149e RI

R.I. - R.I.T. - Chasseurs
denis33
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Re: 149e RI

Message par denis33 »

Bonjour à toutes et à tous.

Deux portraits de soldats du 149e R.I. trouvés sur le site Mémorial-GenWeb.

http://www.memorial-genweb.org/~memoria ... &id=141922

http://www.memorial-genweb.org/~memoria ... &id=145029

Et le portrait du sergent Vincent CABARROUY qui devait commander l'escouade de mon ancêtre en novembre 1914. (son nom figure sur son acte de décès)

Image

Bien cordialement.
Denis
denis33
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Re: 149e RI

Message par denis33 »

Bonsoir à toutes et à tous.

Quelques journées de plus...

19 octobre 1914
Une compagnie participe à une attaque partielle sur Ablain-Saint-Nazaire avec le 3e B.C.P..
Le reste de la brigade est sans changement.

Soldats du 2e bataillon du 149e R.I. tués le 19 octobre 1914 :

Adjudant BERNARD Maurice, 5e compagnie, tué le 19 octobre 1914 au bois de Bouvigny.
Sergent VUILLEMIN Alexis, 5e compagnie, tué le 19 octobre 1914 au bois de Bouvigny.
Caporal JACQUETIN Ferdinand, 5e compagnie, tué le 19 octobre 1914 au bois de Bouvigny.
Caporal PETITJEAN Marcel, 5e compagnie, tué le 19 octobre 1914 au bois de Bouvigny.
Soldat BAUDRY Louis Marie, 5e compagnie, tué le 19 octobre 1914 au bois de Bouvigny.
Soldat DAVID Camille Georges, 5e compagnie, tué le 19 octobre 1914 au bois de Bouvigny.
Soldat BOLOPION Alexandre, 5e compagnie, tué le 19 octobre 1914 au bois de Bouvigny.
Soldat MILLIARD Charles, 5e compagnie, tué le 19 octobre 1914 au bois de Bouvigny.
Soldat VAUTHIER André Joseph, 5e compagnie, tué le 19 octobre 1914 au bois de Bouvigny.
Soldat THOMAS François Marie, 5e compagnie, tué le 19 octobre 1914 au bois de Bouvigny.
Soldat USSEL François, 5e compagnie, tué le 19 octobre 1914 au bois de Bouvigny.
Soldat BONNET Paul Eugène, 5e compagnie, tué le 19 octobre 1914 au bois de Bouvigny.
Soldat BOURGEOIS Raymond , 5e compagnie, tué le 19 octobre 1914 au bois de Bouvigny.
Soldat BOUDEVILLE Emile, 5e compagnie, tué le 19 octobre 1914 au bois de Bouvigny.
Soldat CHOPARD Marie Henri, 5e compagnie, tué le 19 octobre 1914 au bois de Bouvigny.
Soldat FLAYEUX Emile Martin, 5e compagnie, tué le 19 octobre 1914 au bois de Bouvigny.
Soldat HERMANN Albert Henri, 5e compagnie, tué le 19 octobre 1914 au bois de Bouvigny.
Soldat CORNU Jean Baptiste, 5e compagnie, tué le 19 octobre 1914 au bois de Bouvigny.
Soldat TREMSAL Jules, 5e compagnie, tué le 19 octobre 1914 au bois de Bouvigny.
Soldat DUPUIS Louis, 5e compagnie, tué le 19 octobre 1914 au bois de Bouvigny.
Soldat BLANC Léon Geoffroy, 5e compagnie, tué le 19 octobre 1914 au bois de Bouvigny.
Soldat GIROUX Claude, 5e compagnie, tué le 19 octobre 1914 au bois de Bouvigny.
Soldat CERVEAU Antoine, 5e compagnie, tué le 19 octobre 1914 au bois de Bouvigny.
Soldat MENEGHINI Gustave, 5e compagnie, tué le 19 octobre 1914 au bois de Bouvigny.
Soldat BERTHEY Léon Eugène, 5e compagnie, tué le 19 octobre 1914 au bois de Bouvigny.

20 octobre 1914

Même chose. Le reste du 149e R.I. continue la défense de la chapelle de Notre-Dame-de-Lorette.

21 octobre 1914
Situation analogue. Rien d’important. Un bataillon du 144e R.I.T. est mis à la disposition pour la défense du P.A. de Bouvigny.

22 octobre 1914
Les 158e R.I. est retiré de la 1ère ligne et se réorganise. Le 149e R.I., rien d’important. Perfectionnement de la 2e ligne de Bouvigny.

