Bonsoir
Il s'agit bien de Villotte-sur-Aire .Je lis également Villotte devant Saint-Mihiel .
Une bonne soirée.
Les fragments d'Antonin
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Re: Les fragments d'Antonin
philippe
- Eric Mansuy
- Messages : 4290
- Inscription : mer. oct. 27, 2004 2:00 am
Re: Les fragments d'Antonin
Bonsoir,
Merci beaucoup pour cette précision.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
Merci beaucoup pour cette précision.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
- Eric Mansuy
- Messages : 4290
- Inscription : mer. oct. 27, 2004 2:00 am
Re: Les fragments d'Antonin
Bonjour à tous,
Bonjour Claude,
J'ai trouvé quelques éléments parcellaires, suite à ta première interrogation : "Je me pose une question, après avoir revu le film : soldats choqués et grands blessés cohabitaient-ils ainsi dans les mêmes hôpitaux?"
En parcourant Expériences de la folie. Criminels, soldats, patients en psychiatrie (XIXe - XXe siècles), sous la direction de Guignard, Guillemain et Tison, quelques pistes : en avril 1920, le ministre Jules-Louis Breton crée le comité d'hygiène mentale ; pour le département de la Seine, les malades sont répartis entre aigus à Sainte-Anne, aigus et chroniques dans des hôpitaux mixtes, infirmes et invalides mentaux dans des asiles. En juillet 1921, un "service libre de prophylaxie mentale" est créé à Sainte-Anne à titre expérimental. Dans le Rhône, à l'asile de Bron, "les aliénés militaires ne sont pas mélangés aux autres internés".
Bien cordialement,
Eric Mansuy
Bonjour Claude,
J'ai trouvé quelques éléments parcellaires, suite à ta première interrogation : "Je me pose une question, après avoir revu le film : soldats choqués et grands blessés cohabitaient-ils ainsi dans les mêmes hôpitaux?"
En parcourant Expériences de la folie. Criminels, soldats, patients en psychiatrie (XIXe - XXe siècles), sous la direction de Guignard, Guillemain et Tison, quelques pistes : en avril 1920, le ministre Jules-Louis Breton crée le comité d'hygiène mentale ; pour le département de la Seine, les malades sont répartis entre aigus à Sainte-Anne, aigus et chroniques dans des hôpitaux mixtes, infirmes et invalides mentaux dans des asiles. En juillet 1921, un "service libre de prophylaxie mentale" est créé à Sainte-Anne à titre expérimental. Dans le Rhône, à l'asile de Bron, "les aliénés militaires ne sont pas mélangés aux autres internés".
Bien cordialement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
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- Inscription : mer. nov. 10, 2004 1:00 am
Re: Les fragments d'Antonin
Bonjour Eric,
Merci pour les infos
Ma fille est PH dans un service Psy, elle présentera le film avec moi. C'est fou ce qu'elle arrive à y voir!
Cordialement
CC
Merci pour les infos
Ma fille est PH dans un service Psy, elle présentera le film avec moi. C'est fou ce qu'elle arrive à y voir!
Cordialement
CC
- Eric Mansuy
- Messages : 4290
- Inscription : mer. oct. 27, 2004 2:00 am
Re: Les fragments d'Antonin
Bonjour Claude,
"C'est fou ce qu'elle arrive à y voir" : formule appropriée, en l'espèce.
La bibliographie consacrée au sujet est richissime, et j'ai déjà vanté souvent ici les mérites des écrits de Stéphane Tison, qui réussit vraiment à passionner le béotien (qui représente, j'imagine, son lecteur-type). Un "must", en outre, si tu ne l'as déjà parcouru : La Folie et la guerre de 1914-1918, des docteurs Rodiet et Fribourg-Blanc, de 1930. J'ajoute qu'il est également étonnant de voir que la peur du combattant a semblé surprendre... Le docteur Albert Brousseau, ancien du 1er Génie, a commis à ce sujet en 1920, un Essai sur la peur aux armées, 1914-1918.
Bien sincèrement,
Eric Mansuy
"C'est fou ce qu'elle arrive à y voir" : formule appropriée, en l'espèce.
La bibliographie consacrée au sujet est richissime, et j'ai déjà vanté souvent ici les mérites des écrits de Stéphane Tison, qui réussit vraiment à passionner le béotien (qui représente, j'imagine, son lecteur-type). Un "must", en outre, si tu ne l'as déjà parcouru : La Folie et la guerre de 1914-1918, des docteurs Rodiet et Fribourg-Blanc, de 1930. J'ajoute qu'il est également étonnant de voir que la peur du combattant a semblé surprendre... Le docteur Albert Brousseau, ancien du 1er Génie, a commis à ce sujet en 1920, un Essai sur la peur aux armées, 1914-1918.
Bien sincèrement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.