les femmes pendant la Grande Guerre (+ accès au sommaire)

air339
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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)

Message par air339 »

Bonjour Brigitte,



J'ai remis le bon lien pour le site du British War Museum, concernant les conditions de travail en usine : "9 women reveal the dangers of working in a First World War munitions factory".



A propos des équipement des ateliers, une étude a été faite (reste à la retrouver...) sur l'avance prise par les usines ayant modernisé leur matériel pendant la guerre. Il s'agit essentiellement d'achat de matériel américain, par exemple des tours utilisant le procédé de l'acier rapide de Taylor. Ce matériel sert au travail du métal, quel que soit le produit fini.
Une emboutisseuse, un tour, un laminoir, etc. n'est pas dédié à un travail unique, ce qui a permis pendant la guerre à des entreprises n'ayant rien à voir avec le matériel militaire de pouvoir en produire : Japy ou les Jouets de Paris produisent des casques Adrian, Michelin produit des masques à gaz, les automobiles Darracq tournent des obus, etc.

Après la guerre les nouvelles machines sont facilement reconverties pour tout type de travail du métal. D'autres entreprises vont faire le choix d'utiliser jusqu'au bout leurs vielles bécanes, pour tirer le maximum de profit. En fin de guerre, n'ayant plus les commandes lucratives de l'Etat, elles se retrouvent avec un matériel de production obsolète, lent, imprécis, qui ne peut rivaliser avec ceux qui ont investi. Les faillites vont s'ensuivre...

Un exemple de reconversion intéressant aux Etats-Unis, avec la production de moteurs d'avions du modèle Liberty par Henry M. Leland : la guerre s'arrêtant, pour écouler ses stocks, Henry Leland fonde... l'entreprise d'automobiles Lincoln (il est vrai qu'il avait précédemment fondé Cadillac !). En France, les usines d'obus Citroën du quai de Javel suivent le même chemin, se transformant en 1919 en usine automobile.




Bien cordialement,


Régis


Ajout : 2 articles de référence

L'impact de la guerre de 1914-1918 sur l'industrie mécanique de la région parisienne, Toshikatsu Nakajima, 1993 : http://www.persee.fr/doc/hes_0752-5702_ ... _12_4_1690
Modernisations industrielles et fabrications traditionnelles dans la Grande Guerre à travers la photographie et le cinéma militaires, Véronique Goloubinoff, 2014 : https://insitu.revues.org/10924
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Alain Dubois-Choulik
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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)

Message par Alain Dubois-Choulik »

PS : "numeral and caliber to be stencilled on all projectiles" selon le "Treatise of ammunition" de 1915, page 237. Le procédé du stencil de 1915 n'est pas précisé...
Bonjour
Si je ne me trompe pas, stencil se traduit par pochoir, mais que poche-ton ? De l'encre, un produit chimique brunissant le métal ?
J'en suis resté aux "stencils à alcool" qui fournissait (dans les années 70) des feuilles d'énoncés de DS toutes fraiches, que les destinataires humaient, justifiant les élucubrations ....
Cordialement
Alain

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air339
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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)

Message par air339 »

Bonjour Alain,



Ah ! les stencils bleus au parfum enivrant ! Et puis le papier jaunissait, les couleurs s'estompaient...


Pour continuer sur les « munitionnettes », l’article de Véronique Goulobinoff (voir message précédent) donne de précieuses photos car les lieux sont identifiés.
J’en profite donc pour en extraire des zoom et risquer des commentaires sur la tenue de ouvrières et leurs conditions de travail – vues de 2017…
Tout commentaire est bienvenu, mes connaissances en métallurgie sont sommaires et j’ai pu me tromper sur l’usage de certaines machines.


Photo 1 : Société d’éclairage électrique de Suresnes (Hauts-de-Seine). Atelier des gaines. Contrôle et machines à tarauder (zoom)

Image

Tenue des ouvrières

Blouse longue serrée à la taille ou jupe et corsage avec un tablier. En creux : Pas de salopette, pas de gants, pas de bonnet…


Le travail

Au dessus des ouvrières tourne un « arbre », actionnant les bandes qui font elles-mêmes tourner les machines. Sur cette photo, les bandes sont au repos pour le besoin du photographe. Pour en avoir vu en action, je me souviens qu’elles vibrent et font un bruit important (comme le claquement d’une voile). Mais surtout il faut prendre garde de ne pas les approcher pour ne pas risquer d’être entraîné. De même pour les machines : les vêtements doivent être près du corps, manches serrées, cheveux attachés ou protégés par une coiffure. Ici, les manches retroussées évite de se faire happer.

