Famille Moreau - Appel à l'aide

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alain chaupin
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Re: Famille Moreau - Appel à l'aide

Message par alain chaupin »

Bonjour

C'est un appel à l'aide que je fais après avoir tenté d'obtenir la numérisation d'un dossier au SHD.

La cote de ce dossier est le GR 11 J 699 et concerne le jugement de la Famille Moreau condamnée à tort pour espionnage.

Après avoir obtenu la côte de ce dossier nous nous sommes rendus au SHD pour le numériser à notre grande surprise il n'était plus dans le carton et faisait l'objet d'une numérisation en vue d'une mise en ligne future des dossiers de jugement des fusillés ceci à la demande du Pt de la République.
Donc 400 km pour rien.
Après bien des tergiversations, le SHD m'envoie un devis se montant à 2265€ !! C'est cher payé en sachant qu'il sera mis en ligne !!
Mais le temps presse cette affaire fait l'objet d'un scénario d'une pièce de théâtre qui sera jouée dès le mois de Novembre 2014.
S'il se trouve parmi vous une personne susceptible de nous rendre ce service se serait formidable.
Merci d'avance
Bien amicalement
Alain

Pour mémoire je vous relate cette affaire :
[h1]L'Affaire"Moreau" [/h1][h1]La tragédie vécuepar toute une famille soupçonnée à tort d'espionnage.[/h1] Louis Moreau raconte leur aventure aujournal Nord-Matin le Mercredi 12 avril1966– Reportage Gérard Coucke - Toute l’affaire commence un jourde Novembre 1914."Nous habitons alors àGrenay, nous avions évacué notre maison de Bruay pour fuir les allemands. Nousétions six à la maison : mon père Louis âgé alors de 48 ans, trop vieuxpour être mobilisé et qui comptait déjà 35 ans de mine, ma mère Adèle, mesfrères Arthur 19 ans, Raoul six ans etAlfred 5 ans, et ma sœur Georgette 14 ans. Mon autre frère Georges était aufront. J’avais 18 ans. Je travaillais à la mine avec mon père…La maison se trouvait à la citédu Maroc, un coron peuplé exclusivement de mineurs.En ce mois de novembre 1914, ilétait également occupé par des troupes françaises et la maison des Moreau avaitété réquisitionnée comme les autres pour héberger des soldats. Le front étaittout proche. Lignes allemandes et françaises se touchaient presque.Nuit et jour autour des«cahutes » restées debout, de furieux combats aux issues incertaines s’engageaient. De làune vague d’appréhension, de craintes et de soupçons, une espionnite aigue quela plus infime coïncidence venait fortifier et exalter.Chez les Moreau la vie continuaittant bien que mal. Les deux Louis père et fils, et la famille partageaientleur pain avec les soldats qu’ilsrecevaient. L’un d’entre eux ordonnance d’un capitaine du 21° régiment d’infanterie,pour remercier les Moreau de leur hospitalité, leur offrit en ce débutNovembre du savon, une brosse et lalanterne d’un cycliste allemand récupérée dans les lignes au cours d’uneattaque. Le jeune Louis, qui reçut ce cadeau, l’accepta avec d’autant plus dejoie qu’il le destinait à son frère Georges le jour où celui ci viendrait enpermission. C’était un objet précieux et rare.Le 18 novembre 1914, il étaitenviron 21 heures, nous étions tous couchés. Mon père en revenant de la mine,avait essuyé sur la route un violent bombardement et il en était encorecommotionné. Soudain on tambourine à la porte. Une voix cria : -Ouvrez ! ou nous enfonçons laporte !Ma mère se leva et alla ouvrir.Des hommes, revêtus de longues pelisses d’automobilistes entrèrent en trombedans la maison. Ils poussèrent violemment ma mère en lui criant :- Vous avez un espion chezvous ! Où est-il ?Entre temps mon père étaitégalement descendu. Les hommes le séparèrent de ma mère chacun d’un côté etl’accusèrent lui aussi d’héberger un espion. Affolé par tout ce vacarme etcroyant qu’il s’agissait des allemands, je descendis à mon tour. Ce fut pourrecevoir une magistrale paire de gifles !Les hommes, des soldats français,fouillèrent alors la maison de fond en comble. Ils découvrirent la lanterneallemande .