bonjour Jérôme
merci pour ce lien,effectivement il me semble bien avoir vu des photos (là-bas au château) de blessés pêchant à la ligne aux fenêtres de ce corridor,le Cher étant très poissonneux ils avaient beaucoup de succès
voici une autre photo personnelle qui donne une idée de la longueur de ce corridor,autrefois salle de bal de la cour royale
(le bonhomme en short n'est pas le mien,par contre ce sont bien mes enfants de dos)
amicalement,
Mireille
" Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c'est la présence des absents dans la mémoire des vivants." (Jean d'Ormesson)
Je crois que nous sommes nombreux à espérer un travail de synthèse sur le système sanitaire pendant la Grande Guerre.
En attendant et modestement, j’ai quelques informations sur l’HB 49 bis d’Agon-Coutainville que j’ai déposées aux A.D. de la Manche. Si cela vous intéresse, je suis à votre disposition.
J'avais fait un peu de publicité il y a quelques temps sur le fait que le service de santé des armées publiait 3 volumes sur les formations sanitaires durant les conflits passés...
La biliothèque centrale du service de santé des armées comporte plus de 50 000 ouvrages.... Je tiens à disposition par mail à ceux qui le souhaitent un article paru dans Actu Santé (bulletin d'actualités du service de santé des armées) un article de 6 pages sur la bibliothèque et le musée du S.S.A. Il y a de nombreuses photos en couleur...
et bienvenu parmi nous où vous pourrez certainement nous apporter une aide précieuse au fil du temps dans votre travail.
A toutes fins utiles: j'ai consacré une page (en date du 07.03.2006 sous le titre "Dans l'attente des blessés") aux établissements ayant fonctionné à VANNES :
et ai stocké, en archives, d'autres établissements du Morbihan (avec CP des lieux quand retrouvées), ainsi que quelques listes de soldats hospitalisés en aout/sept.14 à Vannes, Lorient et Pontivy parues dans la presse locale (décryptage en cours).
Merci à tous pour vos réponses ! Je ne peux pour l'instant pas dire si les archives médicales des hôpitaux de Vannes ou de Chenonceaux sont effectivement au SAMHA. A mon arrivée, seules les formations issues des régions militaires du sud, du sud-est et du nord étaient mises sur étagères et classées (quoique qu'avec pas mal d'imprécisions il faut bien le dire). Il faut y ajouter les hôpitaux du gouvernement miitaire de Paris et ceux de la zone des armées (bien que dits "hôpitaux de l'intérieur"). Ainsi, Bar-le-Duc à l'embouchure de la Voie Sacrée comptait au moins une dizaine de formations hospitalières et il est possible de mesurer l'intensité des combats avec le gonflement des listes d'admission...
L'ouest est encore absent des inventaires car les cartons des RM de Rennes et de Bordeaux sont en cours de déballement et d'identification rapide : je vous tiendrai au courant !
Bonjour Jean
merci pour votre contribution, en ce qui me concerne je vous informe de l'existence de l'ambulance n° 47 à bully-les-mines (PdeC) et pour laquelle, si c'est possible, je souhaiterais avoir plus amples renseignements !!
Pour ma part je vérifierai aux A.D. du 62 voir s'il y a quelque chose.
Bien cordialement
Alain
Bonjour Alain,
J'avoue ne pas avoir souvenir de la formation dont vous parlez, mais je vérifierai dès la fin de ce long week-end. Au SAMHA, l'appelation "ambulance" est réservée aux formations de l'arrière immédiat du front dépendant des corps d'armée. Elles sont désignées par deux chiffres (exemple : ambulance 13/14 pour l'ambulance n°14 du 13ème corps d'armée). Est-ce le cas de l'ambulance que vous recherchez ? Il se peut également qu'il s'agisse d'une formation "privée" crée bénévolement par des philantropes. Il existait beaucoup d'hôpitaux de ce genre dans le nord (dont beaucoup issus d'associations de bienfaisance anglaises ou américaines) et portant des appelations "non réglementaires". Auriez-vous plus d'informations sur ce point ?
