Bonsoir à tous,
Le général Bach a consacré les pages 487 à 504 de son Justice Militaire, 1915-1916, aux désertions individuelles et collectives, et y a évoqué, outre l'affaire du 44e RIT, des cas au 225e RI, au 75e RI, au 9e Zouaves...
Bien cordialement,
Eric Mansuy
Désertions à Verdun
- Eric Mansuy
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Re: Désertions à Verdun
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
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Re: Désertions à Verdun
Bonsoir,
ça va mieux en le disant....
Cordialement.
cc
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Cordialement.
cc
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Re: Désertions à Verdun
Bonjour,j ai rencontre un cas au Groupe des Bataillons d Afrique lorsqu il a repris le bois Camard aux allemands en mai 1916-ce qui lui a valu d etre cite a l ordre de l armee-un soldat a tente de se faufiler vers l arriere, et a été fusille tres rapidement.Quatre mois plus tard sur la Somme,on en fusille trois autres surpris a faire les poches des cadavres.Mais a la fin des combats,l encadrement etant decime,tous les prisonniers allemands captures sont abattus et depouilles,ce qui privera le GBA d une palme.
zephyr joyeux
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- b sonneck
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Re: Désertions à Verdun
Bonjour,
Relevé dans le JMO du 26e RIT, à la date du 30 août 1916 (le régiment est alors en secteur, avec la 6e DI, au sud de Verdun, secteurs de Troyon et Lacroix-sur-Meuse) :
" Ordre du jour n° 176 de la 6e DI :
« Un caporal et 2 hommes du 24e RI en petit poste ont disparu dans la nuit du 27 au 28 août. Leurs armes et leur équipement ont été retrouvés dans le poste. Ces hommes ont commis le crime, équivalent à une désertion, de se débarrasser de leurs armes étant en service commandé et face à l’ennemi , s’exposant ainsi à être faits prisonniers sans pouvoir se défendre.
Le caporal sera cassé de son grade ; les trois hommes seront traduits devant le conseil de guerre de la 6e DI.
Le général commandant la 6e DI rappelle que pareille faute entraîne la peine de mort par contumace avec dégradation militaire. Cette condamnation s’aggrave des conséquences légales suivantes : le condamné est soumis à la dégradation civique ; il est privé de ses droits politiques ; sa femme a droit au divorce ; ses biens sont séquestrés. L’arrêt de condamnation est affiché dans la commune.
Le condamné par contumace est donc mis hors la loi ; il n’a plus de biens, plus de foyer ; il n’est plus citoyen français. Le rappel de ces pénalités est fait pour montrer à tous la nécessité absolue de remplir strictement son devoir militaire.
Le 30 août 1916.
Le Général cdt la 6e DI.
Signé : Pont »
Cordialement
Bernard
Relevé dans le JMO du 26e RIT, à la date du 30 août 1916 (le régiment est alors en secteur, avec la 6e DI, au sud de Verdun, secteurs de Troyon et Lacroix-sur-Meuse) :
" Ordre du jour n° 176 de la 6e DI :
« Un caporal et 2 hommes du 24e RI en petit poste ont disparu dans la nuit du 27 au 28 août. Leurs armes et leur équipement ont été retrouvés dans le poste. Ces hommes ont commis le crime, équivalent à une désertion, de se débarrasser de leurs armes étant en service commandé et face à l’ennemi , s’exposant ainsi à être faits prisonniers sans pouvoir se défendre.
Le caporal sera cassé de son grade ; les trois hommes seront traduits devant le conseil de guerre de la 6e DI.
Le général commandant la 6e DI rappelle que pareille faute entraîne la peine de mort par contumace avec dégradation militaire. Cette condamnation s’aggrave des conséquences légales suivantes : le condamné est soumis à la dégradation civique ; il est privé de ses droits politiques ; sa femme a droit au divorce ; ses biens sont séquestrés. L’arrêt de condamnation est affiché dans la commune.
Le condamné par contumace est donc mis hors la loi ; il n’a plus de biens, plus de foyer ; il n’est plus citoyen français. Le rappel de ces pénalités est fait pour montrer à tous la nécessité absolue de remplir strictement son devoir militaire.
Le 30 août 1916.
Le Général cdt la 6e DI.
Signé : Pont »
Cordialement
Bernard