22 Aout 1914 :Rossignol

berry
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Re: 22 Aout 1914 :Rossignol

Message par berry »

Bonjour, à tous et à Boivin; il n'y avait rien de péjoratif à l'égard du corps colonial. C'est la phrase de Phiver qui avait

retenue mon attention, "Est ce que c'est par ce qu'on a envoyé tout un corps COLONIAL se faire tuer que l'on en parle

jamais ?" cela pouvant faire penser que ce corps colonial ( COLONIAL en majuscules ) aurait été composé d'hommes

venant des colonies, et pour cela jeté à la légère dans la bataille. Cordialement.
berry
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IM Louis Jean
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Re: 22 Aout 1914 :Rossignol

Message par IM Louis Jean »

Bonsoir à toutes et à tous,
3)même nos St Cyriens partaient au combat avec les gants blancs. Ceci exprime une certaine mentalité dans l'armée.
Les légendes sont immortelles ...

<< [quotemsg=37588,99,5299]Récit du baptême de la promotion :


En casoar et gants blancs


Lorsqu'on les avertit qu'ils partaient pour les armées, on sait que les Saint-Cyriens de 1914 - promotion des « Montmirail » et de la « Croix du Drapeau» firent le serment, à la fois magnifique et fou, de monter la première fois à l'assaut en casoar et gants blancs.
M. Paluel-Marmont, qui fut leur camarade d'Ecole et de combat et qui est, de plus, le romancier estimé de Fille du Sud et de Visage Perdu, a écrit leur histoire, avec le talent d'un conteur et le coeur d'un soldat. Il a écrit l'histoire de dix-sept d'entre eux qu'une mort ou qu'un geste plus particulièrement héroïque apparente aux purs héros de notre Histoire.
Ce beau livre, qui va paraître dans quelques jours, est le plus bel hommage rendu aux six mille Saint-Cyriens tombés superbement sur les champs de bataille de la Grande Guerre. Il est aussi comme l'a écrit le général Gouraud dans sa préface « le livre des jeunes », une sorte de Plutarque destiné à devenir leur plus précieux manuel d'honneur, de courage et de dévouement à la Patrie,
Nous sommes heureux d'offrir à nos lecteurs la primeur de cet ouvrage, en publiant ici un de ses passages les plus pathétiques.

<<

Le 31 juillet, vers seize heures, les gradés de liaison rassemblèrent les « hommes » et leur lurent cette décision du « Conseil des Fines de la très bahutée promotion de « Montmirail » :

« En raison des circonstances exceptionnelles, la promotion de première année sera baptisée ce soir, à 21 heures, devant le Coquillard.

» Le baptême sera simple, militaire, sans aucun cérémonial. »

Une seconde, les « hommes » restèrent stupéfiés et silencieux. Puis, soudain, leurs poitrines décompressées se vidèrent et leurs hourras formidables retentirent.

Après le dîner, expédié comme on vide une gourde, ils remontèrent dans leurs chambres.

A 20 heures, les « hommes » et les « officiers » de Montmirail étaient rassemblés dans la cour Wagram. Tous portaient la grande tenue, les gants blancs, le casoar au shako.

Ceux-ci avaient seulement des sabres et ceux-là des fusils.

La journée, qui avait été magnifique, s'achevait dans une apothéose. La chaleur était tombée. Le soleil se couchait lentement derrière Fontenay-le-Fleury rasant la crête des murs, n'effleurant plus que d'une lumière horizontale le
glacis des mansardes les plus hautes, criblant d'or le Petit-Bois.

On ne distinguait plus l'arbre rouge de l'arbre bleu.

Les deux promotions étaient formées en carré. Les « Montmirail » sur deux rangs, le dos aux marquises, occupaient l'un des côtés du carré. Ils étaient sous les ordres de Bertrand, le « sous-système ». Les « hommes », par brigades et par groupes, commandés, par leurs « gradailles », occupaient les trois autres côtés. Une sorte de silence religieux planait. D'instinct, les « officiers » et les « hommes » s'étaient mis au garde-à-vous. Ils semblaient une armée immobile, figée.
Ils attendaient.

Alors, venant des salles de jeu, on vit s'avancer, magnifique, splendidement cyrard; Voizard, le « système », escorté de l'état-major du Conseil des Fines. Il pénétra dans le carré. D'un seul geste, les baïonnettes ornèrent les fusils. Quelque part, on entendit la voix du major des « hommes » commander :

- Présentez vos armes !...

Un frémissement lui répondit, et, de nouveau, ce fut un grand silence.

Voizard, suivi de son escorte, passait les « hommes » en revue.

Lorsqu'il eut ainsi inspecté chacun des groupes de la jeune promotion, il gagna le centre du carré et s'y arrêta.
Le soleil avait presque tout à fait disparu.