Bonsoir à tous,
Parmi les bénévoles et/ou volontaires on peut citer les FANY... http://perso.wanadoo.fr/tanneguy.despla ... /index.htm
(Aller à "Corps spéciaux", puis "First Aid Nursing Yeomanry")
Cordialement,
Bernard
Je viens de relever un témoignage amusant à propos des hôpitaux installés dans les châteaux de la Loire dans l'"Histoire de l'armée française de 1914 à nos jours" de l'historien Philippe Masson (éditions Perrin, p. 62-63). Je ne résiste pas à l'envie de vous le faire partager.
L'auteur rapporte le témoignage du général Clarac en tournée d'inspection dans le sud-ouest :
"Je visite également les châteaux de la Loire qui se trouvent dans ma sphère d'action, car tous ou presque hospitaisent nos Poilus. Là, les évacués sont choyés, traités comme des enfants gâtés et pour beaucoup, ces châteaux constituaient de véritables villégiatures. Ainsi, j'arrivai un jour dans un de ceux-ci où était installé un hôpital de 50 lits. La châtelaine me reçoit aussi aimablement que possible. "Mais l'hôpital est vide ; où sont donc vos blessés, madame ? - Mais ils se promènent, ils sont à la chasse ou à la pêche !" Ralliement. Examen minutieux. 25 hsptalisés sur 30 sont renvoyés au dépôt. Au grand mécontentement de la bonne dame ; impossible de lui faire comprendre que d'autre se faisaient tuer à la place de ces pêcheurs et chasseurs.
Ces hôptaux auxiliaires sont d'ailleurs tellement nombreux que certains n'arrivent pas à avoir d'hospitalisés. Aussi, à l'arrivée des trains sanitaires desservant la région, il se livre aux gares de véritables batailles ; gestes et paroles entre les directeurs des formations sanitaires pour se faire attribuer des évacués. C'est comme celà que je trouvai dans un hôpital des environs de Périgueux 15 hospitalisés. Tous en parfaite santé. Tout le monde au dépôt. "Même ces quatre-là ?" me dit 'un air navré le propriétaire qui, la veille, avait été faire à Périgueux sa provision de blessés et de malades, et à qui, pour avoir la paix, on avait donné "ces quatre-là" en parfaite santé..."
J'avoue ne pas avoir souvenir de la formation dont vous parlez, mais je vérifierai dès la fin de ce long week-end. Au SAMHA, l'appelation "ambulance" est réservée aux formations de l'arrière immédiat du front dépendant des corps d'armée. Elles sont désignées par deux chiffres (exemple : ambulance 13/14 pour l'ambulance n°14 du 13ème corps d'armée). Est-ce le cas de l'ambulance que vous recherchez ? Il se peut également qu'il s'agisse d'une formation "privée" crée bénévolement par des philantropes. Il existait beaucoup d'hôpitaux de ce genre dans le nord (dont beaucoup issus d'associations de bienfaisance anglaises ou américaines) et portant des appelations "non réglementaires". Auriez-vous plus d'informations sur ce point ?
Bonsoir
Le corps d'armée est le 21° - je n'ai pas d'autres éléments sauf que cette ambulance a fonctionné dès octobre 1914 et ceci pendant toute la guerre - le bâtiment appartenait à la compagnie des mines de Béthune et à usage de salle des fêtes avant la guerre.
Bien cordialement
Alain
Ceux qui reviendront de cette guerre et qui auront comme moi passés par toutes les misères qu'un homme peut endurer avant de mourir, devra s'en souvenir, car chaque jour qu'il vivra sera pour lui un bonheur."
Gaston Olivier - mon Grand-Père http://www.
PDF] LES MONUMENTS AUX MORTSFormat de fichier: PDF/Adobe Acrobat - Version HTML
SERVICE DE SANTÉ MILITAIRE 1914-1918. par Alain Girod. LE ROLE DU SERVICE DE SANTÉ ... HC - Hôpital de campagne. •. HT - Hôpital territorial * ... www.memorial-genweb.org/html/documents/ SERVICE_SANTE_MILITAIRE_1914-1918.pdf -