Bonjour à tous,
Nous sommes deux lycéennes de première L qui effectuons un TPE sur "le poilu:de la personne réelle au personnage romanesque".
Nous aimerions savoir d'où vient le terme poilu, sa définition et si les soldats l'ont réellement utilisé.
Merci pour votre aide.
Poilus
Re: Poilus
Si le terme a été immortalisé par la Grande guerre, il lui est bien antérieur puisqu'il désignait déjà les soldats napoléoniens.
Le terme poilu, immortalisé par la Grande guerre durant laquelle il devint rapidement le surnom donné aux 8,5 millions de soldats français, est apparu bien avant 1914, selon l'Historial de la Grande guerre de Péronne (Somme).
Il s'agit en effet d'un terme militaire, datant de plus d'un siècle avant la Première Guerre mondiale, qui désignait, dans les casernes où il prédominait, l'élément parisien et faubourien, soit l'homme d'attaque qui n'a pas froid aux yeux, soit l'homme tout court.
Il désignait également dans le langage familier quelqu'un de courageux.
L'expression la plus ancienne est "un brave à trois poils", que l'on trouve chez Molière en 1659 dans "Les Précieuses Ridicules".
Les "Bleuets" devenaient des "poilus"
Autrefois, les poils étaient considérés comme un signe de force, de virilité. Du sens mâle, c'est-à-dire "qui a du poil", puis "poilu", ce mot est passé tout naturellement à celui de courageux, d'intrépide, sens que le mot a déjà dans "Médecin de campagne" de Balzac (1833). Le poilu désignait déjà auparavant le grognard d'Austerlitz.
Mais c'est surtout dans les tranchées que cette épithète s'est généralisée, pour désigner tout à la fois les braves qui ont vu le feu de près et ceux qui sont restés au front où ils ont laissé pousser barbe et moustache.
Ces poilus, accueillaient les "Bleuets", surnom donné aux jeunes soldats, qui après leurs classes, rejoignaient le front et qui à leur tour prenaient le nom de poilus.
cordialement.
François
- IM Louis Jean
- Messages : 2741
- Inscription : dim. mars 22, 2009 1:00 am
Re: Poilus
Bonsoir à toutes et à tous,

source Le Petit Parisien du 25 octobre 1912.
Cordialement
Étienne
Un exemple parmi de nombreux autres :Il s'agit en effet d'un terme militaire, datant de plus d'un siècle avant la Première Guerre mondiale, qui désignait, dans les casernes où il prédominait, l'élément parisien et faubourien, soit l'homme d'attaque qui n'a pas froid aux yeux, soit l'homme tout court.
source Le Petit Parisien du 25 octobre 1912.
Cordialement
Étienne
<< On peut critiquer les parlements comme les rois, parce que tout ce qui est humain est plein de fautes.
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
Re: Poilus
Merci beaucoup pour vos réponses qui nous ont permis d'avancer dans nos recherches
Cordialement
Cordialement
Re: Poilus
Bonjour,
En complément des interventions de François et Etienne, je vous propose les définitions extraites de :
Gaston Esnault, agrégé de grammaire "Le poilu tel qu'il se parle", éd Bossard, 1919.

François Déchelette, licencié ès lettres, "L'argot des poilus", éd. Jouve, 1918 :

Lazare Sainéan, docteur ès lettres, "L'argot des tranchées", éd de Boccard, 1915 :

