Avant tout, je viens, de nouveau remercier les nombreuses personnes qui m'ont apportées leurs aides précieuses dans cette recherche difficile concernant la "recontruction" de certains passages du parcours du 149e R.I.pour les années 1914-1915 (Elles seront se reconnaitre) et de nouveau, le SHAT sans qui ce petit travail n'existerait pas.
Il y a certainement de nombreuses erreurs ainsi que des manques qui ont pu se glisser dans cette liste.
Les * correspondent aux sépultures individuelles qui se trouvent pour la plupart dans le cimetière de notre-Dame-de-Lorette, à Ablain-Saint-Nazaire.
Liste des tués du 149e régiment d’infanterie.
Période du 16 au 18 juin 1915 à Notre-Dame-de-Lorette.
Capitaine VIARD Emile Henri, 2e compagnie, tué le 16/6/1915.
Sous-lieutenant MOURIAUX Marie Michel, 3e compagnie, tué le 16/6/1915. *
Sous-lieutenant CHRISTOPHE Marcel Emile, tué le 16/6/1915.
Sergent L’HÔTE Denis, 2e compagnie, tué le 16/6/1915.
Sergent SAGE Auguste, 3e compagnie, tué le 16/6/1915.
Sergent VALENCOGNE Pierre Adrien, 9e compagnie, tué le 16/6/1915.
Sergent MUNIER Marcel Joseph, 11e compagnie, tué le 16/6/1915.
Sergent DREVIER François, 12e compagnie, tué le 16/6/1915.
Soldat MARCHAL Victor Joseph, 1ère compagnie, tué le 16/6/1915.
Soldat CHAMPION Jules Camille, 1ère compagnie, tué le 16/6/1915.
Caporal GIANOLI Joseph Benoît, 2e compagnie, tué le 16/6/1915.
Caporal BRUN Louis, 2e compagnie, tué le 16/6/1915.
Soldat POIROT Léon Félicien, 2e compagnie, tué le 16/6/1915. *
Soldat GEANDROS Paul François Marie, 2e compagnie, tué le 16/6/1915.
Soldat BIENVENOT Jean Baptiste, 3e compagnie, tué le 16/6/1915.
Soldat CAUQUERY Léon Raoul André, 3e compagnie, tué le 16/6/1915.
Soldat BICHOFF Ernest Aimé, 3e compagnie, tué le 16/6/1915.
Soldat BRUZON-BASCOU Georges Louis, 3e compagnie, tué le 16/6/1915.
Soldat BEAUFIN Gabriel Jean François, 3e compagnie, tué le 16/6/1915. *
Caporal DESBOT Paul Joseph, 4e compagnie, tué le 16/6/1915. *
Caporal MICHEL François, 4e compagnie, tué le 16/6/1915. *
Soldat HEURTEBISE Léon Martin, 4e compagnie, tué le 16/6/1915.
Soldat GUILLEMEAU Henri Raphaël, 4e compagnie, tué le 16/6/1915.
Soldat GIRAUD Paul Joseph, 4e compagnie, tué le 16/6/1915.
Soldat DENOIX Léon Victor, 4e compagnie, tué le 16/6/1915.
Soldat DELOCHE Louis Antoine Charles, 4e compagnie, tué le 16/6/1915.
Soldat CARTIGNY Eugène Ernest, 4e compagnie, tué le 16/6/1915.
Soldat BERARD Jean Baptiste, 8e compagnie, tué le 16/6/1915. *
Soldat FLEURENCE Joseph, 8e compagnie, tué le 16/6/1915.
Soldat PRUNIER Pierre Louis, 9e compagnie, tué le 16/6/1915.
Soldat MEYER Edmond Sébastien, 10e compagnie, tué le 16/6/1915.
Soldat FLEURIOT Marcel Paul René, 11e compagnie, tué le 16/6/1915. *
Soldat CHARTON Léon François, 11e compagnie, tué le 16/6/1915.
Caporal SAINT-MARS Amédée Henri, 11e compagnie, tué le 16/6/1915.
Caporal TIMBERT Gaston, 12e compagnie, tué le 16/6/1915.
Soldat ASTAY Calixte Symphorien, 12e compagnie, tué le 16/6/1915.
Soldat ARNOULD Louis Emile, 12e compagnie, tué le 16/6/1915.
Soldat DUCROS Adolphe, 12e compagnie, tué le 16/6/1915.
Soldat GABRION Victor, 12e compagnie, tué le 16/6/1915.