Soldat du 1er bataillon du 149e R.I. tué le 22 octobre 1914 :

CHEVALET Désiré Charles 2e compagnie, tué le 22 octobre 1914 au bois de Bouvigny.

Passage extrait du livre "la gloire divin mensonge" d' Albert GARNIER soldat au 144e R.I.T.

Jeudi 22 octobre 1914:
Le vent souffle en rafales, il fait gris et froid. Ce secteur est sinistre. Nous approfondissons les tranchées et nous creusons les boyaux. Les hommes mettent vraiment à ce dur travail de terrassement une bonne volonté admirable. Quelques-uns pourtant n'ont jamais touché une pelle ou une pioche de leur vie, et je les vois oeuvrant de leur mieux, creusant péniblement dans cette argile verdâtre et grasse toute truffée de gros silex au contact desquels le fer de la pioche fait jaillir de longues étincelles et où la pelle semble retenue par d'invisibles tentacules. Pas un de ceux qui sont là ne pouvaient soupçonner, il y a deux mois, que pour faire un bon soldat il fallait d'abord être un terrassier émérite. Cette guerre de positions que la volonté de l'ennemi nous impose, nous réserve des surprises peu ordinaires.
Les obus tombent autour de nous; je viens d'avoir 4 blessés et un mort et nous ne voyons pas l'ennemi. On continue à creuser ferme afin s'enterrer au plus vite et aussi profondément que possible.
Je reçois l'ordre d'aller prendre personnellement les instructions du colonel qui devant nous commande le secteur de droite. Il y a là le premier et le troisième bataillon de chasseurs à pied avec le 149e R.I.. La fusillade crépite ferme quand je rejoins le commandant Laure, du 149e R.I., qui est le héros de la veille et dont la bravoure est louée par tous, pour la façon magistrale dont il s'est emparé il y a 4 jours de tranchées allemandes sur Ablain-Saint-Nazaire. Il me demande de l'accompagner auprès du colonel qui est un peu plus loin à un poste d'observation d'où il juge, de l'effet que produit sur le village d'Ablain-Saint-Nazaire, le vigoureux pilonnage auquel se livre une de nos batteries de grosse artillerie qui prépare une nouvelle attaque très prochaine.
Le coin est très dangereux; nous dominons à 50 m à peine l'entrée ouest du village, et si on nous aperçoit, notre affaire sera vite réglée; en moins d'une minute une batterie de 77 aura vite transformé notre petit groupe en bouillie; nous sommes une cible idéale.
Notre bombardement donne apparamment des résultats remarquables. Les maisons volent en éclat, les murs et ce qui reste encore de toitures s'effondrent. On peut croire que pas un seul être ne sortira vivant de ce titanesque bouleversement, et cependant les évènements qui suivront nous apprendront que les Allemands résistent à ce lourd arrosage. Des boyaux creusés par eux sous les maisons leur permettent de communiquer à couvert et à l'abri, d'un bout à l'autre du village, et de revenir au point sensible avec les mitrailleuses dès l'arrêt de notre pilonnage.
Quand la nuit tombe, le coin du petit pays que nous venons de bombarder est pulvérisé et en flammes, et pourtant l'ennemi tient.
Quand, muni d'instructions je rejoins ma compagnie que j'ai quittée, il y a 4 heures déjà, on se demande si je ne suis pas tombé en route. Les sorties sont dangereuses par ici, les chemins ne sont pas sûrs avec les éclats de marmites et les mouches bourdonnantes qui sillonnent l'air. Encore une nuit qui va être dure; on grelotte de froid et cependant on va avoir chaud...

....

Bien cordialement.
Denis



denis33
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Re: 149e RI

Message par denis33 »

Bonsoir à toutes et à tous.

Suite...

23 octobre 1914
Pas de changement important ni de fait intéressant.

24 octobre 1914
Situation inchangée.

25 octobre 1914
Le bataillon du 144e R.I.T. remplacé par un bataillon du 143e R.I.T. est destiné à la relève d’unités de la seconde ligne du 149e R.I., pour leur permettre de se reposer. Au 149e R.I., R.A.S.. Le 158e R.I. relève le 21e R.I. à Aix-Noulette.