Voir ce sujet pages1418/annonces-pages-bibliophile/po ... 5578_1.htm
Comme le souligne G Esnault, la désignation de "poilu" se diffuse par la presse, et n'est adoptée que progressivement par les soldats.
Les ouvrages publiés ces derniers temps utilisent fréquemment le terme de "poilus" dans leur titre.
Les auteurs de l'époque préféraient une autre appellation : soldat, combattant, leur arme (dragon, chasseur...) ou leur spécificité (engagé volontaire, ambulancier...), comme :
anonyme : Un soldat de France - 1919
J Arène : Les carnets d'un soldat en Haute Alsace - 1917
H Barbusse : Paroles d'un combattant - 1920
E Beaume : Le carnet d'un chasseur à pied - 1916
A Berthomier : Moine et soldat - 1917
Binet-Valmer : Mémoires d'un engagé volontaire - 1918
G Bonnet: L'âme du soldat - 1917
J Bouis : Notes d'un agent de liaison - 1922
H Canoville : Lettres d'un bleuet - 1922
Cornet-Auquier : Un soldat sans peur et sans reproche - 1918
C Delvert : Carnets d'un fantassin - 1935
B Descubes : Mon carnet d'éclaireur - 1915
F Duval : Carnets de guerre d'un sergent de mitrailleurs - 1919
M Etévé : Lettres d'un combattant - 1917
C Foley : La vie de guerre contée par les soldats - 1915
G Gaulène : Des soldats - 1917
E Henriot : Carnet d'un dragon dans les tranchées - 1918
AM Job : Notes d'un chasseur à pied - 1923
EF Julia : La mort du soldat - 1918
AJ Lapointe : Souvenirs et impressions de ma vie de soldat - 1919
J de Langenhagen : Un soldat de France - 1919
L Latil : Lettres d'un soldat - 1916
S Lauzanne : Feuilles de route d'un mobilisé - 1916
P Vaillant Couturier : La guerre des soldats - 1919
C Leleux : Feuilles de route d'un ambulancier - 1915
E Lemercier : Lettres d'un soldat - 1924
L Mairet : Carnet d'un combattant - 1919
A Pavie : Mes troupiers - 1917
P Reynier : Journal d'un soldat de 18 ans - 1919
G Riou : Journal d'un simple soldat - 1916
HB Robert : Impressions de guerre d'un soldat chrétien - 1920
X Thérésette : Un moine soldat - 1917
L Thomas : Souvenirs d'un chasseur - 1919
J Tournassus : Nous, soldats ! - 1918
Tuffrau : Carnes d'un combattant - 1916
G Veaux : En suivant nos soldats de l'Ouest - 1917
J des Vignes Rouges : Bourru, soldat de Vauquois - 1916
L Werth : Clavel, soldat - 1919
Et l'utilisation de "poilu"...
G Lefèvre : carnet de route d'un "poilu" - 1930
Payen : L'âme du poilu -1923
A Harel : Mémoires d'un poilu breton - sans date, années 20 ?
Cependant, dans les récits, le terme de poilu est communément utilisé par les combattants en 1918, voir revendiqué comme ce modeste "souvenir des poilus", gravé sur une roche :

Bon TPE !
Régis
En complément des interventions de François et Etienne, je vous propose les définitions extraites de :
Gaston Esnault, agrégé de grammaire "Le poilu tel qu'il se parle", éd Bossard, 1919.

François Déchelette, licencié ès lettres, "L'argot des poilus", éd. Jouve, 1918 :

Lazare Sainéan, docteur ès lettres, "L'argot des tranchées", éd de Boccard, 1915 :