Voizard parla.

« il est un jour mémorable entre tous dans la vie d'un cyrard c'est celui du baptême de sa promotion.

» Quel nom donnerons-nous à la vôtre ?

» Le 23 avril dernier, sur le champ de manœuvres de Vincennes, en présence du roi George V et de la reine Mary, le président de la République s'est avancé jusqu'au drapeau de l'Ecole et l'a décoré.

» Votre promotion s'appellera : « Promotion de la Croix du Drapeau. »
» A vous, désormais, de lui faire une renommée.

» Aprement désireux de vouer votre existence entière et totale au service de la patrie, vous saurez, j'en suis sûr, vous rendre dignes de vos anciens. »

Sa voix s'était mise à trembler. Les mots lui échappèrent. Il ajouta simplement :

« Je vous salue, « Officiers » de la Croix du Drapeau. »

II n'y eut pas un cri, pas un chant, pas un mouvement. Le bataillon semblait un bataillon de fantômes, pétrifié en pleine parade.

Ici, Allard-Méeus, « le barde » qui devait tomber le premier en casoar, sortit des rangs des « Montmirail », s'avança et, tourné vers l'Est, récita, avec un élan superbe, des strophes patriotiques.

Puis...

Il n'y eut plus rien. Un long et terrible silence dura, plus lourd qu'un monde. Une oscillation s'empara des fusils.

Alors, au commandement de leurs gradailles, les « Croix du Drapeau » se formèrent en colonnes de compagnie et allèrent se masser contre le mur du Pékin.

Sur deux rangs, face à face, parallèlement aux salles de jeu, les « Montmirail » s'alignèrent.

C'était presque, déjà, tout à fait la nuit. A peine une indécise clarté, attardée dans le ciel, étendait-elle sur le marchfeld un reflet vert, inconsistant. Le Petit-Bois, grandi, amplifié par l'ombre, semblait le seuil monumental d'une forêt. Tout au fond, du côté d'où était venue la nuit, on distinguait une vague présence d'hommes et une sorte de long halo neigeux qui était le blanc moutonnement des casoars.

Soudain, le bataillon s'ébranla.

Il descendit vers les Anciens.

Sans musique, sans autre accompagnement que le froissement cadencé des pas dans l'herbe haute, raidis par l'émotion, mieux alignés qu'à Vincennes, les « Croix du Drapeau » s'avançaient.

A mesure, comme d'une multitude de lampes dont les flammes progressivement eussent grandi, on discernait les éclairs pointus de leurs baïonnettes, le balancement de leurs mains gantées, et leurs casoars parallèles que le vent de leur course ébouriffait.

D'un pas irrésistible, ils dévalaient le marchfeld. C'était leur dernier défilé à l'Ecole, Mais ce dernier défilé prenait pour chacun la signification émouvante d'une manière de premier départ; et ils tenaient à ce qu'il fût impeccable, digne d'eux.

Ils arrivèrent ainsi à la hauteur des « Montmirail » qui leur présentaient le sabre, et les dépassèrent...

Le zinguo ayant soudain surgi de l'ombre à quatre pas des premiers rangs, ils firent halte et reposèrent leurs fusils.

La nuit était maintenant totale. Du côté de la gare des Matelots, on entendait très loin de sourds halètements de machines et, plus près, vers celle de Saint-Cyr, des coups de sifflet, précipités, qui réclamaient d'urgence un droit de passage.

- Officiers de la « Croix du Drapeau », dit une voix, rompez vos rangs !

Les deux promotions se saluèrent de leurs armes et, dans un élan, se confondirent. Ensemble, elles se précipitèrent vers les marquises. Les premiers s'en trouvaient encore à mi-chemin qu'un chant - qui donna le signal ? - jaillit soudain de toutes les poitrines...

Ils chantaient le Chant du Départ.

Ils chantèrent ensuite La Galette.

Leur voix montait comme une mer furieuse.

L'écho, rejeté de muraille en muraille, la multipliait, reprenait leurs couplets, leur relançait en plein visage leurs refrains :

Noble Galette, que ton nom
Soit immortel dans notre histoire,
Qu'il soit embelli par la gloire
D'une vaillante promotion.

chantaient-ils. Et aussitôt sonnait à leurs oreilles :

Amis, il faut nous réunir
Autour de la Galette sainte.

Ils avaient beau courir plus vite, chanter plus fort, partout l'écho les devançait, couvrait leur chant...

Ils s'engouffrèrent dans la rue de la Pompe :

Que son nom tout-puissant,
S'il vient un jour d'alarme,
A six cents frères d'armes
Serve de ralliement.

