Bonjour,
Je viens solliciter votre aide de la part d'une personne qui travaille sur les écrits du Colonel Villmemin (commandant au 271ème R.I, pendant la G.G.). Dans ses évocations de la guerre, il cite quelques figures de généraux remarquables, mais ne les nomme que pas leurs initiales. J'ai reconnu le général Mordrelle, mais deux autres nous échappent encore.
Vous allez trouver le 1er facilement, en voici la description à l'époque ou le 217 était du coté d'Ancervillers, fin 14 (général G...) :
"Un apôtre du Devoir, celui-ci : un exemple et un soldat « jusqu’au bout des ongles » ; un chef d’élite et un papa pour tous, voilà le général G… !
...
Il portait une barbe rouge hirsute et on l’appelait « Barberousse ».
Toujours vêtu d’une capote de poilu, on le voyait dans tous les coins, mais il ne maugréait jamais ! Il ressentait le besoin de remuer, de tout voir, de se dévouer.
...
C’était un croyant : il avait la foi d’un saint, simplement et sans forfanterie.
Il était juste et bon…. Et puis, on le voyait derrière un arbre ou un buisson, regardant nos pioupious effectuer leur mission, leur donnant des renseignements, des encouragements."
Le second est mois détaillé. Il est décrit fin 1916 sur le secteur de l'Aire près de Vauquois :
"Le Grand Poireau vient examiner l’ouvrage de Moisan ! ! – Les bras m’en tombèrent… Cela ne se peut, quand même ! C’est un poisson d’avril, ou bien on s’est trompé : les téléphones sont si fantasques.
Une heure après, le Grand Poireau G…ti (général en chef), suivi par deux-trois galonnés, me tape sur l’épaule : « Venez avec moi, mon commandant, je voudrais voir un détail du côté de la Branière… »
...
Empruntant le grand boyau de Forimont, nous arrivons à la lisière du bois… Tout d’un coup : Zi ! Pan ! Zi… Pan ! Nous fûmes arrosés copieusement en sortant de l’abri couvert. Un obus frôla le général et éclata à cinquante mètres de lui.
« Maladroits ! cria le Grand Chef, si on peut se tromper de cela… quand on a le temps de régler ! »
... L'artillerie française riposte...
« Va-t-il bien au but, celui-là, mes petits agneaux ? disait en riant le gros père G…ti… Ce n’est pas des pois, mais des citrouilles, ceux-là, et en plein dans le mille, encore ! C’est bien fait ! Ça vous apprendra, vilains chenapans ! à éclabousser mon képi neuf !… »
Et s’adressant à ses officiers :
« Je parie que les jeunes chiens n’aboieront plus de si tôt !… Allons-nous en, les enfants ! Le rideau (de fumée) est baissé et quand il se lèvera, nous serons bien loin. »
Il n’avait pas la « courante », n’est-ce pas, le bon papa G…ti !"
Pour le moins, des figures singulières...
Merci pour vôtre aide.
Dominique
Identification de généraux
Re: Identification de généraux
Bonsoir,
Pour le 2e, Grossetti?
Cordialement,
Marc
Pour le 2e, Grossetti?
Cordialement,
Marc
Sur les traces de mes ancêtres, recherche docs & photos sur 44e RIT, 13e RI et 16e BCP. Merci.
Re: Identification de généraux
Gpnsoir,
- Gouraud
- Grossetti
Bien à vous,
[:achache:1]
- Gouraud
- Grossetti
Bien à vous,
[:achache:1]
Achache
Émouvante forêt, qu'avons-nous fait de toi ?
Un funèbre charnier, hanté par des fantômes.
M. BOIGEY/LAMBERT, La Forêt d'Argonne, 1915
Émouvante forêt, qu'avons-nous fait de toi ?
Un funèbre charnier, hanté par des fantômes.
M. BOIGEY/LAMBERT, La Forêt d'Argonne, 1915
- b sonneck
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- Inscription : mar. juin 04, 2013 2:00 am
- Localisation : 53- Saint-Berthevin
Re: Identification de généraux
Bonjour,
Pour le premier, il ne peut s'agir du 271e RI, qui était en Champagne en 1914. Il faut donc chercher du côté du 217e RI.