26 octobre 1914
Le 158e R.I. termine sa relève du 21e R.I.. La relève du 149e R.I. par le 143e R.I.T. à lieu à 8 h du matin en seconde ligne.
Ordre prévu pour le lendemain : regroupement de toute la brigade à partir de 6 h 30 dans le secteur : route d’Aix-Noulette à Souchez exclue jusqu’au ravin au Sud de la cote 102 (lisières du bois de Bouvigny)

27 octobre 1914
Continuation des travaux dans les secteurs des 149e R.I. et 158e R.I. par les unités de 2e ligne des abris et les torchis et tranchées de communication par les unités de 1ère ligne.

Soldat du 1er bataillon du 149e R.I. tué le 27 octobre 1914 :

Soldat ROMARY Victor, 1ère compagnie, tué le 27 octobre 1914 au bois de Bouvigny.

28 octobre 1914
Bombardement allemand de Noulette.
Construction par le 149e R.I. d’une tranchée au dessus de Ablain-Saint-Nazaire.

Soldat du 1er bataillon du 149e R.I. tué le 28 octobre 1914 :

Sergent GANAYE Henri,11e compagnie, tué le 28 octobre 1914 au bois de Bouvigny.

29 octobre 1914
Le 158e R.I. a ordre de participer à l’attaque d’Angres de la 13e division. Avance de 200 m en avant.
L’artillerie amie tire toute la nuit pour troubler les ravitaillements ennemis.

....

Bien cordialement.
Denis

denis33
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Re: 149e RI

Message par denis33 »

Bonjour à toutes et à tous.

Informations supplémentaires pour les personnes suivantes :

Caporal fourrier BENOIT Léon Fernand, 3e compagnie, décédé des suites de ses blessures, le 14 septembre 1914 à Suippes (et non le 4 septembre comme écrit précédemment).
Et :
Soldat RIGOLLOT Eugène Léon, 2e compagnie, décédé des suites de ses blessures, le 22 septembre 1914 à Souain.

Suite...

30 octobre 1914
Suite de l’attaque sur Angres sans le 158e R.I.. L’ordre est donné de procéder à la relève du 149e R.I. et du 158e R.I. par des unités de la 70e division de réserve et des territoriaux.
Le 149e R.I. doit laisser sur place un bataillon (1er) entre la chapelle et la route. Le 158e R.I. laisse aussi un bataillon (3e)
Concernant le 149e R.I. : les unités de 1ère ligne du 2e et du 3e bataillon qui occupaient la pente sud du plateau et la lisière est du bois face à Ablain-Saint-Nazaire, seront relevées par un bataillon du 360e R.I.. Les unités de 2e ligne par 2 bataillons qui ne sont arrivés que le 31 octobre au matin.

31 octobre 1914

2e et 3e bataillons du 149e R.I. :

J.M.O. de la 85e brigade d’infanterie.
La relève est effectuée sans incident pendant la nuit. Le 158e R.I. est groupé à Aix-Noulette et le 149e R.I. à Bouvigny.

Soldat du 1er bataillon du 149e R.I. tué le 31 octobre 1914 :

Adjudant GRANDGIRARD jules, 3e compagnie, tué le 31 octobre 1914 au bois de Bouvigny.

1er novembre 1914
J.M.O. de la 85e brigade d’infanterie.
Le158e R.I. part d’Aix-Noulette pour venir à Bouvigny prêt à être embarqué ; il arrive à 16 h 00.

Soldat du 1er bataillon du 149e R.I. tué le 1er novembre 1914 :

Caporal JABAUDON Auguste, 3e compagnie, tué le 1er novembre 1914 au bois de Bouvigny.

2 novembre 1914

2e et 3e bataillons du 149e R.I. :

J.M.O. de la 85e brigade d’infanterie.

A 1 h 00 arrive l’ordre d’embarquer à la Bussière à partir de 2 h 30. L’embarquement ne commence que vers 15 h 00 en trois fractions de 1000 hommes qui sont transportés par l’itinéraire : Béthune, Saint-Venant, Hazebrouck, Steenvoorde, Poperinghe, Reninghelst, ou par suite du mauvais état des routes et de l’embourbement, le débarquement ne s’opère qu’après 12 h 00.
Les T.C. et les T.R. sont dirigés sur Bailleul. Dès l’arrivée la brigade est dirigée sur Hallebast en réserve d’armée. La brigade est au cantonnement, bivouac autour du carrefour de la route de Dickebusch.