Nos ouvrières ont leur ouvrage posé dans une caissette [A] : des têtes de gaine, d’un poids unitaire de 114 gr. Sur la photo ci-dessous, la tête de gaine de l'obus de 75.
Image

La caissette est posée sur une autre caisse verticale, formant un assemblage bien périlleux, surtout quand la caissette sera vide d’un côté.
Le travail consiste à placer la tête de gaine sur le tour [1], puis à faire avancer le porte-outil [2] qui va découper le filetage interne = taraudage.
A noter l’ouvrière au premier plan qui est assise, les autres sont debout. Derrière son tour, une personne porte une montre [3].

Sur un autre plan de travail, , des ouvrières semblent procéder à la vérification des cotes.

Les espaces sont dégagés, les sols nets, sauf cette malheureuse caisse [C] qui se prendra dans les pieds de celui qui fera le tour du plan de travail.

Au-dessus de chaque position de travail, une lampe : l’atelier est bien éclairé par le jour, ce sera pour les heures de nuit !

Regroupés au fond, l’ensemble des ouvriers regardent, le temps du cliché. Ensuite chacun reprendra son activité, les espaces seront peut-être un peu plus encombrés !



Ma note HSCT : plutôt bonne !
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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)

Message par air339 »

Photo 2 : Usines Citroën du quai de Javel. Après l’étirage, les fils de plomb s’enroulent sur de grosses bobines. (zoom)


Image


Tenue des ouvrières
Longues blouses claires serrées à la taille, des gants pour celle qui manie le plomb. En creux, pas de salopette, bonnet, ou chaussures de sécurité.



Le travail
L'ouvrière en arrière plan manie les volants de la filière à "fil italien 13,4", celle du premier plan guide les lourds (et chauds !) fils de plomb qui sortent de la filière et seront ensuite transformés en balles de shrapnel. En arrière sur la droite, les lopins de plomb, les planches au sol doivent servir à les faire rouler, sinon ces planches seraint bien gênantes pour circuler dans cette usine modèle.
Beaucoup de lumière naturelle, des espaces larges, dégagés hormis ce chiffon au premier plan...


Une notation HSCT supérieure !



Photo 3 Usine Vedovell, Priestley et Cie (ateliers de construction électrique, 160 rue Saint-Charles, Paris). Vérification du volume intérieur des obus.


Image

Tenue de l'ouvrière
Longue blouse serrée à la taille, manche serrées aux poignets. En creux : pas de salopette, ni bonnet, ni gants, ni chaussure de sécurité.


Le travail
Un appareil de levage permet de positionner l'obus de moyen calibre (un 90 allongé ?) dans un tour. L'obus n'est pas fini, il reste le talon de coulée au culot, qui servira pour le tournage au diamètre final. La légende de la photographie me laisse perplexe : la vérification d'un volume ne se fait pas à l'aide d'un tour... L'obus vertical, au premier plan, dispose d'un appareillage destiné à le tenir dans cette position, l'oeil en bas : pour quel usage ? cette position est pour la photo, si le projectile bascule il peut blesser une personne.



Photo 4 Arsenal de Brest (Finistère). Atelier de contrôle des obus après la finition (zoom)


Image

Tenue des ouvrières
Blouse longue serrée à la taille, coiffe bretonne ! En creux, pas de salopette, ni gants, ni coiffe pour toutes.

Le travail
Les obus (75 explosif) arrive par le plan incliné sur la gauche. A l'aide de différentes jauges, les ouvrières vérifient les dimensions internes et externes de l'obus. Je n'ai pas l'impression qu'ils soient fini, il semble encore manquer la ceinture.
Ces ouvrières travaillent dans un espace clos par une petite palissade, dont les ouvriers font le tour le temps de la photo. Ces ouvrières sont assises sur des chaises hautes, l'espace est confiné, entouré de plans pour poser les obus, mais il y en a également au sol, prêts à être encaissés, et quelques uns traînent négligemment allongés.
Sur la gauche, posé sur la rampe, un tour de cou ou un chiffon épais ?

La note HSCT serait probablement moyenne pour cet établissement.
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Alain Dubois-Choulik
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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)

Message par Alain Dubois-Choulik »

Ma note HSCT : plutôt bonne !
Bonjour,
Régis, je présume que tu appliques un fort coefficient "début 20e siècle" !!! Le haut de tablier flottant de la première à droite est un vrai piège, et comme je l'ai appris avec mes stagiaires HSE en entreprise, le résultat (parfois à longue échéance) à la poitrine en cas de choc n'est pas le même pour une femme que pour un homme.
Mais à l'époque "C'était le métier qui rentrait "....
Repéré aussi le foulard qui pend au cou de celle qui est chargée de guider les fils de plombs. ( Et on ne devine pas l'état des gants - à l'amiante ?)
en 3 plutot "vérification du profil intérieur" ???
En dernier le gros chiffon doit servir d'essuie-main en cas de sortie de l'enclos de vérification ( ou il a été confisqué à l'entrée, ... pour une fois que rien ne tourne !
Je vote pour obus avec ceinture, sinon il faudrait refaire une vérif ....
Cordialement
Alain
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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)

Message par air339 »

Suite avec des zooms sur un article posté par Alain13 dans ce sujet : pages1418/Pages-d-Histoire-Artillerie/A ... 2577_1.htm


Photo 5 SA Nouzonnaise de Ferrures (Bordeaux). Usinage d'obus en acier et en fonte de tous calibres. Publiée dans "J'ai vu".