Il doit alors s'agir de Louis Antoine Alphonse GARBIT, colonel lorsqu'il a pris le commandement de la 142e brigade (à laquelle appartenait le 217e RI), le 29 décembre 1914. Il succédait au colonel CLAUSSE, qui la commandait depuis la mobilisation.
Le colonel Garbit ne sera nommé général de brigade que le 30 mars 1916, selon le dictionnaire de Géhin et Lucas, qui lui consacre une très brève notice. Quelques détails complémentaires dans son dossier LH (base Léonore).
Cordialement
Bernard
Pour le premier, il ne peut s'agir du 271e RI, qui était en Champagne en 1914. Il faut donc chercher du côté du 217e RI.
Il doit alors s'agir de Louis Antoine Alphonse GARBIT, colonel lorsqu'il a pris le commandement de la 142e brigade (à laquelle appartenait le 217e RI), le 29 décembre 1914. Il succédait au colonel CLAUSSE, qui la commandait depuis la mobilisation.
Le colonel Garbit ne sera nommé général de brigade que le 30 mars 1916, selon le dictionnaire de Géhin et Lucas, qui lui consacre une très brève notice. Quelques détails complémentaires dans son dossier LH (base Léonore).
Cordialement
Bernard
Re: Identification de généraux
Bonsoir,
Dyslexie, bien sûr il s'agit de mon 217ème...Cependant, le personnage en question était déjà général fin 1914 puisque Villemin raconte qu'il découvre ses feuilles de chêne en retirant le manchon de son képi devant des allemands qu'il a fait prisonniers.
Je vais tout de même regarder quand GARBIT est passé général.
Dominique
Dyslexie, bien sûr il s'agit de mon 217ème...Cependant, le personnage en question était déjà général fin 1914 puisque Villemin raconte qu'il découvre ses feuilles de chêne en retirant le manchon de son képi devant des allemands qu'il a fait prisonniers.
Je vais tout de même regarder quand GARBIT est passé général.
Dominique
Re: Identification de généraux
Vérification faite, ce n'est pas GARBIT...
Re: Identification de généraux
Bonsoir,
Effectivement, sauf rasage ultérieur, Garbit était "un peu juste" pour être surnommé Barberousse:

Bien à vous,
[:achache:1]
Effectivement, sauf rasage ultérieur, Garbit était "un peu juste" pour être surnommé Barberousse:

Bien à vous,
[:achache:1]
Achache
Émouvante forêt, qu'avons-nous fait de toi ?
Un funèbre charnier, hanté par des fantômes.
M. BOIGEY/LAMBERT, La Forêt d'Argonne, 1915
Émouvante forêt, qu'avons-nous fait de toi ?
Un funèbre charnier, hanté par des fantômes.
M. BOIGEY/LAMBERT, La Forêt d'Argonne, 1915
- b sonneck
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- Inscription : mar. juin 04, 2013 2:00 am
- Localisation : 53- Saint-Berthevin
Re: Identification de généraux
Bonjour,
Il ne s'agissait donc pas du commandant de la 142e brigade. Resterait alors celui de la 71e division, dont faisait partie la brigade.
Problème : en 1914, elle était commandée, depuis la mobilisation, par le général KAUFMANT ; qui sera remplacé en mars 1915 par le général MORDRELLE. Il faudra attendre juin 1917 pour voir arriver un général au nom commençant par un G : GANTER.
(source : AFGG, tome X, volume 2).
Cordialement
Bernard
Il ne s'agissait donc pas du commandant de la 142e brigade. Resterait alors celui de la 71e division, dont faisait partie la brigade.
Problème : en 1914, elle était commandée, depuis la mobilisation, par le général KAUFMANT ; qui sera remplacé en mars 1915 par le général MORDRELLE. Il faudra attendre juin 1917 pour voir arriver un général au nom commençant par un G : GANTER.
(source : AFGG, tome X, volume 2).
Cordialement
Bernard