Bien cordialement.
Denis





Gerard GEHIN
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Re: 149e RI

Message par Gerard GEHIN »

Bonsoir à tous,
Quelques infos sur MENVIELLE
Né le 14.07.1859 à Bagnières de Bigorre Hte Pyrénées
Mort le 08.07.1926 Chesnay
Elève de Saint Cyr de 1878 à 1880
Promotion DES ZOULOUS
Arme : Infanterie
Sous lieutenant le 01.10.1880
Colonel le 24.03.1912
Commandant le 149ème régiment d'infanterie du 24.03.1912 au 03.09.1914
Mobilisé dans la 21ème région
En couverture dans la région de Saint Dié, de Fraize à Senones
Attaque des cols de Sainte Marie, du Bonhomme
Combat de Saint Blaise la Roche et occupation de Schirmeck
Engagé dans la bataille de Sarrebourg le 20.08.1914 puis dans la bataille de la Mortagne
le 26.08.1914
+ une petite photo
Image
Copie d'infos passées à Denis
Sergent Maurice HUSSON Né à Plombières 88 le 07.11.1891
Frappé à la tête dun éclat d'obus à Notre Dame de Lorette

Lieutenant Colonel Joseph de MALGLAIVE Né à Neuviller sur Moselle 54 le 16.04.1862
Tué le 23.08.1914 à Sainte Marie aux Mines Bas Rhin annexé
"A fait preuve des plus brillantes qualités militaires, s'est fait tué à la tête de son régiment en l'entrainant à l'assaut le 23.08.1914"

Brancardier Maurice NOIRTIN Né à Esley 88 le 28.06.1890
Tué le 18.06.1915 à Notre Dame de Lorette
"Fit preuve le 18.06.1915 à Notre Dame de Lorette, de courage et de dévouement en allant seul relever un blessé touché en terrain découvert en avant des lignes. Tué au cours de cette opération. Avait rendu les plus grands services depuis le début de la campagne signé Général d'URBAL"
Bien cordialement
Gérard
denis33
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Re: 149e RI

Message par denis33 »

Bonsoir à toutes et à tous.
Bonsoir Gérard

Merci Gérard pour ces informations complémentaires.

Voici les noms de quelques soldats du 149e R.I. ayant une sépulture individuelle en Belgique et en France tués où décédés des suites de leurs blessures pendant les combats en Belgique.
Des personnes proches de ces cimetières accepteraient-elles de me photographier ces sépultures? Par avance, Je les remercie.

Image

Bien cordialement.
Denis
denis33
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Re: 149e RI

Message par denis33 »

Bonjour à toutes et à tous.

Quelques noms à ajouter sur la liste des tués à Aix-Noulette et au bois de Bouvigny.

Soldat du 149e R.I. tué le 8 octobre 1914 :
Soldat CROVISIER Henri, 3e compagnie, tué le 8 octobre 1914 au bois de Bouvigny.

Soldats du 149e R.I. tués le 9 octobre 1914 :
Soldat BARDIN Marcel, ? compagnie, tué le 9 octobre 1914 au bois de Bouvigny.
Soldat BERTRAND Albert, 10e compagnie, tué le 9 octobre 1914 au bois de Bouvigny
Soldat CHARASSE Charles, 11e compagnie, tué le 9 octobre 1914 à Bouvigny. (disparu le 9/10/14).

Soldats du 149e R.I. tués le 10 octobre 1914 :
Soldat QUIVOGNE Louis, 3e compagnie, tué le 10 octobre 1914 à Aubigny-en-Artois. (blessé le 8/10/1914).
Soldat ROLLIER Justin, 10e compagnie, décédé des suites de ses blessures le 10 octobre 1914 à Aubigny-en-Artois. (blessé le 8/10/1914).
Soldat BRUCKERT Victor, 3e compagnie, tué le 10 octobre 1914 à Gouy-en-Gohelle. (disparu le 9/10/1914).

Soldat du 149e R.I. tué le 13 octobre 1914 :
Soldat CLAD Eugène, 6e compagnie, tué le 13 octobre 1914 à Gouy-en-Gohelle. (13/10/1914).

Soldat du 149e R.I. tué le 14 octobre 1914 :
Soldat GILLES Louis, 9e compagnie, décédé des suites de ses blessures le 16 octobre 1914 à l’ambulance n° 3 à Sains-en-Gohelle. (blessé le 12/10/1914).

Soldat du 149e R.I. tué le 15 octobre 1914 :
Caporal BRISCHOUX Charles, compagnie hors rang, tué le 15 octobre 1914 à Gouy-en-Gohelle.

Soldats du 149e R.I. tués le 16 octobre 1914 :
Soldat JACQUOT Henri, 3e compagnie, décédé des suites de ses blessures le 16 octobre 1914 à l’ambulance du château de Bouvigny (Boyelles). (blessé le 14/10/1914).
Soldat LOISEAU Gabriel, 10e compagnie, tué le 16 octobre 1914 au bois de Bouvigny.