Soldat JACQUET Eugène, 12e compagnie, tué le 16/6/1915.
Soldat MARCHAND Augustin Joseph, 12e compagnie, tué le 16/6/1915.
Soldat MARGUIN Gaspard, 12e compagnie, tué le 16/6/1915. *
Soldat SISTEL Charles, 12e compagnie, tué le 16/6/1915.
Soldat VONNIER Lucien, 12e compagnie, tué le 16/6/1915.
Soldat LAMOTTE Henri, 12e compagnie, tué le 16/6/1915.
Soldat GRANDGEORGE Alphonse, 12e compagnie, tué le 16/6/1915.
Soldat BRACK Maurice Charles Victor, 12e compagnie, tué le 16/6/1915.
Sergent BOURGEOIS-ROMAIN Alfred Romain, 3e compagnie, tué le 17/6/1915. *
Sergent-fourrier GODFRIN André Maurice, 12e compagnie, tué le 17/6/1915.
Soldat OTT Albert Alfred, 1ère compagnie, tué le 17/6/1915.
Soldat NOIRTIN Maurice Marie Joseph, 1ère compagnie, tué le 17/6/1915.
Soldat MARET Adrien Ferdinand, 2e compagnie, tué le 17/6/1915.
Soldat ROSA Célestin, 2e compagnie, tué le 17/6/1915.
Soldat DEMANGE Léon, 2e compagnie, tué le 17/6/1915.
Soldat BOURRAND Henri Alexandre, 2e compagnie, tué le 17/6/1915.
Soldat MAZET Jean, 2e compagnie, tué le 17/6/1915.
Soldat MONTEIL Jean François, 4e compagnie, tué le 17/6/1915.
Caporal BUREL Armand Bernard, 5e compagnie, tué le 17/6/1915.
Caporal GIRAUD Pétrus Mathieu, 5e compagnie, tué le 17/6/1915.
Soldat CHAUDRON Auguste Alfred, 5e compagnie, tué le 17/6/1915.
Soldat VOINSON Gustave Ernest, 7e compagnie, tué le 17/6/1915.
Soldat CAVAILLE Albert Léon Jean, 7e compagnie, tué le 17/6/1915.
Soldat CANTIN François René, 7e compagnie, tué le 17/6/1915.
Soldat BRUN Ernest Marcel, 9e compagnie, tué le 17/6/1915.
Soldat FLEURY Georges Alphonse,11e compagnie, tué le 17/6/1915.
Soldat COLUS Léon Nicolas, 12e compagnie, tué le 17/6/1915.
Soldat DURIN Paul Augustin, 12e compagnie, tué le 17/6/1915.
Soldat DELORT Joseph Louis, 12e compagnie, tué le 17/6/1915.
Soldat GUILLET Arthur Georges, 12e compagnie, tué le 17/6/1915.
Soldat LARRIERE Léon Louis, 12e compagnie, tué le 17/6/1915.
Soldat MAILLERAIS Camille Joseph Marie, 12e compagnie, tué le 17/6/1915.
Soldat VERDIER Louis Philippe Paul, 12e compagnie, tué le 17/6/1915.
Soldat SABATERY André Jean Désiré, 12e compagnie, tué le 17/6/1915.
Sergent GREMILLET Henri Eugène, 3e compagnie, tué le 18/6/1915.
Sergent JACQUOT Henri Augustin, 3e compagnie, tué le 18/6/1915. *
Soldat SAMSON Gaston Rémy, 1ère compagnie, tué le 18/6/1915.
Soldat TAMBURINI Pierre, 1ère compagnie, tué le 18/6/1915. *
Soldat STALLA Emile Albert, 1ère compagnie, tué le 18/6/1915. *
Soldat MOUGEL Eugène Ernest, 2e compagnie, tué le 18/6/1915. *
Soldat ANDREU François Honoré Clément, 2e compagnie, tué le 18/6/1915.
Soldat CATILLON Roger Eugène Octave, 3e compagnie, tué le 18/6/1915. *
Soldat FAIVRE Alphonse François, 4e compagnie, tué le 18/6/1915.
Soldat GUAY André Lucien, 4e compagnie, tué le 18/6/1915.
Soldat AUCLAIR Joseph, 6e compagnie, tué le 18/6/1915.
Soldat BLIN François, 6e compagnie, tué le 18/6/1915. *
Soldat LAURENT Joseph Jean, 6e compagnie, tué le 18/6/1915. *
Soldat LAVIER Ovide Turgot, 6e compagnie, tué le 18/6/1915.