Image

Tenue des ouvrières
Tabliers, peut-être des blouses longues, la photo est peu nette. En creux : pas de salopette, ni coiffe, ni gants.

Le travail
On distingue des femmes près de tours, mis que font-elles réellement? dans le médaillon central, elles sont assises sur des bancs autour d'un plan de travail et semblent s'occuper du ceinturage, mais je ne vois de quelle opération il peut retourner.

L'intérêt de la photo tient dans ce qu'elle montre d'un atelier improvisé : locaux inadaptés avec un plafond bas (chaleur en été) et peu éclairé en lumière naturelle. Encombrement des espaces, une échelle posée à champ (flèche rouge) sert à délimiter un couloir. Des obstacles dans les passages (flèches oranges) avec les machines qui tournent à proximité.

En HSCT, il y a de quoi être inquiet, comme on peut l'être sur la qualité du produit fini, quelle que soit l'habilité des artisans, dans des conditions aussi précaires.



Photo 6 Papeteries Bergès (Lancey). Tours de finition des obus.

Image

La tenue des ouvrières
Blouse longue, peut-être des sabots, pour ces deux femmes près des tours.

Le travail
Difficile à préciser, sinon que ces ouvrières sont près de tours et que la légende indique une finition : peut-être le dernier tournage pour mettre au calibre, au 10e de mm.
L'atelier présente de grands volume (hauteur, espaces de stockage), mais si ces ouvrières doivent tourner ces obus (encore des 90 allongés ?) l'outillage de levage et de manutention est peu visible.
Malgré son aspect rustique, le sabot doit offrir une très bonne protection du pied.


Quelques autres illustrations du sujet :


Photo 7 Pesage de la poudre - sans précision de lieu

Image

Tenue des ouvrières
Blouses longues, claires ou sombres. Ni salopette ni coiffe.

Le travail
A l'aide de balance Roberval, des ouvrières, assises sur des chaises hautes, pèsent les fagots de poudre BC, insérés ensuite dans les douilles de 75 par des ouvrières debout, apparemment à l'aide d'un outil. Les fagots sont dans des caisses, elles-mêmes en équilibre sur une autre caisse verticale. Le travail de chargement est réservé à des établissement d'état, ce qui explique les nombreux képis...
La jeune femme à gauche, de dos, est bien la première de notre série de photos à porter des rubans à sa blouse !


Photo 8 Soudure des ailettes -[strike]sans précision de lieu.[/strike] voir page 31 : Atelier de la Chaléassière, Saint-Etienne, 1916.

Image

Tenue des ouvrières
Blouse bouffante, lunettes de soudeur.

Le travail
L'ouvrière au premier plan soude les ailettes sur une bombe de 16 kg du "crapouillot", celle du fond semble souder les ogives. Ces opérations sont confiées à l'industrie privée, malheureusement non identifiée ici.


Photo 9 Enrobage de la mélinite par de la paraffine, poudrerie de Sorgues, images prise sur le très intéressant site https://www.etudessorguaises.fr/index.p ... -1915-1920

Image

La tenue des ouvrières
Blouse retroussée ou salopette bouffante ? bas ou chaussettes, sabots, fichu.

Le travail
L'incorporation de paraffine dans la mélinite permet de réduire les risques lors du chargement des obus. Je n'ai pas trouvé de détail sur cette opération de mélange, qui doit se faire à chaud.
On notera le volume du local, isolé des autres bâtiments. Les touilles sont en bois, comme les sabots, pour prévenir une explosion dû aux poussières de mélinite. Dans le même ordre, les cuves sont certainement étamé.


Photo 10 ouvrière travaillant à la fabrication des obus, usine Citroën, publiée dans "La grande guerre", XO Editions, 2008.

Image


La tenue
Celle tant attendue : la salopette des anglo-saxonnes, avec des chaussures de sécurité (galoches) et une coiffe. Les manches sont courtes (bien qu'un peu large) évitant tout risque d'entrainement dans une machine.