Soldats du 149e R.I. tués le 17 octobre 1914 :
Soldat MATHIEU Louis, 4e compagnie, tué le 17 octobre 1914 à Bouvigny.
Caporal MAUCUER Germain, ? compagnie, tué le 17 octobre 1914 à Bouvigny.

Soldat du 149e R.I. tué le 18 octobre 1914 :
Soldat DANCHAUD Pierre, 3e compagnie, décédé des suites de ses blessures le 18 octobre 1914 à Aubigny-en-Artois.

Soldats du 149e R.I. tués le 19 octobre 1914 :
Soldat POIROT Marie, 11e compagnie, tué le 19 octobre 1914 à Bouvigny.
Soldat SIMON Joseph, 8e compagnie, décédé des suites de ses blessures le 19 octobre 1914 à l’hôpital de Saint-Omer.(blessé le 9/10/1914).

Soldats du 149e R.I. tués le 21 octobre 1914 :
Soldat ANCEL Paul, ? compagnie, tué le 21 octobre 1914 à Gouy-en-Gohelle.
Soldat GENOT Henri, 5e compagnie, tué le 21 octobre 1914 à Gouy-en-Gohelle.

Soldat du 149e R.I. tué le 29 octobre 1914 :
Soldat COILLARD Jean, 4e compagnie, tué le 29 octobre 1914 au bois de Bouvigny.

Soldat du 149e R.I. tué le 30 octobre 1914 :
Soldat DAUMAS Séraphin, 11e compagnie, tué le 30 octobre 1914 à Gouy-en-Gohelle. (blessé le 30/10/1914).

Soldat du 149e R.I. tué le 3 novembre 1914 :
Soldat MASSON Georges, 5e compagnie, tué le 3 novembre 1914 à Aubigny-en-Artois.

Soldat du 149e R.I. tué le 6 novembre 1914 :
Soldat MAUREL Camille, 1ère compagnie, tué le 7 novembre 1914 au bois de Bouvigny.

Soldat du 149e R.I. tué le 7 novembre 1914 :
Sergent GALOIS Jean, 2e compagnie, tué le 7 novembre 1914 au bois de Bouvigny.

Soldat du 149e R.I. tué le 10 novembre 1914 :
Soldat CAMUZET Amédée, ? compagnie, tué le 10 novembre 1914 à Notre-Dame-De-Lorette.

Il semblerait que le nom de Benoît JACQUESME cité dans la liste des tués de l'historique du régiment ne devrait pas y figurer, il était au 149e R.I.T et non au 149e R.I..

Bien cordialement.
Denis

denis33
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Re: 149e RI

Message par denis33 »

Bonjour à toutes et à tous.



DERNIERE LISTE
(tués et décédés entre septembre et décembre 1914)


UN OUBLIE DU 149e R.I. tué à AIX-NOULETTE/BOIS DE BOUVIGNY

Soldat du 149e R.I. tué le 25 octobre 1914 :
Soldat NAJOTTE Léonce, ? compagnie, tué le 25 octobre 1914 dans le bois de Bouvigny

LES OUBLIES DU 149e R.I à SUIPPES, à SOUAIN et à CHÂLON-SUR-MARNE

Soldat du 149e R.I. tué le 17 septembre 1914 :
Soldat JEANMICHEL Jules, ? compagnie, tué le 17 septembre 1914 à Souain.

Soldat du 149e R.I. tué le 19 septembre 1914 :
Sergent LAROYENNE Antoine, 3e compagnie, tué le 19 septembre 1914 à Souain.

Soldats du 149e R.I. tués le 25 septembre 1914 :
Soldat PARMENTELOT Marie, 8e compagnie, tué le 25 septembre 1914 à Souain
Soldat WEISS Emile, 8e compagnie, tué le 25 septembre 1914 à Suippes.

Soldat du 149e R.I. tué le 26 septembre 1914 :
Soldat BARBIER Jean, 5e compagnie, tué le 26 septembre 1914 à Souain.

LES OUBLIES DU 149e R.I. à YPRES

Soldat du 149e R.I. tué le 5 novembre 1914 :
Soldat BERNE Laurent, 11e compagnie, tué le 5 novembre 1914 à Wyschaete.

Soldat du 149e R.I. tué le 12 novembre 1914 :
Soldat HOCHKAUS Frédéric, ? compagnie, tué le 12 novembre 1914 dans la région d’Ypres.