Soldat MASSON Jean Pierre, 7e compagnie, tué le 18/6/1915.
Soldat NEVORET François, 8e compagnie, tué le 18/6/1915.
Soldat BOISIER Marie Alexandre, 8e compagnie, tué le 18/6/1915. *
Soldat FEBVAY Joseph Nicolas, 9e compagnie, tué le 18/6/1915.
Soldat MARLIN Joseph, 10e compagnie, tué le 18/6/1915.
Soldat CHATELAIN Léon Victor Joseph, 11e compagnie, tué le 18/6/1915.
Soldat JOSEPH Eustache, 11e compagnie, tué le 18/6/1915.
Soldat POTIRON Alphonse Florentin François, 11e compagnie, tué le 18/6/1915. *
Bonsoir à tous et à toutes,
Bonsoir Denis,
Il te manque un nom sur ta liste. Celui du soldat Louis Victor PAULUS, "?" compagnie, tué à l'ennemi, le 16 juin 1915 à Aix Noulettes.
Cordialement
Karine
J.M.O. de la 85e brigade.
Incorporation de recrues dans les deux régiments, réorganisation des unités, nominations de cadres, reconstitution partielle de l’habillement, présentation au drapeau aux jeunes soldats. Le colonel Guillemot du 156e R.I. est nommé au commandement de la 85e brigade.
Le lieutenant-colonel Escallon du 149e R.I. est nommé colonel et au commandement par intérim de la 83e brigade (32e C.A.).
1e, 2e et 3e bataillon du 158e R.I. :
25 novembre 1914
J.M.O. du 158e R.I.
La C.H.R. quitte Hooge à 6 h 00. Le 2e bataillon à 5 h 25. Le 1er bataillon à 5 h 30. Tout le régiment doit cantonner à Poperinghe.
Le 3e bataillon relevé la veille, arrive à 9 h 00, les deux autres à 11 h 30.
Le régiment cantonne rue Saint-Michel (rue perpendiculaire à la route de Dunkerque). Cantonnement très serré.
26 novembre 1914
J.M.O. du 158e R.I.
Le régiment est au repos. De nombreux hommes ont les pieds gelés. Le lieutenant Tallotte lui même est envoyé en traitement pour ce motif.
Emploi du temps : 2 h d’exercice le matin, 1 ½ le soir. Travaux de propreté
27 novembre 1914
J.M.O. du 158e R.I.
Situation inchangée, même emploi du temps que la veille, tous les instants sont employés à la mise en bon état des hommes, des effets et du matériel.
28 novembre 1914
J.M.O. du 158e R.I.
Le capitaine Lorillard évacué pour maladie rejoint le régiment. Il est affecté à la 1ère compagnie.
Le capitaine François est désigné comme adjoint du colonel et fait fonction de major.
29 novembre 1914
J.M.O. de la 85e brigade
Dans la soirée, ordre reçu de relever dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre la 26e D.I. dans son secteur, à l’Est d’Ypres.
1e, 2e et 3e bataillon du 158e R.I. :
J.M.O. du 158e R.I.
Le matin repos. Le colonel est autorisé à faire prendre part, la musique à la présentation du drapeau aux jeunes soldats de la classe 14. La cérémonie a lieu à 14 h 00. Tout le régiment est rassemblé en carré dans un terrain situe à la sortie du cantonnement en dehors de Poperinghe.
Le colonel prononce en présentant les jeunes soldats au drapeau, les paroles suivantes :
« Jeunes soldats de la classe 14.
C’est dans les circonstances les plus tragiques de l’histoire de France, que j’ai le grand honneur de vous présenter, au jeune , mais déjà glorieux drapeau du 158e R.I.. Depuis le 8 août dernier, jour ou au col du Bonhomme il recevait le baptême du feu et prenait pied sur la terre d’Alsace, a Abrechviller, en Champagne, dans le Nord, et enfin en Belgique, partout il a laissé la trace sanglante et héroïque de son emploi.
Déjà , bien des braves du 158e R.I., depuis le lieutenant-colonel Houssement jusqu’aux plus obscurs soldats sont tombés pour la défense du drapeau aimé. Je sais, j’ai la foi, que vous, jeunes gens, vous marcherez sur la trace de vos aînés pour achevé la victoire de nos armes. Il faut rejeter définitivement, hors de France, l’ennemi héréditaire qui dans une guerre de sauvages, s’efforce de détruire vos foyers et d’anéantir l’âme française.
