Bonjour,
Intervention tardive de ma part concernant l'article de Ouest France sur les infirmières, mais qui demande tout de même quelques modérations.
Nul doute que les infirmières ont été victimes de leur dévouement, et la nation le reconnait dès le 18 février 1915 dans l'adoption de la proposition de loi :
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tout médecin, infirmier, infirmière des hôpitaux militaires et formations sanitaires ayant succombé à des maladies contractées au cours des soins donnés aux malades ou aux blessés de l'armée ... devra, sur avis de l'autorité militaire, contenir la mention : « mort pour la France ».
Or les noms cités dans l'article ne se trouvent pas dans la base du ministère des Pensions. Cela ne retire rien au drame d'un décès ni au dévouement de ces infirmières, cela indique qu'il n'y a pas eu l'établissement de cause (de guerre) à effet. Attribuer l'ensemble des décès des infirmières à l'effort de guerre n'est pas exact.
Une affirmation demande aussi a être étayée : des infirmières seraient mortes asphyxiées par des gaz de combat, s'échappant lorsqu'elles ouvraient les draps contenant le corps de soldats gazés. Il doit y avoir confusion avec le contact de corps ypérités, bien que le danger connu fasse l'objet de protocoles.
Enfin, précisons que cette illustration concerne les infirmières - tout aussi dévouées - parlant la langue de... Goethe.
La recherche de l'exactitude est à mon sens plus juste pour rendre hommage à ces femmes courageuses.
Bien cordialement,
Régis