Voir ce sujet pages1418/annonces-pages-bibliophile/po ... 5578_1.htm
Comme le souligne G Esnault, la désignation de "poilu" se diffuse par la presse, et n'est adoptée que progressivement par les soldats.
Les ouvrages publiés ces derniers temps utilisent fréquemment le terme de "poilus" dans leur titre.
Les auteurs de l'époque préféraient une autre appellation : soldat, combattant, leur arme (dragon, chasseur...) ou leur spécificité (engagé volontaire, ambulancier...), comme :
anonyme : Un soldat de France - 1919
J Arène : Les carnets d'un soldat en Haute Alsace - 1917
H Barbusse : Paroles d'un combattant - 1920
E Beaume : Le carnet d'un chasseur à pied - 1916
A Berthomier : Moine et soldat - 1917
Binet-Valmer : Mémoires d'un engagé volontaire - 1918
G Bonnet: L'âme du soldat - 1917
J Bouis : Notes d'un agent de liaison - 1922
H Canoville : Lettres d'un bleuet - 1922
Cornet-Auquier : Un soldat sans peur et sans reproche - 1918
C Delvert : Carnets d'un fantassin - 1935
B Descubes : Mon carnet d'éclaireur - 1915
F Duval : Carnets de guerre d'un sergent de mitrailleurs - 1919
M Etévé : Lettres d'un combattant - 1917
C Foley : La vie de guerre contée par les soldats - 1915
G Gaulène : Des soldats - 1917
E Henriot : Carnet d'un dragon dans les tranchées - 1918
AM Job : Notes d'un chasseur à pied - 1923
EF Julia : La mort du soldat - 1918
AJ Lapointe : Souvenirs et impressions de ma vie de soldat - 1919
J de Langenhagen : Un soldat de France - 1919
L Latil : Lettres d'un soldat - 1916
S Lauzanne : Feuilles de route d'un mobilisé - 1916
P Vaillant Couturier : La guerre des soldats - 1919
C Leleux : Feuilles de route d'un ambulancier - 1915
E Lemercier : Lettres d'un soldat - 1924
L Mairet : Carnet d'un combattant - 1919
A Pavie : Mes troupiers - 1917
P Reynier : Journal d'un soldat de 18 ans - 1919
G Riou : Journal d'un simple soldat - 1916
HB Robert : Impressions de guerre d'un soldat chrétien - 1920
X Thérésette : Un moine soldat - 1917
L Thomas : Souvenirs d'un chasseur - 1919
J Tournassus : Nous, soldats ! - 1918
Tuffrau : Carnes d'un combattant - 1916
G Veaux : En suivant nos soldats de l'Ouest - 1917
J des Vignes Rouges : Bourru, soldat de Vauquois - 1916
L Werth : Clavel, soldat - 1919
Et l'utilisation de "poilu"...
G Lefèvre : carnet de route d'un "poilu" - 1930
Payen : L'âme du poilu -1923
A Harel : Mémoires d'un poilu breton - sans date, années 20 ?
Cependant, dans les récits, le terme de poilu est communément utilisé par les combattants en 1918, voir revendiqué comme ce modeste "souvenir des poilus", gravé sur une roche :

