profession : menuisier, 2 frères

Rappelé le 1er août 1914 au 158e RI/358e RI

Citation du 4 avril 1916 :
-Excellent soldat, s'est particulièrement distingué par sa braveur à l'assaut du 4 mars et aux combats à la grenade qui ont eu lieu les jours
précédents


Fiche MPLF : le 18/10/1916 aux tranchées de Vauquois (Meuse)


47) Aidée de la très réactive Mairie du Bouchoux, Annie a retrouvé le neveu du soldat Louis DALLOZ

Né le 3 septembre 1885 aux Bouchoux, fils de Auguste Victor et de Marie BUSSOD Marie, classe 1905, recrutement de LONS LE SAUNIER (Jura), Matricule
4577
Célibataire, 8 frères et soeurs
358e RI
Fiche MPLF : Tué le 27/08/1916 aux combats de VAUQUOIS (Meuse)


48) Annie a trouvé avec l'aide de la Mairie de St Pal, Mme Vernet, Mr Filliat, Mr Vray - toute une chaine de solidarité - le neveu de Jean Baptiste
GARBIL


Né le 19 juillet 1884 à St Pal en Chalencon en Haute-Loire, fils de Jean et de Marie Poyet, Classe 1904, Recrutement LE PUY, Matricule 1906
1m64cm, cheveux châtains clair, yeux roux
2 soeurs
A épousé Marie-Magdeleine Vignal le 20 mai 1911 à St Pal en Chalençon : leurs 2 enfants sont morts peu après la naissance

Rappelé au 158e ri le 2 août 1914
Fiche MPLF : tué à l'ennemi le 1/11/1918 à Olizy (Ardennes), la famille a été chercher le corps à St Dizier

Citation du 1/1/1918 :
- Excellent soldat au front depuis le début, s'est fait remarquer aux combats du 8 mars 1915, plus tard à Verdun 1916 et à
Maisons de Champagne (secteur de Massiges), a eu en toutes circonstances une très belle attitude.
Croix de guerre



49) Annie a retrouvé ses petits-enfants de Jean-François MEUR. C'est Jean-Pierre Mainsant qui nous a confié cette plaque.

Né le 10 avril 1893 à St Thois, fils d' Yves (meunier) et de Anne Rospars, classe 1913, n° matricule 415 au recrutement de Quimper.

1,67 m, cheveux blonds, yeux bleu foncé

Profession : cultivateur

Incorporé le 26 novembre 1913 au 28e Régiment d'Artillerie de Campagne

Intoxication par gaz

Citation du 26 janvier 1919:

- "Excellent soldat au front depuis le début de la campagne : a toujours participé aux ravitaillements de la Batterie dans des zones soumises
à des tirs violents de l'artillerie ennemie".


Croix de guerre avec étoile de bronze

Marié avec Marie Anne Briand le 2 juillet 1919 à St Thois, 2 enfants.

Proposé pour pension temporaire de 15% par la Commission de Réforme du 28 janvier 1921 pour : "Emphysème pulmonaire avec troubles dyspeptiques.
Infirmité consécutive à une intoxication par gaz"
Décédé le 3 mars 1973 à St Thois.

Un de ses frères, Laurent, est porté disparu le 25 février 1915 à Perthès-les-Hurlus (Bois de Sabot). Sa veuve épousera un de ses beaux-frères, Charles
MEUR.

Bien cordialement
Sol
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