Ils gravirent quatre à quatre l'escalier Turenne. Sur le Grand Carré, la Patrie, enlaçant les drapeaux, chantait aussi :

Qu'à défaut d'étendard,
Au jour de la conquête,
Nous ayons la Galette
Pour fixer nos regards.

Alors, un certain nombre qui étaient restés groupés autour d'Allard-Méeus - il y avait de Fayolle, de Blottefière, Durosoy, Hachette, de Salins, d'Ampherney, Robert de Saint-Just, Perrault, Le Balle, Poussin, de Castelnau, de Brésis, de Rigaud et d'autres - furent pris tout à coup d'une pensée folle.

Oui, dit Allard-Méeus, jurons de monter la première fois à l'assaut en casoar et en gants blancs.

Et tous ceux qui se trouvaient là prêtèrent ce serment.


Le lendemain, les projecteurs de Paris balayèrent les plafonds des dortoirs, par intermittence.

Le 2 août, on leur remit leurs ordres de mobilisation.

Le 3, le tramway de Versailles les emporta.

Le 4 ...


Paluel-Marmont

Source http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5 ... %22.langFR >>

<< Historia montre aussi une photographie de l’oncle Jean légendée ainsi : « Le saint-cyrien Jean Allard-Meeûs : « Sachons mourir avec panache » »


La revue poursuit : « C’est alors que Gaston Voizard s’écrie : - Jurons que, pour aller au feu, nous serons tous en grande tenue, casoar et gants blancs !
Tous jurent… Le 22 août, Allard-Meeûs sera tué. Le 8 avril 1915, Gaston Voizard. Maurice Barrès, qui donne ces détails en 1916, ajoute un peu tard : « Que le panache a coûté cher à la France ! » ».


Cet épisode du serment des saint-cyriens en 1914 a été contesté un temps. Il y a encore quelques années, le quotidien Le Figaro, reproduisant un très beau portrait de l’oncle Jean, publia sous le titre : 1914 : les casoars étaient-ils là ? une polémique soulevée par un ancien de la promotion Montmirail, le général Humbert, qui affirma : « Je ne connais aucun de mes quatre cent cinquante-six camarades de promotion qui soit parti au combat en casoar et gants blancs » (le casoar est le plumet surmontant le shako des cyrards). L’intervention de ce général pesait lourd, car il avait été major d’entrée et de sortie de cette promotion ! Alors qui avait raison ? La multiplicité des témoignages qui succédèrent permirent d’y voir un peu plus clair. Le Figaro publia, après avoir rappelé la dernière strophe du poème précité de l’Oncle Jean, ce récit des événements :
« Les rangs sont rompus. C’est alors que quelques saint-cyriens des deux promotions se regroupent et s’isolent autour de l’officier-poète. Il y a là entre autres Alain de Fayolle, Durosoy, Hachette, Robert de Saint-Just, Perrault, Le Balle, Castelnau, Poussin, Brésis, Rigaud, Amphernet … »
Ce qui est donc de trop, précise le journal, c’est le mot tous qu’employa Henri Lavedan dans L’Illustration du 26 décembre 1914 : « Alors, les Montmirail dans une épique et surhumaine folie firent tous le serment d’aller au feu en gants blancs, le caso en tête ». On voit que cet épisode ne concerne en fait qu’un groupe rassemblé autour de l’oncle Jean. On ne saurait donc parler d’un « serment des Montmirail ». >>
Jean Allard-Méeus

Ces deux citations sont tirées de notre forum ...

Cordialement
Étienne
<< On peut critiquer les parlements comme les rois, parce que tout ce qui est humain est plein de fautes.
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
phiver
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Re: 22 Aout 1914 :Rossignol

Message par phiver »

@boivin : oui je pensais naïvement mais que voulez vous je connais pas tout dans ce bas monde c'est pourquoi ce forum m'interresse! je croyais que c'etait des gens des colonies qui formaient la COLONIALE.
De ce fait on aurait peut etre moins parlé de ces batailles "à cause " de cela

Non j'apprends et je vous remercie que ce sont des territoriaux qui pouvaient se déplacer dans les colonies, ce qui est carrément l'inverse!!!

Merci a tous de ces renseignements sur l'artillerie la lourde qui ne distinguait pas les pantalons rouge , l'attaque du bois malgré tous les rebseignements des habitants,la mort en gants blancs la bataille de Bertrix ....que de choses !!!

et ce livre de Steg , ca vous parle ou pas ?
"le jour le plus meurtrier de l'armée française"

Bonne soirée
ici a Paris un 31 août radieux!