Bon TPE !
Régis
Re: Poilus
Bonjour,
Voir aussi : Les Poilus, de Joseph Delteil
noter que ce terme s'affiche là, pleine page de titre, par un auteur qui ne le fut pas ("poilu")...
et pour modérer un peu, peut être, l'usage incontinent qui est fait de ce terme actuellement, se rappeler qu'aussi bien Henry Bordeaux que Georges Bernanos, entre autres, l'ont détesté (références faciles à trouver sur Google; à ce propos, les copier/coller de tel ou tel article lui-même mainte fois copié/collé dans différents sites, seraient bienvenues d'être assortis de l'indication de leur source...).
Savoir si les combattants eux-mêmes l'ont (beaucoup) employé est effectivement toute la question...
Bien à vous,
[:achache:1]
Voir aussi : Les Poilus, de Joseph Delteil
noter que ce terme s'affiche là, pleine page de titre, par un auteur qui ne le fut pas ("poilu")...
et pour modérer un peu, peut être, l'usage incontinent qui est fait de ce terme actuellement, se rappeler qu'aussi bien Henry Bordeaux que Georges Bernanos, entre autres, l'ont détesté (références faciles à trouver sur Google; à ce propos, les copier/coller de tel ou tel article lui-même mainte fois copié/collé dans différents sites, seraient bienvenues d'être assortis de l'indication de leur source...).
Savoir si les combattants eux-mêmes l'ont (beaucoup) employé est effectivement toute la question...
Bien à vous,
[:achache:1]
Achache
Émouvante forêt, qu'avons-nous fait de toi ?
Un funèbre charnier, hanté par des fantômes.
M. BOIGEY/LAMBERT, La Forêt d'Argonne, 1915
Émouvante forêt, qu'avons-nous fait de toi ?
Un funèbre charnier, hanté par des fantômes.
M. BOIGEY/LAMBERT, La Forêt d'Argonne, 1915
- Stephan @gosto
- Messages : 5598
- Inscription : dim. oct. 17, 2004 2:00 am
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- Contact :
Re: Poilus
Bonjour,
Ainsi, au 74e R.I., le terme "poilu" était fortement et quasi unanimement utilisé. Qu'il s'agisse de lettres, de carnets, de poèmes, de récits, de souvenirs... Que cela fut écrit pendant ou après la guerre ... Que la plume fut tenue par un ouvrier, un simple biffin, un instituteur, un poète, un colonel, un paysan, un chef d'industrie, par les "jeunes" comme par les "vieux", etc. Bref, je constate que la très grande majorité des "témoins" du 74e R.I. a adopté ce terme. Et je pense que l'échantillon que j'ai étudié est plutôt représentatif des usages pratiqués au sein du 74e R.I. dans la mesure où je m'appuie tout de même sur près d'une cinquantaine de témoins.
Qu'en est-il dans les autres unités ?
Bonne journée.
Stéphan
Il serait intéressant que ceux qui travaillent sur une unité en particulier sondent les témoignages dont ils disposent afin de pouvoir apporter un début de réponse à cette question. Bien sûr, nous ne pouvons nous prononcer que sur l'emploi de ce terme dans les sources écrites. Oralement, dans la tranchée, ce qui se disait... évidemment, sans dictaphone, ni microphone...Savoir si les combattants eux-mêmes l'ont (beaucoup) employé est effectivement toute la question...
Ainsi, au 74e R.I., le terme "poilu" était fortement et quasi unanimement utilisé. Qu'il s'agisse de lettres, de carnets, de poèmes, de récits, de souvenirs... Que cela fut écrit pendant ou après la guerre ... Que la plume fut tenue par un ouvrier, un simple biffin, un instituteur, un poète, un colonel, un paysan, un chef d'industrie, par les "jeunes" comme par les "vieux", etc. Bref, je constate que la très grande majorité des "témoins" du 74e R.I. a adopté ce terme. Et je pense que l'échantillon que j'ai étudié est plutôt représentatif des usages pratiqués au sein du 74e R.I. dans la mesure où je m'appuie tout de même sur près d'une cinquantaine de témoins.
Qu'en est-il dans les autres unités ?
Bonne journée.
Stéphan
-
- Messages : 1547
- Inscription : mer. nov. 10, 2004 1:00 am
Re: Poilus
Bonjour,
J'ai un témoignage d'emploi au 40°Ri en nov 1913 et des centaines d'autres par la suite qui corroborent tout à fait ce que dit Stéphan
Un poilu..Il se peut aussi que le terme ait été employé, au début, par "opposition" aux membres de clergé plus souvent glabres, sans moustaches ..et peu présents sous les drapeaux avant la guerre.
Mais.......ce n'est qu'un avis.
A bientôt.
CC
J'ai un témoignage d'emploi au 40°Ri en nov 1913 et des centaines d'autres par la suite qui corroborent tout à fait ce que dit Stéphan
Un poilu..Il se peut aussi que le terme ait été employé, au début, par "opposition" aux membres de clergé plus souvent glabres, sans moustaches ..et peu présents sous les drapeaux avant la guerre.
Mais.......ce n'est qu'un avis.
A bientôt.
CC
Re: Poilus
Bonsoir,
Dans un courrier du 7 avril adressé à sa sœur Madeleine, alors infirmière à Bucarest, le sous-lieutenant Noël GOUYGOU (10e CIE, 83RI) utilise le terme pour parler des hommes de sa section alors en position dans le réduit du bois d'AVOCOURT. Cette lettre fut publiée en mai 1916 dans le journal francophone "l'Express de ROUMANIE", en voici un extrait.A noter également "déluge de ferraille", pendant inconscient de "l'orage d'acier" à paraître après guerre.
«A l'heure où je t'écris (cinq heure du soir) la pétarade fait rage - artillerie seulement, je crois que je vais devenir sourd, depuis huit jours elle n'a cessé une minute, c'est un vrai déluge de ferraille. Je suis sous une tôle qu'une marmite a charitablement placée là, tout exprès, je pense et j'attends. Mes poilus sont aux créneaux à côté, et surveillent les petits calots gris qui dépassent de temps en temps le parapet d'en face».