Le travail
On retrouve la petite barrière délimitant l'espace - et protégeant de toute intrusion pouvant causer un accident. Les emboutis (tube non fini pour le 75 à balles : A = talon qui servira pour les opérations de tournage, B = ceinture non encore posée, C = taraudage pour l'ogive non effectué) arrivent sur un chariot. Ils sont placés dans une sorte de mandrin en étoile [1], l'ouvrière les bloque à l'aide du levier de serrage [2]. L'ouverture des emboutis est ensuite présentée au tour [3] qui va tarauder le filetage.

Un atelier modèle, à l'américaine, comme celui de l'usine Chilwell. En HSCT, le must.



En résumé, sur l'analyse de 10 photos, une seule - Citroën - montre une tenue de travail moderne, adaptée. Les ateliers civils, l'arsenal de Brest, font emploi de blouses, jamais de gants de sécurité, et les chaussures sont celles du quotidien ou simplement des sabot. On est bien loin d'une tenue homogène, où les femmes revêtent les habits des hommes.


Bien cordialement,


Régis
air339
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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)

Message par air339 »

Alain, je n'avais pas vu ton message, étant plongé dans l'analyse des dernières photos.

Bien sûr ma note sur l'hygiène et la sécurité des conditions de travail sont plus une boutade, aucun atelier de cette époque ne survivrait à un contrôle actuel, heureusement !

Photo 2, je n'avais pas vu ce foulard pendant au-dessus des bobines de plomb ! La coquetterie bravant le danger ?

Pour la photo 3, je ne sais pas : pour vérifier le profil intérieur, il existe bien un instrument vérificateur, je ne vois pas de rapport avec ce tour ???

Photo 4 : de mémoire la ceinture est posée après une première vérification, puis l'ensemble est tourné aux cotes définitives. Il y a bien sûr encore une autre vérification finale, mais là, vu le peu de délicatesse dans les manipulations (obus allongés au sol ou se heurtant sur le plan incliné), j'ai plutôt tendance à croire qu'il n'y a pas la ceinture. Sinon il faudra encore rectifier les chocs ! Puis revérifier.

Quant à la pelure sur la barrière, le vison d'une de ces dames ?
ALVF
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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)

Message par ALVF »

Bonsoir,

Je crois que le moment est venu de reposter une photographie ancienne que j'ai déjà publiée sur le Forum il y a longtemps, une ouvrière aux manivelles d'un tour moderne aux usines Citroën du Quai de Javel:
Image

Toute la différence entre des industriels classés comme d'affreux capitalistes malgré les infirmeries, crèches, réfectoires et lieux de repos des usines comme chez Schneider et Citroën (et d'autres) et les "margoulins" obtenant des marchés juteux par l'intercession de l'entourage des Ministres de l'Armement successifs!
Doit-on rappeler que le Directeur de l'Artillerie ayant tout misé sur Citroën fut chassé ignominieusement de son poste en 1915 par des Parlementaires dont l'un passa devant la Cour de Justice en 1918 et que Schneider se voyait refuser en 1915 le retour à l'arrière de monteurs d'artillerie qu'il faut des années pour former.
Mais nous nous éloignons de la condition des ouvrières des Industries d'Armement...
Cordialement,
Guy François.
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Skellbraz .
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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)

Message par Skellbraz . »

Bonjour à toutes et tous,
Régis, Alain et Guy François, un grand merci pour vos interventions.
Il est évident qu'une seule lecture ne m'est pas suffisante, je dois relire et re-relire et aussi re-regarder.

Pour le moment, juste 3 remarques :
Régis, quel œil!
concernant la photo de l'arsenal de Brest : c'est la coiffe de Plougastel, une commune rurale tout près de Brest ( les femmes de la campagne ne seraient jamais sorties de chez elles, cheveux au vent) donc, dans cette usine il y a un mélange de citadines et de paysannes.
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Alain : après avoir lu les précisions de Régis, je pense que ce foulard ( dangereux au demeurant) est destiné à absorber régulièrement la sueur.
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Comme Alain que je cite : " Le haut de tablier flottant de la première à droite est un vrai piège", je me pose également des questions au sujet de cette seule femme assise, elle porte un corset bien rigide, j'en déduis qu'elle a des problèmes de dos
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bien cordialement
Brigitte
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Alain Dubois-Choulik
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Re: les femmes pendant la Grande Guerre (en p 1: accès au sommaire)

Message par Alain Dubois-Choulik »

Alain : après avoir lu les précisions de Régis, je pense que ce foulard ( dangereux au demeurant) est destiné à absorber régulièrement la sueur.
Bonjour,
Oui, et peut-être même comme masque (anti-plomb ?) ôté pour la photo.
Bien vu pour le corset, mais c'est encore l'époque, Coco n'est pas passée par là.
Cordialement
Alain
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