- C’est avec ça, hein que vous faisiez des signauxaux allemands ? Avouez !…- Un signau, répliqua naïvement Adèle Moreau,qu’est ce que c’est ?L’étonnement des Moreau étaitd’autant plus grand qu’ils parlaient tous le patois du Nord et comprenaientfort mal le Français. Ils étaient tous illettrés ou presque. Il fallut leurexpliquer qu’ils étaient accusés d’avoir envoyé par la fenêtre de leur maisondes messages chiffrés à l’ennemi, sans doute avec la lanterne saisie !Nous ne comprenions rien de rienà toute cette histoire, comment aurions nous pu faire des signaux aux allemandsalors que nous n’avions aucune goutte de pétrole à la maison ? La lanternen’avait d’ailleurs jamais fonctionné depuis que ce soldat me l’avait donnée.C’est si vrai que nos accusateurscraquèrent presqu’une boite d’allumettes entière pour arriver à la faire marcher. Et encore a-t-il fallu, surleur demande que mon frère Arthur humecte la mèche avec de l’huile pour la faire prendre ! Lessoldats se mirent de plus belle à hurler, nous traitant d’espions et nousbrutalisant. Coups de poing et de pieds s’abattirent sur nous.On nous accusait, nous desfrançais, d’être des agents de l’ennemi, alors que mon frère Georges se battaitau front pour sa Patrie !Finalement les soldats nousemmenèrent tous au château de Bully, Rue J. Jaurès, où l’on nous parqua dansune cave sous la garde de soldats en armes. Puis, nous fûmes séparés. Monpère, mon frère Arthur et moi-même fûmes conduits devant des officiers pourêtre interrogés. Ils ne nous posèrent pas beaucoup de questions. Ils parlaient surtout entre eux et sanscesse, le mot espion revenait dans leurs propos. Ils nous firent signer des papiers en blanc. Certains étaientécrits, mais nous ne pouvions comprendre quoi que ce soit, et pour cause, nousne savions pas lire ! Enfin, on nous conduisit tous dans les écuries à chevaux de la fossen°1 pour y passer la nuit."Que s’était-il donc passé ?Les Moreau le sauront, mais bienplus tard dans le box des accusés, face au conseil de guerre.Depuis le 12 novembre 1914, lesbatteries allemandes installées devant Grenay, ne cessaient de bombarder levillage.Louis Moreau le père, étaitrentré de Périgueux où il avait été démobilisé en raison de son âge et de sescharges familiales. Et depuis ce jour là une épicière du village avait cru voirà la fenêtre de leur maison d’étranges lueurs qui coïncidaient avec lesbombardements ennemis. Chaque soir depuis le 12novembre, à la tombée de la nuit, et peu après que ces mystérieux signaux aientété émis, les allemands harcelaient la commune.Dans ce lourd climatd’inquiétudes et de soupçons qui pesait sur le village menacé, l’épicièreintriguée par cette coïncidence, formula rapidement la conclusion quis’imposait à son esprit tourmenté : Les Moreau informaient l’ennemi !Le père ne venait-il pas de rentrer alors que tous les hommes étaient aufront ?Certes on avait dit qu’ilrevenait de Périgueux, mais ne rentrait-il pas de la zone occupée, de sonancien village là où se trouvent les allemands ? Pourquoi, depuis sonretour, chaque soir, l’ennemi bombarde-t-il Grenay toujours à la mêmeheure ? Et sans chercher à en savoir davantage, l’épicière dénonça lesMoreau aux autorités militaires.L’énigme pourtant restait entièreles Moreau niant farouchement et la lampe trouvée chez eux n’ayant jamaisfonctionné ! L’explication vint plus tard,bien plus tard, après que toute la famille eût été envoyée au bagne ;C’est Paul Painlevé, alorsministre de la guerre, qui la révéla après coup : la lumière que l’onavait prise pour un signal était celle de la veilleuse à huile dont les Moreau,faute de pétrole, se servaient chaquesoir pour aller se coucher.Le travail à la mine était dur,les journées longues et le réveil matinal. Pour cette raison et faute d’unéclairage suffisant, la famille se couchait