PETIT DOSSIER SUR LA GENDARMERIE 1914/18

[Eric Mansuy]

Bonsoir à tous,
Bonsoir Laurent,

J'ai un doute quant au rattachement de cette légion à cette période : le gendarme à cheval Lapie aurait-il pu appartenir à la prévôté du 40e Corps ? En regardant du côté de ses archives, on y trouve bien trace de la présence de certains de ses gendarmes à Mulhouse à cette époque, au moment où Lapie a été admis et est décédé au pensionnat de Lutterbach (ambulance 1/68), où étaient traîtés les contagieux.

Je suis donc preneur, à mon tour, de tout éclaircissement.

Bien cordialement,
Eric Mansuy

[Achache]

Bonsoir,

Exact, Eric :il s'agit de la prévôté du 40e CA; le décès (grippe) du gendarme Lapie est noté dans son JMO, p 7/8 :

http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... iewer.html

(curiosité du classement des JMO: celui ci se trouve sous la rubrique du Service de Santé du 40e CA...°.

Bien à vous,

[:achache:1]

[MONCEY]

Bonjour et bonne année,lorsqu'un Gendarme était affecté en Prévôté,il
gardait (encore maintenant) sa Légion d'origine,mais détaché dans un CA ou autres.La 3 ème Légion de Gerndarmerie Départemantale se trou-
vait à ROUEN.
(Origine,guide de recherche sur l'Histoire de la Maréchaussée et la Gendarmerie-édité par le Service Historique le la Gendarmerie)
Bien cordialement MONCEY

[normand]

Bonsoir à tous,
Merci Eric,Achache et Moncey pour vos réponses,qui mon permis d'éclaircir mes recherches au sujet du Gendarme Lapie.
Bien cordialement,
Laurent.

[normand]

Re bonsoir,
Désolé pour la faute de frappe; c'est ''m'ont permis'' et non ''mon permis''.Oups
Bien cordialement,
Laurent

[Martin]

Bonsoir à tous,
Pour remettre les choses à leur juste place:
Pourcentage des pertes en fonction des armes:
Infanterie: 23%
Cavalerie: 7.6%
Artillerie/Génie: 6%
Gendarmerie: 3.88% !!!!! sans commentaires!
Pour rendre hommage aux Poilus il ne faut surtout pas oublier qu'aprés: la peur, le froid, les poux, la boue, l'humidité, la faim, le stress, l'odeur de la merde , du sang et de la pourriture il y avait dans les cantonnements la hantise du cogne !!Auxilliaire ,zélé, pourchassant inlassablement le Poilu essayant d'oublier, un instant, ses misères.
Je ne parle , même pas, de ceux postés en barrage les jours d'attaque traquant les malheureux ayant craqué !! Combien en ont ils envoyé au fallot de ces "fusillés pour l'exemple" dont on parle tant en ce moment?
Yves

[ALVF]

Bonjour,

Puisque vous aimez la statistique, lisez donc les statistiques de pertes des unités suivantes dont les effectifs se comptent en dizaines de milliers d'hommes:
-Unités de la Défense Contre Avions de l'intérieur.
-83e Division d'Infanterie Territoriale qui n'a pas quitté un seul jour l'étendue du Camp Retranché de Paris entre 1914 et 1918 (une affectation très prisée!).
-Service du Camouflage.
-etc...
Ces unités ont un pourcentage de pertes inférieur à 1%.
Il est certes possible de proclamer cette phrase intelligente de Messimy (ancien Ministre de la Guerre et redevenu Colonel en 1914) au moment des grandes attaques du Linge ("Le Tombeau des Chasseurs") lors des premières pertes de l'artillerie:"Enfin, l'artillerie a des pertes!"
Le Gouvernement de la République et le G.Q.G ont décidé en 1914 que la Gendarmerie ne formerait pas d'unités combattantes (à l'exception de la Garde Républicaine) et à l'inverse de ce qui eut lieu sous le 1er Empire, pendant la Guerre de 1870-71 et sera de nouveau effectif en 1939-1940, en Indochine et autres lieux (où les pertes seront importantes, merci!).
Ne décourageons donc pas un nouveau lecteur qui illustre une petite chronique sur ce sujet délicat!Après tout, les déserteurs, insoumis et fusillés (pas nécessairement pour l'exemple) sont aussi des sujets délicats qui ne déclenchent pas des tempêtes sur ce Forum!
Je trouve dans la Correspondance de Napoléon Ier, une lettre du 24 juin 1812, à une époque où la Grande Armée présentait, pour la première fois depuis les grandes invasions, tous les caractères d'une "multitude armée".La lettre de l'Empereur contient cette phrase adressée à son chef d'Etat-Major, le Maréchal Berthier, qui aurait souhaité "distraire" des Gendarmes pour certaines missions:
"Deux ou trois cents hommes de cavalerie de plus ou de moins ne sont rien...Deux cents Gendarmes de plus assurent la tranquillité de l'Armée et le bon ordre".
Donc, à l'image de l'Empereur, ne tirez pas sur le Gendarme!

Cordialement,
Guy François.

[RADET Frederic]

Je trouve dans la Correspondance de Napoléon Ier, une lettre du 24 juin 1812, à une époque où la Grande Armée présentait, pour la première fois depuis les grandes invasions, tous les caractères d'une "multitude armée".La lettre de l'Empereur contient cette phrase adressée à son chef d'Etat-Major, le Maréchal Berthier, qui aurait souhaité "distraire" des Gendarmes pour certaines missions:
"Deux ou trois cents hommes de cavalerie de plus ou de moins ne sont rien...Deux cents Gendarmes de plus assurent la tranquillité de l'Armée et le bon ordre".
Donc, à l'image de l'Empereur, ne tirez pas sur le Gendarme!
Cordialement,
Guy François.

Bonsoir,

Bien dit !
Mon ancêtre, le Général Etienne RADET grand patron de la gendarmerie à l’époque a été blessé lors d’une charge de cavalerie à Waterloo. Après la bataille il assurera et protégera le retrait de l’Empereur.

Frédéric RADET

[steinbach frederic]

Bonsoir à toutes et tous

Lempereur, merci frédéric pour cette belle introduction.

Nous savons tous que les pandores n'étaient pas très appréciés par la troupe, pour preuve en images mieux qu'un long discours.
Cimetière civile de Commercy (55)

[PEGHES]

BSR - Pour en revenir aux arguments et à la prose du sieur MARTIN, si pour vous, intervenir sur un forum se résume à raconter des balivernes en employant des termes qui ne sont ce qu'il y a de mieux, je vous engage trés rapidement à vous replonger dans cette période car vous avez de trés graves lacunes en ce qui concerne les faits en général et la Prévôté en particulier. Je vous précise que se ne sont pas les Gendarmes mais bien les Tribunaux militaires qui prononçaient les condamnations, et je vous invite à vous pencher sur la composition de ceux-ci, vous aurez je pense quelques surprises!!. En matière d'histoire seuls les faits sont recevables, les rumeurs ne peuvent pas être prises en compte pour expliquer une action ou une manière d'agir, car bien souvent elles sont dirigées contre un ou plusieurs idividus, dans un but certain, qui bien souvent n'est pas trés avouable. Donc par votre prose vous n'apportez aucun élément matériel permettant d'appuyer vos arguments concernant l'action de la prévôté pendant cette période, de ce fait votre démonstration en l'état est irrecevable. A+++ de vous lire Amicalement PEGHES.