C’est dans cette foi, vous les jeunes soldats de la classe 1914, que le baptême du feu va bientôt sacrer anciens, et vous tous, mes amis que vous allez saluer avec ferveur et émotion le drapeau du 158e R.I., sous le plus glorieux duquel nous jurons tous de combattre en héros et de mourir s’il le faut. »
30 novembre 1914
J.M.O. de la 85e brigade
La relève de la 26e D.I. est ajournée à la nuit au 1er et 2 décembre. Liaison est prise avec la 26e D.I. pour voir les conditions dans lesquelles cette relève sera opérée.
1e, 2e et 3e bataillon du 158e R.I. :
J.M.O. du 158e R.I.
Le général Dubois commandant le 9e C.A., auquel nous sommes provisoirement attachés réuni, les officiers et sous-officiers du 158e R.I. à 8 h 00 à l’hôtel de ville. Il se fait présenter tout le monde et parle de la réorganisation des cadres.
A 10 h 15, réunion des chefs de corps de la 43e D.I..
La 43e D.I. doit relever la 26e D.I.dans le secteur qu’elle occupe, au bois du polygone. Le capitaine Dupont est désigné pour aller reconnaître le secteur et préparer la relève...
Je suis à la recherche de copies des cartes qui pourraient se trouver dans les historiques des régiments allemands du 2e corps Bavarois et des régiments du 15e C.A., pour la période allant du 15 octobre au 30 novembre 1914 (ces régiments ont pu à un moment où à un autre de cette période se retrouver en face du 149e R.I.)
Liste des officiers du 3e bataillon au début du conflit.
3e BATAILLON
Chef de bataillon
Commandant DIDIERJEAN
Citation à l’ordre de l’armée
« A été tué, le 14 août 1914, à la tête de son bataillon, au moment où il se portait vers les
premiers éléments de la compagnie d’avant-garde pour reconnaître la situation et le terrain
avant de donner son ordre d’engagement. A donné ses ordres jusqu’au dernier souffle de vie,
avec un courage au-dessus de tout éloge »
Médecin aide-major 2e classe : HUMBERT
Lieutenant de réserve WICHARD
Citation à l’ordre de l’armée
« A l’attaque du 9 mai 1915, a entraîné sa compagnie avec un courage et un élan admirables, s’est
emparé successivement de trois lignes de tranchées ennemies. Est tombé grièvement blessé au
moment où il allait s’emparer d’une quatrième ligne. Officier d’une grande autorité morale sur ses
hommes, d’un grand sang-froid et d’un courage au dessus-de tout éloge. »
Sous-lieutenant PEDRAPPIER
Blessé le 5 novembre 1914
10e compagnie
Lieutenant de réserve CAUVIN
Blessé le 5 novembre 1914
11e compagnie
Capitaine ERHARD
Chevalier de la légion d’honneur
« S’est distingué au combat du 9 août par son entrain, son énergie et son sang-froid. »
Lieutenant BEDOS Lucien
Citation à l’ordre de l’armée
« A été tué le 9 août en entraînant sa section à l’assaut sous un feu des plus meurtrier. »
J.M.O. de la 85e brigade
La 85e brigade reçoit l’ordre de relever en 1ère ligne, les éléments correspondants au 105e R.I. et au 121e R.I.. Le commandant de la brigade prendra le commandement du secteur en réserve de sous-secteur : 3 compagnies de chasseurs par sous-secteur et en réserve de brigade, trois autres compagnies de chasseurs.. Le colonel Guillemot prend le commandement effectif de brigade à Poperinghe. La brigade cantonne à son poste de commandement de la Chapelle (1500 m Sud-Est de Fresenberg).
à toutes et à tous.
1e, 2e et 3e bataillon du 158e R.I. :
J.M.O. du 158e R.I.
Dans la matinée préparatif de départ. La relève doit commencer à 21 h 00. Le régiment quitte Poperinghe à 15 h 00, passe par le Nord D’Ypres et arrive à Fresenberg à 20 h 00. Là des agents de liaison du 121e R.I. conduisent les bataillons aux emplacements des P.C. des chefs de bataillon, d’où un guide par tranchée conduit les sections à leurs places. La relève du bataillon de droite est terminée à une heure, mais celle du bataillon de gauche rendue plus longue, parce que tout le bataillon doit passer par le même boyau n’est achevée qu’ à 2 h 00.
2 décembre 1914
1er, 2e et 3e bataillon du 149e R.I. :
J.M.O. de la 85e brigade.