Dans un courrier du 7 avril adressé à sa sœur Madeleine, alors infirmière à Bucarest, le sous-lieutenant Noël GOUYGOU (10e CIE, 83RI) utilise le terme pour parler des hommes de sa section alors en position dans le réduit du bois d'AVOCOURT. Cette lettre fut publiée en mai 1916 dans le journal francophone "l'Express de ROUMANIE", en voici un extrait.A noter également "déluge de ferraille", pendant inconscient de "l'orage d'acier" à paraître après guerre.
«A l'heure où je t'écris (cinq heure du soir) la pétarade fait rage - artillerie seulement, je crois que je vais devenir sourd, depuis huit jours elle n'a cessé une minute, c'est un vrai déluge de ferraille. Je suis sous une tôle qu'une marmite a charitablement placée là, tout exprès, je pense et j'attends. Mes poilus sont aux créneaux à côté, et surveillent les petits calots gris qui dépassent de temps en temps le parapet d'en face».

Cordialement,
Fred.
Je suis preneur de tous docs ou photos sur le 83ème RI
Fred.
Je suis preneur de tous docs ou photos sur le 83ème RI
- RADET Frederic
- Messages : 2259
- Inscription : lun. oct. 18, 2010 2:00 am
Re: Poilus
Beau copier-coller !!!!!Si le terme a été immortalisé par la Grande guerre, il lui est bien antérieur puisqu'il désignait déjà les soldats napoléoniens.
Le terme poilu, immortalisé par la Grande guerre durant laquelle il devint rapidement le surnom donné aux 8,5 millions de soldats français, est apparu bien avant 1914, selon l'Historial de la Grande guerre de Péronne (Somme).
Il s'agit en effet d'un terme militaire, datant de plus d'un siècle avant la Première Guerre mondiale, qui désignait, dans les casernes où il prédominait, l'élément parisien et faubourien, soit l'homme d'attaque qui n'a pas froid aux yeux, soit l'homme tout court.
Il désignait également dans le langage familier quelqu'un de courageux.
L'expression la plus ancienne est "un brave à trois poils", que l'on trouve chez Molière en 1659 dans "Les Précieuses Ridicules".
Les "Bleuets" devenaient des "poilus"
Autrefois, les poils étaient considérés comme un signe de force, de virilité. Du sens mâle, c'est-à-dire "qui a du poil", puis "poilu", ce mot est passé tout naturellement à celui de courageux, d'intrépide, sens que le mot a déjà dans "Médecin de campagne" de Balzac (1833). Le poilu désignait déjà auparavant le grognard d'Austerlitz.
Mais c'est surtout dans les tranchées que cette épithète s'est généralisée, pour désigner tout à la fois les braves qui ont vu le feu de près et ceux qui sont restés au front où ils ont laissé pousser barbe et moustache.
Ces poilus, accueillaient les "Bleuets", surnom donné aux jeunes soldats, qui après leurs classes, rejoignaient le front et qui à leur tour prenaient le nom de poilus.
cordialement.
François
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/ ... poilu.html
Connait-on des exemples de désignation des grognards avec le terme" Poilu" ?...il lui est bien antérieur puisqu'il désignait déjà les soldats napoléoniens. Le poilu désignait déjà auparavant le grognard d'Austerlitz.
Bonne soirée,
Frédéric
Courage on les aura !
http://www.ouvragedelafalouse.fr/
http://www.ouvragedelafalouse.fr/