peu après la tombée de la nuit.Chaque soir, pendant qu’ils gravissaient l’escalier pour monter dans leurschambres à l’étage, cette veilleuse portée par Adèle Moreau était visible del’extérieur. En défilant chacun à leur tour devant la veilleuse, ilsprovoquaient ainsi une interruption de lumière.C’est ce qui fit croire à unsignal codé, ajouta le Ministre. D’ailleurs on s’aperçut plus tard que leurmaison n’était pas visible des lignes allemandes ! On s’y trompa de bonne foi àl’époque mais on s’y trompa. Conseil de Guerre "Ils nous interrogèrent lesuns après les autres, parfois ensemble. Ce n’étaient que coups et menaces.Ils étaient furieux de nous voirrésister. Tous les jours, nous étions battus. Une fois un des policiers mit sonrevolver sur la tempe de ma sœur Georgette, âgée alors de 14 ans, pour laforcer à avouer au nom de toute la famille ! Mais Georgette ne dit rien.Ils s’acharnèrent surtout sur ma mère qui était accusée de porter la lanterneet qui avait dit aux petits de ne jamais dire oui. Pour eux, elle avait commisun véritable crime ! "Ils furent jugés le soir du 10décembre 1914 dans la classe d’une école de Sains-en-Gohelle."La séance a duré plusieursheures et parmi les officiers qui nous jugeaient, certains même se sontassoupis pendant l’audience ! Nous étions devant le conseil de guerre dela 13° division d’infanterie, accusés de complicité d’espionnage etd’intelligence avec l’ennemi ! ce fut une parodie de justice."Une seul pièce àconviction : la fameuse lampe allemande qui n’avait jamais servi. L’accusation reposait sur ladénonciation de l’épicière et la défense était assurée par un sergent, commisd’office et qui se borna à quelques timides observations. Adèle Moreau reprit devant sesjuges son argumentation naïve : « Je vous jure que je ne sais pointce que c’est qu’un signau. Dites le moi et je vous dirai si j’en ai fait.Louis Moreau, le père, clama soninnocence et celle de tous les siens, invoquant la présence de son fils aîné aufront.Louis, le fils, soutint crânementson père et Arthur réclama qu’on l’envoie lui aussi au combat, « Afin,dit-il, que mon acte prouve mon innocence et mes sentiments de bonFrançais!» C’est dans la cave de l’écoleque, tard dans la nuit, les Moreau prirent connaissance du verdict :Adèle Moreau était condamnée àmort ; son mari et Louis à 5 ans de travaux forcés au bagne. Arthur qui aucours de l’audience s’était révolté contre la mauvaise foi de ses accusateurset les avait traités de menteurs, étaient condamnés à 5 années supplémentaires,soit 10 ans de bagne !Georgette (14ans) fut envoyéedans une maison de correction et les petits Raoul (six ans) et Alfred (cinqans) confiés à l’assistance publique !La prison de St Pol lesaccueillit à nouveau. Puis on les sépara, les hommes d’un côté pour le bagne,la mère de l’autre pour le poteau d’exécution.Cette sentence injuste provoquadeux morts immédiates.La sœur d’Adèle Moreau, CélineLecos, devint folle à l’annonce du verdict. Elle partit au hasard, en pleinebataille et fut tuée d’une balle perdue dans une tranchée. Georges, l’aîné desMoreau, bouleversé par la nouvelle, se porta volontaire pour les missions lesplus dangereuses et fut lui aussi tué peu après.Ils ne revirent pas Adèle dont lapeine fut commuée à la détention à perpétuité et internée à la prison centralede Rennes. Minée par le chagrin, elle mourut de désespoir en 1919 seule.Pour les deux frères, Louis etArhur, enchaînés ils furent conduits à Paris puis à Orléans et enfin à l’île deRé où un navire spécialisé dans le transport de forçats venait chercher deuxfois par an sa cargaison humaine.En Mai 1915, Ils reçurent unelettre d’une cousine qui disait que cette condamnation avait soulevél’indignation des habitants du village et des camarades mineurs du père et quedes démarches avaient été entreprises afin de les libérer.A la fin du mois de Mai 1915, ilsembarquèrent sur un cargo « Le