Soldats du 149e R.I. tués le 14 novembre 1914 :
Soldat MONIN Jean Marie, 12e compagnie, tué le 14 novembre 1914 dans la région d’Ypres
Caporal DAVAL Joseph, 12e compagnie (?) , tué le 14 novembre 1914 dans la région d’Ypres.

Soldat du 149e R.I. tué le 15 novembre 1914 :
Soldat BAVEREL Albert, 12e compagnie, tué le 15 novembre 1914 dans la région d’Ypres.

Soldat du 149e R.I. tué le 20 novembre 1914 :
Soldat MUNIER Charles, 9e compagnie, décédé des suites de ses blessures, le 20 novembre 1914, à l’ ambulance 6/17 à Poperinghe (Belgique).

Soldat du 149e R.I. tué le 21 novembre 1914 :
Soldat MONSIEUR René, 11e compagnie (blessé le 15 novembre 1914), décédé le 21 novembre 1914 des suites de ses blessures à l’hôpital 15 ( ?) de Poperinghe.

Soldat du 149e R.I. tué le 26 novembre 1914 :
Sergent BERTRAND Donat Marcel, 10e compagnie, (blessé le 16 novembre 1914), décédé le 26 novembre 1914 à Vlamerthinge

Soldat du 149e R.I. tué le 7 décembre 1914 :
Soldat DROUHIN Henri, ? compagnie, (certainement décédé des suites de ses blessures) tué le 7 décembre 1914 à Poperinghe.

Soldats du 149e R.I. décédés dans les hôpitaux entre septembre et décembre 1914

Compagnie identifiée

Soldat DUC Jean Baptiste, 1ère compagnie, (blessé le 14 septembre 1914),décédé des suites de ses blessures, le 5 octobre 1914 à l’hôpital temporaire n° 52 à Toulouse. (Haute-Garonne).
Soldat LOMBARD Alphonse, 5e compagnie, décédé des suites de ses blessures, 14 novembre 1914 à l’hôpital n° 15 à Abêche (Belgique).
Soldat MOURET Marcel, 7ecompagnie, (blessé le 20 novembre 1914), décédé des suites de ses blessures, le 3 décembre 1914 à l’hôpital de la gare de Maintenon (Eure-et-Loir).
Soldat THIRIN Pierre, 9e compagnie, blessé le 19 septembre 1914), décédé des suites de ses blessures le 24 septembre 1914 à Châlon-sur-Marne (Marne).
Soldat VILMINOT Albert, 3e compagnie, ( blessé le 19 septembre 1914),décédé des suites de ses blessures, le 7 octobre 1914 à l’hôpital de Bruyères (Vosges).

Compagnie non identifiée

Soldat GUILLAIME Louis, ? compagnie, décédé des suites de ses blessures, le 16 décembre 1914 à l’hôpital temporaire 36 bis à Royan. (Charente-Maritime).
Soldat JACQUOT Francis, ? compagnie, décédé des suites de ses blessures, le 27 novembre 1914 à l’hôpital temporaire n° 6 d’Olivet (Loiret).
Soldat LEBRET Georges, ? compagnie, décédé des suites de ses blessures, le 9 octobre 1914 à l’hôpital de Strasbourg (Bas-Rhin).
Soldat MARCHAL Prosper, ? compagnie, décédé des suites de ses blessures, le 1er octobre 1914 à l’hôpital à Aurillac (Cantal).

Bien cordialement.
Denis
denis33
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Re: 149e RI

Message par denis33 »

Bonjour à toutes et à tous.

Je continue mon travail sur le 149e R.I.. Même si le J.M.O. de ce régiment est maintenant accessible sur le Net pour le mois d’août 1914.
Je viens d’obtenir l’accord du petit fils du capitaine Chomereau-de-Saint-André qui m’autorise à retranscrire les notes de son grand-père concernant son passage au 149e R.I. sur ce site. Je le remercie très chaleureusement.

30 juillet 1914

JOURNAL DES MARCHES ET DES OPERATIONS DU 149e R.I.

20 h 15 : Le régiment reçoit notification de la dépêche ministérielle prescrivant de se procurer les animaux nécessaires dont l’achat direct a été prévu par dépêche ministérielle du 3 décembre 1887.
22 h 00 : L’ordre est donné à la 2e compagnie (capitaine Crépet) de partir par voie de terre complètement mobilisée, le 31 juillet à 3 h 00 au plus tard, pour assurer la garde de la voie ferrée d’Arches inclus au tunnel de Bruyères exclu.

