Bonjour
Un des plus flagrants exemples de prise de guerre. Fusil, gourde, ceinture, tout y passe pour ce chasseur du 19e BCP
Sources: http://diables-bleus-du-30e.actifforum. ... otographie (On regrettera que l'auteur n'ai pas mentionné ses propres sources, à savoir Bruno Saigne -SHD)
Un des plus flagrants exemples de prise de guerre. Fusil, gourde, ceinture, tout y passe pour ce chasseur du 19e BCP
Oui. On peut y ajouter le poignard et un tiers de cartouchière (pratique pour ranger le paquet de tabac) au ceinturon, ainsi qu'une baïonnette 98/05 sous la patelette du sac. A notre que la carabine 98 az n'a plus de culasse et que ce chasseur porte un imperméable par dessus sa capote..
Cordialement,
Marc
Sur les traces de mes ancêtres, recherche docs & photos sur 44e RIT, 13e RI et 16e BCP. Merci.
Bonjour,
c'est bien un chasseur et bien français, il porte aussi une musette de chargeurs pour Chauchat et il a un havresac mle 1893 avec un étui-musette mle 1892 bien français lui aussi, sanglé sur le dessus du sac et par-dessus la baïonnette dont parle Marc. Les compartiments de cartouchières allemandes mle 1905 sont souvent rencontrés car très utiles comme l'indique Marc.
Cette photo est très connue, et la "récup" permettait de mieux être équipé pour affronter les intempéries et la guerre. Les Allemands l'ont bien compris et piégeaient leurs munitions (allumeurs sans retard), surtout lors de la dernière guerre.
Cordialement.
P. Lamy
"C'est le Vin qui a fait gagner la Guerre"
Jean-Louis Billet, agent de liaison au 70e BACP
Bonjour,
un autre témoignage, Albert Domange, soldat lorrain en 1918 au Infanterie Regiment Nr 136 (4 Lothringisches) qui s'est livré aux soldats américains après avoir fui les lignes allemandes, lors de l'offensive Meuse-Argonne près de Romagne-Montfaucon, avec deux camarades :
"...C'était le 9 octobre 1918. Nous pûmes rejoindre les lignes américaines. Je fus accueilli par un canon de révolver pointé sur mon visage...Il était impératif de parlementer et de ne cesser de parler, sinon ils nous auraient "mis en bas".
J'étais le seul des trois à parlementer. J'ai essayé toutes les langues que je connaissais, même l'italien, vu que les Américains sont de toutes les nationalités....Nous avons réussi, tant bien que mal, à nous faire comprendre. Nous fûmes alors dirigés vers l'arrière où les soldats américains, en nous "déséquipant" se servaient en "Andenken" (souvenirs), en particulier les bagues en aluminium que l'on fabriquait dans les tranchées. On nous chargea d'emmener avec nous les blessés vers l'arrière."
Partie d'un témoignage recueilli entre avril et novembre 1990.
Cordialement.
P. Lamy
"C'est le Vin qui a fait gagner la Guerre"
Jean-Louis Billet, agent de liaison au 70e BACP
"28 juillet 1917, 2ème armée.
Note pour le GC 14
Il m'a été rendu compte que l'adjudant Hérisson, du GC 14 s'était approprié comme souvenir des débris de l'avion allemand qu'il avait abattu au-dessus de Verdun, le 22 juillet dernier,
Or, des ordres formels ont été donnés par le général commandant l'armée pour éviter les actes de pillage auxquels se livrent trop souvent les troupes, lorsqu'un avion ennemi tombe dans nos lignes. Les aviateurs présents doivent donner l'exemple, et tout acte pouvant inciter au pillage.
Si le pilote qui a abattu l'avion désire en garder un souvenir, il sera facile de lui donner satisfaction, mais seulement lorsque le matéril aura été enlevé.
Ci-joint copie de la note du 21 avril 1917, N° 217/2 de la 2ème Armée qui devra être portée à la connaissance de tous les pilotes."
Cordialement
Claude
Claude Thollon-Pommerol http://www.asoublies1418.fr accueille volontiers tout document personnel ou familial que vous souhaitez partager. Site en reconstruction. Soyez patients.
Une bien triste histoire de trophée :
Site en ligne AD 49
'Le Petit Courrier' Novembre 1917 p6
Cordialement
Elisabeth
"Ne meurent et ne vont en enfer que ceux dont on ne se souvient plus. L'oubli est la ruse du diable." Rigord -historien -moine de l' abbaye de St Denis.XIIs
bonsoir à toutes et tous
Encore une fois, merci Elisabeth pour ces articles de journaux que vous "épluchez" et partagez.
Pour la petite histoire, une mésaventure similaire est arrivée dans le groupe de résistants auquel appartenait ma mère (avec une arme qui venait d'être parachutée). Pendant qu'elle transportait le blessé : arrêtée par la Gestapo, interrogée et traduite en Cour Martiale... Je sors, c'était pendant la 2ème guerre mondiale.
Bien à vous
Brigitte
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Merci Brigitte pour votre encouragement et votre témoignage.
Bien cordialement
Elisabeth
Elisabeth
"Ne meurent et ne vont en enfer que ceux dont on ne se souvient plus. L'oubli est la ruse du diable." Rigord -historien -moine de l' abbaye de St Denis.XIIs