Le commandement du secteur est pris à 7 h 00. La répartition à lieu entre les unités de la ligne de tranchée. La relève des unités de la 26e D.I. s’opère sans incident malgré une nuit très éclairée par la lune. La journée se passe de façon calme. Dans le sous-secteur du 149e R.I., fusillade habituelle. Dans le sous-secteur du 158e R.I., où les tranchées ennemies sont à distance plus faible (50 m en moyenne), quelques hommes sont tués par imprudence.
Soldats du 2e bataillon et du 3e bataillon du 149e R.I. tués le 2 décembre 1914 :
Sergent HUMBERT Norbert, 6e compagnie, tué le 2/12/1914 aux environs d’Ypres.
Soldat FONDARAIS Noël, 6e compagnie, tué le 2/12/1914 aux environs d’Ypres.
Soldat GRANDPRE Adrien, 6e compagnie, tué le 2/12/1914 aux environs d’Ypres.
Soldat BORDAGE Gaston, 6e compagnie, tué le 2/12/1914 aux environs d’Ypres.
Soldat PERROUDON Antonin,11e compagnie, tué le 2/12/1914 aux environs d’Ypres.
1e, 2e et 3e bataillon du 158e R.I. :
J.M.O. du 158e R.I.
La relève s’est faite sans incidents. Les bataillons du 158e R.I. sont placés de gauche à droite dans l’ordre suivant : 3e, 1er et 2e. Les tranchées du 3e bataillons faites dans un terrain favorable sont très confortables, mais celles des 1er et 2e bataillon sont moins perfectionnées et sont très humides. Partout les cuisines peuvent être faites dans les tranchées ou très peu en arrière.
Le 121e R.I. à laissé au P.C. du colonel (corne Nord-Ouest du bois du Polygone) ses outils de parc et des cartouches. Des réserves de cartouches sont aménagées dans les tranchées.
Le T.R. est envoyé à Vlamertinge (Ouest d’Ypres).
La liaison téléphonique est établie entre le poste du colonel, la 85e brigade, les 3 bataillons, le 1er et le 2e groupe du 12e R.A.C..
Dans la matinée tout est calme. Quelques jeunes soldats imprudents ou trop curieux se font blesser ou tuer. Le commandant du 2e bataillon, se met en liaison à notre droite avec le 66e R.I. qui occupe le secteur qu’occupait le 158e R.I. huit jours auparavant.
A 16 h 00, le commandant Dupont du 3e bataillon rend compte que notre artillerie tire très efficacement sur les tranchées ennemies.
A 17 h 00, visite du colonel Guillemot commandant la 85e brigade. Soirée très calme.
J.M.O. de la 85e brigade.
Nuit calme. Journée calme. Dans le sous-secteur du 149e R.I., bombardement intermittent sur la sortie Est de Zonnebeke et sur les tranchées du 2e bataillon, sans grand dommage. Amélioration pendant la nuit des tranchées et des boyaux de communication dont la plupart sont envahis par l’eau.
1er, 2e et 3e bataillon du 158e R.I. :
La nuit s’est passée sans incidents, quelques coups de fusil seulement. A 6 h 00, le colonel Mignot va faire une reconnaissance du secteur du 3e bataillon. Les tranchées des 9e et 10e compagnie sont on ne peut plus confortable, cuisine dans les tranchées, eau potable à proximité. La section de mitrailleuses du 3e bataillon est installée dans les tranchées de la 10e compagnie derrière un solide épaulement. La 9e compagnie est en liaison et communique par des boyaux avec le 149e R.I. à notre gauche. Les 11e et 12e compagnies moins bien protégées que les précédents sont inondées, tous les travaux de drainage restent sans résultats.
Les travaux allemands sont à quelques mètres de nos tranchées, particulièrement en face de la 11e compagnie ou la distance n’est que de 8 m ; On aperçoit des boucliers derrière lesquels on suppose que les allemands travaillent ou creusent une mine. Nous ne possédons pas de boucliers, malgré les nombreuses demandes faites et la riposte est difficile à cause de l’humidité du terrain. On teste une contre-mine et on installe un poste d’écoute.
Le colonel fait demander une escouade de sapeurs-mineurs
Une proclamation écrite en allemand est lancée dans les tranchées ennemies, la réponse suivante écrite en français est renvoyée : « Merci pour votre journal, nous nous rendons alors ». Un drapeau blanc est montré pendant quelques instants par les allemands, mais personne ne bouge.