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31 juillet 1914

JOURNAL DES MARCHES ET DES OPERATIONS DU 149e R.I.

3 h 00 : Le 149e R.I. reçoit l’ordre de se mobiliser et de se tenir prêt à partir à 7 h 00.
5 h 30 : La 2e compagnie à l’effectif indiqué ci-après part par voie de terre pour se rendre à Docelles.
19 h 00 : Le régiment reçoit la communication du télégramme de couverture ainsi conçu « Faite partir les troupes de couverture. L’heure d’origine de la mobilisation des troupes de couverture est 19 h 00 ».

1er août 1914 :

JOURNAL DES MARCHES ET DES OPERATIONS DU 149e R.I.

Le régiment s’embarque à Epinal en trois trains aux heures suivantes :
1er train : L’E.M. de la 85e brigade, l’E.M. du régiment, le 3e bataillon. Départ à 11 h 30, destination Bruyères ; arrivée à 6 h 30.
2e train : La C.H.R., le 1er bataillon. Départ à 5 h 50, destination Laveline ; arrivée à 6 h 30.
3e train :le 2e bataillon. Départ à 10 h 10 destination Bruyères ; arrivée à 12 h 15.
L’E.M., la C.H.R., les 2e et 3e bataillon s’installent au cantonnement à Bruyères. La C.H.R. au centre, le 2e bataillon dans la partie Sud-Est, le 3e bataillon dans la partie Nord-Ouest.
Le 1er bataillon s’établit au cantonnement : La 1ère compagnie et section de mitrailleuses dans la partie Nord-Est de Laveline, la 3e et la 4e compagnie à la Chapelle.
17 h 15 : Reçu communication par la 85e brigade du télégramme du Ministre ainsi libellé : « Ordre de mobilisation générale. Le 1er jour de mobilisation est le 2 août (deux août) »
18 h 50 : Télégramme du ministre qui autorise d’ouvrir le feu sur aéronefs ennemis suspects.


2 août 1914

JOURNAL DES MARCHES ET DES OPERATIONS DU 149e R.I.

Mêmes emplacements.

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3 août 1914

JOURNAL DES MARCHES ET DES OPERATIONS DU 149e R.I.

3 h 30 : Le régiment reçoit l’ordre de se tenir à partir.
4 h 25 : Reçu l’ordre d’opération n° 1 du 21e C.A. n° 1.

4 août 1914

JOURNAL DES MARCHES ET DES OPERATIONS DU 149e R.I.

6 h 20 : Cet ordre est modifié par l’ordre particulier n° 3 de la 43e division ainsi conçu : « 149e R.I. et 2 groupes de l’A.C./21, sous les ordres du plus ancien colonel ». Se mettent en route de Bruyères sur la Houssière. Ce détachement se rassemblera à l’Est de la Houssière, couvert face Est, de façon à pouvoir marcher soit sur le Plafond par Cercieux, soit sur Anozel (1800 m Ouest de Saulcy-sur-Meurthe)
7 h 50 : Le détachement quitte Bruyères dans l’ordre : P.I. passage à niveau 500 m au Sud-Ouest de la station de Bruyères.

Avant garde tête de compagnie. passage au P.I. 7 h 55
2e bataillon du 149e R.I. gros 3 compagnies. 8 h 00
Commandant Magagnosc

3e bataillon 8 h 20
1 compagnie du 1er bataillon
Gros 1 groupe A.C.
Colonel Menvielle une compagnie du 1er bataillon (3e)
1 groupe A.C.
1 compagnie du 1er bataillon (4e)

