Elle explose quelques mois après son installation le 1er mai 1916. Vers 9h du matin, un incendie suivi d’une formidable explosion entendue à 30kms à la ronde. Les 5 entreprises les plus proches sont en partie détruites. Des maisons ouvrières sises avenue Denfert-Rochereau et dans le quartier des sablons sont endommagées. On déplore 176 morts et 138 blessés.
(Extraits de l’excellent site de François del Boca consacré au port de La Pallice)
Un passage de La Charente inférieure cité par l’Echo rochelais du 5 mai 1916 : « Tout le monde fuyait, les maisons étaient démantelées, les vitres avaient craqué de partout, les cloisons étaient démolies. La population comprenant qu’un immense malheur venait de frapper, désertait les maisons, courait la campagne. Les uns gagnaient le bord de la mer, les autres, n’osant s’éloigner, se réfugiaient sur les hauteurs de la Rossignolette ».
Au cimetière de la Rossignolette à La Rochelle, un monument aux morts est élevé à la mémoire des victimes de l’usine. "Aux victimes de l'explosion du 1er mai 1916".

Armand François VALLÉE, soldat au 138ème RIT, né en 1871 à Prissé (79), domicilié à La Ferrière (79).

La stèle d’un soldat du 138ème RIT, mort au Champ d’Honneur de l’usine.

Dans la zone portuaire de La Pallice, au bout de l’avenue de la Repentie, juste avant le pont de l’île de Ré, ce tout petit monument commémoratif. On ne peut quasiment plus lire l’épitaphe suivant : « Ici sont morts pour la France 177 civils et militaires. Dans l’explosion accidentelle de la poudrerie Vandier ».