Philippe
Marc1905
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Re: 22 Aout 1914 :Rossignol

Message par Marc1905 »

Bonjour phiver

Vous mettez le doigt là sur une escroquerie intellectuelle bien répandue et entretenu par les temps que nous vivons. Assimiler coloniaux et troupes indigènes.
Les régiments coloniaux (comme nous actuels RIMa, RPIma, RAMa etc..) étaient recrutés chez des français métropolitains. Les cadres de cette arme encadraient aussi les régiments de tirailleurs sénégalais, annamites etc... S'il est vrai que nos tirailleurs sénégalais ont beaucoup souffert à Dixmude et au Chemin des Dames entre autres, ils ont au total perdu moins de monde que nos régiments coloniaux.
L'autre escroquerie en parallèle est d'assimiler les troupes d'Afrique du nord (l'Armée d'Afrique) aux régiments coloniaux avec lesquels elle n'a rien à voir. Et d'oblier les nombreux européens pied nirs qui y servaient soit dans les zouaves soir dans l'encadrement des régiments de tirailleurs.
Amicalement
Marc
steve marsdin
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Re: 22 Aout 1914 :Rossignol

Message par steve marsdin »


Bonsoir d'Angleterre

.......et ce livre de Steg , ca vous parle ou pas ?
"le jour le plus meurtrier de l'armée française".......


Comme une alternative à Steg, essayez l'auteur Jean-Claude Delhez :http://www.destabul.be/delhez/delhez.php
Steve Marsdin
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Achache
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Re: 22 Aout 1914 :Rossignol

Message par Achache »

Bonsoir,

Coincidence! je viens justement de répondre dans un autre fil :
Peu de soldat de métropole se sont retrouvés dans un régiment coloniale est ce vrai ou non ?

L'Infanterie coloniale est en quasi totalité composée d'hommes "métropolitains", les natifs d'outre mer y sont l'exception.
Si vous voulez vous faire une idée de qui composait les RIC, voyez par exemple :
http://43eric.canalblog.com/

et pour :
ils ont au total perdu moins de monde que nos régiments coloniaux.
j'ai plusieurs fois noté que, du point de vue tactique, les BTS étaient engagés Cie par Cie, réparties dans les Btn des RIC "européens" des RIC.
Et non pas "jetés en masse dans la fournaise" selon la légende (que je n'ose dire "noire" sous peine d'être taxé d'humour déplacé, sinon même de racisme selon les derniers critères en vogue de la police des mots...).

Mais les clichés ont décidément la vie dure...

Bien à vous,
Achache
Émouvante forêt, qu'avons-nous fait de toi ?
Un funèbre charnier, hanté par des fantômes.
M. BOIGEY/LAMBERT, La Forêt d'Argonne, 1915
berry
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Re: 22 Aout 1914 :Rossignol

Message par berry »

Bonjour à tous, il faut bien dire que ces appellations sont bien propres à créer la confusion ," Régiment d'Infanterie

Coloniale du Maroc " ( RICM ) par exemple, le néophyte va en déduire à priori qu'il s'agit d'une unité de recrutement

marocain. De même les "Zouaves", les "Chasseurs d'Afrique" facilitent des confusions.

Il faut dire aussi que l'on trouve ici et là, dans la presse, certains bouquins, des textes manquant fortement de

rigueur, tellement même que l'on finirait par se demander oû l'auteur a pêché sa documentation... Par exemple, "Les

troupes coloniales au combat" annonce un texte portant sur les Tirailleurs algériens... sénégalais...Il eut été plus clair

d'annoncer "Les troupes issues de la population indigène des colonies au combat". Evidemment c'est plus long, plus long

mais précis. Cordialement.
steve marsdin
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Re: 22 Aout 1914 :Rossignol

Message par steve marsdin »

[quotemsg=108297,23,15329et ce livre de Steg , ca vous parle ou pas ?
"le jour le plus meurtrier de l'armée française"

Philippe[/quotemsg]

Bonjou d'angleterre,

Excusez mon francaise

Quand j'étais dans la région pour le centenaire j'ai vu M. Steg sur la télévision en disant que l'armée française n'a pas commémorer Rossignol. Il avait tort, c'etait juste un peu tard !!! Les commémorations ont été le 12 Septembre



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Steve Marsdin
phiver
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Re: 22 Aout 1914 :Rossignol

Message par phiver »

Merci Steeve!
Votre"francaise " est excellente ! quite fluent!!!
very good photo

Thanks Steeve !
Best regards
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acesar55
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Re: 22 Aout 1914 :Rossignol

Message par acesar55 »

Bonsoir,

Le matin, la commémoration se passait à Bellefontaine.
Emouvants discours, surtout celui de l'ambassadeur d'Allemagne en Belgique.
Lâché de ballons par les enfants des écoles de Bellefontaine.
Dépôt de gerbes par les autorités civiles et militaires.
Le maire de Stenay était là pour honorer les soldats du 120e RI de Stenay morts pour la France à Bellefontaine.

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Cordialement,
Alain
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