Distance 400 m

Arrière garde 1 section de la 1ère compagnie

Itinéraires : Les Poulières, Biffontaine.
Le T.R. est maintenu jusqu’à nouvel ordre dans son cantonnement.
11 h 45 : Le régiment est établi en rassemblement articulé à l’Est de la Houssière. Le 2e bataillon est à la ferme Bertrimoulin (1500 m au Sud-Est de la Houssière), se gardant vers l’Est et le Sud-Est. Le 3e bataillon à la ferme des Echères (1500 m au Sud-Sud-Est de la Houssière) couvert vers l’Est et assurant la liaison avec les 1er et 3e bataillon. Le 1er bataillon et un groupe d’A.C. sont à la sortie Nord-Est de la Houssière poussant la 1ère compagnie à Vanemont.
Poste de commandement du colonel : Ferme des Echères.
12 h 00 : Reçu l’ordre général n° 2 de la 43e division.
16 h 30 : Reçu communication par la 43e division de l’ordre télégraphique des ministres de ne pas dépasser la frontière jusqu’à nouvel ordre.
17 h 00 : Le régiment reçoit l’ordre de prendre les cantonnements suivants :
L’E.M., la C.H.R., la 3e et la 4e compagnie à Vanemont, se gardant vers le tunnel et de Chastel. Une compagnie à la Cote se gardant vers Ruxurieux et la forêt de Hennefête. Le 2e bataillon est à la petite Houssière et la partie Sud de la Houssière depuis l’église. Le 3e bataillon est à les- Echères-Bertrimoulin gardant le carrefour de la route Vanémont- Corcieux. L’A.C. du 21e C.A. est dans la partie Nord de la Houssière. Le T.R. est à la sortie Nord-Ouest de la Houssière.
4 h 50 : Conformément à l’ordre reçu du général commandant la 43e division d’infanterie, le capitaine Allairac part en reconnaissance dans la direction de Sarupt, cote 520 Nord-Ouest de la station de Saint-Léonard, cote 532, pour reconnaître le chemin Vanémont Sarupt, les vues et positions de tir sur la Meurthe et la région de la rive droite. Rentrée à 8 h 30.
5 h 00 : Le lieutenant Janchaud part en reconnaissance sur Anozel.
Il a mission de reconnaître le chemin de Vanémont, cote 382, au Nord de Sarupt, Anozel, sa viabilité pour l’artillerie, ainsi que les positions entre Anozel et Chaingoutte ayant des vues sur la Meurthe et la rive droite. Rentrée à 9 h 30. Les reconnaissances sont appuyées par deux demie-sections poussées, (l’une de la 4e compagnie sur le manchon, 800 m, Sud-Est de Sarupt. l’autre de la 1ere compagnie, vers la cote 532, 1000 m au nord de Sarupt).

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8 h 00 : Sur l’ordre du général de division, le 1er bataillon (1ere, 3e et 4e compagnies) quitte Vanémont et la Cote pour se porter à Anozel et entreprendre l’organisation défensive du col d’ Anozel, dans l’hypothèse d’une attaque par le pont de Saulcy-sur-Meurthe, entre le massif du Kemberg et celui de Hennefête. Il est accompagné de la 1ère section de mitrailleuses et d’une voiture d’outils renforcée, après l’arrivée du 2e échelon, par la 2e voiture d’outils.
Le travail commence à 11 h 30, sur le front limité au Nord, par la croupe incluse qui se trouve entre le rein des cailloux et les Censes, battant le ravin des Censes, et au Sud par la croupe Nord-Ouest de Chaingoutte battant le ravin de Chaingoutte.L’ordre est donné au 3e bataillon d’envoyer une compagnie (10e) à la Cote, 1ère compagnie de Vanémont regardant vers l’Est et le Nord et de se porter avec les 3 autres compagnies à Vanémont en se gardant vers Taintrux et Chastel. Exécution à 10 h 00.
L’ordre est donné au 2e bataillon de laisser une compagnie (8e) en soutien de l’artillerie vers la Houssière. Il se porte avec les 3 autres compagnies, à la ferme des Echères, en remplacement du 3e bataillon. Exécution à 9 h..
9 h 30 : Arrivée à Vanémont du 2e échelon du 149e R.I..
Effectif :
Officiers : 19
Sous-officiers : 72
Caporaux et soldats : 983
Total hommes de troupe : 1055

Celui du 1er bataillon est dirigé sur Anozel.
15 h 30 la 2e compagnie quitte Docelles avec ordre de s’arrêter à la Chapelle, pour protéger le débarquement du 2e échelon du 59e R.A.C. qui doit arriver entre 22 h 00 et 2 h 00 et de l’escorter ensuite à la Houssière par Biffontaine. Elle débarque à la gare de la Chapelle à 16 h 30.
17 h 50 : Le commandant du 1er bataillon reçoit de la division l’ordre de maintenir une compagnie à Anozel pour la nuit (4e) et de se porter à Taintrux avec les 2 autres compagnies pour cantonner.
Ravitaillement du 4 août, gare de Corcieux à partir de 9 h.


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Bien cordialement.
Denis
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francois mattart
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Re: 149e RI

Message par francois mattart »

Bonjour Denis,
Dans vos liste de soldats morts, vous citer les Cie auxquelles ils appartenaient.
Comment avez vous pu obtenir ces renseignements ?
Merci
Cordialement
François Mattart
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