Bonsoir Frédéric et Nicolas,
Bonsoir à tous,
... je ne dirai qu'un mot: le vendeur a fumé la moquette !
Ou peut-être a-t-il abusé d'un apéritif bourguignon, popularisé par un célèbre chanoine ?
Tout ça nous éloigne un peu du 56e RI, mais nous rapproche du 27e et de Dijon, où se trouvait également l'état-major de la 15e DI.
Pour en avoir fait partie (dans une autre composition :
http://cavaliers.blindes.free.fr/gu/15di84.html), j'en conserve précieusement l'écusson.
La consultation des fiches des MPF du RCC nous apprend que 9 d'entre eux appartenaient à ces deux seuls régiments.
Si on ne sait rien d'une éventuelle équipe de rugby du 56e, ceux qui suivent (si,si, il y en a) se rappellent que le 27e a atteint en cette même année 1907 la finale du championnat de France militaire , jouée lors de l'inauguration de Colombes évoquée plus haut, et perdue contre l'Ecole de Joinville.
Ils se rappellent peut-être aussi que Raoul LACOSTE, l'ailier international du Stado Tarbais, y fut sous-lieutenant en 1917 :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5 ... coste.zoom
A la lecture des fiches, on constate également que 5 des membres du RCC ont été tués au même endroit, sur les 5 premiers mois de 1915 :
le Bois d'Ailly, au sud de Saint-Mihiel et de son saillant que le généralissime s'était fait fort de "grignoter", mais sans succès.
Du 56e RI :
Paul MAISTRE le 8 janvier,
Jules DARD le 5 avril,
Pierre WECK le 7,
Maurice BAVEREY le 24 mai,
et entretemps Jules DOUSSOT, du 27e RI, le 26 avril.
Voir cette carte du secteur :
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... lem_zoom=0
On y distingue un boyau du 56e, ainsi qu'une tranchée du 134e (le régiment "frère" de Macon)
Dans cette période où le front était stable, les unités passaient plusieurs mois dans le même secteur, avant l'instauration l'année suivante à Verdun du système des "rotations". Ceci explique cela.
Pas très loin de là, au nord de Saint-Mihiel, un régiment que nous connaissons bien avait aussi aménagé un bois où il stationna plusieurs mois : celui de La Sélouze, nom choisi comme pseudonyme par VOIVENEL après la guerre.
Lors de l'offensive d'avril son Chef de Bataillon, le Commandant MARRET, y trouva la mort :
pages1418/forum-pages-histoire/detour-r ... 9552_1.htm.
à bientôt