Loire » pour la Guyane.Dès leur arrivée, le directeur dupénitencier et le gouverneur de la Guyane leur dirent :« Nous savons que vous êtesinnocents, mais il vous faudra attendre la fin de la guerre pour que votre cas soit examiné, en attendant tenezvous tranquille.Ils furent séparés – Arthurpartit au pénitencier de Kourou – Louis et son père sur celui de Saint Laurentdu Maroni.Louis Moreau ne fut jamais séparéde son père, ils s’épaulèrent mutuellement pour survivre à cet enfer. La santédu père déclinait peu à peu, usé par trop d’espoirs déçus, par le chagrin et lamisère.En 1919 le directeur les appelapour leur annoncer le décès de la mère à la prison de Rennes. Louis le père nes’en remit pas, le 10 décembre 1919, ils furent libérés, mais la loiprescrivait que tout forçat libéré devait doubler son temps en Guyane avant de pouvoir rentrer en France.Sans argent, sans travail, leslibérés finissaient par retourner au pénitencier.Louis Moreau trouva à se faireembaucher comme ouvrier de voirie au salaire de 3 francs par jour.En 1923, un matin le père donnades signes de faiblesse et s’éteint en disant «Adèle et mes ch’tiots », ilfut enterré en homme libre au cimetière civil de St Laurent du Maroni.En Juin 1925 Louis avait achevéson temps de peine. Arthur avait terminé sa peine mais ne pouvait partir, sacondamnation excédant 8 ans, il devait rester à vie en Guyane.C’est la mort dans l’âme queLouis revint en France seul avec la volonté de tout faire pour être réhabilité.Il débarque le 23 Juillet 1925 etse rendit à Grenay où il fut accueilli avec joie par les habitants.Il retrouva peu après sa sœurGeorgette qui s’était mariée. Mais une joie beaucoup plus grande encorel’attendait : quelques jours à peine après son arrivée, il reçut unelettre de son frère lui annonçant qu’il avait été grâcié et qu’il pouvaitrevenir en France. Pour la première fois depuis 11 ans, la justice intervenaitenfin en leur faveur.Mais cette joie fut de courtedurée, ils allèrent à l’assistance publique pour voir leurs 2 frères ce quileur fut refusé car ils étaient toujours condamnés.Le député Alfred Maës s’employa 3ans durant à obtenir leur réhabilitation en vain et pour comble de malheur en1926 les gendarmes vinrent chercher Arthur - qui entre temps s’était marié etavait trouvé un travail de mineur – il s’indigna en prétextant qu’il avait étégrâcié, mais l’armée exigeait qu’il fasse ses 3 années de service militaire !Arthur fut expédié comme unvulgaire assassin, menottes au poing entre deux gendarmes au dépôt deCollioure, puis jeté dans les cales d’uncargo avec d’autres exclus, il fut conduit à Oran et il fut affecté à un bataillon d’Afrique, il fut grâcié un anaprès.Enfin le 19 janvier 1935, la cour spéciale de justice militaire entamala procédure de révision du procès de novembre 1914, et annula purement etsimplement la condamnation de 1914.Le seul souhait émis par Louisfut de retourner à St Laurent du Maroni pour se recueillir sur la tombe de sonpère.Ce n’est qu’en 1967, grâce à lasolidarité des associations, de la population, de la municipalité de Bully-les-Mines et de son maire Jean Malletqu’une somme de 5.000 frs est récoltée pour que les frères Moreau puissents’envoler le 16 Mars 1967 pour la Guyane, en pèlerinage avec l’espoir de serecueillir sur la tombe de leur père, ce souhait ne se réalisera pas car, passéun délai de 5 ans les tombes qui n’ont pas de concession à perpétuité sontsupprimées.La promesse faite a été tenue,ils rentrèrent chez eux ayant pu réaliser la seule chose qui leur tenait àcœur.
Ceux qui reviendront de cette guerre et qui auront comme moi passés par toutes les misères qu'un homme peut endurer avant de mourir, devra s'en souvenir, car chaque jour qu'il vivra sera pour lui un bonheur."
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CD9362
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Re: Famille Moreau - Appel à l'aide