Le commandant du 1er bataillon, signale en face de lui, l’emplacement probable d’une mitrailleuse allemande. Des plaques de ciment et des madriers nous sont envoyés pour l’aménagement des tranchées. Le lieutenant Py de la compagnie de génie accompagné de 2 sous-officiers et 7 sapeurs est mis à la disposition du commandant du 3e bataillon pour étudier la situation en face de la 11e compagnie. Il arrive à 20 h 00. Soirée sans incident.
4 décembre 1914
1er, 2e et 3e bataillon du 149e R.I. :
J.M.O. de la 85e brigade.
Dans la nuit du 3 au 4, le 149e R.I. est relevé par les 1er et le 31e B.C.P., et la brigade par la 86e brigade. La relève s’opère sans incident. Le 149e R.I. et la brigade vont cantonner à Vlamertinghe, où ils arrivent vers 8 h 00.
Soldat du 1er bataillon du 149e R.I. tué le 4 décembre 1914 :
Soldat OUDOT Paul Emile, 4e compagnie, tué le 4/12/1914 aux environs d’Ypres.
1er, 2e et 3e bataillon du 158e R.I. :
Dans la nuit, notre artillerie tire abondamment, les allemands ne répondent pas ; La journée est calme, aucun combat s’engage, mais il un sergent-major et un soldat tué, un adjudant et dix soldats blessés ; Un poste téléphonique est installé dans les tranchées de la 1ère compagnie pour essayer de régler un tir d’artillerie sur des mitrailleuses dont on a pu repérer l’emplacement.
A partir de midi, nos artilleurs paraissent tout particulièrement actifs, c’est la sainte-barbe). Sur le front calme partout. Rien à signaler.
J.M.O. de la 85e brigade.
Le 149e R.I., qui dans la nuit du 5 au 6, devait relever en 2e ligne le 3e et le 10e B.C.P., reçoit l’ordre de rester au cantonnement jusqu’ au 7 décembre au matin. Il rejoindra à ce moment Poperinghe, quant au 158e R.I., il sera relevé dans la nuit du 5 au 6 par les éléments de la 17e et 18e D.I. et se rendra directement à Poperinghe. La 43e D.I. passant en réserve d’armée.
1er, 2e et 3e bataillon du 158e R.I. :
De minuit à 1 h 00, violente fusillade à droite de la 6e compagnie. Calme le reste de la nuit. Au jour, il fait un temps affreux, il pleut, il fait de vent. Les allemands ne manifestent pas leur présence. Notre artillerie tire cependant beaucoup. Jusqu’à 9 h 00, rien à signaler. L’ordre d’opération annonce que la 43e D.I. doit être relevée dans la nuit du 5 au 6 décembre, pour aller en réserve d’armée à Poperinghe. Le commandant du 1er bataillon demande qu’une pièce de la section de mitrailleuses du 3e bataillon lui soit envoyée, pour contrebattre les mitrailleuses ennemies, que l’artillerie n’a pas pu démolir. L’ordre est donné au lieutenant Patin qui, à 9 h 00, installe une pièce dans la tranchée de la 1ère compagnie. A 15 h 30, notre artillerie tire dans nos tranchées, ordre est aussitôt donné pour faire cesser le feu au 12e et 49e R.A.C.. Le 12e R.A.C. rend compte qu’il est étranger à l’incident .
A 16 h 30, le lieutenant-colonel Michel commandant le 268e R.I. et 2 officiers du 32e R.I., viennent prendre les renseignements utiles à la relève. Le 32e R.I. doit relever la 6e compagnie. Le 268e R.I. doit relever les 1er et 2e bataillon. Le 268e R.I. arrive au P.C. du colonel à 21 h 00. La relève commence.
6 décembre 1914
1er, 2e et 3e bataillon du 149e R.I. :
J.M.O. de la 85e brigade.
L’E.M. de la brigade quitte Vlamertinghe le 6 à midi et va cantonner à Poperinghe.
1er, 2e et 3e bataillon du 158e R.I. :
La relève est complètement terminée à 1 h 30 sans incidents. Le régiment se rend à Poperinghe où il arrive : La C.H.R. et le 1er bataillon à 7 h 00, le 2e bataillon à 8 h 00 et le 3e bataillon à 9 h 00. Le régiment occupe le même emplacement que 8 jours auparavant. Pendant la journée, rien à signaler.
Arrive à 17 h 00 un détachement de renfort du 149e R.I. de 1 officier et de 390 hommes. Ils sont logés et nourris par le 158e R.I. en attendant qu’ils puissent rejoindre leur régiment...