J'ai entendu parler d'un accident minier avec plus de 1000 morts (mais je ne sais plus où) et la nouvelle serait passée "au bleu" vu l'énormité des pertes au front au même moment .
Bonjour,
1099 morts c'est Courrières les Lens, mais c'est en 1906, par contre je l'ai déjà vu (lu) utilisée comme "unité" de comparaison pour des pertes de la guerre. La seule signalée pendant c'est la fosse 9 d'Hersin, avec 50 morts.
Cordialement
Alain
Effectivement je me rappelais de Courrières avant guerre .
Le nom de la mine "durant la guerre" ,c'était qq chose du genre "Chabachillar" ,mais je n'ai aucune idée ni du pays,ni de l'orthographe exact .
L'affaire n'a pas été cachée ,mais elle est survenue à une époque où on ne se retournait plus pour 1000 morts de + ou de - ....
Pour revenir à la question initiale, l'expression complète était "mis en sursis d'appel" ; ce qui signifiait que l'intéressé était placé dans la même position que ceux qui, faisant partie d'une classe appelée à l'activité, bénéficiaient d'un sursis. Tout simplement.
Conséquence : étant temporairement rendus à la vie civile, ils ne faisaient plus campagne du tout. Alors que les mobilisés de l'Intérieur faisaient quand même campagne simple (campagne double pour ceux "aux armées").
Cordialement
Bernard
J'ai recensé les habitants de mon village Prunières (300 habitants) qui ont participer à la guerre, ce dernier est situé sur le plateau de La Mure au dessus de Grenoble, à l'époque c'était une région minières.
Sur les 61 hommes qui ont était appelés à être mobilisés 8 était en sursis de 60 jours pour les mines de La Mure suite à une instruction du 20 juin 1910, sursis renouvelé jusqu'au 600e jour avant d’être renouvelé jusqu’à nouvel ordre par la circulaire ministérielle du 23 février 1916.
bien qu'aucune campagne ne leurs soit comptés ils seront mis en congé illimités de démobilisation a la fin de la guerre.
Un seul aura son sursis révoqué il sera incorporé du 19 avril 1915 au 30 mars 1916 avant d’être mis à nouveau en sursis jusqu’à nouvel ordre, c'est le seul pour lequel est compté une campagne contre l’Allemagne.
Les classe concernées sont les plus ancienne classe 1889 à 1898 les autres ont tous était incorporés.
Un habitant non mineur à était considéré comme appelé sous les drapeaux et maintenu à son emploi du temps de paix au titre des sections de chemins de fer de campagnes.
Il aura une campagne contre l’Allemagne compté du 2 août 1914 au 5 février 1919