Message par CD9362 »

Bonjour
Triste et émouvante histoire ! Si le dossier et dispo ( j'ai préservé la côte correspondante mais on ne peut spécifier le nom exact de l'affaire ) je ferais donc des photos fin juillet , en espérant que j'ai assez de temps car j'ai d'autres choses à voir au SHD ce jour là , et 150 pages ! Si ça peut aider à ce projet de pièce de théâtre ...
cordialement
garigliano1
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Re: Famille Moreau - Appel à l'aide

Message par garigliano1 »

Bonjour

Pour info, il existe à Vincennes sous la cote 11 J 3216, le dossier de recours auprès de la cour spéciale de justice militaire, en voici la page de garde mais je n'ai pas le reste du dossier

Image

Cordialement

yves
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alain chaupin
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Re: Famille Moreau - Appel à l'aide

Message par alain chaupin »

Bonjour
Merci beaucoup pour votre aide, je garde espoir!
Bien cordialement
Alain
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zephyr joyeux
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Re: Famille Moreau - Appel à l'aide

Message par zephyr joyeux »

Bonjour Monsieur.Les archives d Outre Mer a Aix en Provence détiennent les registres des bagnes de Guyane.La fiche du detenu tient sur une page entiere et resume les principaux elements de sa biographie.En revanche pour le bataillon d Afrique,il faut savoir qu a partir de 1927,il ne recoit plus personne sur le Maroc,
sauf au 3eme BILA qui est une unite tres aguerrie,et qui est dissoute le 31 decembre 1931.Les personnels sont donc diriges sur la Tunisie jusqu en 1940.Le depot de Collioure est un depot d exclus et sa clientele est dirigee a l epoque sur Mers el Kebir,ou elle est employee par la Marine et les arsenaux.Seuls les sujets les plus difficiles sont diriges sur Ain el Hadjar.Il peut y avoir eu une confusion sur Saint Martin de Re ou le public confond la Maison Centrale,le depot du bagne et le petit depot des bataillons d Afrique,dont les cadres provenaient du 4eme BILA.Que de choses a explorer!Cordialement.
zephyr joyeux
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Re: Famille Moreau - Appel à l'aide

Message par zephyr joyeux »

Bonjour Monsieur.Precisons en outre que l on ne peut pas etre gracie du bataillon d Afrique,pour la bonne et simple raison qu on y est affecte en fonction de la loi sur le recrutement et pas en fonction des dispositions du Code Penal.En revanche,il y avait des remises de peine pour les condamnations aux travaux publics ou a l emprisonnement dans les pénitenciers militaires,mais dans ce cas il y avait un dossier judiciaire complet de monte pour juger un sujet ,qui devait déjà posseder le statut de militaire.On n inflige jamais ce genre de traitement a un jeune conscrit.Cordialement.
zephyr joyeux
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